• il y a 9 heures
Lisa Hadef transmet vos questions aux spécialistes du 20H BFM.

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Bien, c'est la question suivante. Question sur cet accident qui, visiblement, vous a beaucoup marqué et sur les règles de dépistage.
00:07David, 41 ans, qui vient de Ouarème, dans le Nord. Existe-t-il la possibilité d'installer justement un test salivaire pour pouvoir démarrer le bus,
00:14quitte à légiférer en ce sens, dit-il ? Alors, ça existe déjà, effectivement, pour tester l'alcoolimie. C'est ce qu'on appelle un étilo-test anti-démarrage
00:21et c'est obligatoire depuis le 1er septembre 2015 dans les autocars. Pour que le bus démarre, il faut que le conducteur ait, vous le voyez,
00:28un taux d'alcool inférieur à 0,2 g par litre de sang, ce qui équivaut à zéro verre. Pour les tests salivaires capables de détecter les stupéfiants,
00:36la loi, pour l'instant en tout cas, n'oblige pas les conducteurs à s'y soumettre. Ce sont les employeurs qui peuvent décider de tester leur chauffeur
00:43mais les chauffeurs, eux, ont le droit de refuser. Guillaume, est-ce qu'il serait possible de légiférer en ce sens ou est-ce que c'est beaucoup plus compliqué
00:50que les tests d'alcool ? J'ai échangé avec quelques parlementaires qui sont spécialistes un petit peu des transports et qui disent qu'il n'y a pas de raison
00:55qu'on ne puisse pas légiférer sur ces questions-là. Il y a bien question, par exemple, de prise de sang pour l'alcool. Les tests qui sont faits en souffle,
01:03au niveau de la détection de l'alcool, et également dans un test spécifique. Ils m'expliquaient qu'il n'y avait pas de raison qu'on ne puisse pas le faire
01:11pour les drogues mais qu'il fallait être capable de l'inventer, techniquement, pour l'instant. Ça, c'était la sommation de la mélirosie qu'à l'instant,
01:19inventer ce truc. J'en appelle à l'innovation française. Je suis sûre que quelqu'un y a déjà pensé et est en train d'y travailler.

Recommandations