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Les 3 mots dans l'actu présenté par Félix Mathieu.

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Transcription
00:00Les vraies voix Sud Radio.
00:02Trois mots dans l'actu, Félix, qui sont accident au pluriel, commission et honte.
00:07Les autorités n'espèrent plus retrouver de survivants à Washington
00:10après le crash suite à la collision d'un avion et d'un hélicoptère militaire.
00:13Bilan potentiel de 67 morts.
00:15À Châteaudun-en-Eure-et-Loire, le chauffeur du car scolaire de 26 ans,
00:18contrôlé positif, au stupéfiant, il a été placé en garde à vue.
00:22Son véhicule s'était renversé, tuant une lycéenne, blessant 20 élèves.
00:25Ce matin, on y reviendra dans le coup de projecteur des vraies voix, 18h40.
00:29À suivre aussi sept députés, sept sénateurs, réunis depuis ce matin
00:33pour tenter de trouver un accord sur le budget.
00:35Les travaux avancent à la commission mixte paritaire.
00:37Et puis une honte, une indignité, réaction d'Emmanuel Macron
00:40après la profanation d'une nécropole dédiée aux tirailleurs sénégalais à Chastelet-dans-le-Rhône.
00:45Les vraies voix Sud Radio.
00:48Nous sommes passés d'une opération de sauvetage à une opération de récupération des corps,
00:53indiquent les secours à Washington.
00:55La nuit dernière, un avion et un hélicoptère militaire de retour d'entraînement
00:58se sont percutés au-dessus de la capitale fédérale
01:00avant de se crasher dans le fleuve Potomac.
01:0364 passagers dans l'un, 3 militaires dans l'autre.
01:06Et pas vraiment d'explication à cet accident.
01:08Pour le moment à entendre, Sean Duffy, secrétaire d'Etat au transport.
01:12C'était une nuit claire. Le ciel était dégagé.
01:17L'hélicoptère suivait une trajectoire standard.
01:20Si vous vivez dans la région de Washington,
01:22vous verrez des hélicoptères monter et descendre le long du fleuve.
01:25Cette configuration de vol est fréquente lorsqu'on vit à Washington.
01:29C'était le cas la nuit dernière.
01:31L'avion d'American Airlines qui arrivait suivait un schéma de vol standard.
01:35Il n'y a donc rien d'inhabituel à ce qu'un avion militaire survole le fleuve
01:40et qu'un avion atterrisse ici.
01:42Sean Duffy, secrétaire d'Etat au transport des Etats-Unis.
01:45On parle quand même de la pire catastrophe aérienne des Etats-Unis depuis 2009.
01:50J'ai adoré, pardon de le dire encore une fois, la réaction de Donald Trump
01:55quand je pense à la manière dont nos chefs d'Etat,
01:58il a dit clairement ce qui s'était passé.
02:01L'erreur qui avait été commise, selon lui, il n'a pas tourné autour du pont tragique.
02:06C'était clair.
02:07On voit les images à la télévision, c'est terrifiant.
02:10Il faut atteindre l'inquiétude.
02:12Ce qui est étonnant, c'est vrai que des hélicoptères, ça peut se faire,
02:16c'est des zones de CTR, moi je suis pilote donc je connais un peu le sujet,
02:19pilote de petits avions.
02:21Il y a des CTR, des zones d'approche qui sont très sécurisées
02:24et effectivement les militaires peuvent rentrer dans ces zones à très basse altitude.
02:27On l'a vu d'ailleurs, on voit l'hélicoptère arriver.
02:29Il y a eu un manque d'informations ou mauvaise compréhension
02:32d'informations qui a été donnée par la tour.
02:34Ce qui est étonnant, c'est que le pilote de l'hélicoptère ne répond pas à la tour.
02:37Il ne peut pas entendre ou pas comprendre.
02:40Bref, le résultat, c'est un crash.
02:42Je dirais que tout de suite, ça a été dit, ce qui s'est passé a été dévoilé directement
02:46mais c'est quand même la moindre des choses.
02:47Il me semble que là, c'était quand même assez clair.
02:49C'était quand même difficile d'envisager d'autres scénarios.
02:51Tu imagines, Tom, une tragédie comme ça en France ?
02:55Un président de la République qui irait dire clairement les responsabilités ?
02:58S'il le sait, pourquoi ne pas les libérer ?
03:01Je pense que Philippe a raison.
03:03On ne les dit pas comme ça.
03:04Tu sais où il aurait trop peur.
03:06Au bout de mesure, oui.
03:08On serait plus précautionneux.
03:10Et puis il y a le « en même temps ».
03:13Et puis il y a le deuxième mot, surtout.
03:15Oui, quand même.
03:17La commission mixte paritaire est réunie depuis ce matin
03:20pour tenter de trouver un accord sur le budget.
03:22Il prenait 7 députés, ajoutait 7 sénateurs,
03:25mélangeait tout ça, saupoudrait 247 amendements,
03:27la recette pour tenter de concocter un budget.
03:30Alors que 2025 est maintenant bien entamé.
03:32Tout de même, les travaux avancent selon les parlementaires
03:34de la coalition gouvernementale qui sont majoritaires
03:36dans cette commission mixte paritaire.
03:38Pour le moment, 95 articles sur 247 votés,
03:42sans grande modification.
03:44En tout cas, ça, c'était à l'issue de la première matinée de travail.
03:46Si les socialistes obtiennent des garanties,
03:48ils ne doivent pas voter ensuite.
03:50La censure, estime le maire PS de Montpellier,
03:52Michael Delafosse.
03:54Nous sommes dans l'opposition, mais il faut être utile
03:56au pays et responsable.
03:58Et donc, sur des questions qui sont importantes,
04:00l'éducation nationale, qu'on ne dérembourse pas
04:03les médicaments, que les partenaires sociaux
04:05puissent revoir l'injuste réforme des retraites.
04:08Eh bien, si on obtient sur ces sujets-là...
04:11— Vous avez obtenu, ça ?
04:13— Si cela est confirmé, eh bien, dans ce cas-là,
04:16il faudra prendre nos responsabilités
04:18et permettre...
04:20— Et ne pas voter la censure.
04:22— Et ne pas voter la censure, parce que la France,
04:24elle doit être gouvernée.
04:26Mais on ne doit pas donner un blanc-sang.
04:28— Michael Delafosse, maire PS de Montpellier,
04:30avec Jean-Jacques Bourdin, ce matin, sur Sud Radio.
04:33— Ça, c'est strictement personnel, ma chère Cécile.
04:36Il mériterait de n'être pas socialiste.
04:39— C'est ce qui est dommage.
04:42Justement, c'est que ça sera le statu quo, finalement.
04:44Il y a quand même de grandes probabilités
04:46pour que jusqu'en 2027, ça soit le statu quo politiquement.
04:49Quand bien même, il y aurait une nouvelle dissolution
04:51qui aboutira probablement à un résultat équivalent
04:53à ce qu'on a aujourd'hui à la Chambre basse.
04:55Donc je pense que c'est quand même problématique.
04:57Il y a quand même plein de champs
04:59dans lesquels il serait nécessaire d'intervenir assurgement,
05:01de modifier un certain nombre de choses.
05:03Et en fait, on ne va rien faire,
05:05pour des raisons probablement électoralistes,
05:07en tout cas de stratégie, par rapport à 2027.
05:10— Non, je vais la rajouter.
05:12Sinon qu'effectivement, le problème, c'est que
05:14tous ces hommes politiques et femmes politiques,
05:16de gauche comme de droite, n'ont qu'un seul objectif.
05:18Les prochaines élections 2027,
05:20il y a les élections de maires, etc.
05:22En fait, il y a tout un tas de choses qui se préparent.
05:24Et puis voilà, on ne s'occupe pas des affaires de la France.
05:26C'est ce qui est assez terrifiant, d'ailleurs.
05:28— Troisième mot, honte.
05:30Une nécropole dédiée aux tirailleurs a été dégradée à Chasselet, dans le Rhône.
05:33— Plusieurs dizaines de plaques dégradées
05:35dans ce lieu dédié à la mémoire
05:37des combattants africains tombés pour la France
05:39durant la guerre 14-18,
05:41ce qu'on appelait les tirailleurs sénégalais,
05:43avec notamment des tags en référence aussi aux Vaudous.
05:46L'Office national des combattants et victimes de guerre
05:48porte plainte. Emmanuel Macron a, lui,
05:50réagi sur les réseaux sociaux,
05:52en partageant d'ailleurs l'article de nos confrères
05:54de Lyon-Capital.
05:56— Les indignités, crie le chef de l'État.
05:58Les Français savent ce qu'ils doivent
06:00aux tirailleurs sénégalais morts pour la France.
06:02— Scandaleux.
06:04— Non, c'est bien qu'il ait réagi, le président.
06:07J'aimerais que ce soit...
06:09— Je parlais de l'acte qui a été scandaleux, évidemment,
06:11pas la réaction du président.
06:13— Non, non, bien sûr, mais la réaction du président
06:15me fait plaisir dans la mesure où il ne l'a pas toujours eue.
06:17— Oui, c'est ignoble, évidemment.
06:19C'est très bien que ça soit souligné,
06:21qu'on en parle, parce que, bon, parfois,
06:23il y a des choses comme ça qui peuvent être invisibilisées.
06:25Il faut absolument que tout le monde les ait en tête.
06:27— Et c'est surtout qu'on les a mis en avant, souvent.
06:29Il y a 130 000 de mobilisés.
06:31Il y en a quand même 30 000 de morts.
06:33Et on les a mis souvent... Allez devant les amis
06:35et puis faites la guerre.
06:37Donc c'est scandaleux. Ce qui s'est passé, c'est scandaleux.
06:39— Merci beaucoup, Félix Mathieu.
06:41On vous retrouve un petit peu plus tard.

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