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les actualités locales et les événements de votre région du 10 janvier à travers les reportages diffusés sur vos trois chaînes régionales : 8Montblanc, téléGrenoble & TL7.

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00:00Musique d'ambiance
00:03...
00:20Sur les hauteurs de Valoire, le calme des montagnes
00:23contraste drastiquement avec l'effervescence des troupes.
00:27Au coeur du massif des Cerces,
00:28l'exercice éponyme attire chaque année plusieurs milliers de militaires.
00:33Des soldats issus de tous les régiments
00:35qui composent la 27e brigade d'infanterie de montagne.
00:38Un exercice grandeur nature
00:40qui met en oeuvre tous les moyens alloués aux unités de combat.
00:44On a un fil conducteur,
00:45qui est le combat en milieu montagneux et grand froid.
00:48C'est ce qu'on pratique tout au long des années,
00:50l'hiver comme l'été.
00:52Et quand vient l'effort d'un exercice majeur comme celui-là,
00:55on met en oeuvre tous nos moyens spécifiques
00:59quelques semaines avant pour monter en puissance.
01:02Mais c'est un fil conducteur de formation
01:04tout au long des années
01:05pour conserver un niveau acceptable
01:08en déplacement, stationnement et combat en milieu grand froid.
01:11Après plusieurs journées passées dans le massif des Bouges
01:14à travailler les manoeuvres de troupes,
01:17le grand champ de tir des Alpes est mis à contribution
01:20afin de tester in situ les hommes et le matériel.
01:22Mais malgré le vent violent et le froid mordant,
01:25la cohésion des troupes, le partage d'informations
01:28et la prise de décision nécessitent le plus d'efforts.
01:30Car si les nombreux bataillons qui composent la brigade
01:33ont l'habitude de s'entraîner au tir,
01:35évoluer ensemble dans un même exercice
01:38impose autant de réflexion que de rigueur.
01:40On fait regrouper le régiment de cavaliers blindés de Gap,
01:43le régiment d'atterris de montagne, nos transmetteurs de montagne,
01:47on a même nos logisticiens du 511e régiment du train
01:50qui sont là, et ça permet de faire une manoeuvre groupée
01:52avec les chasseurs, les fantassins, les chasseurs alpins,
01:55et on manoeuvre, et là, cette année,
01:57on a manoeuvré sur 15 jours, avec une partie dans les Boges
02:01et une partie dans Morienne, de manière classique,
02:03et dans ce beau massif des Cerces.
02:05Un exercice qui regroupe plus de 5000 hommes et femmes
02:08issus des troupes de montagne et qui permet d'accueillir
02:11des ressortissants de différentes nationalités.
02:14Des manoeuvres sont en effet prévues cette année
02:16avec le renfort de soldats italiens et sous le regard d'observateurs
02:20comme le Japon ou encore les Émirats arabes unis.
02:28Grenoble, toujours à la pointe de la technologie,
02:30et ce, même dans le milieu médical.
02:32Pour une 1re Française hors étude,
02:34un patient se fait poser un nouveau type de pacemaker au CHU.
02:38Maintenant, en fait, on a la possibilité d'implanter
02:41des stimulateurs sans sonde qu'on appelle double-chambres,
02:44c'est-à-dire qu'en fait, il y a un stimulateur sans sonde
02:48dans l'oreillette, un stimulateur sans sonde
02:51vissé dans le ventricule,
02:54et les deux vont communiquer entre eux
02:57pour réaliser un synchronisme entre l'oreillette et le ventricule
03:01et reproduire la contraction cardiaque physiologique.
03:04Une petite révolution, car depuis 70 ans,
03:06les patients se font majoritairement implanter
03:09des stimulateurs complexes avec des sondes,
03:11ce qui représente un boîtier au niveau de l'épaule
03:14et des sondes au niveau du cœur.
03:16Des dispositifs bien plus lourds
03:17et donc avec plus de risques de complications.
03:20Les maillons faibles de ce système, c'est les sondes,
03:23parce qu'elles peuvent se casser, elles peuvent s'infecter,
03:26et on peut penser qu'un patient relativement jeune
03:28va avoir un certain nombre de pacemakers dans sa vie
03:30et que les sondes ne vont pas durer éternellement.
03:33Et ces sondes ont un certain nombre de complications, de risques,
03:37donc risque de rupture, risque d'infection également,
03:40et s'il y a une infection du boîtier,
03:42ça va se contaminer aux sondes
03:45et risquer d'entraîner des pathologies graves
03:47comme des endocardites.
03:48Les dispositifs sans sonde ont donc beaucoup d'avantages,
03:50notamment dans l'implantation, qui est simplifiée.
03:5345 minutes suffisent.
03:55On va le ressortir au cathéter
03:57pour pouvoir l'amener dans le cœur, dans l'oreillette.
03:59Un cathéter est placé au niveau du pli de laine
04:01où se situe la veine fémorale.
04:03Le chirurgien fait remonter la capsule par cette veine jusqu'au cœur.
04:06On teste les constantes pour vérifier qu'il est en bonne position
04:09et qu'il fonctionne bien.
04:11Un seul problème persiste avec ce dispositif,
04:13sa longévité qui ne dépasse pas 10 à 15 ans.
04:16Pour des patients jeunes comme celui-ci,
04:17il faudra sûrement plusieurs remplacements.
04:19Un modèle 2.0 est déjà en développement.
04:21Il s'approcherait d'une mini-centrale
04:23se rechargeant avec les battements du cœur,
04:25avec une durée de vie presque infinie.
04:33Une entreprise ligérienne va aller à Las Vegas pour le CES,
04:38un des plus grands salons de l'innovation du monde.
04:40Elle s'appelle Metaview
04:42et a pour objectif de faire gagner de l'argent aux entreprises.
04:45C'est une application sur téléphone
04:47prévenant des troubles musculo-squelettiques au travail.
04:51Cela représente 94 % des maladies professionnelles.
04:59Tout se passe au sein d'un téléphone portable.
05:01L'idée, c'est vraiment d'aller sur le site,
05:04de filmer une situation de travail, donc l'homme au travail.
05:07Quand je dis situation de travail, c'est son environnement,
05:09les machines, etc., tout ce qu'il peut avoir autour de lui,
05:12qui vont forcément impacter sa manière de travailler.
05:14Ensuite, on va avoir une analyse véritable biomécanique.
05:17C'est là où l'intelligence artificielle intervient.
05:19Elle va capter l'homme qui travaille,
05:21donc avec sa machine, avec son casier,
05:24avec aussi, évidemment,
05:26les données biomécaniques du corps qui est en mouvement.
05:29Et derrière ça, on va pouvoir en tirer des conclusions
05:32et des recommandations au regard, justement,
05:34de ce qui a été filmé précédemment.
05:40C'est de devenir dispositif médical numérique.
05:43Parce qu'aujourd'hui, nous avons des données,
05:46elles sont pertinentes,
05:47elles sont générées grâce à des modèles
05:50qui sont des standards internationaux.
05:53Ça, c'est une première chose.
05:54Mais véritablement, pour ancrer en France, en Europe et dans le monde,
05:58pour pouvoir ancrer, justement, notre crédibilité,
06:01on veut devenir dispositif médical numérique de manière officielle.
06:05J'ai eu un coup de stress quand on me l'a annoncé,
06:08parce que je ne le savais pas, je n'avais même pas postulé.
06:10C'est l'hôtel de région à Lyon, l'hôtel de région Rhône-Alpes,
06:15qui m'a contacté.
06:16C'était un jeudi matin, je me souviens, il était 9h.
06:18Je reçois un coup de fil de la région qui me dit
06:20« Voilà, on a fait notre petite recherche,
06:22et puis, en fait, vous vous apparaissez comme étant une start-up
06:25hyper innovante sur les problématiques, justement,
06:27d'intelligence artificielle et de captation du mouvement. »
06:29MetaBio ne fait pas, comme je le disais tout à l'heure,
06:32ne fait pas une petite recherche,
06:33comme je le disais tout à l'heure, ne fait pas uniquement de l'évaluation.
06:36Vous avez un thermomètre.
06:38Pour quelqu'un qui ne sait pas comment fonctionne un thermomètre,
06:40si vous avez 38 de fièvre, qu'est-ce qu'on fait de ce 38 ?
06:43L'idée de MetaBio va plus loin que la simple objectivation de cette donnée-là.
06:48On va dire pourquoi on a ce 38 et qu'est-ce qu'on en fait.
06:53Derrière ça, tout le traitement qui va avec.
06:55Alors, si je fais un glissement intellectuel sur la médecine du travail,
06:58c'est j'ai de la donnée biomécanique, qu'est-ce que j'en fais ?
07:01On l'a capté un problème à l'épaule,
07:03très bien, j'ai un score qui sort, effectivement, mais qu'est-ce que j'en fais ?
07:07Et l'idée vraiment de MetaBio, et c'est là où on va véritablement beaucoup plus loin,
07:10c'est qu'on arrive à une conclusion finale en disant,
07:13on objective une donnée, on fait une recommandation, on fait une conclusion.
07:18Oui, on est les seuls à le faire.
07:24Auvergne-Rhône-Alpes est la première région industrielle de France.
07:27Pourtant, il manque bien des ingénieurs.
07:30Dès que vous commencez à vous déplacer,
07:32vous voyez qu'il manque des ingénieurs,
07:34mais surtout, il manque beaucoup de techniciens.
07:36C'est pour ça qu'on a aussi beaucoup de nouvelles filières
07:39qui se développent sur du bachelor et autres,
07:42pour être une région où nous formions davantage.
07:47Même si nous formions déjà beaucoup, on ne forme pas assez.
07:50Mais on a aussi la chance d'avoir un monde économique très développé.
07:55Voilà, je pense qu'il y a moyen, effectivement,
07:57de pouvoir les conserver sur le territoire.
07:59Face à ce constat, la région s'engage depuis 2023
08:02à hauteur de 140 millions d'euros.
08:04Et ce lundi, c'est à la Loire d'en profiter pour les années à venir.
08:08Ses futurs ingénieurs vont recevoir du matériel de pointe
08:12pour suivre les avancées technologiques.
08:14L'école d'ingénieurs Public Télécom va aussi pouvoir développer
08:18ses classes préparatoires.
08:20Et combiné avec la faculté des sciences et techniques,
08:23de nouvelles filières de tous niveaux vont apparaître,
08:26d'apprentissage à Bac plus 8,
08:28et ces investissements vont s'étendre jusqu'à Rouen,
08:31où son IUT aura une nouvelle filière ingénieure.
08:34Cette convention va nous permettre de développer
08:36de nouvelles formations de techniciens et d'ingénieurs
08:38sur l'ensemble de nos sites rouennais et stéphanois.
08:41Et ça, c'est un élément tout à fait nouveau.
08:43L'école d'ingénieurs Télécom Saint-Etienne a fait le choix,
08:47avec, évidemment, l'aide de l'université,
08:49de développer une filière d'ingénieurs délocalisée
08:51sur le site rouennais au plus près des entreprises
08:53et d'être capable de se rapprocher des familles, des étudiants
08:57qui, dans un contexte social et économique parfois tendu,
08:59si on ne développe pas des formations
09:01au plus près de leurs habitations, vont hésiter à se former.
09:05Donc c'est vraiment pour nous extrêmement important.
09:07En effet, un jeune sur deux hors des métropoles
09:09se projette deux fois moins dans les études supérieures.
09:12Avec ces investissements, d'ici 2030,
09:15l'université Jean Monnet espère avoir 135 nouveaux diplômés par an.
09:27C'est un ensemble musical emblématique de notre territoire
09:31qui fête cette année, ses 40 ans, l'Orchestre des Pays de Savoie.
09:35Quatre décennies de concerts et de partages avec le public
09:39qui ont donné lieu à bon nombre de moments marquants.
09:42J'entends beaucoup parler de L'Effronté,
09:44le film de Claude Miller qui a été tourné à Chambéry
09:47avec l'Orchestre des Pays de Savoie.
09:50J'entends aussi beaucoup qu'on a été l'orchestre
09:52qui a joué le plus haut du monde,
09:54puisque l'orchestre a joué tout en haut du Mont Blanc
09:56pour ses 30 ans.
09:57J'espère qu'il ne s'agit pas de battre des records,
10:00mais qu'on aura encore sur ces prochaines années
10:02à nous de les construire,
10:03des faits marquants qui feront la richesse de l'orchestre.
10:06Puisque c'est la série des 40 ans, j'en profite.
10:09C'est vrai qu'on est l'un des seuls orchestres français
10:11à avoir joué à Bayreuth.
10:13C'était le début de la saison des 40 ans de l'orchestre
10:15et je crois que c'était un beau moment pour tout le monde.
10:17En 40 ans d'histoire,
10:19l'Orchestre des Pays de Savoie a accueilli six chefs d'orchestre
10:22et parmi eux, une femme.
10:24Graziella Contrato a été à la tête de l'orchestre de 2004 à 2009,
10:29une exception dans un milieu plutôt masculin.
10:32Depuis quatre ans, c'est Peter Hieldebourg
10:34qui dirige les 23 musiciens de cet orchestre de chambre.
10:38C'est un autre état d'esprit par rapport à un grand orchestre philharmonique
10:42où on peut avoir entre 80 et 100 musiciens
10:46et où le chef va être un peu la personne qui va vraiment dicter
10:50comment ça va se passer.
10:51Là, on est dans une ambiance de travail
10:53qui est beaucoup plus collégiale, on pourrait dire,
10:57même dans la façon de prendre des décisions musicales.
10:59Il y a quelque chose qui se fait de façon presque démocratique de temps en temps,
11:02même si moi, je suis un peu moteur de tout ça.
11:05Il y a beaucoup d'écoutes entre les différents musiciens
11:09qui vont vraiment se chercher entre eux par les regards,
11:13par les oreilles, bien sûr.
11:15Un orchestre plus intimiste, donc,
11:18où les musiciens sont plus proches les uns des autres
11:20et plus proches aussi du public.
11:22Sur scène, toutes les générations se mélangent.
11:25Certains sont présents depuis quelques saisons.
11:28C'est mon premier poste en tant que violon solo.
11:30Ils ont toujours été très accueillants.
11:32C'est un orchestre qui fait plein de répertoires différents,
11:35qui voyage beaucoup.
11:37J'ai tout appris avec l'Orchestre des Pays de Savoie.
11:40Alors que d'autres sont là depuis les débuts de l'orchestre.
11:43Je suis violoniste, tutiste à l'Orchestre des Pays de Savoie
11:47depuis 1989.
11:49Je suis arrivée un peu après le début de l'orchestre.
11:53Mais j'ai commencé ici avec Tibor Varga.
11:56J'ai été recrutée par Tibor Varga.
11:59Ensuite, j'ai connu plusieurs chefs consécutifs.
12:03Pour cette saison exceptionnelle,
12:05l'orchestre a prévu un programme de fête.
12:08Un concert anniversaire consacré à Mozart,
12:11ainsi que la sortie d'un album éponyme
12:13rendant hommage aux célèbres compositeurs autrichiens.
12:17Fidèle à sa volonté de jouer face à tous les publics,
12:20l'Orchestre des Pays de Savoie se prépare à sillonner
12:23les petits villages savoyards et hauts-savoyards
12:26tout au long du mois de janvier.
12:36Images par images, ou plutôt épingles par épingles.
12:39Sur cet écran, 100 000 y sont introduites,
12:42alignées à la manière de pixels
12:44le positionnement de chacune d'entre elles
12:47permet de construire une image.
12:48L'écran est percé de milliers de trous.
12:50Dans chaque trou coulisse une épingle.
12:52Un éclairage latéral fait des ombres portées.
12:55Lorsqu'on pousse les épingles à fond,
12:57on arrive sur le blanc de l'écran, l'œil va avoir du blanc.
13:00Lorsqu'on ramène, ça va faire des nuances de gris
13:03pour aller jusqu'au noir lorsque les ombres se couvrent
13:06et que la lumière ne peut plus passer.
13:08Une fois qu'on a fait son image, on la prend en photo,
13:10la modifie un peu, reprend une photo, la modifie un peu
13:14pour faire un film d'animation en image par image.
13:16Car oui, ce dispositif permet de réaliser des films en stop motion.
13:20Le cinéma d'épingle est une pratique très peu répandue dans le monde.
13:24Créé dans les années 30 par Alexandre Alexeïev,
13:27ce graveur voulant animer ses œuvres,
13:29plutôt que de graver ses plaques une par une,
13:32trouve ce substitut pour se rapprocher d'un rendu similaire.
13:35Pas de crayon ni de stylo pour dessiner sur l'écran d'épingle,
13:39tout objet peut trouver son utilité.
13:41Ce n'est pas du pixel art,
13:42on ne fait pas point par point avec les doigts, surtout que ça peut piquer.
13:45On va utiliser des objets qui vont glisser,
13:46comme le verre ou la faïence, qui vont permettre de tracer.
13:49Par exemple, si on veut colorier, on peut utiliser le plat de la cuillère.
13:54Si on veut revenir, on va utiliser l'autre côté pour ramener du noir.
13:58Par exemple, si je veux faire un arbre pour faire une forêt,
14:01on va utiliser un rouleau.
14:03On va composer son image avec différents types d'objets assez ludiques
14:08pour arriver à faire ce qu'on a envie.
14:11Alexandre Noyer est un passionné de cette pratique depuis 2012.
14:14Il fabrique lui-même ses écrans en mettant les épingles une par une à la main.
14:19Si une partie de son activité réside dans la vente de ses écrans,
14:23il aime partager sa passion et anime des ateliers découvertes.
14:26C'est au festival du film pour enfants à Vizil
14:29qu'aujourd'hui, il initie les enfants à cette pratique.
14:32J'ai appris à faire des espèces de mini-films de court-métrage avec des aiguilles.
14:39C'est compliqué à faire ?
14:40Un petit peu, mais après, quand tu t'es lancé dedans, ça va.
14:44Une belle découverte ?
14:45Oui, je suis trop contente.
14:47Moi, j'ai dessiné un petit vampire, c'était le thème d'Halloween.
14:52Non, je ne connaissais pas. Je viens d'apprendre et c'est super.
14:55Aujourd'hui, l'écran d'épingle aurait bien pu disparaître.
14:58Sur la dizaine appartenant à Alex et Yef, seulement deux ont été conservés.
15:02L'un au Canada, à l'ONF, et l'autre en France, au CNC.
15:06Aujourd'hui, Alexandre Noyer reste encore l'un des seuls au monde
15:09à perpétuer cette pratique.

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