• il y a 13 heures

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00:00Bienvenue au Coeur du Crime, un podcast ici des Archives d'Europe 1.
00:08Savez-vous que plus d'un tiers des crimes et délits commis en France sont traités par la gendarmerie nationale ?
00:18Je m'appelle Jan Kermadek, je suis commandant de gendarmerie.
00:27Je dirige une section de recherche dont la mission essentielle est une mission de police judiciaire.
00:42L'histoire que je vais vous raconter est une histoire vraie.
00:46Tous les faits sont réels et se sont déroulés en France.
00:50Seuls les noms des personnes et des lieux ont été changés.
00:57Léo Manfred est fascinée par la femme qui est arrivée au volant de la Duesenberg Noire.
01:04Elle a le maintien d'un mannequin ou peut-être d'une danseuse.
01:09Elle a les chevilles, les jambes, la démarche d'une danseuse.
01:13Léo s'extirpe dessus la voiture sur laquelle il travaille afin de l'examiner de plus près.
01:20Elle est entièrement vêtue de blanc, chapeau blanc au large rebord comme pour dissimuler son visage décollière,
01:26robe blanche suffisamment ajustée pour mettre son corps en valeur, chaussures blanches à talons aiguilles.
01:33Mais il y a plus que sa mise et son maintien.
01:36Cette jeune femme a quelque chose d'étrange, presque de mystérieux.
01:41Et le mystère s'accorde mal avec la graisse et la crasse du garage Wagner.
01:48Léo se remet debout.
01:50Karl Wagner, son patron qui s'intéresse plus aux moteurs qu'aux femmes quelles qu'elles soient,
01:56lui cache le visage de la jeune fille en blanc, mais la voix de cette dernière lorsqu'elle parle est délicieusement douce.
02:06« Monsieur Wagner, demande-t-elle, pouvez-vous me dire quand ma voiture sera prête ?
02:12— C'est un gros moteur, Miss River, répond le garagiste, les yeux fixés sur la voiture.
02:18Il faut que tous les cylindres soient synchronisés.
02:21Votre père est toujours très pointilleux à cet égard. »
02:25Karl Wagner essuie distraitement ses mains maculées de cambouis sur son bleu de travail et lève la tête en regardant Léo.
02:31« Mon aide va vous reconduire chez vous.
02:34Vous pouvez dire à votre père que nous lui ramènerons la voiture dès qu'elle sera prête. »
02:40Apparemment indifférent, Léo s'installe au volant de la voiture de son patron.
02:45Il ne sait pas encore comment il va la saisir, mais il sait déjà que vient de se présenter à lui la chance de sa vie,
02:51l'occasion unique qu'il ne laissera pas échapper.
02:54Une fois passé le boulevard, Léo s'engage dans les collines, sur les indications de Miss River,
03:00et vingt minutes plus tard, après avoir parcouru une longue allée privée,
03:04la Pontiac s'arrête devant le perron d'une immense villa du plus pur style hollywoodien dans ses débuts.
03:10« Elle a dû coûter un bon petit matelot de billets, » songe Léo.
03:15Un jardinier s'affaire non loin sur une pelouse de la taille d'un pré.
03:20L'endroit a cependant quelque chose de défraîchi, d'un peu nostalgique.
03:27« Mais je connais cette maison ! »
03:29S'écrit-il au moment où il accompagne sa passagère jusqu'à la porte.
03:32« Je l'ai vue en photo, mais oui, je l'ai vue en photo !
03:35C'est la maison que le grand directeur de films, Gavin River, a fait construire pour sa jeune femme, Monica. »
03:42« La maison s'appelle Manvere, » dit la jeune femme en blanc,
03:46en sortant une clé de son sac qu'elle insère dans la serrure.
03:50« Si vous êtes Miss River, alors vous êtes la fille de Monica Parrish ! » s'exclame Léo.
03:55« C'est pas étonnant que j'ai pas pu vous quitter des yeux.
03:58Non ! » proteste-t-il en voyant qu'à huit ans, un billet de un dollar,
04:01« je peux pas accepter d'argent de vous !
04:03Votre mère était une de mes idoles.
04:05Je suppliais mon oncle de me donner des sous.
04:08Oui, mon oncle, parce que j'étais orphelin.
04:10De me donner des sous pour aller au cinéma chaque fois qu'on passait à Monica Parrish.
04:14J'avais onze ou douze ans à l'époque.
04:16Mais jamais, jamais je n'ai manqué un film de votre père et de votre mère ! »
04:22La porte se referme avant que Léo puisse en dire davantage.
04:27Mais il devine qu'elle sourit dans l'ombre du chapeau.
04:33De retour au garage, il bombarde Carl Wagner de questions.
04:36Il veut tout savoir sur la famille de cette jeune fille.
04:39Le garagiste évoque quelques souvenirs d'un ton rêveur.
04:42« Oh ! Gavin River n'a pas eu de chance.
04:45Alors qu'il atteignait les sommets de son art, il s'est brisé la colonne vertébrale en jouant au polo.
04:50Il s'est retrouvé dans une chaise roulante.
04:53Après deux ans à l'hôpital, il a essayé de faire sa rentrée, mais tout avait changé.
04:58Il a essuyé deux échecs et il a pris sa retraite.
05:02— Et Monica Parrish ?
05:05— Leur carrière était liée, dit Wagner.
05:08Je crois que, finalement, elle a divorcé et qu'elle a épousé un comte je ne sais plus quoi.
05:14À moins qu'elle soit donnée à la religion hindouche, je ne sais pas.
05:17Enfin, qu'est-ce que ça peut faire ?
05:18Les étoiles montent et tombent, Léo, mais un bon moteur.
05:23Déjà, Léo ne l'écoute plus.
05:25Sur la foi de ses observations personnelles et des quelques informations glanées auprès de son patron,
05:30son esprit fertile et tortueux est trop occupé à concocter un plan qui pourrait lui permettre,
05:36tout en faisant fortune, d'épouser une des plus jolies filles du monde.
05:42— Je conduirai la voiture quand elle sera prête, dit-il simplement.
05:47La première partie de son plan se déroule comme dans un rêve.
05:51C'est la jeune femme en blanc elle-même qui vient lui ouvrir la porte et,
05:55sous prétexte de lui faire vérifier le ronronnement du moteur,
05:59il l'emmène se promener en voiture, ce qui lui permet de commencer à la charmer par sa conversation.
06:06Au retour, au moment de rentrer la voiture au garage, il simule une petite panne,
06:11ce qui lui donne un petit supplément de temps et lui permet de faire la connaissance du père de Miss River.
06:17C'est un homme impressionnant, même dans une chaise roulante.
06:22Quand il le faut, Léo peut parfaitement affecter l'humilité.
06:27En sa présence, le regard de River ne tarde pas à s'illuminer.
06:31Pendant un moment, l'ancien acteur va évoquer des souvenirs du passé,
06:35tandis que Léo peut observer la jeune fille à son gré, pudiquement dissimulée par sa grande capeline.
06:42Quand la conversation s'amenuise, Léo prétexte qu'il s'est sali les mains en tripotant le carburateur pour s'attarder encore un peu.
06:51« Monica va vous conduire jusqu'à la salle de bain ! » dit courtoisement son hôte, comme il l'espérait.
06:58Ainsi, la jeune fille s'appelle Monica, comme sa mère.
07:05Le cerveau de Léo enregistre fidèlement l'information dont il va bientôt se servir.
07:09En effet, l'occasion se présente quelques minutes plus tard, quand il redescend dans le hall.
07:14Alors qu'il est tombé en arrêt devant une photo du couple, River perriche, survient la jeune fille dans la pénombre.
07:21Le cœur battant, il hésite un instant.
07:24« Et si elle me jette dehors ? » songe-t-il.
07:27De toute manière, d'ici une minute, elle va me raccompagner à la porte, autant tenter ma chance avant.
07:33Alors, il la prend par les épaules et la tire contre lui.
07:39Pendant quelques secondes terrifiantes, il se demande si elle va hurler ou s'abandonner entre ses bras.
07:50Mais finalement, elle s'abandonne.
07:55Nous ne connaissons pas encore la totalité du plan conçu par Léo.
08:00Mais la première phase semble se dérouler selon ses prévisions.
08:05Qu'en sera-t-il de la suite ?
08:08La réponse d'ici quelques instants.
08:12Sûr de lui et de son charme, un jeune garagiste, Léo Manfred, a décidé de séduire Miss River et qu'il croit la fille de deux anciennes stars du cinéma hollywoodien.
08:36Il s'intéresse moins aux traits de la jeune femme, qui porte par ailleurs toujours de grands chapeaux, qu'à la fortune de son père, un homme âgé qui, à la suite d'un accident, ne se déplace plus qu'en fauteuil roulant.
08:49La première phase du plan de Léo semble s'accomplir selon ses voeux.
08:53À sa première tentative, la jeune fille s'est laissée embrasser.
09:00La rapidité de sa conquête n'étonne pas Léo.
09:03Monica River a été suffisamment bridée pour qu'un homme, capable de saisir sa chance au vol, la trouve prête à être cueillie.
09:11Sa cour se révèle plus facile qu'il n'avait osé l'espérer.
09:15D'abord, il se retrouve, plus ou moins furtivement, dans des endroits écartés et discrets, où Monica a plaisir à s'asseoir dans des box à demi-obscurs ou à des tables éclairées seulement à la bougie.
09:26Elle fuit les clubs à la mode et les lumières vives, ce que Léo trouve à la fois rafraîchissant et économique.
09:36Fort heureusement, la Duesenberg présente sans trop tarder de nouveaux ennuis mécaniques.
09:41Léo peut ainsi se rendre à nouveau à Monvers et où il s'affaire sur le moteur pendant que Gavin River l'observe de sa chaise roulante, heureux de lui donner des ordres et d'évoquer le passé.
09:53Un homme dans une chaise roulante. La situation comporte d'intéressantes possibilités, étant donné surtout que le terrain sur lequel cette chaise est utilisée surplombe la ville et que le sol est à la fois inégal et mal entretenu.
10:10À l'évidence, le jardinier ne s'occupe que du devant de la maison.
10:15Au cours d'inspections ultérieures, Léo s'aperçoit que l'arrière est dans un triste état, y compris le patio où River aime tant se dorer au soleil et qui domine de quelque soixante-dix mètres une autoroute.
10:28Dans ce patio, Léo se livre à une expérience à l'aide d'une vieille boule de croquettes qu'il trouve dans le garage.
10:34Il se rend compte ainsi qu'il y a une nette pente en direction du vide avec, pour seul obstacle, une murette de stuc très basse et branlante.
10:47Comme il s'arrache à l'observation minutieuse de cette murette branlante, Léo découvre que Monica, à quelques mètres, l'observe dessous l'ombre de son chapeau de paille à large bord.
10:59Il se montre immédiatement à la hauteur de la situation.
11:02— J'espérais bien que vous me suivriez ici.
11:04Il fallait que je vous voie seul.
11:06Ça ne peut pas durer comme ça, Monica.
11:08Je ne peux pas continuer à vous voir, vous entendre, vous toucher sans jamais vous posséder.
11:11Je veux vous épouser, Monica.
11:13Je veux vous épouser sans délai.
11:17Léo a une façon particulière de prononcer ce « sans délai » qui laisse toujours les femmes quelque peu pantelantes.
11:25Monica River ne fait pas exception.
11:27Elle s'accroche à lui avec soumission et promet de parler à Gavin River dès qu'elle le pourra.
11:35Deux jours plus tard, Léo est officiellement convoqué dans la galerie de Montvert et Gavin River le reçoit au milieu des sacro-saintes photos de sa carrière d'acteur à côté de l'Oscar Rutiland dont il lui a si souvent parlé.
11:50Monica se tient discrètement dans l'ombre, derrière la chaise roulante.
11:53Elle a bien plaidé sa cause.
11:55Gavin River est d'accord pour le mariage, à une condition, cependant.
12:00Vous voyez autour de nous les souvenirs de gloire passés.
12:04Je sais que cela peut vous paraître stupide, mais, mis à part leurs valeurs sentimentales, ces reliques attestent que Monica est habituée à un certain train de vie.
12:15J'espérais faire en sorte qu'il en soit toujours ainsi, mais, depuis mon accident, les compagnies d'assurance refusent de m'assurer sur la vie.
12:23Je dois être sûr que Monica sera protégée quand je quitterai ce monde.
12:27Si vous êtes en assez bonne santé pour passer la visite médicale et obtenir une police d'assurance sur la vie de 50 000 dollars au bénéfice de Monica River, je consentirai au mariage.
12:38Autrement, non !
12:39Vous pouvez vous adresser à n'importe quelle compagnie d'assurance, ajoute River, à condition, bien sûr, qu'elles jouissent d'une bonne réputation.
12:47Monica, ma chérie, notre vieil ami Jeremy Hodges ne représente-t-il pas la pacifique mutuelle ?
12:55Regarde donc un peu si sa carte n'est pas dans mon bureau.
12:59La carte est dans le bureau.
13:04Je peux téléphoner et prendre rendez-vous si vous le désirez.
13:08Conclut River.
13:10Mais si vous allez trouver Hodges de grâce pour la fierté d'un homme âgé, ne lui dites pas la raison qui vous fait agir ainsi.
13:18Je ne veux pas que l'on aille colporter que Gavin River en est réduit à passer des marchés.
13:26Sa voix se brise.
13:28Les choses sont donc plus avancées que Léo n'ose l'espérer, ce qui va tout faciliter.
13:35Léo accepte la carte et demande à Gavin de bien vouloir lui prendre rendez-vous.
13:40Il peut bien céder aux caprices d'un homme âgé qui n'en a plus pour longtemps à vivre.
13:47Doté par mère nature d'une constitution robuste, Léo obtient sa police d'assurance sans aucune difficulté.
13:54River se déclare satisfait et on décide d'une date pour le mariage.
14:00Il ne reste plus qu'à discuter dans le détail des projets d'une très simple cérémonie dans la plus stricte intimité et de la lune de miel.
14:11C'est précisément ce que Léo, son futur beau-père et sa future épouse sont en train de faire dans le patio par cet après-midi ensoleillé,
14:21tandis que River et Parle, évoquant le souvenir de sa propre lune de miel à Honne-Lulu,
14:27Monica pousse sa chaise roulante.
14:31Elle étreine un nouveau chapeau à large bord qui protège son visage des rayons qui dardent.
14:37L'air est chaud, mais une forte brise souffle de l'extrémité du patio à l'endroit où le sol part en pente douce vers le précipice.
14:49À un moment donné, Monica lâche la chaise pour retenir son chapeau et la chaise roule de quelques trente centimètres vers le bord du patio avant qu'elle ne la rattrape.
15:02Léo contrôle son émotion pour un peu, son rêve se réalisait sans aucune intervention de sa part.
15:12L'idée lui traverse l'esprit que Monica s'est peut-être montrée plus perspicace qu'elle ne la laissait supposer le jour où elle l'a surpris près de la murette.
15:23Se pourrait-il qu'elle ait envie, elle aussi, de se débarrasser de Gavin ?
15:32Parvenu maintenant à l'extrémité du patio, elle fait exécuter un demi-tour à la chaise.
15:37River et continue à bavarder.
15:40Là, sans doute, Monica s'est assise sur la murette pour se reposer.
15:46Léo se retient pour ne pas crier.
15:48« Un véritable édeine pour deux jeunes amoureux ! » poursuit Gavin.
15:53« Je me souviens ! »
15:55Sans que Monica s'en aperçoive occupée qu'elle aide à arranger les plis de sa jupe, la vieille murette a craqué sous son poids et commence à pencher en direction du précipice.
16:05Léo s'avance rapidement, tout va de travers.
16:08Monica hait son contrat d'achat pour Monvers et voici tous ses biens magnifiques en équilibre au bord d'un précipice.
16:14La fissure s'élargit.
16:16« Attention ! »
16:18Personne ne connaîtra jamais les mots que Léo Manfred allait prononcer ensuite.
16:23Sa phrase s'achève en gémissement.
16:26Car, Gavin River ayant au même instant, comme dans un rôle appris d'avance, déplacé sa chaise en l'agrippant par les roues, Léo se cogne dans la dite chaise et, ce faisant, il perd l'équilibre à l'extrême bord de la murette, croulante.
16:40Au même moment, Monica se lève pour rattraper son chapeau que le vent emporte.
16:44Dans un brouillard, Léo l'entrevoit tourner vers lui, tandis que, la tête la première, il plonge vers l'éternité.
16:51En de telles circonstances, le temps suspend son cours comme sur les horribles photos de la galerie des gloires passées de Gavin River.
17:01En cet instant épouvantable, Léo voit ce qu'il n'a pu remarquer auparavant parce qu'il était trop centré sur lui-même.
17:09Il voit le visage de Monica River, sans chapeau et sans ombre, le visage d'une femme déjà âgée, mais qui sourit d'un air satisfait.
17:25Léo Manfred n'a plus l'heure de mesurer la distance de façon exacte, mais il y a largement plus de soixante-dix mètres jusqu'à l'autoroute qui passe en contrebas.
17:38En matière de police d'assurance portant sur des sommes élevées, la pacifique mutuelle se livre toujours à une enquête très poussée.
17:49Jeremy Hodges, étant un vieil ami, se montre extrêmement arrangeant.
17:54Il signale que le jeune homme a insisté pour que Monica River soit la seule bénéficiaire de son assurance et refusé d'en donner la raison.
18:02« C'est une question personnelle », a-t-il déclaré. « Qu'est-ce que ça change ? »
18:08« Ça ne change rien pour Hodges lorsqu'une prime aussi importante est en jeu. »
18:14« C'est très touchant », déclare Gavin River. « Nous connaissions ce jeune homme depuis si peu de temps. Il m'avait ramené mon automobile de garage et depuis il se consumait d'admiration pour Monica. »
18:28Monica se tient debout près de l'Oscar. Elle sourit doucement.
18:35« Il m'a dit que, petit garçon, il était un grand admirateur de Monica Parrish. »
18:44Jeremy tend le chèque de l'assurance à Gavin, puis baisse galamment la main de Monica.
18:50« Nous sommes tous des admirateurs et des petits garçons en présence de Monica Parrish. Mais comment faites-vous, ma chère ? Quel est votre secret ? Les années agissent sur Gavin comme sur moi, mais semblent ne même pas vous effleurer. »
19:10C'est un doux, c'est un pieux mensonge. Les années l'ont touché. Près des yeux qu'elle aime garder dans l'ombre, près de la bouche qui se durcit parfois, comme c'est le cas lorsque Jeremy partie, Gavin examine le chèque.
19:32« Une grande tragédie, dit-il sur le mode méditatif. Mais comme tu me l'as expliqué lors de la répétition, ma chérie, en fait c'était son idée à lui. Et cet argent ne nous fera pas de mal. Je vais me mettre en quête d'un bon scénario. »
19:55Monica Parrish écoute à peine. Gavin peut avoir ses rêves. Elle, elle a eu sa revanche. Elle redresse fièrement la tête. « La critique se serait montrée unanime, dit-elle. J'ai été magnifique dans la scène de la mort. »
20:25Vous venez d'écouter Au cœur du crime, un podcast issu des archives d'Europe 1. Réalisation, Julien Tharaud. Production, Raphaël Mariat. Patrimoine sonore, Sylvaine Denis, Laetitia Casanova et Antoine Reclus. Promotion, Marie Corpet. Au cœur du crime est disponible sur le site et l'appli Europe 1. Écoutez aussi l'épisode suivant en vous abonnant gratuitement sur votre plateforme d'écoute.

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