Emmanuel Blézès, à propos de l'Algérie qui refuse de reprendre ses ressortissants sous OQTF : «La France peut mettre si elle le veut l'économie algérienne potentiellement à genoux».
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00:00La France, par rapport à l'Algérie, est un grand pays.
00:02Sur le plan économique, on pèse 10 fois plus que l'Algérie.
00:05Donc dire qu'il n'y a pas de levier économique contre l'Algérie,
00:08déjà, c'est une erreur, parce qu'on a face à nous un pays
00:10qui pèse assez peu économiquement par rapport à la France.
00:12Deuxièmement, si on regarde ce qui s'est fait aux Etats-Unis récemment
00:15avec la Colombie.
00:16Vous avez Donald Trump qui a dit,
00:17je suis président des Etats-Unis, il a agi comme un chef d'entreprise.
00:20Quels sont les leviers que je peux activer
00:22pour que la Colombie reprenne ses clandestins ?
00:25Donc il a activé le levier douanier.
00:2625 % de droits de douane du jour au lendemain.
00:30Et ce qui s'est passé, c'est que dans l'heure,
00:32le président colombien a envoyé son avion présidentiel
00:35pour reprendre les clandestins colombiens.
00:39Donc en fait, je pense que derrière cette question
00:41du dossier algérien qui traîne depuis des semaines,
00:43c'est une question de volonté politique.
00:45La France a tous les leviers pour agir.
00:47Effectivement, vous évoquez la question des transferts financiers,
00:49des transferts bancaires.
00:51La France peut mettre, si elle le veut,
00:53l'économie algérienne potentiellement à genoux.
00:56Et ils ont plus à perdre que nous dans cette affaire.
01:00Sous-titrage Société Radio-Canada