Boris Vallaud, président du groupe Parti socialiste à l'Assemblée nationale était l’invité de Face à BFM ce mercredi 5 février sur BFMTV.
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00:00Bonsoir Boris Vallaud, merci d'être avec nous pour le Parti Socialiste, président du groupe PS à l'Assemblée Nationale.
00:09La première question pour vous, vous pouvez peut-être d'ailleurs, avant de donner la parole à Guillaume, répondre à ce que vous disiez à l'instant,
00:14mais il y a le bon part, revenez à la raison et revenez à la maison.
00:17Mais d'abord, que les choses soient claires, nous n'avons changé ni d'alliance, ni rejoint une nouvelle coalition, nous sommes à gauche et nous sommes dans l'opposition.
00:27Et la seule question que nous nous sommes posée dans l'Assemblée Nationale telle qu'elle a été élue par les Françaises et les Français dans leur diversité,
00:34dans laquelle il n'y a aucune majorité absolue, c'est comment on essaie de leur être utile tout de suite, et pas seulement à l'occasion d'une hypothétique démission du président de la République,
00:42ou dans 30 mois, parce qu'il y a des vies difficiles qui ne peuvent pas se permettre d'attendre 30 mois.
00:47Alors, la question que vous pourriez vous me poser, c'est est-ce que c'est un bon budget ? Non, je vous le dis tout de suite, c'est un très mauvais budget.
00:51C'est un très mauvais budget et ce n'est pas notre budget.
00:54Je vous laisse à vos questions.
00:56On va détailler cette question-là.
00:57Guillaume, première question.
00:58Alors, effectivement, vous dites à l'instant que c'est un très mauvais budget.
01:01Vous n'avez pas de mots suffisamment durs contre certains ministres, Gérald Darmanin ou encore Bruno Rotaillot.
01:05Et pourtant, même si vous affirmez que vous êtes toujours dans l'opposition, factuellement parlant, aujourd'hui, vous êtes avec le Rassemblement National,
01:13ceux qui ont assuré la survie de François Bayrou et de son gouvernement.
01:16Nous sommes ceux qui, après avoir accepté le principe des négociations, parce qu'il n'y a pas de majorité, pour épargner des souffrances aux Français,
01:23on aura l'occasion de revenir sur ce que nous avons obtenu.
01:26C'est sans aucun doute insuffisant, mais nous sommes les seuls à être allés le chercher.
01:29M. Bompard et la France Insoumise ont préféré finalement reporter, s'inédier, les améliorations de la vie quotidienne des Français.
01:35Nous, ça n'a pas été notre cas.
01:37Nous avons donné un budget à la France, pas à M. Bayrou, pas à M. Bayrou.
01:41Un budget que vous jugez mauvais ?
01:42Oui, un budget que je juge mauvais, qui n'aurait pas été le nôtre, qui n'est pas celui que nous avons défendu avec l'ensemble de la gauche dans l'hémicycle
01:49et parfois même un peu au-delà.
01:51Mais, puisque était évoquée tout à l'heure, par exemple, la question des services publics.
01:54Est-ce que vous pensez que si nous n'étions pas allés négocier, nous aurions eu un meilleur budget pour l'éducation nationale ?
02:01Je vous rappelle qu'il y a un milliard de crédits qui avaient été supprimés au Sénat.
02:04Et nous nous sommes battus pour qu'il soit à 50 millions d'euros près, rétabli dans la commission espagnole.
02:09M. Bompard dit que vous n'avez rien obtenu sur l'éducation nationale.
02:11C'est faux, c'est faux. Mais écoutez, on a de toute façon obtenu, plutôt que ceux qui disent pour nous c'est tout ou rien et qui préfèrent finalement aujourd'hui qu'il n'y ait rien.