[#Journal] Le 19H30 du 10 Février 2025
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00:00Lundi, 10 février 2025, c'est toujours un plaisir de vous informer sur Gabon Mediatime.
00:22Au sommaire de ce journal, le coup de gueule du chef du gouvernement de la transition au
00:27sujet de la lourdeur administrative observée par la Caisse des dépôts et consignations
00:33dans le décaissement des fonds affectés au projet Agropag. Nous en parlerons dans ce journal.
00:38Il ne s'est toujours pas déclaré candidat à la prochaine élection présidentielle. Pourtant,
00:44Alain-Claude Bilebindze continue d'occuper le terrain. C'est dans ce cadre qu'il a lancé
00:50une tournée nationale avec comme première étape Logwe-Ibindo, sa province d'origine.
00:55La caravane politique AC-BBN Gabon-Tour, initiée par l'ancien Premier ministre Alain-Claude Bilebindze,
01:04s'est rendue à Makoku ce 9 février 2025 pour tout se dire avec les populations de cette province.
01:10Ce déplacement s'inscrit dans le cadre de la première phase du programme de la
01:15plateforme Ensemble pour le Gabon, une coalition regroupant plusieurs soutiens
01:20de l'ancien chef du gouvernement en vue de la présidentielle du 12 avril 2025.
01:25Après son arrivée à Makoku, le convoi d'Alain-Claude Bilebindze doit poursuivre sa tournée dans les
01:32différents départements de Logwe-Ibindo. Lundi 10 février à Mekombo, chef du département de
01:38l'Azadie. Mardi 11 février, axe Makebe-Bakwaka et commune de Makoku, chef-lieu de la province.
01:46Et mercredi 12 février, au vent, dans le département de Lamvong-Ebue,
01:51chef-lieu du département de l'Alopée. Ce passage dans le Logwe-Ibindo illustre une
01:57volonté de mobiliser les populations à l'intérieur du pays en vue de l'échéance électorale.
02:02A chaque étape, l'ancien Premier ministre déroule son programme insistant sur la
02:07nécessité d'une alternance démocratique et d'un retour à l'ordre constitutionnel.
02:11Alain-Claude Bilebindze ne cache pas son opposition frontale au comité pour la
02:17transition et la restauration des institutions actuellement au pouvoir depuis le coup d'état
02:22du 30 août 2023. Selon lui, le scrutin du 12 avril 2025 doit marquer la fin de cette
02:29transition militaire qu'il qualifie de « dérive autoritaire ». Le Gabon ne peut être définitivement
02:35sous la coupe d'un régime militaire. Le pouvoir appartient au peuple et doit être restitué aux
02:40citoyens à travers une élection libre et transparente, a déclaré un des sympathisants
02:45de la plateforme Ensemble pour le Gabon. Alain-Claude Bilebindze, qui ne cesse de critiquer l'absence
02:51de garantie démocratique dans le processus électoral actuellement en préparation, appelle
02:57les autorités de transition à assurer un scrutin impartial. Avec cette tournée, il entend se
03:03positionner comme l'un des principaux opposants à la transition militaire et un acteur incontournable
03:08de la présidentielle d'avril 2025. Reste à voir si cette dynamique suffira à convaincre les
03:15électeurs dans un climat politique encore incertain. Près de 25% de la masse salariale de
03:21la fonction publique est affectée au corps de la Défense Nationale, une situation qui interroge
03:27sur le sens des priorités du gouvernement. Le ministère de la Défense Nationale nérit bien
03:32son nom d'enfant gâté de la République, pour cause des budgets sans cesse en hausse, des
03:36investissements importants ces derniers mois, mais aussi un renforcement des effectifs. Une
03:41faveur dont très peu de sectes royales peuvent se prévaloir dans un contexte économique et
03:45financier difficile. Cette année, le plafond d'autorisation d'emploi au sein du ministère
03:49de l'Éducation Nationale est de 32 089, largement supérieur à celui de l'Éducation Nationale qui
03:56est de 25 557, alors que les besoins en personnel enseignant n'ont jamais été aussi importants dans
04:02le pays, notamment dans les filières scientifiques, toute chose qui interroge sur le sens des
04:07priorités du gouvernement. Si le ministère de l'Éducation Nationale demeure le premier poste
04:12de défense de l'État, avec une enveloppe prévisionnelle de plus de 255 milliards de francs
04:18CFA contre plus de 207 milliards de francs CFA pour le département de la Défense Nationale. En
04:24termes de masse salariale, les militaires dominent le podium, apparaissant comme une
04:28variable d'ajustement contre le chômage. En effet, avec près de 199 milliards de francs
04:34CFA de dépenses en personnel en 2025, le ministère de la Défense engloutit ainsi près de 25% de la
04:41masse salariale de la fonction publique, lorsque l'Éducation Nationale stagne à 194,5 milliards
04:46de francs CFA et la Santé à seulement 75,5 milliards de francs CFA. Avec un tel intérêt
04:53accordé à la défense, le gouvernement semble opérer des choix qui ne cadrent pas avec ses ambitions de
04:59développement fixés dans le Plan National de Développement de la Transition, lequel prévoit
05:04de développer des infrastructures stratégiques afin de développer les secteurs de l'énergie,
05:08des mines, des infrastructures routières, fluviales et ferroviaires. Des investissements
05:13qui devraient à terme booster le PIB, générer des emplois hautement qualifiés pour faire baisser
05:18le chômage. Cependant, en misant prioritaire au monde le domaine de la Défense Nationale qui n'est
05:24pas un secteur productif, l'État compromet les chances du pays de se voir doté d'une
05:28industrie de qualité, managée par un personnel gabonais formé dans des établissements au Gabon.
05:34Bras séculiers de l'État en matière de projets structurants, la caisse de dépôts et consignations
05:41peine depuis quelques mois à remplir ses missions de manière efficace. C'est en tout cas ce qu'a
05:47semblé pointer le Premier ministre, chef du gouvernement de la Transition, Raymond Doncima,
05:52au cours d'un grand oral devant la presse nationale le 29 janvier dernier.
05:57Lors de la grande interview accordée aux médias publics et privés sur Gabon Première,
06:01le mercredi 29 janvier 2025, le Premier ministre de la Transition, Raymond Doncima,
06:07avait exprimé son mécontentement face aux blocages administratifs rencontrés dans la
06:12gestion des finances publiques, notamment au sein de la caisse des dépôts et consignations. Un refus
06:17d'exécuter des ordres de paiement qui, selon ce dernier, entrave le bon fonctionnement de l'État.
06:22Interrogé sur la gestion des fonds publics et les difficultés liées aux transactions financières,
06:26Raymond Doncima n'a pas mâché ses mots.
06:56Ses propos traduisent une frustration manifeste du chef du gouvernement face à l'inertie de
07:10l'administration financière. La CDC, censée garantir la bonne gestion des ressources de
07:15l'État, se retrouve ainsi pointée du doigt pour son manque de réactivité et les blocages qu'elle
07:20impose à l'exécution des décisions gouvernementales.
07:26Ces déclarations illustrent les défis rencontrés par le gouvernement dans la gestion des finances
07:54publiques, notamment dans un contexte de transition où la transparence et l'efficacité sont des enjeux
08:00majeurs. Les propos de Raymond Doncima posent une question fondamentale. L'appareil financier
08:05gabonais est-il adapté aux exigences d'une gestion efficace des finances publiques ?
08:09Entre lourdeur administrative et blocage institutionnel, le Premier ministre semble
08:14appeler à une réforme en profondeur du fonctionnement de la CDC et des mécanismes de transfert des fonds.
08:19Alors que le pays s'est résolument engagé dans de nombreux projets d'envergure visant à améliorer
08:24les conditions de vie des populations, ces dysfonctionnements pourraient peser lourd dans
08:29la conduite des projets gouvernementaux et la gestion des urgences nationales.
08:33La crise qui s'écoule l'école normale supérieure continue de susciter des réactions. De passage
08:40dans les locaux de Gabon Media Time, Benoît Mwiti Nzambakh, ancien enseignant à l'ENS,
08:45a commenté cette actualité en pointant l'inefficacité de la co-tutelle et la lourdeur
08:52qu'elle engendre dans le fonctionnement de cet établissement supérieur. Je vous laisse l'écouter.
09:15La tutelle est une lourdeur inutile et la double tutelle fait que l'un ou l'autre des ministères
09:24veuille tirer la couverture de son côté. C'est ce qu'on voit aujourd'hui. Et je soutiens le SNEC dans
09:31sa position de dire c'est un établissement d'enseignement supérieur, la tutelle doit être la
09:38tutelle de l'enseignement supérieur. Il n'y a aucune contradiction avec le fait que les cadres
09:44formés là aillent effectivement être employés dans le cadre de l'éducation nationale. Il n'y a pas
09:51de double tutelle. La double tutelle montre ses limites. L'ENS doit être sous le contrôle de
09:56l'enseignement supérieur. C'est un établissement d'enseignement supérieur et puis c'est tout.
10:02Comment briser les barrières face aux préjugés sur les personnes épileptiques et favoriser leur
10:09inclusion ? C'est ce à quoi nous tentons d'apporter une réponse à l'occasion de la Journée mondiale
10:14de la lutte contre cette pathologie qui fait de nombreuses victimes chaque année à travers le
10:20monde. Ce lundi 10 février 2025 se tient la Journée internationale de l'épilepsie. Cette
10:27date retenue est l'occasion de rappeler au gouvernement que l'épilepsie est une maladie
10:32qui nécessite une implication massive à tous les niveaux. Touchant près de 50 millions de
10:37patients dans le monde qui se retrouvent stigmatisés dans la société, il est plus
10:41qu'urgent de déconstruire les fausses idées autour de cette pathologie afin de la faire
10:45connaître. Maladie neurologique la plus fréquente après la migraine, les personnes souffrant de
10:51l'épilepsie semblent à ce jour toujours laisser pour compte. Un constat alarmant qui nécessite que
10:57de véritables efforts soient mis en place, notamment en brisant les fausses croyances
11:02qui règnent autour de cette pathologie et qui compliquent la prise en charge de l'épilepsie.
11:07Tout comme les cancers mobilisent beaucoup d'attention, ainsi que le VIH sida,
11:12les personnes épileptiques méritent également une attention particulière pour une prise en
11:16charge thérapeutique idoine. Selon l'Organisation mondiale de la santé, les troubles neurologiques
11:20sont une cause importante de la mortalité, de morbidité et de handicap. Au Gabon,
11:26le parcours des personnes épileptiques est fastidieux car bon nombre se retrouvent abandonnés
11:31à leur triste sort comme l'avait déploré une jeune femme atteinte depuis des années. Au Gabon,
11:36on néglige cette maladie, de véritables actions ne sont pas menées pour nous comme ils le font
11:41pour le diabète ou le cancer, nous avait-elle confié lors d'un entretien accordé à Gabon
11:45Media Time en 2024. Un état de fait consécutif aux préjugés entretenus par l'opinion publique,
11:50d'où l'importance de sensibiliser la population afin de changer de regard sur cette maladie.
11:55Plusieurs personnes ne savent pas que l'épilepsie n'est pas contagieuse et c'est pour cela que nous
12:00insistons sur la sensibilisation qui est la première étape, comme l'avait d'ailleurs
12:04souligné la coordinatrice générale de l'organisation non-gouvernementale Observatoire
12:09international pour l'intégrité et la dignité de la famille, Pascaline Koy, épouse Obama Manda.
12:14Passons à présent au chiffre du jour, il s'agit de 60% qui correspond au taux d'enfants âgés de
12:210 à 59 mois vaccinés en 2024. Le verbatim de ce soir est du premier ministre et chef du
12:29gouvernement des Transitions, Raymond Ndansi Maa, qui s'est insurgé de la lourdeur enregistrée
12:36par la Caisse des dépôts et consignations dans le décaissement des fonds nécessaires
12:40à l'exécution du projet Agropag. Je suis désolé, mais l'argent qui m'a été remis par le chef de
12:46l'état a été géré par la Caisse des dépôts et consignations. Allez demander à la CDC combien
12:52de fois j'ai donné des ordres de paiement et que ces paiements n'ont pas été exécutés. Combien?
12:58Allez-y demander.