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Une deuxième étape de l'AlUla Tour 2025 en partie neutralisée.

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00:00:00Team Berlien est donc le premier leader de cette Aloul-Altour.
00:00:07Bonjour à toutes et à tous, ravi de vous retrouver pour le deuxième jour en Arabie
00:00:11Saoudite de cette course par étapes avec Charles-Antoine Nora toujours à mes côtés.
00:00:15Salut Charles-Antoine.
00:00:16Salut Théo.
00:00:17Encore de belles émotions à vivre aujourd'hui parce qu'on change de braquet et une étape
00:00:23pour le classement général aujourd'hui.
00:00:25Regardez le profil.
00:00:26Une étape pour les punchers, pour les grimpeurs de cette Aloul-Altour avec un circuit final
00:00:32très très compliqué, un circuit final qui sera composé d'une bosse à gravir à trois reprises
00:00:37et en haut de cette troisième ascension sera jugée la victoire de cette deuxième étape.
00:00:45Et quelle ascension parce qu'on a des pourcentages à plus de 15% aujourd'hui.
00:00:49C'est ça, le profil est assez simple, c'est une route plus ou moins droite avec quelques courbes,
00:00:54une route assez large.
00:00:55On a pu découvrir ces images satellites mais c'est dans les derniers kilomètres que ça
00:01:00va de mal en pire en fait pour les coureurs.
00:01:04On a 2,9 kilomètres à quasiment entre 9 et 10% de moyenne.
00:01:10C'est un effort très court, très très intense.
00:01:13C'est un effort qui ressemble un peu à un effort type Montbrouilly en France.
00:01:17C'est des pentes très raides, très courtes qui vont favoriser évidemment les punchers,
00:01:21les grimpeurs, les hommes forts qui sont venus ici pour remporter le classement général.
00:01:26Première explication entre les favoris de ce classement général de cette Aloulatour.
00:01:30On attend Ed Dunbar que l'on a vu sur le plan précédent, on attend Tom Pitcock,
00:01:34on attend Frank Vandenbrouck, Yannis Boisard entre autres et Jordan Jégat peut-être aussi côté français.
00:01:39On aura le temps d'en discuter.
00:01:41Le départ qui a été donné un peu plus tôt qu'hier parce qu'il y a déjà plus de kilomètres
00:01:48à gravir aujourd'hui avec une étape qui fait quasiment 158 kilomètres aujourd'hui
00:01:54et surtout ce circuit final avec ces deux bosses.
00:01:56Alors il n'y aura pas de classement de la montagne, il n'y a pas de maillot à poids entre guillemets sur cette Aloulatour
00:02:01mais en revanche il y aura des bonifications sur la deuxième bosse.
00:02:05Charles-Antoine, vos sprints intermédiaires avec trois secondes et deux secondes et une seconde à se donner.
00:02:12Oui, oui, et puis des bonifs, tu en as parlé Théo, en fait hier on a vu Tom Pitcock déjà aller faire le sprint
00:02:17Bon, il n'a pas pris les secondes.
00:02:19On va l'imaginer, mais on imagine très bien qu'aujourd'hui Tom Pitcock il y sera aussi et puis il sera surtout pour la gagne.
00:02:24On découvre ces images du live, il fait beau, ça fait plaisir.
00:02:2985 km heure, ça roule, on est en descente, on vous rassure.
00:02:33Oui, on est quasiment rentré dans le circuit final d'ailleurs avec trois hommes en tête.
00:02:38C'est important, le garçon qui mène tout de même s'est échappé avec le maillot jaune fluo,
00:02:44c'est Jens Reinders, le Belge, qui est tout simplement leader virtuel pour l'instant de cette Alola Tour.
00:02:50Parce que lui s'est mêlé hier au sprint des bonifications, il a pris la deuxième place de ce sprint derrière Svernes.
00:02:57Et donc il est à huit secondes au classement général ce matin au départ et donc en étant dans l'échappée du jour virtuellement,
00:03:04il est donc leader de ce classement général à prendre évidemment avec des pincettes.
00:03:10Changement de revêtement là, la route en travaux, ça fait bizarre.
00:03:15Imaginez que vous arrivez quand même sur une portion là, on a vu le compteur de la moto, on est quasiment à 90 km heure.
00:03:20Donc 90 km heure à vélo, déjà il faut les tenir, on voit les positions aéros, ça va très très vite.
00:03:24Là le changement soudain de route, on est quasiment sur du gravier ça.
00:03:29On est sur du gravel.
00:03:31C'est à la mode aujourd'hui, c'est du gravel.
00:03:34Mais je pense surtout que c'est une route qui est en travaux, qui est en train d'être refaite.
00:03:38L'enrobé, il n'y a plus d'enrobé, ça se voit.
00:03:40Quand on passe à un enrobé lisse, un enrobé inexistant, fatigué, avec beaucoup d'aspérité, ça tape.
00:03:48Regardez le vélo, regardez le vélo de Tim Merlier, l'avant là, il est secoué de partout.
00:03:52Alors il remonte dans les voitures.
00:03:54Mais oui, on a eu peur pour l'échapper là.
00:03:56On a vu déjà une chute hier en espérant qu'il n'y ait pas une chute jet aujourd'hui à nouveau.
00:04:01Alors on ne sait pas trop ce qui s'est passé pour Tim Merlier qui porte le maillot vert.
00:04:04Ne vous fiez pas à sa couleur traditionnelle que le vert que vous pouvez apercevoir sur les routes du Tour de France
00:04:09avec un maillot du classement par points.
00:04:11Sur la Lugatour, c'est le maillot de leader tout simplement.
00:04:13Ou il va le perdre aujourd'hui.
00:04:15A priori, oui.
00:04:17On ne va pas trop prendre de risques, clairement.
00:04:20Mais on voit, en tout cas par rapport à hier, évidemment, au niveau du scénario de course,
00:04:25on a repris Mohamed Nour, Ayman Bin Rosly qui portent le maillot du meilleur combatif.
00:04:33Maillot orange, il était devant.
00:04:35Il s'est fait reprendre ici par le tempo des Picnics Postenelle, des Soudal également.
00:04:42Alors que l'on revoit le premier sprint intermédiaire qui a eu lieu tout à l'heure.
00:04:46Il était encore là, Rosly, avec Jens Reinders.
00:04:51Notamment le maillot jaune fluo des Wagner Basin.
00:04:55Et a priori, Rosly, il va aller chercher les points de ce sprint.
00:05:00La moto qui rend plus de mal à aller chercher.
00:05:03Ce n'est pas avec ce plan-là qu'on va voir si Reinders a passé Rosly sur la ligne.
00:05:07Je ne suis pas sûr qu'il y ait une photo finish.
00:05:09En plus, la petite personne qui était à gauche, la dame,
00:05:13ait filmé ça de près, je ne suis pas sûr.
00:05:15Rosly a gagné.
00:05:17En tout cas, c'est Rosly qui a pris les points.
00:05:19Très bien.
00:05:20Et qui va consolider son maillot du combatif.
00:05:23Il n'est plus dans cet échappé.
00:05:26Mohamed Abdelhalim, le Malaisien.
00:05:29Jens Reinders, justement, avec ce Dossar 164.
00:05:35Il continue donc son petit bout de chemin en tête.
00:05:37C'est le mieux placé au classement général, on le rappelle,
00:05:39à seulement 8 secondes, le Team Merlier.
00:05:43Il y en a Simone Racani également, coureur italien.
00:05:47La GCL Team Yukio, équipe japonaise, qui s'est glissée quand même dans le top 10
00:05:51hier du sprint intermédiaire.
00:05:53C'est à noter avec un jeune italien, Andrea D'Amato,
00:05:56qui a pris la dixième place.
00:06:01On arrive sur ce circuit final.
00:06:04On va, dans quelques instants, découvrir cette bosse.
00:06:08Une bosse dont on a parlé il y a quelques minutes.
00:06:10C'est une bosse très raide, Théo l'a répétée,
00:06:14et qui va faire des dégâts.
00:06:16C'est le genre d'effort qui fait exploser tout le monde.
00:06:20On imagine qu'il y a des équipes qui vont avoir envie de mettre un train,
00:06:24qui vont avoir envie de décrocher des autres coureurs.
00:06:27Il y a une guerre de placements aussi dans son approche,
00:06:30surtout dans cette partie descendante.
00:06:32On voit beaucoup d'équipes remonter dans les premières positions.
00:06:35On fait signe également au coureur de bien ralentir,
00:06:37parce qu'il doit y avoir un danger.
00:06:39C'est le changement d'asphalte.
00:06:41C'est le changement d'asphalte exactement qu'on a eu tout à l'heure.
00:06:44On n'est pas sûr.
00:06:48On n'est pas sûr.
00:06:50C'est très limite quand même.
00:06:52Au niveau de la sécurité.
00:06:54A noter, Charles-Antoine, que cette étape est un ajout
00:06:57par rapport aux éditions précédentes du SaoudiTour,
00:06:59devenue Aloulatour.
00:07:01C'est l'édition 2025 qui est bien...
00:07:05On l'a piquanté un petit peu.
00:07:08On l'a pimenté, on l'a aggravé.
00:07:11Ils essayent de le rendre plus intéressant aussi
00:07:14pour que les coureurs sportivement viennent se tester.
00:07:16Pour un coureur de la formation Uno-X,
00:07:18Tim Merlier est toujours dans les voitures.
00:07:20Il n'est toujours pas rentré.
00:07:21Le leader de la course est à une trentaine de secondes.
00:07:23Vous le voyez sur ce pointage, encore dans les voitures.
00:07:25Son objectif, c'est de retrouver le groupe Eto'o,
00:07:27qui va se former.
00:07:29Encore un problème mécanique.
00:07:30Là, c'est normal.
00:07:32C'est logique.
00:07:33On est exactement à l'endroit où on a basculé
00:07:35de cette asphalte quasiment parfaite
00:07:38à cette enrobée mal propre.
00:07:43Il n'y a pas d'enrobée, inexistante même.
00:07:46C'est là où on crève, forcément.
00:07:48On voit qu'il y a plein d'asphalter sur la route.
00:07:50Ça ne méthode pas.
00:07:51La fédération saoudienne dans la voiture de direction de course.
00:07:54Je termine par dire que cette édition 2025
00:07:57est la plus dure en termes de délivrés positifs.
00:07:59Évidemment, de toutes ces éditions,
00:08:01c'est la cinquième édition de la Lollaport.
00:08:04Avec cette étape destinée aux punchers-grimpeurs,
00:08:07on a rajouté une journée difficile pour le classement général,
00:08:10qui avait l'habitude plutôt de se jouer le dernier jour,
00:08:14même si l'Arabie Saoudite et ses routes très exposées,
00:08:17vous le voyez, et souvent le théâtre de bordure également.
00:08:20Le classement général qui quand même se jouait
00:08:22souvent le dernier jour sur cette montée de Skyhat Views
00:08:25que l'on aura vendredi.
00:08:28Et non pas samedi.
00:08:30Un parcours pimenté, agrémenté d'une étape compliquée.
00:08:35Ça fait deux étapes où les hommes du classement général
00:08:38peuvent faire la différence.
00:08:41Point sur les maillots distinctifs,
00:08:43avec le maillot vert de leader pour Team Merlier,
00:08:45Juan Sebastián Molano, qui porte le maillot rouge
00:08:47du classement par points, par procuration.
00:08:49Terminé deuxième, le Colombien de l'équipe UAE.
00:08:51On en parlera d'ailleurs de cette équipe UAE,
00:08:53Charles-Antoine, juste après.
00:08:55J'aimerais bien t'entendre là-dessus,
00:08:57parce que ça a été une des grandes perdantes,
00:08:59quand même, hier, de cette première étape.
00:09:01Et puis Franck Vandenbroeck, vous l'avez vu,
00:09:04le corps de la formation Picnic Post-NL,
00:09:07qui porte le maillot blanc de Meilleur jeune à 24 ans.
00:09:10Il est encore dans cette dernière année
00:09:12pour porter un maillot de classement du Meilleur jeune.
00:09:15Attention à Franck Vandenbroeck, aujourd'hui.
00:09:17Ça correspond bien également aux qualités
00:09:20du petit puncher, le petit gabarit néerlandais.
00:09:25On a vu briller sur les routes du Tour de France,
00:09:27aux côtés de Romain Bardet, évidemment,
00:09:29dans l'étape inaugurale en Italie l'été dernier.
00:09:34On va en profiter, Charles-Antoine.
00:09:36Je parlais de cette formation UAE,
00:09:38un des grands perdants au classement général.
00:09:41Évidemment, c'est Rafal Majka, hier,
00:09:43pris dans une chute dans les dix derniers kilomètres
00:09:46et qui a perdu plus de six minutes au classement général.
00:09:48Et donc tout espoir de briller,
00:09:50parce qu'il n'y aura pas la place de refaire ce retard.
00:09:56Là, c'est rédhibitoire.
00:09:57Six minutes, c'est rédhibitoire.
00:09:59Surtout, on l'a vu assez amoché, en fait, Rafal Majka.
00:10:02Quand il est remonté sur le vélo,
00:10:04c'est lui qui avait l'air le plus touché.
00:10:06Il se tenait un peu l'épaule, le manneau complètement déchiré.
00:10:09D'ailleurs, un problème pour un corps de la formation UAE, c'est lui.
00:10:12C'est Rafal Majka.
00:10:13Revision roue avant, a priori.
00:10:16On va remplacer ça très vite.
00:10:18Vous le voyez, 115e, désormais à 6.24.
00:10:22On voit son genou droit.
00:10:24Vous voyez, il y a un pansement.
00:10:26Il est strapé aussi au niveau du genou droit.
00:10:28Tout a été fait pour qu'il puisse repartir aujourd'hui.
00:10:30Ça a tapé l'épaule ?
00:10:31Ça a tapé le côté droit.
00:10:33Tout le côté droit a tapé.
00:10:34On a vu que les vélos se sont entrechoqués.
00:10:36Et c'est là aussi où Jordan Gégat,
00:10:38on parlait de Jordan Gégat, le Français potentiellement,
00:10:41qui pouvait jouer ce classement général,
00:10:43a perdu du temps parce qu'il a été pris dans cette chute.
00:10:45Apparemment, il ne serait pas tombé,
00:10:46mais il aurait eu un problème mécanique dans la chute.
00:10:48Le vélo, un peu impossible de repartir.
00:10:51Et donc, il a aussi perdu énormément de temps hier.
00:10:53Alors, pas forcément dans les mêmes proportions que Rafal Majka
00:10:56puisque Jordan Gégat pointe ce matin à 41 secondes.
00:11:00En tout cas, il a annoncé que Jesse était trop loin.
00:11:04Mais oui, effectivement, c'est quand même dommageable de perdre du temps
00:11:08sur une étape, surtout quand on ne tombe pas
00:11:10à 4,5 kilomètres de l'arrivée, en dehors des 3 kilomètres.
00:11:13Donc voilà, on n'est pas remis dans le temps du vainqueur.
00:11:16D'autant plus lorsqu'on sait qu'habituellement,
00:11:19les éditions de la Lollator,
00:11:21si on accepte l'édition 2020 qui était quasiment toute plate
00:11:24où Phil Boos l'avait emporté,
00:11:26ça se joue vraiment à coups de secondes.
00:11:28Notamment l'an dernier, on a attendu un petit peu de temps
00:11:31avant d'avoir le résultat officiel au niveau des bonifications,
00:11:34notamment.
00:11:35Donc, ça se joue vraiment à coups de secondes.
00:11:38Et là, 41 pour Jordan, malheureusement.
00:11:42Ouais, c'est récipitoire.
00:11:43C'est un peu loin.
00:11:44On l'a dit hier, en fait,
00:11:46c'est un tour qui se joue à pas grand-chose en général.
00:11:49Et là, à 41 secondes, il est lucide quand il dit,
00:11:52« Ciao, Jesse ».
00:11:53Jordan sait très bien qu'il peut jouer quelque chose.
00:11:57Il a des étapes à jouer.
00:11:58Aujourd'hui, ça peut très bien lui correspondre.
00:12:00Mais de là à faire une bonne place au classement général,
00:12:02on sait que c'était son objectif.
00:12:04Ça paraît assez lointain, oui.
00:12:05Allez, le retour de Rafal Maschka dans les voitures.
00:12:08C'était qui pue à eux.
00:12:09On y revient parce que derrière,
00:12:11il n'y a pas vraiment de Joker
00:12:13pour pallier à cette chute de Rafal Maschka.
00:12:16On a parlé hier d'Adrià Péricas,
00:12:18le tout jeune espagnol qui a montré chez les jeunes,
00:12:21chez les Espoirs, chez les juniors,
00:12:23qu'il avait de très, très bonnes dispositions
00:12:25lorsque ça grimpait.
00:12:26On aurait pu l'imaginer en plan B.
00:12:29Malheureusement, lui aussi a perdu du temps.
00:12:31Un peu comme Jordan Zegat,
00:12:32il pointe à 51 secondes.
00:12:34Là aussi, au classement général de Team Merlire.
00:12:37Et derrière, lorsque l'on regarde la composition
00:12:40de cette équipe UAE Team Emirates
00:12:41avec Ivo Oliveira, avec Michael Bjerg.
00:12:43Et ensuite, on a des jeunes
00:12:45de la génération Z.
00:12:47C'est le nom de l'équipe de développement
00:12:49de cette équipe UAE.
00:12:51Il y a Hans Zerafbar et Ribo Steiss.
00:12:54Charles-Antoine, moi je cherche
00:12:56à savoir comment on peut briller
00:12:58sur le classement général.
00:12:59J'ai l'impression que, et ça c'est rare quand même,
00:13:01une course par étape sans UAE sur le podium
00:13:05ou sans UAE acteur de ce classement général.
00:13:08On va se rabattre sur les victoires d'étape.
00:13:10Oui, ça paraît logique.
00:13:12Oui, oui.
00:13:13A voir comment se sent Raphaël Maïka.
00:13:14On a dit qu'il a été touché hier.
00:13:16On met souvent 24, 48 heures
00:13:19pour ressentir un peu les conséquences
00:13:21d'une chute.
00:13:22Une chute lourde quand même.
00:13:23C'est la première course de la saison.
00:13:24C'est la première étape.
00:13:25Une chute d'entrée.
00:13:26Donc ça marque aussi le mental.
00:13:28C'est un garçon qui a de l'expérience.
00:13:29Il a 35 ans, mais quand même.
00:13:30Vous pouvez l'imaginer,
00:13:33jamais un plaisir de chuter.
00:13:34Mais surtout en début de saison.
00:13:35On pense à la suite.
00:13:37On pense aux grandes échéances qui arrivent.
00:13:39Oui, oui.
00:13:40Je pense qu'on privilégie déjà la santé.
00:13:42Et on verra.
00:13:43Je pense que Raphaël Maïka,
00:13:44s'il se sent bien,
00:13:45il est armé pour aller jouer
00:13:48les premiers rôles aujourd'hui.
00:13:50Là, on va arriver très rapidement.
00:13:52Très rapidement, on est au pied de la bosse.
00:13:54Cette bosse qui va être escaladée à trois reprises.
00:13:56On l'a dit furtivement tout à l'heure,
00:13:59mais on va la répéter à trois reprises.
00:14:02C'est un premier passage.
00:14:03Vous voyez, c'est une route assez large.
00:14:05On ne se rend pas compte que ça grimpe,
00:14:07mais ça fait mal aux cannes quand même.
00:14:09Vous voyez, on a changé de braquet dans l'échappée.
00:14:14On s'est positionnés pour les différentes équipes.
00:14:16Pour le ravitaillement,
00:14:17on est à plus de 50 km de l'arrivée encore.
00:14:20On va l'escalader à trois reprises, cette bosse,
00:14:22dont la dernière finale.
00:14:24On se jugera l'arrivée en côte aujourd'hui
00:14:27sur cette halloula-tour.
00:14:28Et puis les pourcentages les plus durs
00:14:30sont sur la fin.
00:14:34Ça augmente,
00:14:35ça grimpe de manière un peu exponentielle.
00:14:38On commence gentiment avec du 3%,
00:14:41du 6%, du 8%,
00:14:42et puis on va vite arriver dans le concret,
00:14:45dans le vif du sujet,
00:14:46avec du 11% et du 16%
00:14:48à gravir en fonction des cartographies.
00:14:51On est vers 15-16% pour le pourcentage max.
00:14:53C'est pas quelques dizaines de mètres à 15-16%.
00:14:58Il y a des longues parties,
00:14:59il va y avoir des longues rampes difficiles.
00:15:01Vous allez voir,
00:15:02on a l'impression que les coureurs seront un peu scotchés.
00:15:04Et donc c'est ça qu'il va falloir mieux le gérer.
00:15:08Vous voyez cette route,
00:15:09on la voit au loin à gauche,
00:15:11elle remonte, elle va repartir.
00:15:12Donc c'est une route assez droite,
00:15:14assez longue,
00:15:15pas d'épingle.
00:15:16Donc c'est dur quand vous êtes en tête comme ça,
00:15:18que vous êtes décrochés,
00:15:19et que vous vous dites
00:15:20c'est interminable cette montée.
00:15:22Regardez le mur qui arrive là-bas,
00:15:24on a l'impression que c'est une autoroute,
00:15:25mais non, non, non.
00:15:26C'est bien une route de moyenne montagne,
00:15:31parce qu'on est sur des plateaux autour de 1000 mètres.
00:15:39Ça ressemble un peu à l'état prenne
00:15:41que l'on a sur le tour d'Oman,
00:15:43notamment, avec cette montée finale
00:15:48que l'on aura à Jabal Haqdar,
00:15:51sur la Green Mountain,
00:15:53que l'on aura dans quelques jours,
00:15:55puisque, évidemment,
00:15:56cet Al-Oulatour donne le coup d'envoi
00:15:58des courses au Moyen-Orient.
00:16:00Il y aura le tour d'Oman,
00:16:01la Muscat classique du côté du territoire omanais.
00:16:03Ensuite, on basculera vers l'UAE-Tour,
00:16:06également, pendant un gros mois
00:16:09pour, évidemment, retrouver des conditions
00:16:12sympathiques pour la pratique du vélo,
00:16:15surtout du soleil, de la chaleur,
00:16:17avant de basculer dans un autre temps,
00:16:21dans un autre chapitre,
00:16:22autour de Paris-Nice
00:16:23et du début des classiques Flandriels.
00:16:28Alors, on fait un petit sujet
00:16:29sur le nouveau maillot
00:16:31de Jayco Al-Oulat, en violet.
00:16:34C'est un gros changement pour nous
00:16:36au niveau des couleurs.
00:16:38Nouvelle marque, nouvelle collaboration.
00:16:43J'ai l'impression qu'on sera les plus beaux du peloton.
00:16:48On est vraiment très satisfaits du nouveau design.
00:16:54Notre designer était plutôt traditionnel
00:16:57dans ses inspirations à l'origine,
00:16:59mais franchement, il s'est surpassé.
00:17:03Les retours sont plutôt bons.
00:17:13L'inspiration vient de différentes parties.
00:17:20Il y a le vent, le sable de l'Australie.
00:17:23Il y a aussi le désert de l'Arabie saoudite.
00:17:31Les couleurs, c'est plutôt une combinaison
00:17:34des couleurs du ciel de l'Australie
00:17:37et de l'Arabie saoudite.
00:17:38C'est là qu'est venue l'idée du violet.
00:17:45Il y avait déjà une teinte de violet
00:17:47dans l'équipe féminine.
00:17:49On a été très satisfaits,
00:17:50on est très heureux
00:17:51que les garçons également l'expérimentent.
00:17:55Si bien on en parlait hier des nouveaux maillots,
00:17:58on a la vie du constructeur.
00:18:03Pour revenir sur cette bosse,
00:18:05il ne faudra pas relâcher son effort.
00:18:08Les coureurs vont rejoindre une route,
00:18:11trois bornes de montée, on a dit,
00:18:13et puis on va basculer à gauche,
00:18:15on va le voir dans quelques instants,
00:18:17et il y aura 120 mètres de plat.
00:18:19L'arrivée n'est pas concrètement en haut de cette bosse,
00:18:22mais après 120 mètres.
00:18:24C'est un effort qui est très dur à quantifier
00:18:29puisqu'en fait, quand on arrive en haut,
00:18:32il faut encore produire un sprint derrière 220 mètres
00:18:35sinon on est dans un petit groupe.
00:18:37C'est ça qui va être dur mentalement,
00:18:39physiquement on peut l'imaginer,
00:18:41mais il va falloir s'accrocher terriblement
00:18:43au premier coureur,
00:18:45puisque c'est celui qui aura gardé un peu de force,
00:18:48un peu de lucidité,
00:18:50qui va pouvoir sprinter pour la victoire tout à l'heure.
00:18:53Et si effectivement, on a un petit groupe à l'arrivée,
00:18:56mais il est possible que ce soit un coureur en solitaire
00:18:59qui soit tout seul devant.
00:19:01Ça fait déjà des dégâts, cette première montée
00:19:03avec les coureurs saoudiens, ici,
00:19:05qui se font lâcher.
00:19:07Et puis on a également
00:19:09Benoît Senta, coureur de la formation Rouhaï Insurance,
00:19:16qui est également distancé,
00:19:18alors que le peloton, vous le voyez là-bas,
00:19:21aborde justement les premières rampes difficiles.
00:19:25Le Dior, on arrive dans le dernier kilomètre
00:19:28qui est à plus de 12% de moyenne, on le rappelle.
00:19:30C'est là que se joue.
00:19:32On est clairement dans la montée finale.
00:19:35Ce sera la même arrivée tout à l'heure
00:19:37dans un peu plus de 50 kilomètres.
00:19:39Les Racani et Reinders sont désormais seuls en tête.
00:19:44Plus de 15% dans ces passages-là.
00:19:47On voit que c'est raide et c'est difficile
00:19:49de se rendre compte à la télé,
00:19:51parce que ça paraît écrasé,
00:19:53et surtout la route est assez large.
00:19:55Mais regardez là, avec cette vue de face du peloton,
00:19:57on voit que les voitures, en fait,
00:19:59elles sont déjà dans une pente.
00:20:01Et là, imaginez la différence de pente
00:20:04entre l'avant du peloton
00:20:06et les voitures qui sont au fond.
00:20:0813%, 14%, et vous voyez, ça va encore grimper.
00:20:1013% pour l'avant du peloton.
00:20:12On monte en force, on est tout à gauche.
00:20:14Là, vous voyez, le braquet, il est petit.
00:20:17On est obligé de mouliner.
00:20:19Alors là, c'est très dur
00:20:21pour les hommes qui sont lâchés à l'arrière,
00:20:23parce qu'on sait qu'on va subir.
00:20:25Il reste plus de 50 kilomètres.
00:20:27C'est le premier passage,
00:20:29et puis il y en a encore deux derrière.
00:20:31Il était devant hier,
00:20:33alors qu'on aperçoit Tom Pidcock
00:20:35dans les premières positions de ce peloton.
00:20:37On s'est replacé, évidemment.
00:20:39On est remonté pour Jordan Gégat,
00:20:41également, du côté de la Total Energy.
00:20:43Oui, bien placés les coureurs de Total Energy
00:20:45à l'avant du peloton.
00:20:47Victor Hugues sont là, également,
00:20:49autour de, a priori, Max van der Meulen,
00:20:51aujourd'hui, alors que le maillot du combatif,
00:20:53Aymen Rosly, qui était devant tout à l'heure,
00:20:55se fait lui aussi distancer
00:20:57dans cette première ascension.
00:20:59Elle est dure, cette montée, Charles-Antoine.
00:21:01Regardez, il est tout à gauche, quasiment.
00:21:03Je pense qu'il a encore une dent derrière.
00:21:05Et c'est long.
00:21:07C'est très, très long.
00:21:09Donc là, il faut imaginer
00:21:11qu'on a coupé la falaise.
00:21:13On a fait un trou dans la falaise,
00:21:15on a fait un passage.
00:21:17On voit ça un peu dans les westerns américains.
00:21:19C'est un peu le même principe ici.
00:21:21La route est plus ou moins droite.
00:21:23Ce qui est intéressant, c'est qu'on ne voit pas la fin.
00:21:25Et on n'en voit pas.
00:21:27On n'en voit pas la fin de cette montée.
00:21:29Et ça paraît interminable.
00:21:31Interminable.
00:21:33Il faut imaginer qu'en Europe,
00:21:35les routes qui sont pentues,
00:21:37les routes de col sont vraiment lassées,
00:21:39un peu plus étroites, en grande partie, évidemment.
00:21:41Et on n'a pas l'habitude
00:21:43de courir sur des longues portions.
00:21:45C'est un peu des routes qu'on retrouve
00:21:47en Australie, aux Etats-Unis,
00:21:49dans des pays où il y a moins de routes secondaires
00:21:51ici qu'en Europe occidentale.
00:21:53Donc là, on est confronté à
00:21:55une montée raide, pentue.
00:21:57C'est droit dans le pentu, là.
00:21:59Ils sont sur l'inédit.
00:22:01Ils sont sur cet alolatour.
00:22:03Et c'est bien que les organisateurs nous offrent
00:22:05aussi cette étape pour punchers,
00:22:07grimpeurs. Ça va permettre un peu
00:22:09de décanter le classement général. On l'a rapidement
00:22:11évoqué tout à l'heure. Et ça va
00:22:13surtout permettre aux garçons qui sont là,
00:22:15il ne faut pas oublier qu'on est là pour se tester.
00:22:17On est en début de saison, évidemment, il y a la gaine qui compte.
00:22:19Mais c'est un premier test.
00:22:21C'est une première jauge.
00:22:23On va pouvoir mettre un petit peu un curseur
00:22:25sur l'effort qu'on est capable de produire
00:22:27par rapport à l'adversité. C'est ça qui est important
00:22:29aussi de souligner, parce que
00:22:31il ne faut pas oublier que là,
00:22:33les coureurs sortent de stage, ils reviennent, alors qu'on voit énormément
00:22:35de lâchés. Ça va être ça tout à jour.
00:22:37Il y a quand même beaucoup de coureurs lâchés, là, avec
00:22:39un coureur de la formation Uno X,
00:22:41avec Dylan Gronovegan, également, qui est là.
00:22:43Les coureurs les plus lourds, là, ça devient compliqué.
00:22:45Alors qu'ils arrivent au bout de 200 mètres.
00:22:47C'était Harvey Declan, pardon, j'ai eu peur.
00:22:49Harvey Declan, qui était dans la roue
00:22:51du champion des Pays-Bas.
00:22:53Les sprinters, c'est pareil, on se jauge.
00:22:55On voit où on en est par rapport à son adversaire.
00:22:57Parce que les sprinters, il faut aussi
00:22:59qu'ils finissent les étapes difficiles,
00:23:01on l'a vu sur les grands tours. Après, il y a eu Tim Merlier
00:23:03et encore dans le peloton. On ne l'a pas montré
00:23:05encore à l'image. Ce ne sera pas le cas aujourd'hui.
00:23:07Je pense qu'il n'y aura pas de problème pour les délais.
00:23:09Mais oui, c'est un vrai premier
00:23:11test. Ils reviennent de stage, des spades,
00:23:13etc.
00:23:15C'est la première fois qu'on va pouvoir se tester
00:23:17dans une vraie pente.
00:23:19Cette ligne d'arrivée qui est vraiment
00:23:21au sommet de cette bosse.
00:23:23Il y a juste un léger replat dans les 50 derniers mètres.
00:23:25Les sprinters
00:23:27qui en remettent un petit peu pour passer
00:23:29en tête
00:23:31de ce deuxième sprint.
00:23:35Ce n'est pas celui-là qui donne les bonifications.
00:23:37C'est le prochain passage sur la ligne.
00:23:39Alors que Erasmus Wallin,
00:23:41c'était lui le coureur de la formation
00:23:43Uno X qui était en train
00:23:45de se faire lâcher. Harvey Duckline
00:23:47qui laisse partir également Dylan Groenewegen.
00:23:57C'est compliqué pour tous ces hommes-là.
00:23:59Avec Daniel Babor,
00:24:01le Czech. Et puis là, Théo,
00:24:03il faut imaginer qu'hier, les coureurs,
00:24:05ils ont eu 600 mètres de dénivelé
00:24:07positif. Allez, 650, je suis gentil.
00:24:09En fait, c'était une étape plate.
00:24:11Aujourd'hui, on a eu une étape
00:24:13avec quelques bosses,
00:24:15mais on est quand même sur des pourcentages
00:24:17relativement corrects.
00:24:19Et en fait, on arrive dans des pentes très dures
00:24:21tout de suite. Et musculairement,
00:24:23c'est très compliqué de produire un effort
00:24:25puisqu'on change complètement de braquet.
00:24:27Et c'est très dur de s'adapter.
00:24:29C'est un peu comme une course de côte.
00:24:31Vous faites une étape de plaine et d'un coup, vous arrivez
00:24:33et il faut monter un long col. C'est un peu ça.
00:24:35Surtout là, on produit un effort qui est
00:24:37complètement différent
00:24:39de celui que vous avez
00:24:41réalisé pendant 2-3 heures
00:24:43en amont. Donc oui, il faut s'adapter aussi.
00:24:45Puis il fait très chaud, on le voit. Les coureurs suent
00:24:47beaucoup. Donc c'est effectivement
00:24:49très dur. Je pense qu'au deuxième passage
00:24:51dans cette bosse, les coureurs
00:24:53seront un peu plus...
00:24:55seront adaptés.
00:24:57Il y aura un coup pétot, évidemment, qui se sera formé.
00:24:59Et on pourra gérer
00:25:01un peu la montée. Ce qui est intéressant
00:25:03de noter aussi, Charles-Antoine, c'est que derrière, on ne bascule pas
00:25:05tout de suite dans une descente. On est sur un plateau
00:25:07où on sera encore en prise pendant
00:25:09de nombreux kilomètres avec
00:25:11une remontée ensuite après.
00:25:13C'est ça, exactement. Une petite remontée,
00:25:15une légère bosse et puis cette longue descente
00:25:17qu'on a découverte à la prise d'antenne avec
00:25:19ce fameux revêtement.
00:25:21Donc je
00:25:23me souviens bien, on a pris
00:25:25plus de 90 km heure.
00:25:27Donc on va aller très très vite. Les gens vont
00:25:29encore un peu se reposer, mais il faudra rester très concentré.
00:25:31Abdoulalim
00:25:33qui passe la ligne.
00:25:35C'est la deuxième position. Ce sprint intermédiaire,
00:25:37le peloton qui est un petit peu fondu dans cette première
00:25:39ascension.
00:25:43C'est les totals
00:25:45qui sont devant.
00:25:47C'est bien, on voit l'équipe française
00:25:49prendre ses responsabilités. Ça veut dire sûrement que Jordan Gégat
00:25:51se sent bien. Oui, il y a des ambitions
00:25:53aujourd'hui de victoire d'étape.
00:25:55Avec les bonifications,
00:25:57avec les éventuels écarts
00:25:59que l'on pourrait faire sur cette montée.
00:26:01Peut-être revenir dans la course pour au moins
00:26:03le top 10, là aussi pour cette
00:26:05formation Total Energy.
00:26:07On n'est pas forcément dans une chasse au point UCI pour le
00:26:09World Tour, mais c'est toujours bien quand même
00:26:11d'aller scorer, d'aller marquer
00:26:13et de bien commencer l'année tout simplement.
00:26:15Oui, ce n'est pas une équipe qui a
00:26:17l'habitude d'enchaîner les victoires
00:26:19ces dernières saisons, donc effectivement.
00:26:21Et puis Jordan Gégat, il va falloir
00:26:23qu'il confirme parce que l'année dernière, il a un peu crevé
00:26:25l'écran. On a dit qu'il était venu de ses
00:26:27ICU Nantes Atlantiques, ici chez Total. Il fait une très
00:26:29bonne saison.
00:26:31Il s'est montré sur le Tour de France.
00:26:33On l'a vu à l'oeuvre sur des courses un peu plus
00:26:35du réseau secondaire,
00:26:37du circuit secondaire.
00:26:39C'est le moment aussi de montrer
00:26:41maintenant qu'il est en âge
00:26:43d'aller gagner des grandes
00:26:45courses. Il est dans une équipe
00:26:47à son niveau et il faut montrer
00:26:49qu'on n'est pas payé pour rien.
00:26:51C'est ça le vélo aussi.
00:26:53C'est que lui, il a été recruté pour
00:26:55ce genre d'étape aujourd'hui.
00:26:57L'an dernier, il finit
00:26:59deuxième au Mont Poupée sur le Tour du Jura.
00:27:01C'est un effort un poil plus long. Deuxième derrière
00:27:03David Codume. Il avait surpris son monde. On ne l'avait pas
00:27:05vu venir. Il avait très bien fini.
00:27:07Un effort aussi avec des pentes très raides. C'est un garçon
00:27:09qui est capable de fournir
00:27:11un effort assez
00:27:13violent. Plus puncher que grimpeur.
00:27:15On dit puncher grimpeur, mais
00:27:17très bon puncher. Il a quand même une petite pointe de vitesse
00:27:19et surtout, il est très léger.
00:27:21Il est capable de supporter cette
00:27:23acide lactique. C'est ce que vous ressentez dans les
00:27:25jambes. Il est capable de le supporter,
00:27:27de le repousser le plus loin possible
00:27:29pour aller chercher ce genre d'effort. Un effort
00:27:31de trois bornes avec des
00:27:33pourcentages assez raides. On le répète, cette bosse, elle fait
00:27:352,9 km à 9,2%
00:27:37de moyenne.
00:27:39Sachant que c'est le dernier
00:27:41kilomètre, vous l'avez vu, qui est le plus dur.
00:27:43On perçoit le ralenti.
00:27:45Les ralentis sur
00:27:47le peloton. Avec Franck
00:27:49Vandenbroecker, très bien placé.
00:27:51Tout comme Tom Pitcock.
00:27:53Alors, qu'est-ce qu'on dit, là ?
00:27:55Dans cette voiture
00:27:57de la direction.
00:28:03Dommage qu'on n'ait pas un petit micro.
00:28:07Est-ce que, justement, on ne parlerait pas
00:28:09de cette fameuse asphalte dans la descente
00:28:11qui arrive bientôt ? On a vu des signalers
00:28:13tout à l'heure. En tout cas, de neutraliser
00:28:15un petit peu cette descente.
00:28:17La voiture balayée, là.
00:28:19C'est quelque chose qui peut arriver.
00:28:21C'est quelque chose qui peut arriver
00:28:23sur les grands tours, notamment des neutralisations.
00:28:25On a aperçu tout à l'heure
00:28:27Tim Merlier s'accrocher dans les dernières
00:28:29positions du peloton.
00:28:31Il semble ne plus être là.
00:28:33Il y avait Zakarzen également avec lui
00:28:35pour la baragne Victorious.
00:28:39On annonce Tim Merlier
00:28:41à une grosse trentaine de secondes
00:28:43du peloton désormais mené
00:28:45par les hommes de Jordan Gégat.
00:28:47Alors que l'on revoit le petit clip
00:28:49que vous avez vu hier.
00:28:51C'est un moment là.
00:28:53La vieille ville d'Haloula.
00:28:55C'est l'étape qui est partie d'Haloula.
00:28:57Aujourd'hui également.
00:28:59On a eu un départ arrivé hier à Haloula.
00:29:01Et aujourd'hui, on est reparti
00:29:03de la ville d'Haloula.
00:29:05Une ville, évidemment, un petit oasis
00:29:07dans la province de Médine.
00:29:09On parle de plus de 900 bâtiments
00:29:11qui ont été construits dans la ville.
00:29:13Une histoire qui est touristique.
00:29:15Avec son site classé
00:29:17au patrimoine mondial de l'UNESCO.
00:29:19Son site archéologique.
00:29:21Vous découvrez ses vestiges d'époque.
00:29:27On retrouve ses rochers.
00:29:29Un creuset.
00:29:31Vous avez sûrement ces images
00:29:33en tête de Petra en Jordanie.
00:29:35On est sur le même genre
00:29:37d'architecture.
00:29:39C'est un petit peu comme
00:29:41la ville d'Haloula.
00:29:43On a façonné les monuments
00:29:45dans la pierre.
00:29:47Au tournant du 1er millénaire.
00:29:49Ça remonte.
00:29:51Ça se visite, évidemment.
00:29:55Il y a certes la ville d'Haloula,
00:29:57mais c'est aussi une région
00:29:59que l'on dédomine de cette façon-là.
00:30:01Dans cette partie de l'Arabie saoudite.
00:30:03Alors, Jens Reinders,
00:30:05qui rediscute
00:30:07avec le président
00:30:09de l'Assemblée nationale
00:30:11avec la voiture
00:30:13de direction de course.
00:30:15Alexandre Christophe,
00:30:17qui ramène des bidons
00:30:19pour ses coéquipiers.
00:30:21C'est accroché, l'ancien champion d'Europe.
00:30:23Toujours là.
00:30:25Ça doit être un des derniers sprinters
00:30:27à être là.
00:30:29Ce n'est pas le plus léger,
00:30:31Alexandre Christophe.
00:30:33C'est un bon gabarit.
00:30:35C'est peut-être celui qui,
00:30:37par rapport aux autres sprinters
00:30:39va remonter un peu, légèrement.
00:30:41Rien à voir avec les pourcentages
00:30:43précédents, évidemment.
00:30:45Mais c'est un circuit final.
00:30:47Un circuit assez long, tout de même.
00:30:49Mais un circuit casse-pattes.
00:31:03Un circuit casse-pattes dans le désert.
00:31:05Il n'y a pas beaucoup de routes
00:31:07en Arabie Saoudite, vous l'imaginez.
00:31:09La Loulatour, on découvre
00:31:11ces nouvelles routes
00:31:13avec vous et cette nouvelle étape
00:31:17autour de Bir Jadam-Montagne-Wirka.
00:31:19Cette ligne d'arrivée
00:31:21que vous avez vue il y a quelques instants
00:31:23avec cet effort qui va
00:31:25mettre aux prises
00:31:27les coureurs du classement général
00:31:29qui vont pouvoir en découdre aujourd'hui.
00:31:31Première fois.
00:31:33Ils n'auront pas à attendre
00:31:35quelques jours de sprint, quelques jours de plat.
00:31:37On va être direct dans le vif du sujet.
00:31:39C'est aussi pour notre spectacle, c'est super.
00:31:41C'est super de pouvoir avoir cette étape
00:31:43dès le deuxième jour.
00:31:45Vous voyez ces longs bouts droits.
00:31:47Quand vous êtes en tête
00:31:49dans l'échappée, c'est dur parce qu'on sait
00:31:51qu'on prend du vent.
00:31:53Le peloton est plus abrité.
00:31:55Il roule en file indienne.
00:31:57C'est dans ces moments-là que le peloton revient
00:31:59assez facilement sur l'échappée.
00:32:05On a changé un peu les rôles.
00:32:07Team Total et NRJ
00:32:09sont peut-être passés au second plan.
00:32:11On voit Jacob Aloula venir ici
00:32:13pour Eddie Dunbar, certainement.
00:32:15Et puis les Q36.5
00:32:17avec leur grand coureur,
00:32:19leur grosse signature
00:32:21de l'hiver, Tom Pitcock
00:32:23qui a quitté Ineos Grenadiers.
00:32:25Et Tom Pitcock,
00:32:27c'est un peu
00:32:29l'effort qui lui correspond le plus
00:32:31aujourd'hui. C'est un garçon qui passe très bien
00:32:33sur les bosses. Un garçon très polyvalent.
00:32:35Champion olympique de VTT.
00:32:37Il a gagné une étape à l'Alpe d'Huez.
00:32:39Un garçon redoutable
00:32:41en cyclocross. Il a un peu toutes les capacités.
00:32:43Il est capable de fournir des efforts très intenses
00:32:45pendant 50 minutes
00:32:47à une heure. Et puis en même temps,
00:32:49sur des arrivées en bosses comme ça,
00:32:51on sait, c'est un garçon qui ne s'est pas beaucoup imposé
00:32:53mais il a quand même remporté
00:32:55l'Hempstead Gold Race.
00:32:57Evidemment, sur l'Hempstead Gold Race,
00:32:59on est plus sur un effort puncher
00:33:01un peu plus court. Les montées sont
00:33:03tout aussi raides mais beaucoup plus courtes.
00:33:05Hempstead Gold Race
00:33:07dans la province
00:33:09de Maastricht, aux Pays-Bas.
00:33:11Et oui, c'est pour ça que ça va être
00:33:13effectivement un effort
00:33:15qui peut lui correspondre. Il a envie de se tester.
00:33:17C'est un garçon qui voulait jouer les classements généraux
00:33:19sur les grands tours. Il faut commencer par la Loula Tour.
00:33:27C'est Frédéric Infrison qui roulait pour lui
00:33:29en tête du peloton.
00:33:31Frédéric Infrison, le coéquipier
00:33:33de Tom Pitcock.
00:33:39Je l'aime bien cette arrivée, Théo.
00:33:41Je sens qu'elle vous excite.
00:33:43Oui, j'aime bien ses efforts. Je trouve ça intéressant.
00:33:45On est face à la pente.
00:33:47Face à soi-même.
00:33:49C'est sauf qu'il peut. Ça va être sauf qu'il peut
00:33:51pour la dernière ascension.
00:33:53Vous avez bien entendu.
00:33:55Caméraman, cadreur ISO.
00:33:57A priori,
00:33:59on neutraliserait
00:34:01la descente
00:34:03et on mettrait l'arrivée
00:34:05sur la prochaine montée
00:34:07de Biergeida.
00:34:09C'est pour ça qu'on n'est plus qu'à 19 km
00:34:11de l'arrivée. A priori, on raccourcit
00:34:13cette étape.
00:34:15Là, Théo...
00:34:17Là, ils ont dû se dire...
00:34:19On est sur une redistribution
00:34:21d'écarts.
00:34:23Ce n'est pas pratiquable, cette descente.
00:34:25On va faire attention.
00:34:27Ça veut dire qu'on ampute
00:34:29très clairement
00:34:31une grosse vingtaine de kilomètres.
00:34:33On revoit cette image.
00:34:35L'étape.
00:34:37Et surtout, on juge l'arrivée
00:34:39sur la prochaine ascension
00:34:41de Biergeida.
00:34:45Oui, parce que la boucle,
00:34:47elle fait 27 km.
00:34:51C'est quoi, ça ?
00:34:53En fait, on enlève un tour.
00:34:55Voilà. Confirmation.
00:34:57On enlève un tour. Vous l'avez entendu
00:34:59au niveau des motards et de la direction
00:35:01de course. On enlève un tour. C'est officiel.
00:35:03L'arrivée qui est donc
00:35:05avancée sur cette
00:35:07deuxième étape du Saouditour. Parce que je ne comprenais
00:35:09pas vraiment pourquoi on avait
00:35:11eu un gap au niveau du
00:35:13kilométrage GPS. Parfois, c'est des
00:35:15bugs. Mais là, clairement,
00:35:17il se tramait quelque chose lorsqu'on a vu les discussions
00:35:19entre corps et voiture
00:35:21de la direction de course.
00:35:23On a perdu 27 km.
00:35:25D'un coup.
00:35:31On a perdu 27 bornes d'un coup.
00:35:43Et c'est pour ça qu'on accélère du côté du
00:35:45peloton, le placement qui va être
00:35:47désormais primordial
00:35:49aux abords de cette dernière ascension.
00:35:51On a encore une montée sur
00:35:53un long plateau à 2-3-4%
00:35:55de moyenne pendant quelques
00:35:57kilomètres. Ensuite, on plongera dans cette
00:35:59descente qui, a priori, sera
00:36:01un peu neutralisée.
00:36:05Ce qui veut dire qu'on n'a plus de
00:36:07bonification intermédiaire, comme on a pu
00:36:09avoir si on les attribue peut-être au premier
00:36:11passage. Mais ça ne concernait
00:36:13pas les corps du classement général.
00:36:15Après, à postériori, c'est toujours difficile parce que
00:36:17on ne le fait pas à postériori en général
00:36:19parce que les corps ne se sont pas discutés, ils ne savaient pas.
00:36:21Regardez l'attitude du peloton, Charles-Antoine,
00:36:23qui a vraiment changé. L'information, évidemment, est passée
00:36:25dans les oreillettes.
00:36:27Heureusement qu'il n'y avait pas 4 minutes.
00:36:29Et là, clairement, on s'est mis en file indienne.
00:36:33En termes de passifs,
00:36:35je n'ai pas souvenir. C'est très étonnant.
00:36:37Je n'ai pas souvenir qu'on ait eu...
00:36:39Vous imaginez, Théo, si on a décidé
00:36:41de prendre cette décision,
00:36:43ce changement radical, c'est certainement
00:36:45parce qu'il y a eu cette route
00:36:47qui est en travaux.
00:36:49Ça veut dire aussi qu'on n'a pas fait le repérage
00:36:51nécessaire. Regardez. L'enrobé,
00:36:53imaginez rouler là-dessus.
00:36:55C'est limite. Il y a eu
00:36:57beaucoup de crevaisons, on l'a vu au premier passage.
00:36:59Là, il faut prier pour ne pas crever.
00:37:01Sauf que ce n'est pas marqué
00:37:03dans le road book. Personne n'est prévenu.
00:37:05C'est très dangereux. Moi, je me demande surtout
00:37:07quelle aurait été la décision des organisateurs
00:37:09s'ils avancent des deux zones de tête. Ça avait été 4 minutes,
00:37:11par exemple, parce que revenir
00:37:13en 15 kilomètres,
00:37:15même si on a des équipes du World Tour,
00:37:17devant, ce sont quand même
00:37:19deux coureurs qui sont d'un niveau
00:37:21très honnête. Sinon, ils ne seraient pas ici.
00:37:23Ils ne seraient pas devant.
00:37:25Clairement, on a pris cette décision-là parce que
00:37:27la conjoncture de la course
00:37:29le permettait. Mais dans le cas contraire,
00:37:31on aurait été bien embêtés.
00:37:33Là, je pense du côté des directeurs
00:37:35de course. C'est pour ça qu'on voit aussi
00:37:37les pique-niques post-NL, mettre la main à la patte
00:37:39parce que là, on n'a plus le temps de se regarder.
00:37:41On est déjà
00:37:43dans le dernier tour
00:37:45de cette deuxième étape.
00:37:47Tout s'est accéléré, donc ça donne un petit peu
00:37:49un côté stressant aussi aux DS
00:37:51qui doivent changer leur
00:37:53tactique. Tout
00:37:55est bousculé. Vous imaginez dans la tête d'un coureur,
00:37:57on se dit qu'on a le temps de revenir. Non, ça se joue
00:37:59dès le prochain passage sur la ligne.
00:38:01Donc oui, c'est perturbant.
00:38:03Forcément, les coéquipiers de Franck van den Broek
00:38:05sont là. On a également
00:38:07un Jayko Alula pour Ed Dunbar.
00:38:09On rappelle également la présence
00:38:11du champion du monde de VTT
00:38:13qui est toujours dans le coup au classement général.
00:38:15On sera très curieux de voir son résultat
00:38:17tout simplement, son attitude, son niveau
00:38:19aussi sur ce genre d'arrivée à l'Anatorla et le
00:38:21Sud-Africain qui est toujours à 10 secondes
00:38:23au classement général, qui a terminé dans le peloton
00:38:25hier, qui fait ses premiers pas sur la route
00:38:27avec cette formation Jayko Alula.
00:38:31Et en termes de changements,
00:38:33imaginez que les coureurs
00:38:35utilisent quand même des formulaires.
00:38:37On l'a évoqué hier, il y a aussi le ravitaillement
00:38:39qui est très important. Et là,
00:38:41on a vu la zone de feeding,
00:38:43donc la dernière zone où on a le droit
00:38:45de se ravitailler. Dernier ravito
00:38:47de l'étape où on voit des
00:38:49assistants sur le bord de la route.
00:38:51C'est très important
00:38:53puisqu'on prévoit aussi la nutrition en fonction
00:38:55de l'effort qu'on va produire. Et vous pouvez bien
00:38:57imaginer qu'on ne s'attendait pas à ce que
00:38:59la ligne d'arrivée soit figée
00:39:01au deuxième passage, mais au troisième,
00:39:03au troisième kilomètre,
00:39:05ça fait à peu près 45 minutes,
00:39:07à ce niveau-là, 45 minutes peut-être avec la dernière poste.
00:39:09Donc ce n'est pas du tout le même ravitaillement,
00:39:11donc ça change énormément de choses. Je pense qu'il y en a beaucoup
00:39:13qui ont mis la main à la patte et qui ont dû
00:39:15se débrouiller pour
00:39:17être prêts pour obtenir cet effort
00:39:19d'un intense que
00:39:21vont livrer les hommes
00:39:23du peloton dans quelques instants maintenant.
00:39:25Reindeers et Raikani, malheureusement,
00:39:27ne font pas le pot face
00:39:29à l'accélération soudaine
00:39:31du peloton. Là, c'est fini, puis on voit, ils se relèvent.
00:39:33On a aperçu Fabio Jacobsen
00:39:35lâcher également, regardez,
00:39:37toute cette grappe de power à l'arrière-plan.
00:39:39Regardez, je crois que c'est neutralisé,
00:39:41la moto vient donner les indications.
00:39:43Voilà, vous voyez, on neutralise
00:39:45ce passage. On va essayer d'entendre
00:39:47ce qu'il se raconte
00:39:49sur les motos.
00:39:51On ne comprend pas, évidemment,
00:39:53du côté des coureurs de la formation UAE.
00:39:57C'est très étrange, ce scénario
00:39:59de cette étape.
00:40:01On a aperçu Raphaël Machka
00:40:03dans les premières positions, le peloton qui a bien fondu.
00:40:05Ils ne sont plus
00:40:07qu'une petite cinquantaine, voire même un peu moins.
00:40:09Un peu moins, je pense. Mais en fait,
00:40:11avec cette neutralisation, on voit des coureurs qui rentrent
00:40:13de l'arrière. Ils en profitent,
00:40:15ils ont raison. Je pense qu'il y a
00:40:17un paquet de coureurs qui ne sait pas pourquoi.
00:40:19Eh bien, on ralentit.
00:40:21Parce qu'on roulait à bloc tout à l'heure, et là, d'un coup,
00:40:23on voit qu'on ralentit.
00:40:25On est neutralisé. Vous voyez,
00:40:27c'est le peloton qui prend la largeur
00:40:29de la route. On prend le temps
00:40:31d'expliquer avec
00:40:33Raphaël Machka qui se fait un petit peu porte-parole.
00:40:39Donc là, c'est le jeu.
00:40:41Vous avez 20 secondes.
00:40:45C'est le peloton de la course ?
00:40:47Oui, c'est le peloton de la course.
00:40:55Oui, regardez.
00:40:59Raphaël Machka très concentré.
00:41:01Parce qu'effectivement, ça change tout.
00:41:0320 secondes, donc, a dit
00:41:05le motard. 20 secondes
00:41:07qu'on doit respecter. Et c'est le jury
00:41:09qui a décidé de cette neutralisation.
00:41:11Là, les 20 secondes,
00:41:13elles n'existent plus, puisque le peloton revient
00:41:15sur les hommes de tête.
00:41:17Pour moi, c'est du jamais vu.
00:41:19C'est lunaire, comme le paysage,
00:41:21c'est lunaire.
00:41:23Rinder, c'est Racani qui vont se faire reprendre
00:41:25officiellement par une tête
00:41:27de peloton qui va sans doute
00:41:29aussi voir revenir des garçons
00:41:31de l'arrière. Bon, ça ne veut pas dire qu'ils seront acteurs,
00:41:33parce que s'ils ont été lâchés dans cette ascension, c'est que
00:41:35pour la victoire ensuite, ça va être compliqué.
00:41:37Mais là, on va avoir une approche
00:41:39très étrange de cette montée finale.
00:41:41Et puis, ça stresse le peloton. Regardez,
00:41:43tout le monde veut être en tête du peloton pour avoir
00:41:45des informations, pour comprendre ce qui se passe également.
00:41:47Alors, ce que l'on sait,
00:41:49évidemment, si vous nous rejoignez, c'est que
00:41:51un tour de circuit a été amputé
00:41:53en raison
00:41:55de l'asphalte dans une descente
00:41:57qui était trop dangereuse
00:41:59en cas d'accélération
00:42:01massive du peloton.
00:42:03On a préféré
00:42:05prendre une décision de sécurité,
00:42:07ce qui n'est pas à remettre en cause,
00:42:09évidemment, parce que la sécurité prime
00:42:11et primera toujours
00:42:13sur une course de vélo.
00:42:15C'est officiel,
00:42:17l'étape a été
00:42:19amputée du dernier tour
00:42:21à cause de problèmes
00:42:23dus à l'enrobé de la route.
00:42:25C'est dans la descente. C'est officiel.
00:42:27Le communiqué est tombé.
00:42:29Ça ne veut pas dire qu'on ne va pas l'emprunter, cette descente,
00:42:31il n'y a pas beaucoup de route.
00:42:33En revanche,
00:42:35on sécurise.
00:42:37On rassure aussi
00:42:39les coureurs.
00:42:41On fait un point zéro,
00:42:43et surtout, on va limiter
00:42:45la vitesse dans cette fameuse descente.
00:42:47On va faire l'approche.
00:42:49On a écouté Top Pitcock.
00:42:57On demande au caméraman
00:42:59de rester devant le peloton.
00:43:01C'est compliqué de neutraliser
00:43:03une descente en coursant.
00:43:05On sait que ce sont des garçons qui vont très vite.
00:43:07On a vu 90 km d'heure tout à l'heure.
00:43:09Facile. Je pense qu'il peut même aller plus vite.
00:43:11C'était un long bout droit, cette descente.
00:43:13Et d'un coup, on passait d'un enrobé
00:43:15quasiment parfait à une route complètement dégradée.
00:43:17Regardez, on voit ces images.
00:43:19En tout cas, ça va être très étrange, Charles-Antoine.
00:43:21En tout cas, aussi très intéressant,
00:43:23c'est qu'on va avoir un sprint en boss.
00:43:25On va poser le peloton
00:43:27au pied de la boss,
00:43:29et ensuite,
00:43:31vogue la galère.
00:43:33Je m'attendais un peu à ça,
00:43:35mais là, on va avoir un sprint en boss
00:43:37avec un contingent de sprinters
00:43:39un peu plus épais.
00:43:41Je pensais à une dizaine de coureurs
00:43:43capables de jouer la victoire aujourd'hui.
00:43:45Là, on voit
00:43:47un bon nombre.
00:43:49Le peloton s'est
00:43:51étouffé depuis quelques instants
00:43:53avec les coureurs qui rentrent de l'arrière.
00:43:55Les neutralisations, les amputations,
00:43:57souvent, on voit ça sur le Giro
00:43:59ces dernières années avec
00:44:01des intempéries, notamment sur l'édition
00:44:03précédente où on avait pu
00:44:05enlever des cols.
00:44:07On a pu également faire avancer
00:44:09le départ au niveau des
00:44:11gros épisodes
00:44:13de pli. On n'avait pas voulu
00:44:15prendre le départ
00:44:17de l'étape entière.
00:44:19On avait fait avancer le départ,
00:44:21mais là, on est sur une situation
00:44:23complètement nouvelle.
00:44:25C'est très inédit, et surtout,
00:44:27c'est vraiment pas une bonne pub
00:44:29pour les routes arabie-saoudite.
00:44:31La Loulal Tour, là,
00:44:33cette nouvelle étape, elle est super,
00:44:35mais je pense qu'ils se sont
00:44:37vus trop beau.
00:44:39Sur cette
00:44:41route qui n'était pas
00:44:43praticable,
00:44:45qui n'est pas praticable pour une course professionnelle.
00:44:49Ils se sont vus un peu trop beau.
00:44:55C'est quand même lunaire de voir
00:44:57en plein milieu
00:44:59de la course
00:45:01une étape
00:45:03qui est raccourcie,
00:45:05neutralisée, puis raccourcie. C'est quand même très étonnant.
00:45:07Ça discute.
00:45:09On a vu hier, qu'il était en grande discussion
00:45:11avec Nicolas Zukowski, coéquipier
00:45:13de Tampico.
00:45:15On voit Ivo Oliveira, là.
00:45:17On a le temps de rigoler
00:45:19pour une fois.
00:45:21Le poteau était quand même assez stressé dans les derniers kilomètres.
00:45:23On l'a vu à l'approche
00:45:25de cette dernière bosse.
00:45:27Après, c'est un mal pour un bien, Charles-Antoine.
00:45:29Il vaut mieux avoir ce genre d'image plutôt que
00:45:31une chute collective
00:45:33avec des peaux arrachées, des maillots arrachés
00:45:35et des vélos brisés.
00:45:37Je trouve ça complètement fou
00:45:39qu'on ne s'en rende compte
00:45:41que maintenant.
00:45:43C'est ça qui est complètement lunaire.
00:45:45Il a fallu un passage du peloton
00:45:47pour se dire que la route n'est pas praticable.
00:45:51En tout cas, elle nous surprend, cette deuxième étape.
00:45:53Pourtant, c'était une belle idée sur papier.
00:45:55Cette étape avait de la gueule.
00:46:07C'était un bon début
00:46:09pour les autres montants.
00:46:11On ne peut pas croire
00:46:13qu'ils ont réussi cette étape.
00:46:15C'est pas possible !
00:46:17C'est pas possible !
00:46:19Raphaël, on les voit !
00:46:21Valérie, on les voit !
00:46:23C'est pas possible !
00:46:25C'est pas possible !
00:46:27Oui, c'est pas possible !
00:46:29C'est pas possible !
00:46:31C'est pas possible !
00:46:33C'est pas possible !
00:46:35Le directeur de l'événement, c'est Jean-Michel Monin et c'est Jean-Marc Marideau.
00:46:40Le directeur de cette Aloulatour.
00:46:47Voilà l'Oasis d'Aloula.
00:46:52Qu'on reconnaît.
00:46:56Évidemment, il faut faire passer les sujets.
00:46:58Il faut reconnaître.
00:46:59Surtout, il faut nous montrer le bon côté de l'Aloulatour.
00:47:03On a prévu quelques petites cartes postales, évidemment,
00:47:06pour faire passer un petit peu le temps.
00:47:13On en plaisante, mais pour reparler de la nutrition, on a vu...
00:47:16Tout à l'heure, Maïka a donné rapidement un gel à un de ses coéquipiers.
00:47:21Il avait certainement prévu une autre manière de se ravitailler.
00:47:24Peut-être prendre un gel plus tard dans la course.
00:47:26Et il n'a pas envie de s'alourdir.
00:47:28Alors évidemment, un gel, ça ne pèse rien.
00:47:30Peut-être 50 grammes, mais voilà.
00:47:32Dans le milieu du cyclisme professionnel, chaque gramme compte.
00:47:37Attention à cette équipe Puno X.
00:47:39Sur cette étape un petit peu rabotée, ils seront dangereux.
00:47:42Ils ont toujours eu une belle pointe de vitesse
00:47:44lorsque la route s'élève, avec Frédéric Zvernes.
00:47:46Oui, par exemple.
00:47:47Qui a pris les bonnifes hier.
00:47:49Attention à Athé Alter également, qui grimpe très bien.
00:47:53Oui, et sportivement, qu'est-ce que ça change ?
00:47:56C'est que l'étape est moins dure aussi, Théo.
00:47:58Les coureurs qui étaient peut-être un peu juste pour passer
00:48:01ou qui se disent que l'enchaînement des trois ascensions va me faire mal,
00:48:05là, les cartes sont rebattues aussi à ce niveau-là.
00:48:08Ça va peut-être ouvrir un petit peu plus l'horizon pour d'autres coureurs.
00:48:12On y arrive. Dans ce fameux passage, vous avez vu les gestes.
00:48:16Parce que forcément, lorsque vous êtes en descente,
00:48:18même si vous ne pédalez pas, vous prenez de la vitesse, tout simplement,
00:48:21en roue libre.
00:48:23D'autant plus avec des engins à plus de 10 000 euros désormais.
00:48:27Avec des vélos qui accélèrent tout seuls quasiment.
00:48:37Mais regardez là en haut.
00:48:39C'est étrange parce que, regardez, pour l'instant,
00:48:42on se dit que le revêtement, il est parfait.
00:48:45Là, il a été refait quasiment à neuf.
00:48:48C'est une confirmation pour Alexander Christophe,
00:48:50mais on n'est pas sûr qu'il aurait joué les premiers rôles.
00:48:53Non.
00:48:56Non, mais ce n'est jamais bien de courir en descente.
00:48:58À ce moment-là, c'est très dur de revenir dans le peloton.
00:49:02Il ne joue pas les premiers rôles, mais il peut aider dans le placement.
00:49:05C'est toujours compliqué.
00:49:06On fournit un effort un peu plus important pour revenir.
00:49:09C'est des efforts qui coûtent et qu'on paye à un moment de la semaine.
00:49:15Pour l'instant, on nous annonce une course neutralisée.
00:49:18Mais est-ce qu'elle est neutralisée jusqu'à l'arrivée ?
00:49:22On surveille un petit peu les différents comptes réseau sociaux, etc.
00:49:26Voici la frontière avec le mauvais asphalte,
00:49:31le peloton qui vient de s'y engouffrer.
00:49:37La logique des choses, ce serait de lâcher les fauves
00:49:42au pied de cette dernière montée.
00:49:44Ce serait dans la logique sportive.
00:49:47Je me demande même si on va faire une vraie arrivée.
00:49:50C'est terrible pour l'échapper.
00:49:52Ils croyaient peut-être.
00:49:53C'est plaisant, mais sportivement, c'est plus équitable, cette affaire.
00:49:58Là, vous voyez le directeur de course.
00:50:00Tout le monde va ralentir.
00:50:02On prend énormément de vitesse.
00:50:03Tout le monde est sur les freins.
00:50:04C'est là aussi qu'on peut crever.
00:50:05Ce qui n'est pas excluant non plus,
00:50:07c'est qu'on redonne 20 secondes à l'échapper tout à l'heure
00:50:10avec Rakani et Reinders.
00:50:12C'est possible.
00:50:13On en a parlé tout à l'heure.
00:50:14Pour les remettre avec le même temps
00:50:17lorsque la décision a été prise.
00:50:21Mais bon, ça paraîtrait quand même assez injuste
00:50:24et en tout cas difficile pour le peloton ensuite
00:50:26de réenclencher derrière.
00:50:29Bref, on est un petit peu dans l'inconnu.
00:50:31Comme vous, je ne vous cache pas,
00:50:32on a très peu d'informations nous aussi
00:50:34de la part des officiels.
00:50:36Alors qu'on nous distrait avec des très belles images
00:50:38de la réserve naturelle de Charane,
00:50:40un espace naturel protégé.
00:50:42Toujours dans cette province de Medina,
00:50:44en Arabie Saoudite.
00:50:45Avec ses beaux canyons et ses peintures rupestres.
00:50:51Alors, un Falmach 4 qui vient aux nouvelles.
00:50:58Alors, on va retrouver peut-être
00:51:00une communication officielle de l'équipe de Tom Pitcock.
00:51:03On va prendre pour argent comptant ces informations
00:51:07parce qu'ils font partie de cette course.
00:51:09La course à l'étape devrait repartir
00:51:12à 5 kilomètres de l'arrivée.
00:51:14Oui, c'est ça. Ce serait logique.
00:51:16Ces 5 kilomètres de l'arrivée,
00:51:18c'est l'approche de cette dernière rampe,
00:51:21de cette dernière montée.
00:51:23On a dit qu'elle faisait quasiment 3 kilomètres.
00:51:25Ça commence à monter, ça redescend
00:51:27et après, on est à 3 kilomètres de l'arrivée.
00:51:30On est au pied de cette ultime montée.
00:51:33Il devait y en avoir une autre.
00:51:35On s'en contentera de l'arrivée.
00:51:37Il nous reste un peu plus de 4 kilomètres
00:51:39à neutraliser avant de lâcher une fauve.
00:51:43Là, c'est de la descente.
00:51:45Il faut imaginer que tout à l'heure,
00:51:47les coureurs allaient très vite.
00:51:51Et là, personne ne pédale, Théo.
00:51:53Et d'un coup, on va leur demander
00:51:55de fournir un effort à Bloch.
00:51:57Ça change beaucoup de choses.
00:51:59Ça change quand même pas mal de choses.
00:52:01On va prendre cette route sur la gauche.
00:52:03On va faire un petit passage
00:52:05sur la gauche.
00:52:07On va remonter.
00:52:09Ça change complètement.
00:52:11Ça change la donne.
00:52:13Je serais curieux de voir
00:52:15l'approche, le dernier kilomètre
00:52:17avant le redéploiement des forces vives.
00:52:19Est-ce qu'on peut faire remonter
00:52:21le rythme cardiaque ?
00:52:23Est-ce qu'on peut retourner les jambes ?
00:52:25Est-ce qu'on va les autoriser
00:52:27à rouler un peu plus vite ?
00:52:29Ça va rouler à Bloch.
00:52:31On va voir la moto et la voiture accélérées.
00:52:33Là, il faut être en place derrière.
00:52:35Là, on est neutralisés.
00:52:37Mais si vous commencez
00:52:39cette étape en 40ème position
00:52:41dans le peloton,
00:52:43c'est pas pareil que si vous la commencez
00:52:45dans le premier rideau.
00:52:47Là aussi, ça va être délicat à voir.
00:52:49Là, les courants sont dans l'incompréhension.
00:52:51On le voit.
00:52:53Les faciès, tout le monde se pose des questions.
00:52:55Ça discute.
00:52:57On prend du bon temps.
00:52:59On est surtout stressés.
00:53:01On tempère, évidemment.
00:53:03On remonte les muscles du côté des commissaires UCI aussi.
00:53:05On essaie de faire bonne figure.
00:53:07Oui, parce que c'était pas prévu.
00:53:09Cette neutralisation, on le rappelle.
00:53:11On essaie de montrer qu'on a la situation sous contrôle.
00:53:15Là, on voit des courants prendre des gels.
00:53:17C'est le dernier moment pour prendre un gel.
00:53:19On sait qu'un gel, ça met
00:53:21parfois 10 à 15 minutes
00:53:23à être efficace,
00:53:25à permettre au glucide,
00:53:27au glucose et au fructose d'intégrer les muscles,
00:53:29de passer dans le sang,
00:53:31une dizaine, une quinzaine de minutes.
00:53:33Il ne faut pas tarder là
00:53:35pour avoir toute l'énergie nécessaire
00:53:37pour effectuer ce dernier effort
00:53:39qui va être spectaculaire.
00:53:41Ça, c'est sûr.
00:53:43On aura vécu une grande première
00:53:45ensemble, Charles-Antoine,
00:53:47pour cette nouvelle deuxième étape.
00:53:49Nouvelle arrivée.
00:53:51La Birge Idle Mountain Wyrka
00:53:53n'est pas de tout repos.
00:53:55Pas sûr qu'elle sera au programme l'an prochain.
00:53:57La route, j'espère.
00:53:59Sportivement, elle a tout pour être intéressante.
00:54:01Et elle le sera.
00:54:03Elle le sera tout à l'heure.
00:54:13On est à 5 km de l'arrivée.
00:54:15On est dans 3 bornes.
00:54:17On patiente encore. Personne ne pédale.
00:54:19Il faut essayer de faire tourner les jambes
00:54:21comme on peut, mais on est en descente.
00:54:23On pédale et en même temps, on freine.
00:54:25C'est fou ce qu'il se passe aujourd'hui
00:54:27sur cette deuxième étape de la Loulatour,
00:54:29si vous nous rejoignez.
00:54:31Étape neutralisée en raison d'un problème d'asphalte
00:54:33dans cette descente
00:54:35qui nous emmène
00:54:37au pied
00:54:39de la montée finale.
00:54:41C'est la course qui va reprendre
00:54:43dans un peu plus de 2 km.
00:54:45Il y aura 5 km.
00:54:47Une espèce de poursuite, un peu.
00:54:49On se croirait dans un vélodrome.
00:54:51Pour aller voir
00:54:53le résultat de cette deuxième étape,
00:54:55il y aura sans doute
00:54:57assurément un changement de leader.
00:54:59Même sur 5 km, Merlire ne peut pas tenir
00:55:01face à ce genre de pourcentage,
00:55:03face à des grimpeurs punchers.
00:55:07Et surtout, cette amputation,
00:55:09on effleurait le sujet tout à l'heure.
00:55:11J'ai quand même l'impression
00:55:13qu'elle va peut-être un peu geler les écarts
00:55:15sur cette montée.
00:55:17Il y aura peut-être moins que prévu.
00:55:23Ce qu'on le rappelle,
00:55:25il y a une montée
00:55:27qui a été enlevée,
00:55:29un tour de circuit
00:55:31qui a été enlevé
00:55:33sur cette deuxième journée.
00:55:35Oui, ça représente un effort
00:55:37du dizaine de minutes.
00:55:39Là, on va 5 km.
00:55:41Si on part du principe qu'ils vont faire
00:55:43ces 5 derniers kilomètres un peu moins de 30 km heure,
00:55:45sachant que les 2 premiers kilomètres
00:55:47ne sont pas très difficiles.
00:55:49Oui, oui, ça va faire un effort
00:55:51à 12 minutes max pour les meilleurs hommes
00:55:53du peloton.
00:55:55C'est un effort court quand même.
00:55:5710 minutes à bloc, c'est dur.
00:55:59C'est rude pour le corps,
00:56:01surtout quand on a là
00:56:03la fréquence cardiaque, vous l'avez dit.
00:56:05Elle est complètement redescendue.
00:56:07On part de zéro. C'est très particulier.
00:56:09Une dernière crevaison dans le peloton.
00:56:11C'est le garçon
00:56:13qui était devant tout à l'heure.
00:56:15Les routes sont prêtes
00:56:17de la Louladebourg.
00:56:19Dans le désert, on le rappelle,
00:56:21peu de passage, de voitures,
00:56:23peu de trafic.
00:56:25Pas mal de caillasses,
00:56:27de sable.
00:56:29Sur la Louladebourg, il y a souvent,
00:56:31très souvent, tous les ans, beaucoup de crevaisons.
00:56:33Même si on fait le maximum
00:56:35pour nettoyer au préalable
00:56:37les routes.
00:56:39Le vent, évidemment, balaye
00:56:41tout ce qui est à côté
00:56:43du goudron.
00:56:49Allez, encore 1,7 km
00:56:51pour un nouveau départ
00:56:53dans cette deuxième étape.
00:56:59Forcément, on commence à se rapprocher.
00:57:01On commence à jouer des coudes.
00:57:03On aperçoit les totales énergies au milieu de la boule.
00:57:05Pas mal de place en largeur.
00:57:07C'est quasiment un carré du ciel.
00:57:09Les Uno X, qu'on n'avait pas vues
00:57:11aux avant-postes du peloton, se sont habilement
00:57:13replacées pour l'instant.
00:57:15Il va y avoir
00:57:17une technique de placement qui sera
00:57:19encadrée par les arbitres
00:57:21et par la direction.
00:57:29C'est la région de la Loula, évidemment,
00:57:31qui est également propice.
00:57:33On l'a vu hier avec quelques sujets
00:57:35sur la pratique du vélo,
00:57:37avec beaucoup de pistes cyclables notamment,
00:57:39mais également ce qu'on peut faire de serre-volant.
00:57:41Eh oui !
00:57:43Le vélo, c'est aussi du serre-volant
00:57:45et de la voile, comme on dit.
00:57:47Le vélo, c'est de la voile.
00:57:49Expression chère à notre ancien consultant.
00:57:51On le salue d'ailleurs s'il nous écoute.
00:57:53Cyril Guimard.
00:57:59Allez, un petit kilomètre.
00:58:01Charles-Antoine, maintenant,
00:58:03on va falloir se mouiller.
00:58:05Comment tu vois ce final ?
00:58:07Lunaire, comme l'étape.
00:58:09Surtout qu'on va avoir
00:58:11plus de coéquipiers à priori.
00:58:13Bien sûr.
00:58:15Plus de garçons qui vont pouvoir
00:58:17emmener les leaders le plus loin possible.
00:58:19Et là, c'est un coup dur
00:58:21contre Frédéric Frison,
00:58:23qu'on a vu mouiller en tête tout à l'heure.
00:58:25Là, c'est trop tard.
00:58:27C'est trop tard pour rentrer.
00:58:29Regarde, Charles-Antoine,
00:58:31c'est bien ce qu'on pensait tout à l'heure.
00:58:33Rakani et Rinder vont reprendre 20 secondes d'avance.
00:58:35Déjà, sportivement, c'est bien.
00:58:37Alors, est-ce qu'ils vont tenir ?
00:58:39Non.
00:58:41Mais ça va être une vraie poursuite.
00:58:43Mais cette fois, hors du vélodrome.
00:58:45On rappelle que Rinder,
00:58:47c'est important.
00:58:49Il est à 8 secondes seulement.
00:58:51Tim Merlier est placé au classement général.
00:58:53Jens Rinder, le corps de la formation
00:58:55Wagner-Basin,
00:58:57est à 5ème ce matin,
00:58:59au départ de cette deuxième étape.
00:59:01Il n'y aura pas de gros écarts
00:59:03sur une montée d'à peine 10 minutes.
00:59:05Ça ne crée pas d'écarts monstres.
00:59:07C'est un moment où
00:59:09ce n'est pas un long col,
00:59:11où on voit plusieurs minutes à l'arrivée,
00:59:13sauf pour les sprinters.
00:59:15On est à 300 mètres de la fin
00:59:17de la neutralisation de la course.
00:59:19On voit que l'enrobé est meilleur à cet endroit-là.
00:59:21Allez, c'est parti.
00:59:23Rinder s'y va à fond
00:59:25dès cette pancarte des 5 kilomètres.
00:59:27Il nous manquait juste le coup de pistolet
00:59:29d'un starter et on se serait cru
00:59:31dans un stade de biathlon.
00:59:33Il a raison, c'est horrible,
00:59:35mais il a le temps de le gagner
00:59:37puisqu'il faut aller à fond
00:59:39pendant que les autres doivent patienter.
00:59:41On perd de l'impatience pour les coéquipiers
00:59:43des leaders du classement général.
00:59:45C'est parti, la voiture s'éloigne.
00:59:47On va aborder ce pied au sprint
00:59:49pour les coéquipiers de Franck van den Broeck
00:59:51avec la Pictic Postenelle
00:59:53qui accélère.
00:59:55On a également le train de la Jayco Aloula
00:59:57pour Ed Dunbar.
00:59:59On est sur un scénario totalement inédit
01:00:01dans cette fin de deuxième étape.
01:00:03Ed Dunbar au pied de la bosse finale
01:00:05et c'est parti pour 5 kilomètres
01:00:07en quasi-apnée.
01:00:11On retrouve l'autre coéquipier
01:00:13sur la gauche de l'écran.
01:00:15Il faut trouver ses repères.
01:00:17On était un peu au point mort
01:00:19pendant une bonne dizaine de minutes
01:00:21et là on est all-in.
01:00:23Au niveau de la fréquence cardiaque,
01:00:25il faut trouver ce second souffle
01:00:27lorsque le cœur palpite très fort
01:00:29sur un effort soudain.
01:00:31On est là en équipe de sprinters.
01:00:33La Jayco Aloula occupe toute la droite
01:00:35de la route là-haut.
01:00:37En haut de votre fréquence,
01:00:39ce sont les maillots violets.
01:00:41La rinder, c'est Racani qui se relaie
01:00:43mais ils sont en ligne de mire
01:00:45malheureusement de ce peloton.
01:00:47Il va y avoir une sélection naturelle
01:00:49de toute façon dès que la pente
01:00:51va devenir de plus en plus raide.
01:00:53Là on est dans les contreforts
01:00:55à 5-6% pour l'instant.
01:00:57On va aborder tout à l'heure
01:00:59avec quelques hectomètres.
01:01:01Il y aura une petite descente.
01:01:03On a fait un kilomètre
01:01:05déjà dans cette montée
01:01:07et rinder c'est Racani
01:01:09qui sont quasiment repris
01:01:11déjà par la tête de peloton
01:01:13avec l'effort de secours
01:01:15de la formation Picnic Postenelle.
01:01:17Là c'est Nicolas Smarkel
01:01:19qui a accéléré là
01:01:21et les Total Energies
01:01:23qui reviennent devant également
01:01:25pour replacer Jordan Gégat.
01:01:29Et voilà ce passage,
01:01:31ce fameux passage à 8%
01:01:33ça va redescendre un tout petit peu
01:01:35dans cette portion
01:01:37et ensuite on va aller chercher
01:01:39ce dernier gros kilomètre et demi
01:01:41à plus de 12% de moyenne.
01:01:43On le rappelle Charles-Antoine
01:01:45il va y avoir un sprint
01:01:47dantesque aujourd'hui.
01:01:49Si on rappelle un peu les chiffres
01:01:51c'est une montée très raide
01:01:53un peu moins de 3km
01:01:55à quasiment 5% de moyenne
01:01:57un peu moins de 3km
01:01:59à quasiment 10% de moyenne
01:02:01avec des passages très raides
01:02:03dans les derniers kilomètres
01:02:05qui vont tutoyer les 15%
01:02:07donc c'est une montée assez droite
01:02:09avec quelques courbes
01:02:11et on peut voir facilement
01:02:13les hommes qui sont devant vous
01:02:15et les hommes qui précèdent
01:02:17c'est ça qui va être dur
01:02:19parce qu'il faut chasser rapidement
01:02:21et il faut être capable de produire
01:02:23un effort de 10 minutes à bloc
01:02:257-8 minutes je pense
01:02:27à bloc, à bloc, à bloc.
01:02:29On est reparti dans cette longue partie descendante
01:02:31on a remis un peu de braquettier de merlire
01:02:33et dans les dernières positions
01:02:35de ce peloton on a aperçu Dylan Groenewegen également
01:02:37le voici
01:02:39c'est un peu le duel
01:02:41qui nous occupera plus tôt que demain
01:02:43et là on prend à gauche et c'est parti
01:02:45Rakani Reinders
01:02:47repris officiellement par la tête
01:02:49de peloton, ils n'ont tenu que
01:02:51plus de 2 kilomètres
01:02:53c'était trop compliqué
01:02:55le peloton est lancé derrière
01:02:57on ne se rend pas compte mais ça monte
01:02:59on a vu le passage
01:03:01il y a quelques minutes tout à l'heure
01:03:03à cet endroit, c'est raide
01:03:05dès le début, dès le pied
01:03:07c'est raide et on est à bloc
01:03:09on voyait le peloton en file indienne
01:03:11il y a une petite boule encore
01:03:13si vous êtes au delà de la 40ème place
01:03:15si vous êtes derrière la boule ça va commencer à être très compliqué
01:03:17l'élastique commence à casser pour certains
01:03:19on est en file indienne
01:03:21c'est terminé pour Simoner Rakani
01:03:23qui se relève
01:03:25un des grands animateurs de cette journée
01:03:27l'Italien de la GCL
01:03:29Timucchio
01:03:31ce sont les Carrarual
01:03:33on n'a pas encore parlé des Carrarual
01:03:35avec Abner Gonzalez, l'ancien champion de Porto Rico
01:03:37qui grimpe bien, attention à lui
01:03:39Kim Berlier qui se relève
01:03:41tout comme Nicolas Marceru
01:03:43tranquillement
01:03:45ils ont bien raison, ce n'est pas leur effort aujourd'hui
01:03:47on va compter sur Evan Gueuleuve
01:03:49on va compter sur Thomas Pesanti
01:03:51apparemment, pour la Soudal Quickstep
01:03:53l'Italien
01:03:55on n'a pas les mêmes faciès
01:03:57c'est à l'avant du peloton
01:03:59beaucoup de casques bleus
01:04:01de l'équipe Bahrein Victorius
01:04:03également aux avant-postes
01:04:05attention à ne pas les oublier
01:04:07autour de Max van der Melen, le jeune né irlandais de 21 ans
01:04:09il y a Rainer Keplinger
01:04:11également qui peut bien figurer sur ce genre de montée
01:04:13je me demande
01:04:15où est passée la Green Edge
01:04:17on avait vu Eddy Dunbar bien placé
01:04:19ils ont reculé
01:04:21Jaiko Alula
01:04:23Olivera qui est toujours là
01:04:25pour l'équipe UAE
01:04:27pour les Total derrière
01:04:29Fabien Grelier qui essaie de remonter
01:04:31on aperçoit Jordan Jagat derrière
01:04:35c'est fini pour Brutto Messo
01:04:37lui c'est normal, c'est plutôt un sprinter
01:04:39il a pris part d'ailleurs au sprint hier
01:04:41le jeune Italien qui est aux côtés de Juan Sebastian Molano
01:04:45Marvin Okorov que l'on a vu fils
01:04:47évidemment, que l'on a vu dans l'échappée hier
01:04:49également s'est relevé
01:04:51les Bahreins sont bien représentés à l'avant du côté
01:04:53regardez les Uno X, Charles-Antoine
01:04:55ils sont là en ombre également
01:04:57c'est fini pour Ivo Olivera
01:04:59on voit Eddy Dunbar derrière
01:05:01on a vu le maillot violet
01:05:03autour de la Total Energy pour Jordan Jagat
01:05:05il reste un peu plus d'un kilomètre et demi
01:05:07Raphaël Maïka qui essaie de remonter
01:05:09le travail terminé, c'est parti pour le train de la Bahrein Victorius
01:05:11à présent
01:05:13et on accélère, on durcit le ton
01:05:19c'est un écrimage naturel qui va se faire
01:05:21avec les jeunes, les jeunes de cette Bahrein Victorius
01:05:25Colo Buratti
01:05:27Max van der Melen
01:05:29vous voyez la composition de cette Bahrein Victorius
01:05:31de la nouvelle équipe
01:05:33on le rappelle de Lenny Martinez, Frank van den Broek
01:05:35qui est un tout petit peu plus loin mais qui fait l'effort
01:05:37sur la gauche de votre écran le maillot blanc
01:05:39pour se replacer
01:05:41au milieu il est en danseuse
01:05:47il ne faut pas fournir l'effort trop tôt dans ce genre de boss
01:05:51c'est un peu comme la flèche Valonne
01:05:53c'est un peu comme le mur de Huy
01:05:55Raphaël Maïka qui se met au travail
01:05:57ce ne sera pas lui la carte maîtresse
01:05:59de cette équipe
01:06:01UAE Team Emirates, a priori on fait confiance
01:06:03à Adrià Péricas, le jeune espagnol
01:06:05de 18 ans qui est en 4ème position
01:06:07aux côtés de Tom Pitcock
01:06:09Raphaël Maïka qui a eu du mal à se remettre
01:06:11de sa chute hier
01:06:13on le rappelle il est lourdement chuté
01:06:15à 4,5 km de l'arrivée
01:06:17Pitcock, Dunbar, ils sont là
01:06:19il est là Péricas, regardez
01:06:21il est même en train peut-être d'accélérer
01:06:23il va se remettre dans la roue
01:06:25de Raphaël Maïka
01:06:27Frank van den Broek qui est un peu loin
01:06:29qui est obligé de refaire l'effort
01:06:31Raphaël Maïka il fait l'effort court
01:06:33ça pète déjà derrière
01:06:35Jordan Degat en 15ème, 20ème position
01:06:37Thomas Pesantti pour la Soudal Quickstep
01:06:39juste devant lui également
01:06:41il a l'habitude Raphaël Maïka de fournir ses efforts
01:06:43pour son leader d'année Pogacar
01:06:45et là on se regarde, il n'a pas attaqué
01:06:47Péricas c'est sûr que
01:06:49c'est une nouveauté pour lui de se retrouver
01:06:51dans ce genre de situation
01:06:53c'est pas encore le plus dur
01:06:55Tom Pitcock est là en gestion également
01:06:59il faut être capable de fournir un effort
01:07:01très violent à ce moment là
01:07:03si on veut attaquer
01:07:05j'ai l'impression que Pitcock il est en train de gérer
01:07:07c'est un kart pharma qui va dégainer le premier
01:07:09première attaque dans cette montée
01:07:11Tom Pitcock qui
01:07:13il regarde
01:07:15qui est à l'aise pour l'instant
01:07:17et qui se jette dans la roue
01:07:19de l'Espagnol
01:07:21derrière c'est Van der Meulen
01:07:23pour la barane victorieuse
01:07:25cette Dunbar qui est là en 4ème position
01:07:27avec le maillot violet
01:07:29Raphaël Maïka qui est toujours là également
01:07:31avec Adria Péricas
01:07:33où est Jordan Gégat
01:07:35un peu plus loin
01:07:37Jordan l'a eu mal
01:07:39Franck Ronembo qui s'accroche
01:07:41le maillot blanc de la pique-nique post-ennel
01:07:43une quinzaine de coureurs
01:07:45il n'y a plus grand monde dehors
01:07:47il y a un garçon qui est en train de s'échapper
01:07:49est-ce que c'est toujours l'Espagnol
01:07:51de la quinte pharma
01:07:53en train de faire l'effort immédiatement
01:07:55de contrer
01:07:57la Pitcock il revient assez facilement
01:08:03on a un japonais
01:08:05de la Team Ukyo qui est là
01:08:11deux Jaikwalu encore qui sont là
01:08:13avec Ed Dunbar
01:08:15c'est lui qui est derrière
01:08:17c'est bien, c'est un bon test
01:08:19aussi pour le champion
01:08:21du monde de VTT cross-country
01:08:23on va se focaliser à priori
01:08:25les deux grands favoris
01:08:27c'est Tom Pitcock et Ed Dunbar
01:08:29au regard évidemment de leurs
01:08:31palmarès différents
01:08:33est-ce que Tom Pitcock
01:08:35va pouvoir étreiner ce maillot
01:08:37Q36.5 avec une première victoire
01:08:39dès son deuxième jour de course cette année
01:08:41il a le temps de regarder derrière
01:08:43il a bien géré tout à l'heure l'attaque de l'Espagnol
01:08:45et attention on est dans la filière d'Atorlaï également
01:08:47il aime bien les efforts soudains
01:08:51il n'a pas tenu la distance, j'ai l'impression que c'est Maïka
01:08:53qui revient à l'arrière
01:08:55c'est Keppinger qui est là pour la baragne
01:08:57Van der Meulen a craqué
01:08:59et toujours là il y a Nisvoisard
01:09:01qui se replace, on ne l'a pas vu le Suisse
01:09:03le jeune grimpeur suisse
01:09:11Van den Broek qui a du mal à faire la jonction
01:09:13et c'est parti pour Tom Pitcock
01:09:15attaque soudaine du Britannique
01:09:17à un peu plus de 500 mètres de l'arrivée
01:09:19il est en train de faire le trou Tom Pitcock
01:09:23c'est lui qui avait l'air le plus facile
01:09:25dans ses rampes les plus en-dessus
01:09:27c'est un duel de VTT
01:09:29parce que je crois que derrière c'est Atorlaï
01:09:31qui a tenté de prendre la route du Britannique
01:09:33mais il a fait immédiatement le trou
01:09:35quelle attaque soudaine, quel pétard
01:09:37de Tom Pitcock
01:09:39c'est un effort qui correspond parfaitement à Tom Pitcock
01:09:41c'est Hollin, il restait moins de 500 mètres
01:09:43il peut y aller à bloc
01:09:45on sait qu'il est capable de fournir une intensité
01:09:47aussi éprouvante
01:09:49pendant quelques minutes
01:09:51il va aller s'imposer, lui qui avait envie de recouter
01:09:53à la liberté, au soulagement aussi
01:09:55de quitter la formation INEOS
01:09:57et pour son deuxième jour
01:09:59de course avec l'équipe du 36.5
01:10:01Tom Pitcock va déjà
01:10:03lever les bras, s'il y a un monstrateur
01:10:05peut-être, d'une saison de la résurrection
01:10:07c'est la saison 2025 qui commence ici
01:10:09sur la Loulatour
01:10:11pour Tom Pitcock, succès
01:10:13sur la deuxième étape de la Loulatour
01:10:17il a regardé à droite, à gauche
01:10:19il n'a pas sauté dans la route tout de suite
01:10:21du Karm Verma qui avait attaqué, il a patienté
01:10:23il a attendu son moment, il savait qu'à 400 mètres
01:10:25450 mètres ça suffisait
01:10:27et il a fourni l'effort adéquat
01:10:29pour aller remporter son deuxième étape
01:10:31Tom Pitcock s'impose devant Rainer Kempniger
01:10:33et troisième place, très encourageante
01:10:35d'Alain Torelai
01:10:37le champion du monde de VTT
01:10:39c'est un podium quasiment 100% de VTTiste
01:10:41avec la quatrième place
01:10:43également pour Ethan Bain
01:10:45Raphaël Majka passe la ligne dans le top 10 également
01:10:47un peu dépité Raphaël Majka
01:10:49et Franck Vandenbrouck qui l'a bien craqué
01:10:51Franck Vandenbrouck qui était placé leader
01:10:53pour la Picnic Postenelle de Maillot Blanc
01:10:55qui passe la ligne avec 38 secondes de retard
01:10:57juste devant lui il y avait Jordan Gégat
01:10:59le premier français de cette deuxième étape
01:11:01Jordan Gégat, un peu court aujourd'hui
01:11:05en tout cas démonstration de Tom Pitcock
01:11:07aujourd'hui
01:11:09parce qu'il a fait le trou sur une seule accélération
01:11:11et il a mis 30 mètres à tout le monde
01:11:13il a bien fait parce que ça ne servait à rien
01:11:15ce n'est pas une bosse
01:11:17dans laquelle on peut aller chercher
01:11:19une différence au classement général
01:11:21je pense que ce qui lui importait
01:11:23c'était d'aller chercher cette victoire d'étape
01:11:25évidemment il y a les bonus
01:11:27il a fait un petit trou
01:11:29mais il aura le temps de se juger après-demain
01:11:31dans l'étape reine de cette Aloulatour
01:11:33et on revoit au ralenti
01:11:35cette attaque de l'avant
01:11:37il n'a pas surpris grand monde
01:11:39c'est juste à l'explosivité qu'il l'a fait Tom Pitcock
01:11:41un effort de puncher
01:11:43de VTTiste derrière
01:11:45qui essaye de rentrer
01:11:47c'était trop raide, trop violent
01:11:49pour les pures grimpeurs
01:11:51on a vu Eddy Dunbar dans le mal à l'arrière
01:11:53Raphaël Maïka
01:11:55qui doit avoir quelques regrets
01:11:57d'avoir roulé pour son jeune coéquipier espagnol
01:11:59et puis finalement
01:12:01c'est lui qui avait les meilleures jambes de son équipe aujourd'hui
01:12:03Captain Gert va aller chercher
01:12:05à Thurley
01:12:07dans les derniers hectomètres
01:12:09qu'on aperçoit derrière
01:12:11à l'arrière-plan
01:12:13En tout cas
01:12:15c'était une désinterrogation
01:12:17de cette intersaison
01:12:19Charles-Antoine se transfère
01:12:21un peu surprise
01:12:23parce que lorsqu'on quitte un Mastodonte
01:12:25comme l'est ou comme l'était peut-être
01:12:27Ineos, lorsqu'on fait un
01:12:29pas en arrière
01:12:31de manière factuelle
01:12:33pour intégrer une équipe
01:12:35continentale comme la Q36.5
01:12:37où on se ferme les portes
01:12:39a priori des grands tours
01:12:41Voilà, il répond
01:12:43de la meilleure des manières
01:12:45il est attendu dans cette formation Q36.5
01:12:47pour aller chercher un nombre de victoire maximale
01:12:49et bien dès son deuxième jour
01:12:51il score. Oui, il a un tournant de sa carrière
01:12:53il a 25 ans, il est
01:12:55le leader de cette équipe
01:12:57donc c'est tout à fait normal qu'il s'impose
01:12:59moi je dirais que ça me paraissait logique
01:13:01que ce soit lui qui s'impose, c'est bien qu'il l'ait fait
01:13:03après il faut regarder l'adversité, il n'y avait pas non plus
01:13:05un plateau de punchers-grimpeurs
01:13:075 étoiles
01:13:09du côté des sprinters, ça va fort
01:13:11mais je dirais que Tom Peacock était 5 étoiles
01:13:13aujourd'hui, et c'est peut-être seul à 5 étoiles
01:13:15et il a assumé son rang
01:13:17c'est déjà bien, parce qu'on sait que mentalement
01:13:19c'était compliqué pour lui, il a eu des moments de doute
01:13:21et c'est un garçon qui a du caractère
01:13:23c'est un garçon qui peut avoir
01:13:25une grande confiance en lui
01:13:27et on voit beaucoup de joie dans son visage
01:13:29dans son regard
01:13:31ça faisait longtemps aussi qu'on ne l'avait pas vu gagner
01:13:33c'est seulement sa sixième victoire professionnelle
01:13:35et il ne l'avait plus gagné depuis l'hamster
01:13:37top Peacock
01:13:39donc c'est aussi rassurant
01:13:41pour un garçon qui ne lève pas beaucoup les bras
01:13:43voici le classement
01:13:45le top 10 avec Reiner Köppinger
01:13:47qui termine 2ème, Alan Atterly
01:13:493ème, Dunbar 4ème
01:13:51très bonne ascension de Stéphane Demode
01:13:53on en parlait hier
01:13:55le sud-africain qui vient prendre la 5ème place
01:13:57Svernes
01:13:59le Norvégien 6ème
01:14:01Yanis Poissard 7ème devant
01:14:03Rafael Paschkar
01:14:05l'espagnol Bernard Farma
01:14:07qui a tenté sa chance
01:14:09alors que l'équipe
01:14:11GCN
01:14:13Kimu Kyo place un
01:14:15nouveau
01:14:17dans le top 10
01:14:19avec cette fois Alessandro
01:14:21Alfonso
01:14:23à noter la très belle 3ème place
01:14:25d'Alan Atterly, tu l'as dit Théo
01:14:27un garçon qui vient du VTT
01:14:29donc qui est capable aussi de soutenir ses accélérations
01:14:31assez violentes en montée
01:14:33qui plus est
01:14:35c'est pas un garçon qui est habitué à la route
01:14:37et on sait que parfois la transition
01:14:39elle peut être compliquée à assumer
01:14:41on a des bornes, on fait beaucoup plus de foncier
01:14:43et là en l'occurrence
01:14:45c'est rassurant de le voir finir à 7 secondes
01:14:47on voit que le trou est fait derrière lui
01:14:49c'est ensuite qu'il y a
01:14:51un vrai écart
01:14:53et Alan Atterly a été capable de finir
01:14:55juste à tout près
01:14:57pour moi de Tom Pitcock
01:14:59donc rassurant aussi pour lui
01:15:01c'est un des grands du monde de VTT
01:15:03médaille de bronze au JO
01:15:05on le rappelle en cross country
01:15:07c'est un grand nom du VTT mondial
01:15:09qui est sur ses routes
01:15:11de la Loulatour
01:15:13bon c'est sans suspense
01:15:15c'est parce que vous aviez le maillot vert
01:15:17de leader de Team Merlia
01:15:19on va assister à un changement justement
01:15:21de leader à l'issue de cette 2ème étape
01:15:23ça tire la langue quand même
01:15:25même dans le groupe étant, ça tire la langue
01:15:27original, dirons-nous, cette 2ème étape
01:15:29amputée d'un tour de circuit
01:15:31et relancée à 5km
01:15:33de l'arrivée de Team Berlier
01:15:35qui va abandonner son maillot de leader
01:15:37au profit
01:15:39de Tom Pitcock
01:15:41qui a déjà créé un trou
01:15:43quasiment décisif
01:15:45pour le classement général
01:15:47on verra après-demain, oui
01:15:49elle est un peu plus dure l'ascension d'après-demain
01:15:51sur l'étape Rennes
01:15:53mais oui, en tout cas
01:15:55il y a un petit matelas, il va falloir le gérer
01:15:57parce que la Loula Tour, c'est un tour
01:15:59on l'a dit, on le répète, c'est un tour qui se joue
01:16:01à pas grand chose souvent
01:16:03et il faut être capable de garder cette avance
01:16:05on ne sait jamais, il fait chaud
01:16:07les coureurs, c'est leur
01:16:09première course de la saison
01:16:11il peut y avoir du vent aussi
01:16:13il peut y avoir du vent, on est dans le vide du sujet
01:16:15et il faut assumer
01:16:17on va voir s'il est capable maintenant, il a remporté une étape
01:16:19est-ce qu'il va être capable d'aller au bout
01:16:21c'est ce qu'on lui souhaite
01:16:23et on va voir s'il est capable d'assumer ce rôle de leader
01:16:25de l'équipe Q36.5
01:16:27Premier grand rendez-vous
01:16:29de la saison de Tom Pidcock, ce sera Milan-Sanremo
01:16:31l'équipe Q36.5 qui a été invitée
01:16:33par les organisateurs
01:16:35c'est
01:16:37le grand objectif du printemps
01:16:39du britannique
01:16:41qui passera à priori par Tirreno-Adriatico
01:16:43en préparation
01:16:45Fabio Jakobsen qui passe la ligne avec ses anciens
01:16:47coéquipiers
01:16:49on verra sur l'estradé Bianchi aussi, Tom Pidcock sur l'estradé
01:16:51ça peut être très intéressant aussi
01:16:53il a été invité par le passé
01:16:57en 2023
01:17:05c'est un garçon qui gagne
01:17:07une ou deux courses par an
01:17:09là il en a déjà gagné une
01:17:11et c'est vrai qu'au regard de son statut
01:17:13de son salaire
01:17:15c'est pas un garçon qui gagne énormément
01:17:17et puis dans son équipe Ineos
01:17:19il était aussi challengé par des autres leaders
01:17:21il avait pas forcément l'équipe derrière lui
01:17:23c'est aussi ce qu'il reproche
01:17:25et aujourd'hui dans cette équipe Q36.5
01:17:27équipe suisse
01:17:29il aura tout le monde derrière lui
01:17:31c'est lui le grand leader, c'est lui qui a le plus gros salaire
01:17:33c'est lui qui a affiché
01:17:35son transfert qu'il a assumé cet hiver
01:17:37et donc c'est à lui de prouver
01:17:39qu'il mérite aussi
01:17:41ce soutien de la part de ses dirigeants
01:17:43et de ses coéquipiers
01:17:45Evidemment ce qui est interrogé
01:17:47du côté de Tom Pidcock
01:17:49dans l'an dernier, c'est ses désirs de briller
01:17:51sur les classements de 3 semaines
01:17:53de l'avis de certains
01:17:55ce n'est pas forcément le genre de profil
01:17:57pour aller chercher un classement général
01:17:59un podium sur un grand tour
01:18:01peut-être un peu trop limité
01:18:03sur la haute montagne
01:18:05ainsi qu'en contre la montre
01:18:11Oui en tant que VT6
01:18:13il a des qualités intrasèques
01:18:15pour les bosses, pour les efforts violents
01:18:17peut-être pas pour l'enchaînement
01:18:19des longs cols
01:18:21Tu l'as dit Théo, alors oui il peut aller faire
01:18:23des coups d'éclat comme ça s'est fait
01:18:25sur l'Alpe d'Huez
01:18:37Quel goût a cette victoire ?
01:18:47C'est très important pour moi
01:18:49nouvelle équipe
01:18:51nouveau champ à connaître
01:18:53je suis vraiment très fier
01:18:55de ce qu'elle a fait aujourd'hui
01:18:57cette équipe
01:18:59elle m'a supporté de manière parfaite
01:19:01lors des moments
01:19:03j'étais très très motivé
01:19:07Au début de la saison on ne sait pas
01:19:09où on en est
01:19:11est-ce que vous saviez que vous étiez
01:19:13en très très bonne position ?
01:19:15C'est vrai qu'il y a un an
01:19:17maintenant on est à Schramm
01:19:19les paramètres sont différents
01:19:21quand on regarde objectivement
01:19:23je suis dans une très bonne position
01:19:25mais après un hiver
01:19:27tu n'as pas compétit contre personne
01:19:29tu as fait beaucoup d'erreurs
01:19:33c'est dur de se tuer
01:19:35c'est sympa d'avoir
01:19:37ralenti
01:19:39vous avez attaqué une fois
01:19:41vous avez attaqué deux fois
01:19:43j'ai pensé que j'allais juste tester
01:19:45les eaux un peu
01:19:49aujourd'hui on s'est dit
01:19:51qu'on allait juste essayer du vent
01:19:53ce n'est pas à propos de GC
01:19:57j'ai senti le vent un peu
01:19:59donc j'ai pensé
01:20:01que je vais attendre un peu plus
01:20:03et puis on s'est mis
01:20:05sur un côté de la route
01:20:07où on avait un peu plus de rendement
01:20:09c'était un peu vite
01:20:11les derniers 200 mètres
01:20:13étaient difficiles
01:20:15à finir
01:20:17mais je suis très content
01:20:19vous parliez de gagner une étape
01:20:21maintenant il s'agit de gagner le général
01:20:31il faudra voir avec cette étape 4
01:20:33où on peut regagner du temps aussi
01:20:35c'était une occasion aujourd'hui
01:20:37de prendre un peu de temps
01:20:39c'est pas encore fini
01:20:41il y aura encore quelques menaces
01:20:43on le sent très heureux
01:20:45c'est pas un garçon qui sourit beaucoup
01:20:47souvent très concentré
01:20:49il joue un peu avec les médias
01:20:51en zone mixte, en conférence de presse
01:20:53et là on le sent un peu libéré
01:20:55certainement d'un point aussi
01:20:57de lever les bras d'entrée
01:20:59il assume son rôle de leader
01:21:01il avait à coeur
01:21:03de remporter cette victoire
01:21:05c'est ce qu'on disait auparavant
01:21:07on revoit son attaque
01:21:09foudroyante
01:21:11à 500 mètres de l'arrivée
01:21:13495
01:21:15il a produit un effort très violent
01:21:17il a testé, il a regardé auparavant
01:21:19on n'a pas vu les images
01:21:21mais il a jaugé les forces en présence
01:21:23et quand il a décidé qu'il était capable
01:21:25de tenir cet effort, il a tout mis
01:21:27il ne faut pas se louper
01:21:29parce que si on attaque 100 mètres plus tôt
01:21:31ça peut être rédhibitoire, ça peut faire effet boomerang
01:21:33et il a parfaitement jaugé
01:21:35l'arrivée
01:21:37il a bien géré ses forces également
01:21:41il a eu le temps de savourer
01:21:43derrière on ne s'est pas retourné
01:21:45et là il a bien tenu
01:21:47il s'est rassis à 200 mètres de l'arrivée
01:21:49il va se faire la passer par
01:21:51Rainer Keplinger
01:21:55l'ancien rameur d'ailleurs
01:21:57il ne faisait pas de l'avion avant de signer
01:21:59chez Bahrein
01:22:01il me semble, il vient d'un autre sport
01:22:03Rainer Keplinger, l'autrichien
01:22:07qui fait partie de ces
01:22:09nouveaux profils
01:22:11de coureurs
01:22:13qui ne grandissent pas forcément
01:22:15avec le vélo en premier sport
01:22:17un garçon de 27 ans
01:22:19c'est ça qui est passé de l'avion
01:22:23au cyclisme sur route
01:22:25comme quoi
01:22:27les rames mènent à tout
01:22:29alors est-ce qu'on va voir un petit
01:22:31classement général
01:22:33actualisé
01:22:35prise de pouvoir évidemment
01:22:37du britannique
01:22:39qui lève les bras pour la première fois
01:22:41cette saison et qui montre évidemment
01:22:43son nouveau maillot, sa nouvelle équipe
01:22:47c'était une des sagas de cet hiver
01:22:49ce départ de Tom Pitcock
01:22:51de l'équipe Ineos
01:22:53qui était quand même une tête de pont
01:22:55du projet britannique
01:22:57ça a été
01:22:59une séparation
01:23:01mouvementée
01:23:03pas forcément houleuse parce qu'à priori
01:23:05des deux côtés s'est passé
01:23:07voilà le
01:23:09classement général à l'issue de cette
01:23:11deuxième étape, Rainer Keplinger qui vient
01:23:13prendre la deuxième place de ce classement général
01:23:15à la Natterlei et troisième
01:23:17donc de Jayko Alula au troisième et quatrième rang
01:23:19on rappelle que c'est la course nationale, la course de cette équipe
01:23:21derrière on a Adne Halter
01:23:23qui est là à la huitième place pour
01:23:25la Norvège aux côtés de Zvernes pour
01:23:27l'équipe Uno-X, Stéphane Debode
01:23:29pour l'équipe Terrain de Ganou, il y aura des gros points
01:23:31pour le sud-africain s'il tient cette position
01:23:33Franck van den Broeck a reculé
01:23:35en revanche le maillot blanc
01:23:37qui doit laisser sans doute
01:23:39à Yanis Voisard, quoique peut-être que
01:23:41Yanis est encore un peu
01:23:43trop âgé pour aller chercher ce maillot blanc
01:23:45et Iribar
01:23:47pour l'équipe
01:23:49Kern Pharma
01:23:51qui referme ce top 10
01:23:55bien voilà pour cette
01:23:57deuxième journée
01:23:59mouvementée
01:24:01on est passé par
01:24:03toutes les émotions
01:24:05c'est bien, on a pu raconter
01:24:07de belles histoires au moins
01:24:09c'était une étape très intéressante
01:24:11sportivement au-delà
01:24:13de ce fait de course
01:24:15à rebondissement
01:24:17on a pu voir aussi les forces en présence
01:24:19ce qui est intéressant
01:24:21c'est de voir que les Jayko Alula
01:24:23ils sont deux très bien placés
01:24:25avec Alan Atterly et Eddie Dunbar
01:24:27et que c'est eux qui ont peut-être
01:24:29les cartes en main pour aller
01:24:31ça ce sera important pour l'étape de vendredi
01:24:33parce qu'elle est difficile
01:24:35mais on rappelle qu'elle ne se termine pas
01:24:37par une ascension, il y aura un petit plateau
01:24:39après ces gros pourcentages
01:24:41du dernier radar
01:24:43et la supériorité numérique peut parfois
01:24:45jouer dans
01:24:47ces huit derniers kilomètres exposés au vent
01:24:49on verra, si Tom Peacock est isolé
01:24:51pourquoi pas le faire vaciller
01:24:53mais c'est bien le britannique
01:24:55qui est le nouveau leader
01:24:57de cette cinquième édition
01:24:59de l'Alula Tour
01:25:01on se retrouve demain Charles-Antoine
01:25:03pour un duel entre
01:25:05Grenoble et Guen et Merlier pour l'épisode 2
01:25:07au niveau des Sprinters
01:25:09à la même heure, même endroit
01:25:11à la bonne heure, à demain
01:25:13merci Théo

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