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Georges Fenech au sujet des commissions d'enquête parlementaire en France : «On n’est plus dans un pays de totale liberté d'expression». 

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Transcription
00:00Bon voilà, donc Sabah, je vous en prie.
00:03Sur le sujet précédent, à savoir les attaques contre CNews,
00:08au-delà des attaques de certains confrères du service public,
00:10ce qui m'a profondément choqué en tant qu'ancien parlementaire,
00:14je ne sais pas si peut-être André partagera cet avis,
00:17c'est les attaques directes des commissions d'enquête parlementaires,
00:22qu'elles soient du Sénat, vous vous souvenez, et de l'Assemblée nationale,
00:26qui nous ont ciblés véritablement.
00:28Nous, on a présidé les commissions d'enquête.
00:30Je ne sais pas comment l'a ressenti André Ballini,
00:32mais les auditions à lesquelles j'ai assisté,
00:34et tout cela relayé par des décisions du Conseil d'État, l'ARCOM, etc.,
00:39moi, me fait craindre qu'on n'ait plus dans un pays de totale liberté d'expression.
00:43– Si, si, parce que la preuve, c'est que…
00:46– Allons, on s'auto-censure, Pascal.
00:47– Non, non, non, vous savez bien.
00:51– Écoutez, moi j'ai le sentiment de pouvoir dire,
00:54d'être au plus près de ce que je pense.
00:55– J'ai l'impression qu'on s'auto-censure.
00:57– Non, non, Pascal Praud a raison, on peut dire ce qu'on veut en France, heureusement.
01:00– Heureusement, on ne peut pas dire ce qu'on veut.
01:03Regardez au Conseil municipal de Paris, hier, ce qui s'est passé.
01:06– Oui, mais là, je pense que Mme Garnier…
01:08– Avec la judicialisation de la liberté d'expression en France.
01:10– Mais elle n'est pas allée loin.
01:11– Mme Garnier est allée loin hier, non.
01:13– On est le seul pays où il y a l'ARCOM, excusez-moi, qui nous ferme la tête.

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