L'ancien agent du service action de la DGSE, Pierre Martinet, était l’invité de Punchline WE ce samedi 8 février sur CNEWS. Il s’est exprimé au sujet de l'annulation de l'OQTF de l'influenceur algérien Doualemn, symbole supposé d'un échec de l'Etat de droit français : «S'il n'y a pas de règles, c'est l'anarchie»
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00:00C'est un message d'impuissance, d'amateurisme, parce qu'effectivement il y a des règles à respecter.
00:04Je suis tout à fait d'accord qu'il ne faut pas y respecter des règles, parce que s'il n'y a pas de règles, c'est l'anarchie et on revient à l'ère de Rand, peut-être, mais en revanche, c'était pas mal.
00:15Mais en revanche, les règles évoluent aussi dans le temps. Dans tous les jeux, il y a les règlements, on peut les faire évoluer et aujourd'hui, même dans la...
00:25Il faut simplifier.
00:27Mais dans tous les domaines, il n'y a rien de facile.
00:29Choc de simplification. L'ont connu cette formule, d'ailleurs, chez certains politiques, souvenez-vous.
00:33Mais en revanche, aujourd'hui, ce qu'on peut voir, c'est que le ministre de l'Intérieur est totalement dépassé par ce qui se passe autour de lui.
00:41Effectivement, il ne respecte pas les règles. On aurait pu le renvoyer dans les règles. Il serait peut-être là-bas, mais je ne pense pas, parce que l'Algérie joue aussi contre notre camp.
00:50Mais on part de là, en fait. Dès qu'on pose l'avion sur le sol algérien, l'Algérie récupère son ressort.
00:59Sous-titrage Société Radio-Canada