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A la une de cette édition, la riposte d’Ursula von der Leyen à l’arrivée aux manettes de Donald Trump se fait attendre mais la présidente de la Commission semble un peu perdue.

Nous évoquerons également la coupe budgétaire de l’administration Trump dans l’USAID, une petite révolution avant tout culturelle.

Une page agricole ensuite avec la Coordination rurale qui enregistre des résultats historiques aux élections des chambres d'agriculture.

Et enfin, un reportage au salon Rétromobile à Paris. Ce rendez-vous annuel est l’occasion de réunir les passionnés des voitures d’hier comme de demain.

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00:00♫ Générique de fin ♫
00:14Monsieur, bonsoir, à la une de cette édition, la riposte d'Ursula von der Leyen
00:18à l'arrivée aux manettes de Donald Trump se fait attendre
00:21mais la présidente de la commission semble un peu perdue.
00:24Nous évoquerons également la coupe budgétaire de l'administration Trump
00:28dans l'USAID, une petite révolution, une page agricole.
00:32Ensuite, avec la coordination orale qui enregistre des résultats historiques
00:36aux élections des chambres d'agriculture.
00:39Et enfin, un reportage au salon Rétromobile à Paris.
00:42Ce rendez-vous annuel est l'occasion de réunir les passionnés des voitures d'hier comme de demain.
00:46♫ Générique de fin ♫
00:51La guerre commerciale entre l'Europe et l'Amérique aura-t-elle lieu du côté de Bruxelles ?
00:55Ursula von der Leyen semble perdue.
00:57Décryptage de Nicolas Dlambertéry.
01:00Face aux menaces de Trump, Bruxelles tremble et hésite sur la position à adopter
01:05entre opposition frontale ou négociation, voire soumission.
01:10Dans le viseur du président américain, le déficit commercial structurel des États-Unis
01:15qu'il entend réduire en imposant des droits de douane
01:18ou en annonçant des mesures chocs
01:20qui incitent au retour d'un certain nombre de sites de production aux États-Unis.
01:24Cela s'est par exemple vu avec le Canada et le Mexique
01:27où les droits de douane ont été immédiatement suspendus pour un mois,
01:31le temps de concertation et de négociation.
01:33Dans le domaine des échanges de biens, en effet,
01:35la balance commerciale des États-Unis est largement déficitaire vis-à-vis de l'Union européenne
01:40avec un déficit de 187 milliards d'euros.
01:43Ce que Trump semble feindre d'oublier, c'est qu'en revanche, dans le domaine des services,
01:48la balance américaine est largement bénéficiaire d'une centaine de milliards d'euros.
01:53En clair, la balance des échanges prise dans son ensemble
01:56n'est pas si désastreuse que cela pour les États-Unis vis-à-vis de l'Union européenne.
02:01Mais qu'importe, le président américain, désireux de relancer sa production industrielle,
02:06base indispensable à la solidité et la prospérité d'un pays et de sa population,
02:11semble déterminé à tester ses interlocuteurs
02:14pour tirer le meilleur profit des rudes négociations qui se profilent.
02:18Trump considère que les exportations européennes affaiblissent l'industrie américaine.
02:23Il est vrai que le déficit commercial des États-Unis avec l'Union européenne
02:26était nul en l'an 2000 et qu'il a dérivé jusqu'aux 160 milliards d'euros actuels.
02:31La raison est simple, la croissance étant très faible en Europe.
02:34Les industriels européens ne vendent pas assez sur le vieux continent
02:38et se spécialisent dans l'exportation.
02:40C'est maintenant une faiblesse exploitée par le président américain
02:44dont le pays est au contraire le premier consommateur mondial.
02:47Une analyse de la Commission européenne montre que des droits de douane américains de 10%
02:52feraient baisser de 30% les exportations de machines-outils,
02:55de voitures, de produits chimiques et pharmaceutiques.
02:58Et l'Allemagne, qui est déjà en récession depuis trois ans,
03:01subirait alors une récession de 1,6% en 2025 contre 1% dans le reste de l'Europe.
03:07Les États-Unis n'ont pas intérêt à augmenter rapidement les droits de douane avec l'Europe
03:12car les prix des produits importés augmenteraient rapidement.
03:15L'inflation touchant les Américains augmenterait alors fortement aux États-Unis,
03:19faisant baisser un pouvoir d'achat de consommateurs qui sont déjà exsangues.
03:23Cela explique d'ailleurs que Trump n'a augmenté que de 10% les tarifs douaniers avec la Chine
03:28alors que c'est son principal déficit.
03:30Cela devrait jouer avec une hausse des droits de douane avec l'Europe moins brutale,
03:35plus graduelle que les paroles de Trump ne le laissent soupçonner.
03:39On pourra même s'étonner ou s'amuser de voir dans les médias mainstream
03:43des figures médiatiques comme le général Yacov Leff,
03:46connu pour son hostilité verbale sans limite envers la Russie depuis le début de la guerre en Ukraine,
03:52déballer soudainement sur la façon dont les États-Unis raquettent les économies européennes
03:57depuis plusieurs décennies et expliquer que les États-Unis sont les principaux profiteurs du conflit en Ukraine.
04:02Une libération de la parole soudaine, maintenant que l'administration démocrate n'est plus en place
04:07et que Trump joue carte sur table une politique américaine qui garde en réalité de grandes constances.
04:13Sauf que voilà, les intérêts des pays européens sont tellement divergents
04:17qu'une prise de position nette et frontale vis-à-vis de la politique commerciale de Trump
04:21semble hautement improbable.
04:23L'Union européenne, elle est en position de faiblesse car en cas de hausse des droits de douane,
04:28le perdant est forcément celui qui a un excédent commercial.
04:32Il y a deux attitudes possibles pour l'Union européenne.
04:35Premièrement, la soumission.
04:37Acheter du gaz de schiste, des armes américaines, c'est la position d'Ursula von der Leyen.
04:42Une très mauvaise solution car le gaz américain arrive chez nous 5 fois plus cher qu'il n'est vendu aux États-Unis.
04:47Cela affaiblira donc un peu plus les entreprises européennes
04:51et nous rendra encore plus dépendants de l'énergie américaine.
04:54Deuxièmement, la résistance.
04:56L'Union européenne augmente symétriquement ses droits de douane
04:59là où elle a de gros déficits avec les États-Unis.
05:02Par exemple, sur le matériel de défense ou certains équipements électroniques.
05:06La position de résistance est peu probable car l'Union européenne est toujours désunie.
05:11Le slogan, ensemble on est plus fort, est vrai quand il s'agit d'une équipe tirant dans la même direction.
05:17Il est toujours faux quand il s'agit d'une équipe de pays avec des intérêts différents.
05:21Certains pays veulent jouer le jeu de la soumission pour calmer Trump.
05:26D'autres pays sont tentés par une certaine résistance.
05:28Enfin, les derniers comme l'Italie et la Hongrie veulent jouer de leur bonne entente avec Trump
05:34pour que ces décisions ne soient pas trop coûteuses pour le pays.
05:37De façon plus générale, l'option de voir l'Union européenne riposter sévèrement contre Washington
05:42est également très faible pour une autre raison.
05:44Depuis ses origines, la construction européenne a dans son ADN la mondialisation et le libre-échange.
05:50Elle est la région du monde qui exerce le moins de droits de douane
05:53et cherche en permanence à négocier de nouveaux accords de libre-échange,
05:57actuellement avec le Mercosur,
05:59tout en imposant à ses propres producteurs des normes toujours plus contraignantes et coûteuses,
06:03comme on peut notamment le voir dans le domaine agricole.
06:06Plus encore que lors du premier mandat de Donald Trump,
06:09l'Union européenne veut se voir comme un refuge et un phare du mondialisme progressiste.
06:15Reste à voir encore combien de temps cette politique suicidaire économiquement
06:19et de plus en plus autoritaire à l'interne pourra être maintenue en place.
06:24Coupe budgétaire pour l'USAID.
06:28Cette agence américaine souvent considérée comme un outil de puissance,
06:31sinon d'ingérence de Washington est victime de la nouvelle administration Trump.
06:36Un vent d'affairisme souffle sur l'Amérique.
06:39Le nouveau président a décidé de rompre avec les dépenses somptuaires de l'USAID,
06:44l'agence des États-Unis pour le développement international.
06:46Celle-ci avait pour mission de fournir une aide humanitaire
06:49et de soutenir le développement économique dans des pays pauvres,
06:51avec en arrière-plan un soft power américain, c'est-à-dire une influence américaine.
06:5760 cadres de cette agence fédérale au budget de 42 milliards de dollars
07:01ont été suspendus en début de semaine.
07:03L'homme d'affaires et directeur du département de l'efficacité gouvernementale Elon Musk
07:07avait prévenu le 2 février sur son réseau social un brin provoquant, je cite,
07:12« USAID est une organisation criminelle, il est temporel de mourir ».
07:16Peut-être le sulfureux chef d'entreprise faisait-il ici référence aux casques blancs,
07:20ces milices qui ont pu soutenir des organisations terroristes en Syrie
07:24et qui ont été financées par l'USAID.
07:27L'objectif pour l'administration Trump est de recentrer les priorités américaines
07:31et éviter le gaspillage des ressources publiques,
07:33selon le mantra « America first » défendu par le président des États-Unis.
07:38De loin le plus grand donateur d'aide au monde,
07:40les États-Unis contribuent à hauteur de plusieurs milliards de dollars chaque année
07:43à des programmes de développement et d'assistance humanitaire.
07:46Le choix de mettre fin à cette aide pourrait ne pas être sans conséquence en matière d'influence,
07:51mais sans abandonner cet outil de soft power,
07:54le nouveau pouvoir états-unien pourrait bien le réorienter.
07:57Ainsi, c'est le secrétaire d'État Marco Rubio
07:59qui a été nommé en intérim à la tête de l'agence.
08:02Plus qu'une suppression d'agence,
08:03il pourrait donc s'agir d'une réorganisation de la méthode d'influence américaine.
08:08L'actuelle équipe à la tête de cette agence était critiquée
08:11par la nouvelle administration au pouvoir aux États-Unis
08:14qui estime que les résultats n'étaient pas à la hauteur des attentes
08:17et que l'aide étrangère était souvent mal gérée,
08:20détournée par des gouvernements corrompus ou utilisée de manière inefficace.
08:25L'administration Trump dit ainsi
08:26« chercher à encourager une approche plus ciblée et plus responsable de l'aide internationale
08:31en veillant à ce que chaque dollar dépensé
08:33serve réellement les intérêts américains et ceux des populations vulnérables ».
08:38L'argumentaire en faveur de la coupe dans le budget de l'USAID
08:41repose également sur l'idée de responsabilisation chère au capitalisme américain.
08:45Ainsi, Washington entend inciter les pays à mettre en place des réformes structurelles,
08:49à lutter contre la corruption
08:51et à créer un environnement propice à l'investissement privé.
08:54À long terme, cela peut conduire à un développement plus durable, plus autonome.
08:58Cela peut aussi mener à court terme à des soucousses
09:00dans certains États devenus dépendants de ces aides.
09:04Dans la perspective isolationniste envisagée par Donald Trump,
09:06un tel changement de cap est logique.
09:08Reste à voir dans quelles mesures celle-ci sera réorientée,
09:11car on imagine mal Washington se priver d'un tel outil d'influence.
09:15Ce désengagement s'inscrit dans un mouvement plus large de chasse à la dépense fédérale.
09:20De la même manière, la CIA a lancé cette semaine un plan de départ volontaire
09:23pour les salariés après l'annonce également de coupe budgétaire.
09:26C'est peut-être là que Donald Trump pourrait faire amorcer un véritable tournant aux États-Unis,
09:31en s'écartant de la voie centralisatrice de ses prédécesseurs républicains comme démocrates
09:35et indirectement en laissant plus de pouvoir aux États américains.
09:39S'il est encore tôt pour tirer des conclusions de ces premières décisions,
09:42une telle tendance pourrait véritablement bouleverser la vie politique américaine.
09:51Les agriculteurs ont voté après une année de mobilisation paysanne.
09:55La coordination rurale a gagné plusieurs chambres d'agriculture.
09:59La FNSEA, elle, perd du terrain.
10:01Renaud de Bourleuf.
10:02Une mauvaise récolte pour la FNSEA et du terrain gagné pour la coordination rurale.
10:07Jeudi, les résultats des élections dans les chambres d'agriculture ont été dévoilés.
10:11La Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles,
10:14syndicat promoteur d'une agriculture intensive,
10:16grand gagnant de la PAC et réputé proche du gouvernement,
10:19était jusque-là majoritaire dans 97 chambres sur 102.
10:22Avec aujourd'hui 83 départements, son président Arnaud Rousseau a évoqué,
10:26au lendemain des résultats, une victoire avec un goût extrêmement amer.
10:29La FNSEA et ses partenaires les jeunes agriculteurs
10:32seront à la tête de 80% des chambres d'agriculture,
10:35mais nous sommes effectivement en recul.
10:37Un recul significatif.
10:39L'alliance majoritaire a perdu 12 chambres d'agriculture, une première.
10:43Celle de l'Ardèche a basculé du côté de la Confédération paysanne,
10:46proche de la gauche alter mondialiste.
10:48Les 11 autres sont passées du côté de la coordination rurale syndicale indépendante
10:51qui jusque-là n'était majoritaire que dans la Vienne, la Haute-Vienne et le Lot-et-Garonne.
10:56François Devoyer revient sur cette nouvelle configuration.
10:59Le premier renseignement de ces élections, c'est le fort recul de la FNSEA
11:04qui passe sous la barre des 50%, cette barre symbolique.
11:08C'est inespéré.
11:09La coordination rurale, son principal adversaire, n'espérait pas un tel recul,
11:13n'espérait pas prendre, comme elle l'a fait, 14 chambres syndicales.
11:17Tous les résultats ne sont pas parvenus, mais l'essentiel est là.
11:20Et on sait qu'une région ou moins bascule, c'est la Nouvelle-Équitaine.
11:25Il y a effectivement 14 chambres départementales.
11:27Donc c'est considérable, cet échec-là.
11:29Effectivement, la FNSEA ne s'y attendait pas,
11:31donc c'est le principal renseignement de ces élections.
11:33Ainsi tout de même que le recul assez fort de la Confédération Paysanne,
11:37donc le syndicat le plus à gauche.
11:39La percée de la coordination rurale est probablement due à une année de mobilisation,
11:42comme le souligne sa présidente Véronique Lefloch.
11:44C'est le résultat de tout le travail, de toute l'expression de nos agriculteurs sur le terrain,
11:50qui ont démontré qu'ils ne voulaient pas mourir en silence.
11:54Depuis l'année de 2024, la mobilisation a porté ses fruits.
11:56Les agriculteurs ont mis les problèmes sur la table.
11:59Trésorerie, complexité administrative,
12:01concurrence déloyale d'autres pays,
12:03normes européennes déconnectées des réalités du terrain,
12:05de nombreuses revendications dédéposées,
12:07la fin de la surtransposition des normes européennes,
12:10la mise en place d'un bouclier énergétique,
12:11un moratoire immédiat sur les contrôles menés dans les exploitations,
12:14ainsi que la dissolution de l'Office français de la biodiversité.
12:17Et la signature en novembre de l'accord de libre-échange
12:20entre l'Union Européenne et le Mercosur,
12:22qui serait dangereux notamment pour les éleveurs,
12:24a été une nouvelle occasion de manifester.
12:27Autant de circonstances qui ont donné à la coordination rurale de la visibilité.
12:30C'est bon, on a eu deux ans de crise,
12:32il faut imaginer une agriculture qui est tout de même moribonde.
12:35Il y a deux ans, c'était l'effet CISO,
12:37le fameux effet CISO, c'est-à-dire que vous avez
12:39vos intrants, les pesticides, les engrais,
12:41qui coûtent beaucoup plus cher,
12:42et puis au même moment, les prix de vos rendements,
12:45donc de la récolte agricole, le blé, le maïs,
12:49le kilo de viande, qui diminuent fortement.
12:51Donc ça, c'était l'effet CISO.
12:53C'était il y a deux ans, et puis cette année,
12:54on a eu un autre phénomène,
12:56ça a été des récoltes catastrophiques,
12:58il y a des conditions météorologiques très dures,
13:00en particulier trop d'eau,
13:02qui a entraîné une forte baisse,
13:04en particulier sur le tournesol, sur le colza.
13:06Sur différentes cultures, le blé a fait moins de 30%.
13:09Donc on a un contexte conjonctuel difficile,
13:12et puis structurellement, tout de même un mal-être profond,
13:15puisque l'agriculture en train, je pèse mes mots, de mourir.
13:18C'est-à-dire que vous avez la moitié des agriculteurs,
13:20c'est un chiffre qui est rabâché,
13:23mais on a raison de le rabâcher,
13:24qui va partir à la retraite dans les dix ans.
13:27Vous avez des exploitations qui ferment tous les jours,
13:29c'est un métier qui attire hélas de moins en moins.
13:32Je pense effectivement que cette agriculture en souffrance lourde,
13:37un des derniers moyens qu'elle a de se sauver,
13:39c'est de se tourner aussi vers d'autres représentants.
13:41Et c'est ce qui fait le succès de la colonisation rurale.
13:43Mardi, le projet de loi d'orientation agricole est arrivé au Sénat.
13:46Même le co-rapporteur du texte,
13:48le sénateur LR de Haute-Loire, Laurent Duplon,
13:50reconnaît qu'il ne répond pas totalement à la colère
13:53qui s'est exprimée l'année dernière.
13:54Reste à savoir qu'elle sera maintenant
13:56le nouveau rapport de force entre syndicats et gouvernement.
13:59Auparavant, la FNSOA était toute puissante
14:01auprès justement du ministère de l'Agriculture.
14:03Elle avait accès à toutes les informations en amont
14:06par rapport aux autres syndicats.
14:07Elle pouvait dicter effectivement à peu près
14:09toutes les directives et propositions de loi possibles.
14:12Il n'y avait aucune différence finalement
14:14entre le cabinet du ministre de l'Agriculture
14:17et le cabinet de M. Rousseau,
14:18qui est le président de la FNSOA.
14:19La différence, c'est que là, il va falloir composer
14:22avec une opposition qui, elle aussi,
14:24aura accès à certaines informations.
14:26Le plus intéressant étant tout de même
14:27la Chambre régionale de Nouvelle-Extême
14:29qui a basculé, qui aura un budget aussi.
14:32Ce que la coordination électorale promet,
14:34c'est une véritable redistribution.
14:35Voir les agriculteurs comme des entrepreneurs,
14:38mais certainement pas,
14:40ni comme des financiers internationaux,
14:42j'allais dire comme la FNSOA,
14:43ni comme des petits artisans microscopiques
14:46et sans impact comme la Confédération paysanne.
14:48Donc, on va pouvoir juger sur pièce.
14:51Là, le pouvoir sera vraiment entre les mains
14:53de la coordination électorale en Nouvelle-Extême.
14:59Le salon Rétromobile prend place Portes de Versailles à Paris.
15:02Ce rendez-vous annuel est l'occasion de réunir
15:05les passionnés des voitures d'hier comme de demain.
15:07Louis de Torsy était sur place.
15:09Au cœur de la capitale de l'écologie punitive,
15:12le parc des expositions Portes de Versailles
15:15offre un havre de tranquillité aux passionnés de voitures.
15:19Chaque année, ce sont plus de 130 000 personnes
15:21qui passent les portes du salon
15:23pour échanger autour de leurs passions communes.
15:25Alors, ce que j'aime avant tout dans les automobiles,
15:28c'est surtout son histoire,
15:30l'histoire de l'automobile,
15:33la technique, la technologie selon les années.
15:37C'est ce qui nous passionne le plus.
15:40La conduite, parce que ce sont des œuvres d'art mobile.
15:43La chance que nous avons avec l'automobile de collection,
15:45c'est que c'est mobile.
15:47Donc, nous profitons d'une œuvre d'art à son volant.
15:53Vous remontez le temps, c'est une machine à remonter le temps.
15:56Les constructeurs du monde entier sont présents
15:59grâce au dynamisme des associations de propriétaires
16:01de véhicules de collection.
16:03Outre les marques de luxe les plus connues
16:05comme Jaguar ou Rolls,
16:07on trouve également des Français comme Bugatti ou Delage.
16:10Mais le salon ne réunit pas que les constructeurs automobiles.
16:13On aperçoit également des motos, d'anciens véhicules militaires,
16:16des mécaniciens et des organisateurs de compétition
16:19comme la course de l'Etna.
16:21Il y a 27 années que nous faisons les rails de l'Etna,
16:26qui est une des tours de la Sicile.
16:30Chaque année, ils changent les tours.
16:35Ils viennent de tous les mondes chez nous à la rail de l'Etna.
16:41Tous les années, ils viennent du Japon,
16:45du Luxembourg, du Brésil, de l'Argentine, de la Colombie-Britannique,
16:50des États-Unis et de toute l'Europe.
16:55Le président de Renault, Jean-Dominique Sénard, était également présent.
16:58L'occasion pour lui de présenter les derniers véhicules de la marque au Losange.
17:03Le constructeur a remis au goût du jour des modèles mythiques
17:05qui ont fait sa renommée, comme la 4L ou la R5,
17:08dont la nouvelle itération est la voiture de l'année 2025.
17:11Pour Renault, le rétro, c'est l'avenir.
17:14C'est un pari de l'avoir fait, parce qu'après tout, c'est un salon rétro-mobile.
17:20Et en même temps, on s'aperçoit que faire le lien entre les racines de l'entreprise
17:24et son avenir, c'est quand même la raison d'être d'une entreprise comme Renault.
17:29Donc je trouve que c'est intelligent de l'avoir fait
17:31et j'ai plutôt à l'encourager.
17:33La preuve, vous voyez, les gens passent de l'ancienne R5 à la nouvelle
17:37et sont heureux de retrouver ce lien.
17:40C'est assez humain, finalement.
17:43Et de ce point de vue-là, c'est à encourager.
17:46Je pense que quand on voit tout ce qui est exposé aujourd'hui,
17:48alors je n'ai pas encore eu le temps de faire tout le tour.
17:50J'ai commencé par le stand Renault.
17:53On est proche d'une forme de génie, c'est évident.
17:55Et d'ailleurs, quand on voit l'intérêt de toutes les personnes qui sont là,
17:58je suis stupéfait de voir le nombre de gens qui sont aujourd'hui présents.
18:04On voit bien qu'ils sont tous à la recherche, pas seulement du passé,
18:07mais simplement aussi de l'esprit de génie technologique
18:10qui a régné dans l'automobile pendant des dizaines d'années
18:13et qui est heureusement reconnu ici.
18:16Le salon est également l'occasion de parler de l'actualité automobile,
18:20avec le renforcement des zones à faible émission, ou ZFE,
18:23depuis le début de l'année.
18:25Une mesure contre laquelle se battent de nombreux députés français.
18:28Prenons l'exemple de la ville de Marseille.
18:30La ville de Marseille est classée ZFE aujourd'hui,
18:32alors que c'est le port de Marseille qui pollue pour la moitié de la ville de Marseille.
18:36Et allons encore plus au cœur du débat,
18:39prenons le cas des importations de ces cargos qui traversent les océans
18:44pour polluer justement le monde.
18:46Ces lois emmerdent typiquement les Français.
18:49Moi je pense aux ruraux, aux habitants de ma circonscription,
18:52une circonscription rurale dans le Pas-de-Calais,
18:54qui doivent se déplacer à Amiens ou demain à Lens pour se soigner.
19:00Ils ne pourront plus parce qu'ils ont encore des véhicules effectivement d'une certaine époque.
19:05Écoutez, moi je suis ravi pour les collectionneurs
19:08qui puissent avoir une dérogation concernant les ZFE,
19:11mais ça me permet de pointer quand même l'hypocrisie totale du système.
19:15Parce qu'en effet, si le système critère est fondé sur l'ancienneté des voitures,
19:20par nature les véhicules de collection,
19:22selon la psychologie de nos gouvernants hors sol,
19:26devraient être considérés comme les plus polluants et donc être interdits.
19:29Donc moi je suis ravi pour les collectionneurs qu'ils puissent rentrer dans les ZFE,
19:34mais ça démontre l'absurdité des ZFE par nature et de la classification critère.
19:44L'actualité en bref en France.
19:49François Bayrou conforté par un sondage,
19:50le Premier ministre a pu se réjouir de ne pas être censuré.
19:53Il a aussi dû être satisfait d'un sondage Odoxa Backbone pour le Figaro,
19:57qui donne 64% de Français satisfaits de la non-censure de son gouvernement.
20:02L'étude chiffre à 66% les partisans du RN satisfait que leur parti ne se soit pas associé à ce vote,
20:08et 72% chez les socialistes.
20:11Le nombre d'interrogés qui pensent que le Président sera contraint de nommer un nouveau Premier ministre en 2025
20:16est aussi en forte baisse, passant de 86% début janvier à 62% début février.
20:23Plus d'un sondé sur deux, 56% estiment cependant qu'il y aura bien une nouvelle dissolution
20:28avant l'élection présidentielle de 2027.
20:31Enfin, le sondage classe les inquiétudes des Français dans l'ordre qui suit.
20:34En première position, le pouvoir d'achat et l'inflation, 60%.
20:38En deuxième, la lutte contre l'insécurité, 47%.
20:41L'immigration complète le podium avec 34%, juste devant la dette, 33%.
20:48Les collectivités locales mises à contribution par le gouvernement selon le budget adopté jeudi.
20:53Après le 49-3, les mairies, départements et régions devront assumer un effort de 2 milliards d'euros.
20:59À titre d'exemple, la région socialiste Nouvelle-Aquitaine renoncera à l'achat d'une dizaine de trains neufs,
21:04où la région LR, Ile-de-France, dirigée par Vélaïpe Cress,
21:07gèlera en 2025 le financement des projets lancés avec l'État.
21:11De nombreuses collectivités devraient couper dans le financement aux associations.
21:15Reste à savoir quelles associations seront visées.
21:19Faites ce que je dis, pas ce que je fais.
21:21Alors que les députés doivent étudier dans les prochains jours une proposition de loi visant à lutter
21:25plus efficacement contre le narcotrafic,
21:27France Info a publié jeudi une enquête sur les nuits à l'Assemblée nationale
21:31des orgies où la drogue circule à flot.
21:34Le phénomène a été médiatisé mi-octobre lorsque le député La France Insoumise,
21:38Antti Gerbrath, avait été arrêté alors qu'il achetait de la 3-MMC,
21:42également appelée la cocaïne du pauvre.
21:44Des emplettes faites avec ses frais de mandat,
21:46un détournement d'environ 25 000 euros de vos impôts.
21:50À croire que la publicité du ministère de l'Intérieur contre la drogue lui était destinée.
21:54Mais selon l'enquête, le cas d'Andy Gerbrath ne serait que la partie émergée de l'iceberg.
21:59Plusieurs députés et collaborateurs parlementaires auraient affirmé anonymement
22:03qu'avec leur rythme qu'ils disent effréné, ce qui est faux, la drogue les aiderait à tenir.
22:08Selon le député socialiste Arthur Delaporte, qui lui-même assure ne pas consommer,
22:13la dissolution et l'instabilité qui a suivi auraient augmenté le stress et la tension.
22:18Selon ses mots, la violence a été institutionnelle mais aussi psychique.
22:22Pauvre chaton.
22:24Plus de négresses à Biarritz.
22:25Jeudi, la cité balnéaire Basque a vu la cour d'appel de Bordeaux
22:29statuée contre le nom du quartier dit la négresse,
22:31invoquant le caractère, je cite, « dévalorisant et attentatoire à la dignité humaine ».
22:36Une association spécialisée dans la pleurniche et répondant au nom de mémoire et partage
22:40s'était ainsi saisie de cette affaire qui aura, à défaut de changer l'avis des biarros,
22:45permis de participer à l'engorgement des tribunaux.
22:48Le conseil municipal, qui n'avait pas envie de se plier aux injonctions de l'association,
22:53va donc devoir abroger deux délibérations de 1861 et 1986,
22:58ayant baptisé de ce nom un quartier et une rue de la ville.
23:01Il dispose de trois mois pour décider de modifier le nom.
23:08L'actualité internationale en bref.
23:13Après les États-Unis, au tour de l'Argentine de cibler l'OMS mercredi à Buenos Aires,
23:17le président Javier Millei a annoncé le retrait de l'Argentine
23:21de l'Organisation mondiale de la santé.
23:23Selon le porte-parole de la présidence,
23:25c'est l'OMS qui a conduit le gouvernement argentin en 2020 à déclencher,
23:29je cite, le plus long confinement de l'histoire de l'humanité.
23:32Rappelons que c'était surtout le plus long du monde,
23:34cinq mois d'interdiction de circuler pour les Argentins.
23:38Avant d'accéder à la présidence,
23:39Javier Millei avait plusieurs fois fustigé
23:42les mesures restrictives de liberté prises pendant la crise Covid.
23:45Il évoquait une opération de contrôle social.
23:48Aujourd'hui, Javier Millei reproche à l'OMS d'avoir promu,
23:51je cite, des quarantaines éternelles sans fondement scientifique
23:53et une des plus grandes catastrophes économiques de l'histoire mondiale.
23:56Avec ce retrait de l'OMS,
23:58l'Argentine espère retrouver de la souveraineté
24:00concernant ses décisions sur la santé.
24:03Lutte d'influence en Océanie.
24:05Vendredi, le Premier ministre des îles Cook, Mark Brown,
24:08s'est rendu à Pékin pour discuter d'un approfondissement de leur partenariat
24:11concernant divers domaines tels que l'économie, la santé et l'éducation.
24:15Ce qui est mal vu du côté de la Nouvelle-Zélande,
24:17qui dénonce un manque de transparence sur la question.
24:20Rappelons que les îles Cook sont indépendantes de la Nouvelle-Zélande depuis 1965
24:25et que, selon un accord de libre association,
24:27Wellington garde une compétence dans les relations internationales
24:30de son ancienne entité autonome.
24:32Comme son voisin australien qui a déjà interdit
24:34l'intelligence artificielle chinoise DeepSeek,
24:36la Nouvelle-Zélande est réticente vis-à-vis de la dynamique chinoise dans la zone Pacifique.
24:42Symmétrie sociétale aux États-Unis.
24:43Après les démocrates qui légiféraient sur tout et n'importe quoi,
24:46le président Donald Trump a annoncé jeudi qu'il allait, lui,
24:49créer un nouveau groupe de travail pour, je cite,
24:51« éradiquer les préjugés antichrétiens ».
24:53C'est le ministre de la Justice, Pam Bondi, qui en prendra la tête.
24:56Sa mission sera de mettre fin, je cite,
24:58« à toutes les formes de discrimination contre les chrétiens au sein du gouvernement,
25:01y compris au sein du ministère de la Justice, du service des impôts et du FBI ».
25:05Déplorant les violences et le vandalisme antichrétien,
25:07il entend ainsi défendre les droits des croyants aux États-Unis.
25:10Le président a aussi annoncé qu'il allait créer un bureau de la foi à la Maison-Blanche,
25:14qui sera dirigé par la télévangéliste Paula White,
25:16qui est également sa conseillère spirituelle.
25:18Un entrelacement entre religion et politique
25:20qui pourrait se montrer périlleux et qui, vu de France, semble pour le moins étrange.
25:25Bataille de tranchées entre minorités.
25:28La plateforme américaine Netflix a retiré l'acteur transsexuel Juan Carlos Gascón,
25:32qui se fait appeler Carla Sofia Gascón.
25:34Celui-ci a vu ressurgir des vieux messages sur les réseaux sociaux
25:37dans lesquels il qualifie l'islam de « foyer d'infection pour l'humanité »
25:40et moque la diversité dans le divertissement,
25:43ainsi que le mouvement antiraciste après la mort du délinquant George Floyd en 2020.
25:48L'acteur a fait dans la repentance en présentant ses excuses en tant que,
25:52je cite, « membre d'une communauté marginalisée ».
25:56Il n'apparaîtra donc plus dans les campagnes de communication du genre de streaming
25:59et devrait être évincé d'événements People.
26:05Ce soir, le plus d'éléments.
26:06Et demain, dans le samedi politique,
26:08Élise Blaise reçoit la géopolitologue Caroline Galacteros
26:12pour évoquer la recomposition du monde au détriment de l'Europe
26:15sous l'impulsion de Donald Trump.
26:17Dimanche, les conversations et Terre de Mission.
26:20C'est la fin de cette édition.
26:22Merci de votre fidélité.
26:23À lundi.

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