Trois départements sont désormais placés en vigilance rouge par Météo-France. En ce qui concerne l'Ille-et-Vilaine, le département breton, et notamment son chef-lieu Rennes, est traversé par deux rivières, l'Ille et la Vilaine, et subit des crues inédites depuis plus de 40 ans. Aucune victime n'est toutefois à déplorer pour l'heure.
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00:00Oui, tout à fait. C'est la mairie qui a pris un arrêté municipal demandant à tous les plaisanciers de ce port d'Arzal d'évacuer.
00:07Il y en a plusieurs qui ont déjà été relogés, mais il y a certains qui refusaient de bouger.
00:13Et nous sommes maintenant avec Florian Haas, qui est le directeur du port, qui est justement en train de faire le tour avec sa liste
00:19pour demander à tous ses plaisanciers d'évacuer. Racontez-nous.
00:23Donc on a la liste des gens dont on sait qu'ils vivent à bord et donc on va aller les voir pour leur signifier l'arrêté d'évacuation.
00:31Il y en a une partie hier qui a accepté de partir et donc on a réussi à leur trouver un logement avec la commune d'Arzal.
00:41Et ceux qui ont voulu rester, là, ça devient trop dangereux et donc on les enjoint à se signaler et on va leur trouver un autre logement provisoire.
00:50Expliquez-nous pourquoi ça devient dangereux. Qu'est-ce qui est exceptionnel en ce moment ?
00:54En fait, avec la météo, toutes les pluies, les marées qui sont assez importantes aussi, le barrage, ils sont obligés de fermer les vannes.
01:03Et donc la vilaine reçoit tout le bassin versant toutes les eaux qui arrivent de l'amont.
01:09Et le bassin se remplit, les pontons montent, montent dangereusement et risquent de sortir de leur guide, de leur pieu guide.
01:18Si les pontons sortent, ils risquent de dériver vers le barrage et les gens, s'ils sont sur leur bateau, ça peut être catastrophique pour eux.
01:30Vous nous disiez que vous n'avez jamais vu ça.
01:32Alors moi, jamais. Il y a eu une grosse, grosse pareille crue. C'était en 2001, c'était dans ces niveaux-là, mais ça ne dépassait pas.
01:41Et là, les prévisions sont assez pessimistes, on va dire, alarmistes. Et donc voilà, on prend les devants.