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[#Reportage] Dette publique : entre paix sociale et cure d’hostilité, le pari assumé de Ndong Sima

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Transcription
00:00Souveraineté alimentaire, pouvoir d'achat, lutte contre la corruption, gestion de la dette publique.
00:05Ce 29 janvier 2025, le premier ministre de transition Raymond Dansima faisait face à la presse publique et privée.
00:12Occasion pour le patron de l'administration de répondre aux interrogations des professionnels des médias
00:18qui se sont fait l'orelet des préoccupations quotidiennes des Gabonais.
00:21Au cœur de ce long toral qui a duré plus d'une heure et demie,
00:24le chef du gouvernement est largement revenu sur la gestion de la dette publique
00:29qu'il a évaluée à une fourchette comprise entre 7 500 milliards de francs CFA à 8 600 milliards de francs CFA.
00:36Face à une telle situation, Raymond Dansima a soulevé le dilemme auquel est confronté l'exécutif.
00:42Vous voyez dans la gestion, notamment la gestion des hommes, il y a un choix que l'on fait.
00:51On achète la paix, on achète la tranquillité ou bien on retrouve les manches et on dit on va à l'épreuve.
00:58Forte, on la fait vite.
01:00Devant un tel dilemme, le choix du gouvernement de transition a été clairement assumé.
01:05Est-ce que vous êtes sûr qu'on pouvait demander aux Gabonais un ajustement instantané à partir de septembre 2023 ?
01:14Est-ce que les gens l'auraient supporté ? Est-ce qu'on n'aurait pas eu partout dehors des barricades et des mouvements ?
01:21C'est ce choix que celui qui arbitre, celui qui gère, fait.
01:26Je pense qu'on a fait un choix de sagesse qui était de dire on va aller doucement, il y a un déficit et alors on va gérer ce déficit.
01:38Je pense que le plus important est de rester orienté vers la volonté soit d'accroître ses recettes, soit de diminuer progressivement.
01:52Évoquant les pistes d'économie allant dans le sens de la réduction du trait de vie de l'Etat,
01:57le chef du gouvernement a écarté toute idée de renoncement à un certain nombre de mesures allant dans le sens de l'aide au pouvoir d'achat des ménages.
02:05Vous parlez de subvention au carburant, je vous rappelle que des pays comme la Tunisie, comme le Chili et d'autres ont connu des émeutes pour l'augmentation des prix du pain
02:15parce qu'on avait demandé de supprimer les subventions sur ces produits.
02:18Vous vous rappelez de ça ? Les émeutes sont tombées dans beaucoup de pays parce qu'on a augmenté les prix du pain.
02:25C'est bien gentil de dire qu'on va passer le prix du carburant, on le libère. Libérez-le et vous augmentez immédiatement les prix du pain.
02:34Libérez-le et vous augmentez la totalité des autres prix.
02:38A la pharmacie, les prix augmentent parce que forcément les prix de l'électricité vont augmenter, les prix du transport augmentent, les prix de toutes choses
02:45puisque le carburant qu'on utilise entre dans la production de tous les autres biens pratiquement, soit dans le transport, soit dans la production d'électricité ou des groupes électrogènes.
02:54Donc si on supprime les subventions et on a examiné la question à plusieurs reprises, on sait que ça fait partie des standards purs que le Fonds monétaire recommande, bien.
03:06Mais je vous rappelle que ce n'est pas le Fonds monétaire qui gère la situation sociale.
03:10Notons que selon les prévisions de la compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur,
03:15le déficit budgétaire du Gabon devrait se creuser cette année sous l'effet de plusieurs facteurs,
03:20parmi lesquels les subventions au carburant, la hausse de la masse salariale dans le secteur public, ainsi que le coût lié aux élections générales à venir.

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