Reda Belhaj, porte-parole Unité IDF, s’explique sur la situation sécuritaire à Grenoble : «On est devenu une police de l’actualité».
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00On attend avec impatience des annonces, mais j'espère que ce seront des annonces qui vont durer dans le temps.
00:05Parce que des dispositifs, on en a connu beaucoup, les quartiers de reconquête républicaine.
00:09Est-ce que ça a marché ? Je ne sais pas si on fait le bilan aujourd'hui.
00:12À mon sens, ça n'a pas été super efficace. Pourquoi ?
00:14Parce qu'on est devenu surtout une police de l'actualité et que finalement, les quartiers n'étaient pas,
00:21à mon sens en tout cas, c'est le ressenti des collègues, c'était pas une priorité en fait.
00:27C'est-à-dire qu'on est devenu une police de l'actualité.
00:30Si malheureusement, il y a eu les attentats du 7 octobre, il a fallu...
00:33C'est-à-dire que ce que vous dites, expression une police de l'actualité ?
00:35Oui, dès qu'il se passe quelque chose, que ce soit au niveau géopolitique,
00:39que ce soit en France, à l'intérieur de la France, le problème des OQTF,
00:41à chaque fois, on concentre, on va communiquer, on va donner au public,
00:45on va envoyer les policiers, entre guillemets, au charbon pour essayer de résoudre le problème.
00:51Et après, on va créer une petite politique du chiffre.
00:54Dire, voilà, maintenant, on va créer l'amende forfectaire d'électuel,
00:57par exemple, pour le trafic de stups, ça a apporté quoi ?
01:01Moi, sur le terrain, les collègues, ils disent ça n'apporte pas grand-chose.
01:03Ça n'apporte rien, on l'a fait même dans des quartiers où il y a vraiment beaucoup de trafic de stups.
01:07Et finalement, vous donnez des amendes, je ne sais pas comment on va avancer,
01:11mais ça va être très long et ça va être très...