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00:00En septembre dernier, l'atelier PMC de Chipagan avait plaidé coupable à une accusation en
00:05vertu de la Loi sur l'hygiène et la sécurité au travail. Hier, l'entreprise a été condamnée
00:11à payer un montant de 25 000 $. Ce montant sera remis sous forme de bourses d'études
00:16postsecondaires qui seront distribuées par le district francophone nord-est sur une période
00:21de 10 ans, tout ça à l'honneur du défunt. Travail sécuritaire Nouveau-Brunswick, qui
00:26est à l'origine de l'accusation, espère que ce cas rappelle l'importance de la sécurité
00:31au travail et de travailler plus fort en ce sens. Le drame remonte, lui, au 27 novembre
00:372023. Selon Travail sécuritaire Nouveau-Brunswick, l'entreprise avait failli à ses obligations
00:43d'employeur lors du décès accidentel de son travailleur. François-Guillaume Larocq,
00:49qui avait 37 ans, serait décédé en enlevant une porte stabilisatrice en métal d'un gros
00:55bateau de pêche qui était en construction. Elle était soutenue par un poteau en métal
01:00et pèsait plus de 900 kg. La planche est tombée sur le travailleur, qui est resté
01:05coincé et a subi des blessures mortelles. Plusieurs personnes s'étaient dirigées
01:10vers l'homme pour l'aider, dont l'un qui avait soulevé la planche à l'aide d'un
01:14chariot élévateur. Le décès de M. Larocq, un père de famille qui demeurait à La Mecque,
01:19avait été constaté avant son arrivée à l'hôpital. Selon l'Organisation de travail
01:23sécuritaire Nouveau-Brunswick, l'homme avait de l'expérience dans le domaine.
01:27L'entreprise ne disposait pas de procédures de travail écrites sur place. L'atelier PMC
01:33fabrique des produits en acier, en acier inoxydable et en aluminium. L'entreprise
01:38n'a pas voulu commenter le dossier. Alex Delcour, CHU TVA, Chipagan.