Peuchère… Le mot est faible pour décrire l'immense gêne ressentie par les spectateurs du nouveau naufrage de Lilian Brassier, sous le maillot marseillais. L'on pensait le Guadeloupéen au fond du trou depuis son énorme bourde devant l'AJ Auxerre (1-3), qui a accessoirement convaincu ses dirigeants de tourner la page quatre mois (à peine) après son arrivée en Provence. L'on imaginait, aussi, son moral regonflé par une pige plutôt réussie dimanche passé, face à Strasbourg, où il fut le moins coupable des trois centraux (1-1). Naïfs que nous sommes.
L'ancien Pirate de Brest, simple marin d'eau douce sur les bords de la Méditerranée, a encore trouvé le moyen de creuser. Au bout du tunnel, il ne trouvera ni or ni pétrole. Au mieux une issue de secours, pour s'échapper loin de Marseille. Une ville, un club qui semble hanter ses nuits. La dernière a dû être bien courte, tant son séjour dimanche soir sur la Côte d'Azur a viré au cauchemar.
Fin novembre, Roberto De Zerbi lui avait déjà tourné le dos, en convoquant à Lens un latéral remplaçant avec la réserve (Rony Mimb) plutôt que lui… Ses dirigeants, aussi, avaient tiré un trait sur cette union jamais consommée. À leurs yeux, Lilian Brassier était mentalement, moralement, incompatible avec l'environnement olympien, en particulier le Vélodrome où il perd tous ses moyens. Mais, visiblement, l'inconsistance poursuit Lilian Brassier loin de l'enceinte du boulevard Michelet.
Ce dimanche, certes préféré à Derek Cornelius mais écrasé par des tribunes niçoises aussi timides que lui, le natif d'Argenteuil a précipité la chute des siens. Et de quelle manière. Il fallait le voir pour le croire. Une succession de gestes, de choix, tous plus insensés (si ce n'est catastrophiques) les uns que les autres. D'abord son attentisme devant Evann Guessand, qui est venu lui chiper le cuir. Dans la foulée, Gaëtan Laborde l'a aidé à se rattraper, en lui expédiant une passe directement dans les pieds. Mais Brassier, qui peine à mettre un soulier devant l'autre, s'est emmêlé les pinceaux. Cela fait beaucoup, déjà… Maintenant, le clou du spectacle. Guessand pique au-dessus de Rulli, Brassier suit mais ne se précipite pas pour dégager sur la ligne. Par crainte de tacler du droit, il préfère ajuster sa foulée et poser sa semelle gauche sur le ballon… déjà au fond (7).
Leonardo Balerdi et Pierre-Emile Hojbjerg ont volé à son secours, mais le mal était fait. Le début d'un insoutenable calvaire, abrégé à l'heure de jeu, quand Roberto De Zerbi l'a replacé là où il est le meilleur… sur le banc. Entre-temps, Lilian Brassier, ridiculisé à chaque prise de balle par Guessand, aura tout loupé. Ses prises de balle, ses passes, même un simple coup de casque vers la ligne médiane. Une tête dans l'air, qui ouvrait la voie au but du break (51).
Si personne ne se bousculait au portillon, cet hiver, pour débarrasser l'OM de son défenseur, devenu boulet (il est le trait d'union entre les 4 défaites cette saison, titulaire à chaque fois).
L'ancien Pirate de Brest, simple marin d'eau douce sur les bords de la Méditerranée, a encore trouvé le moyen de creuser. Au bout du tunnel, il ne trouvera ni or ni pétrole. Au mieux une issue de secours, pour s'échapper loin de Marseille. Une ville, un club qui semble hanter ses nuits. La dernière a dû être bien courte, tant son séjour dimanche soir sur la Côte d'Azur a viré au cauchemar.
Fin novembre, Roberto De Zerbi lui avait déjà tourné le dos, en convoquant à Lens un latéral remplaçant avec la réserve (Rony Mimb) plutôt que lui… Ses dirigeants, aussi, avaient tiré un trait sur cette union jamais consommée. À leurs yeux, Lilian Brassier était mentalement, moralement, incompatible avec l'environnement olympien, en particulier le Vélodrome où il perd tous ses moyens. Mais, visiblement, l'inconsistance poursuit Lilian Brassier loin de l'enceinte du boulevard Michelet.
Ce dimanche, certes préféré à Derek Cornelius mais écrasé par des tribunes niçoises aussi timides que lui, le natif d'Argenteuil a précipité la chute des siens. Et de quelle manière. Il fallait le voir pour le croire. Une succession de gestes, de choix, tous plus insensés (si ce n'est catastrophiques) les uns que les autres. D'abord son attentisme devant Evann Guessand, qui est venu lui chiper le cuir. Dans la foulée, Gaëtan Laborde l'a aidé à se rattraper, en lui expédiant une passe directement dans les pieds. Mais Brassier, qui peine à mettre un soulier devant l'autre, s'est emmêlé les pinceaux. Cela fait beaucoup, déjà… Maintenant, le clou du spectacle. Guessand pique au-dessus de Rulli, Brassier suit mais ne se précipite pas pour dégager sur la ligne. Par crainte de tacler du droit, il préfère ajuster sa foulée et poser sa semelle gauche sur le ballon… déjà au fond (7).
Leonardo Balerdi et Pierre-Emile Hojbjerg ont volé à son secours, mais le mal était fait. Le début d'un insoutenable calvaire, abrégé à l'heure de jeu, quand Roberto De Zerbi l'a replacé là où il est le meilleur… sur le banc. Entre-temps, Lilian Brassier, ridiculisé à chaque prise de balle par Guessand, aura tout loupé. Ses prises de balle, ses passes, même un simple coup de casque vers la ligne médiane. Une tête dans l'air, qui ouvrait la voie au but du break (51).
Si personne ne se bousculait au portillon, cet hiver, pour débarrasser l'OM de son défenseur, devenu boulet (il est le trait d'union entre les 4 défaites cette saison, titulaire à chaque fois).
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NewsTranscription
00:00Lilian Brassier n'est probablement pas fait pour l'OM.
00:02Après une prestation calamiteuse dans le derby du Sud perdu par l'OM contre Nice,
00:06il est le flop de la province.
00:08Il est doublement coupable sur le premier but.
00:10Il perd un duel, perd le ballon et offre le ballon à Guessin en tentant de se rattraper.
00:14Une belle combinaison pour l'ouverture du score niçoise.
00:17Sur le deuxième, il rate également sa tête.
00:18On a fait des erreurs aussi qu'ils ont coûté des buts, voilà.
00:22Il aurait eu un début de saison compliqué.
00:24Puis un premier cauchemar au Vélodrome face à Ausserre.
00:26Et derrière, on ne l'avait pas revu pendant deux mois.
00:28Il était timidement revenu contre Strasbourg la semaine dernière,
00:31bien aidé par les absents en défense.
00:33Ce soir, en revanche contre Nice,
00:34ça semblait bel et bien un choix de Roberto De Zerbi
00:37parce que Cornelius était bien disponible.
00:39Est-ce que c'est la dernière fois qu'on le voit ?
00:41Ce soir, ça ressemblait bel et bien à un naufrage.
00:43Peut-être le dernier, il reste quelques jours de Mercato.