À Londres, un supermarché utilise la reconnaissance faciale pour réduire le vol à l'étalage, passant de trois vols par jour à deux par semaine. Cette technologie suscite des débats sur la vie privée, tandis qu'en France, la reconnaissance faciale reste interdite, mais des systèmes de surveillance algorithmique sont en place.
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00:00A l'entrée de ce supermarché du sud de l'Angleterre, un panneau annonce reconnaissance
00:06faciale en service, une technologie adoptée il y a 18 mois par ce propriétaire pour lutter
00:12contre les vols répétés.
00:13« Regardez cette femme, elle a ouvert le frigo des alcools, pris des bouteilles de
00:18vin pour les cacher dans ses poches. »
00:22Grâce à cette technologie, chaque voleur identifié est répertorié dans une base
00:27de données.
00:28A l'entrée, les visages sont analysés et comparés aux fichiers enregistrés, test
00:33en magasin.
00:34En quelques secondes, une alerte se déclenche et le personnel intervient.
00:39« Vous avez une interdiction d'entrée, donc vous devez partir.
00:43Neuf fois sur dix, les gens acceptent et s'en vont, ça évite d'avoir à les identifier
00:48nous-mêmes.
00:49»
00:50Avant d'installer la reconnaissance faciale, ce magasin enregistrait trois vols par jour,
00:56aujourd'hui, deux par semaine, pourtant la méthode divise.
00:59« Personnellement, je trouve ça trop intrusif, si j'avais su, j'aurais évité de faire
01:04mes courses ici.
01:05Il y a trop de vols à l'étalage, si cette technologie permet d'attraper les voleurs
01:10alors tant mieux.
01:11»
01:12Près de 1000 commerces l'utilisent à travers le pays et cette surveillance inquiète.
01:16« On devient tous suspects, voire coupables, jusqu'à ce que la reconnaissance faciale
01:22prouve le contraire.
01:24La reconnaissance faciale est aussi utilisée par la police, y compris dans la rue.
01:30Selon les autorités, elle a permis d'arrêter près de 600 individus recherchés pour vol
01:36ou des infractions plus graves.