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« J’ai arrêté de pleurer quand je prenais les enfants de mes amis dans mes bras.»
Enora Malagré est atteinte d'endométriose et ne peut pas avoir d’enfants. Pour Lou, elle brise le silence sur la souffrance des femmes qui ne seront jamais mères. 🤍

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Transcription
00:00Quand on pose la question à une femme, mais pourquoi t'as pas d'enfant, mais comment ça se fait, mais c'est pour quand et tout, on ne se rend pas compte que derrière,
00:06potentiellement, il y a peut-être tout un parcours de souffrance.
00:09J'aimerais un peu plus de clémence sur ce sujet, parce que moi j'ai pas d'enfant, je peux pas en avoir,
00:14c'est mon grand drame. Je suis en phase de deuil avec ça, c'est pas complètement réglé, c'est pour ça que j'en parle beaucoup et que ce
00:19sera l'objet de prochains projets me concernant, vu que je suis quand même
00:23celle qui en parle le plus en France de ça, parce que ça me tient vraiment à coeur.
00:27C'est de savoir ce qu'on fait de sa vie quand, au final, on va se retrouver un jour
00:38avec personne à qui transmettre,
00:41personne peut-être aussi qui viendra nous visiter quand on sera vieille et chenue.
00:46Comment on va la gérer cette solitude ?
00:50J'y pense tous les jours en ce moment. J'ai 44 ans aujourd'hui et je suis en plein dedans.
00:55Je crois que je suis
00:58en paix avec l'idée de ne pas avoir d'enfant, mais j'en suis pas complètement sûre.
01:03En tout cas, ce qui est sûr, c'est que j'ai arrêté de pleurer quand je prenais les enfants de mes amis dans les bras.
01:09Ce n'est pas synonyme de solitude ou d'échec. On peut ne pas avoir d'enfant et avoir une vie formidable et transmettre autrement.

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