La sénatrice Nathalie Goulet exprime sa position sur l’affaire de Grenoble alors que Bruno Retailleau est attendu : «On est arrivé à un point de rupture».
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00:00Je ne vais pas me faire l'avocat du gouvernement.
00:02Vous avez le droit, vous pouvez, il n'y a pas de souci.
00:04L'avocat du diable.
00:05Il en faut un.
00:06Mais quand même, je siège depuis longtemps et on a une manie dans ce pays,
00:11c'est un drame, une loi.
00:15Pas d'évaluation et pas de financement du texte.
00:18Et vous avez beau vous agiter comme un poisson dehors de son bocal,
00:22et moi je fais ça par exemple en matière de fraude sociale ou de fraude fiscale,
00:26et il n'y a pas moyen qu'on évalue.
00:27On vient d'avoir un rapport de la Cour des comptes sur l'hébergement des migrants
00:30qui est à s'arracher les cheveux.
00:31Et ça fait des années qu'on le dit.
00:32Mais ça fait 7 ans qu'ils sont au pouvoir.
00:33Donc si vous voulez, il va falloir changer de méthode de logique.
00:37Il faut complètement revoir les logiciels.
00:39Ça prend un peu de temps et vous ne pouvez pas empêcher non plus les gens
00:42qui sont au pouvoir ou qui l'ont été, d'évoluer aussi
00:45et de s'améliorer en fonction des dispositifs.
00:48Les gens, ils veulent des résultats.
00:50Mais je le sais.
00:51Il y a des grenades, on ne peut pas attendre que le Sénat s'accorde, etc.
00:55M. Darmada, ça fait 7 ans qu'il est au pouvoir.
00:57La justice sur les mineurs, il aurait pu agir.
00:59L'ensauvagement, il aurait pu agir.
01:01Sur l'immigration, M. Rotaillot aurait pu voter pour.
01:03Sur l'immigration, ça fait 7 ans qu'ils attendent les Français.
01:06Ils ont eu Sarkozy.
01:07Ils sont Karcher.
01:08Ils ont eu Valls et ses coups de menton.
01:09On a aujourd'hui le communicant Rotaillot.
01:11Les Français en ont plus qu'assez.
01:13Passe-moi pas quel mot.
01:15Pas quel mot Karcher ?
01:16Karcher, c'est la...
01:17Non, non.
01:18Parce que la société qui produit cet appareil...
01:23Evidemment.
01:24Ce que je veux dire par là, c'est que je pense qu'on est arrivé à un point de rupture.
01:29On est arrivé à un point de rupture.
01:31Et que si les choses ne se passent pas maintenant, vous voyez très bien ce qui se passe,
01:35il va y avoir des réactions dans la rue.
01:37Excusez-moi Madame, mais le point de rupture, on l'a atteint il y a très longtemps.
01:40Oui, bien sûr.
01:41Je ne sais combien de groupes de réflexion sur les solutions.
01:44Mais là, vous avez...
01:45Tous les matins.
01:46Oui.
01:47Je veux dire, c'est impossible qu'on ait l'ordre à faire.
01:49Mais moi aussi, je le sais.
01:50Jean-Christophe Gallin, qu'est-ce que vous dites ?