Le chroniqueur politique, Olivier Dartigolles, parle de François Bayrou et de l'utilisation du mot submersion : « François Bayrou ne reviendra pas sur ses propos, ce n'est pas son caractère».
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00:00François Bayrou ne reviendra pas sur ces propos, ça n'est pas son caractère.
00:04Il persiste et signe.
00:05Peut-être qu'il parlera de beaucoup de maillottes et un peu moins de ce qui suivait dans sa phrase-là,
00:10mais il y a en effet une commission mixte paritaire jeudi, un vote à assembler lundi,
00:15un PLFSS qui est difficile, sur lequel Michel Barnier était tombé.
00:21Et le BRN est justement entêté.
00:24Oui, mais les Français le sont encore plus, donc entêtés et en attente de résultats.
00:29Il ne faut pas que le Parti socialiste tire l'eau sur Macron.
00:33Vous avez raison, mais ce qui m'a interpellée depuis plusieurs jours,
00:35c'est qu'aujourd'hui la parole vaut action, la parole vaut courage.
00:38Souvent.
00:39Ça montre quand même combien on a institutionnalisé l'impuissance du FAIRE, du F-A-I-R-E.
00:44Il suffit de dire il y a submersion, on dirait que le problème a été réglé, il l'a dit.
00:49Oui, mais tout de même, Sonia, pourquoi certaines paroles sont crues sur parole, en quelque sorte,
00:56c'est qu'elles renvoient à une personnalité qui les rend crédibles.
01:00Quelqu'un comme Bruno Retailleau, par exemple.
01:03Tout à fait.
01:04La parole performative, j'en ai horreur de ce terme-là,
01:08et ce qui a créé le macronisme, ils ont beaucoup fait ça.
01:12Oui, inspiré par des cabinets de conseil.