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Un problème de sécurité dans toutes les villes écolos ? Gros désaccord sur le plateau de 100% Politique entre les chroniqueurs.

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00:00Alors malheureusement, c'est celui qui va le plus loin depuis toujours,
00:03et malheureusement pour Grenoble parce que ce que vous avez décrit,
00:06en réalité, quand il dit qu'il s'en fout parce qu'il aurait réussi dans tout,
00:10non, parce que l'insécurité qui est aujourd'hui chronique à Grenoble,
00:14elle touche beaucoup d'autres secteurs.
00:16C'est qu'on voit que le centre-ville de Grenoble,
00:18moi j'ai fait mes études à Grenoble et j'y suis retourné à Noël.
00:21Et bien on voit aujourd'hui que le centre-ville, avec des rideaux de fer,
00:25il y a des commerçants qui ferment parce qu'effectivement,
00:28cette violence, la paupérisation de la ville, parce que les gens en ont marre.
00:34Et ça effectivement, quand on voit les riverains qui parlent,
00:39c'est comme ce qu'on disait tout à l'heure, il a en face le retour de réalité.
00:43Il y a un retour de réalité.
00:44Les gens, même s'ils ont voté peut-être pour lui,
00:46aujourd'hui, ils ne peuvent plus accepter d'avoir des vrais...
00:52– Attendez, attendez, attendez, attends-moi.
00:53– Oui, je viens d'entendre, ça m'a choqué.
00:55– Oui, moi aussi.
00:55– Je suis pas en désaccord ?
00:56– Vous n'êtes pas en désaccord ?
00:57– Ah mais je pense effectivement que la faute est sur nos gouvernements,
00:59les ministres de l'Intérieur.
01:00– Mais les ministres de l'Intérieur, ils lui demandent de mettre de la vidéosurveillance,
01:03ils lui demandent d'armer la police municipale,
01:05ils lui donnent toujours plus de policiers.
01:06– Que M. Piolle, il soit désastreux sur le plan de la sécurité, c'est un fait.
01:10– J'ai une question pour vous, Maxime Thibault,
01:11et je vous laisse développer ensuite, si vous ne dites pas n'importe quoi.
01:14Je rigole.
01:15Pourquoi est-ce que dans toutes les villes écolo, il y a un problème d'insécurité ?
01:18Tiens, c'est marrant.
01:19– Mais ça, c'est parce que c'est idéologique.
01:20– Ah bah tiens, ce n'est pas de la faute des ministres de l'Intérieur.
01:23– Mais partout en France, c'est comme ça.
01:24– Oui, c'est bien ce que je dis.
01:26– Vous allez à Levallois, vous allez à Nuit, il n'y a pas de préposé de sécurité.
01:28– Ah oui, partout en France, dans les villes écolo.
01:30– Non, mais partout en France, il y a un problème avec les villes de…
01:33Comment Bordeaux passe d'une ville calme, la ville d'Alain Juppé,
01:38à la ville de Pierre Hermé qui dit aujourd'hui, j'ai changé.
01:41Pierre Hermé qui dit, j'ai changé, je vais armer en partie ma police municipale.
01:45Comment Grenoble se transforme comme elle s'est transformée.
01:47Comment Lyon, la ville de Gérard Collomb, qui était magnifique,
01:52s'est transformée avec Grégory Doucet, dans toutes les…
01:55Marseille, j'en parle même pas.
01:57Bon, il y avait déjà un problème avec Jean-Claude Godin, soyons très honnêtes.
01:59Enfin, quand même.
02:00– Que vous ayez plus de violence dans les villes écolo, c'est un fait.
02:03Mais que vous ayez plus de violence partout en France, c'est un fait aussi.
02:06– On est d'accord.
02:06– Et ça, on le vit tous.
02:08Parce qu'il y a 50 ans, on avait sur nos pieds les portes…
02:11– Il y a peu de villes avec 40 fusillades par an.
02:13– Mais qu'est-ce que je suis en train d'expliquer ?
02:15Je suis en train d'expliquer qu'en fait,
02:17il y a une exacerbation de l'insécurité dans les villes écolo,
02:20mais qu'il y a un constat réel, c'est que l'insécurité s'est installée en France,
02:23parce que ça fait 40 ans qu'on a des gouvernements laxistes et bisounours,
02:26qu'on considérait qu'on pouvait ouvrir toutes les frontières,
02:28que la délinquance, il fallait la traiter avec des demi-mesures,
02:31que la prison, ce n'était pas une solution.
02:33– Mais ce n'est pas l'intérieur.
02:34Toutes les mesures que vous citez, ce n'est pas l'intérieur.
02:36– Je vous ai parlé du gouvernement.
02:37– Ah oui.
02:37– Et les ministres de l'intérieur, moi je suis désolé,
02:39mais Sarkozy, ça a été une catastrophe.
02:41Sarkozy, ça a été la déstructuration de la gendarmerie.
02:44Ça a été la fermeture de beaucoup de brigades de gendarmerie.
02:47Ça a été la déstructuration de nombreux commissariats de police.
02:49Il ne faut pas l'oublier au niveau de la police.
02:50– Vous ne pouvez pas dire comme ça, Sarkozy, ça a été une catastrophe.
02:52– Mais quand il était ministre de l'intérieur,
02:54les solutions qui ont été les siennes ont été catastrophiques
02:57pour la police et la gendarmerie.
02:59Là, on joue un peu l'hystérie.
03:00– On a diminué le nombre de postes de fonctionnaires de police.
03:02On a toujours du mal à récupérer, parce qu'ils ont été fermés les postes.
03:05– Là, on parle notamment, quand il était ministre de l'intérieur,
03:08vous parlez des expulsions.
03:09Nicolas Sarkozy, c'est celui qui avait remis en place
03:12les charters de Charles Pasquoie.
03:13– Sarko, Sarkozy, c'est le traité de Lisbonne.
03:16– On expulsait des gens qu'on aurait pu intégrer réellement.
03:19Aujourd'hui, on expulse des délinquants.
03:21Oui, c'est vrai, dans les centres de rétention,
03:23ceux qui sont, ce sont des sortants santé de prison.
03:26– Nicolas Sarkozy, c'est l'inscription dans le marbre
03:28de la CEDH avec le traité de Lisbonne.
03:30Donc quand on parle en permanence de la co-européenne des droits de l'homme
03:33qui impose, c'est ce qu'on disait en début de ce débat,
03:34il ne faut pas oublier que Nicolas Sarkozy,
03:36c'est la violation de la parole des Français par le référendum de 2005
03:39en faisant passer le traité de Lisbonne en 2007,
03:41qui a sclérosé le pouvoir politique français
03:43parce qu'il la contraint sur la sécurité,
03:45sur le commerce, sur le contrôle des frontières.
03:46– Maxime, je veux bien qu'on refasse l'échelle des responsabilités depuis Clovis.
03:50– Je suis juste en train de dire qu'il n'a pas tort
03:53lorsqu'il remet en cause, quand il fixe la responsabilité des ministres.
03:58Je dis seulement qu'il n'a pas tort de dire
04:00qu'il y a une responsabilité des ministres.
04:01– Il dit que lui il est dur et c'est les ministres qui sont laxistes,
04:05mais il faut quand même l'entendre ce truc-là.
04:06– Non mais je n'ai pas dit que lui avait raison sur sa politique municipale,
04:12mais il a raison de dénoncer la faute des ministres de l'intérieur.
04:15On passe notre temps sur ces plateaux, avenir dur,
04:18qu'on a un État qui est faible, qui est défaillant.
04:20– Oui mais souvent vous avez seulement le ministre de l'intérieur
04:22qui essaye de faire bouger les choses.
04:23– Non mais je ne parle pas de Rotaio, Rotaio lui…
04:25– Mais même Gérald Darmanin, excusez-moi,
04:26il essaye de faire bouger les choses.
04:28– En termes de moyens, je pense qu'on parle de…
04:29– Non mais ça c'est clair, ces deux ministres ont été les…
04:32– Non mais là, c'est pas le bon débat.
04:33– Ça a été une révolution pour nous, effectivement.
04:35– Mais nous on a mis Dupond-Morisset en face.
04:36– Ça a été une révolution.
04:37– Mais non, à chaque fois c'est pareil,
04:38ce n'est pas la faute du ministre de l'intérieur.
04:39– Il vient en même temps de Macron.
04:40– Oui mais ce n'est pas le ministre de l'intérieur
04:41qui a choisi le ministre de la Justice.
04:42– On n'a rien fait pendant 20 à 30 ans, ça c'est clair,
04:45et d'ailleurs ce que propose ce maire, c'est refaire la même chose,
04:48c'est on va légaliser finalement le cannabis,
04:50on va laisser faire et on va acheter la paix sociale comme ça,
04:52parce que c'était ça finalement,
04:53nous on faisait des petites opérations à droite à gauche
04:56et on essayait de démonter les grosses filières mais on avait du mal,
04:58mais là aujourd'hui c'est vrai qu'on a eu deux ministres actuels
05:01qui mettent le paquet sur le trafic de drogue,
05:05on occupe le terrain, on a fait les opérations Placenet et Placenet XXL,
05:10ça nous a permis d'avoir du renseignement et de démanteler des filières,
05:14ça prendra du temps parce qu'on n'a rien fait pendant 30 ans,
05:18on a laissé faire, on a acheté la paix sociale dans certaines zones
05:22pour justement avoir cette tranquillité,
05:24et c'est ce qu'il veut finalement ce maire,
05:25il veut très bien, on va laisser faire, on va tout laisser,
05:28ne vous inquiétez pas il n'y aura plus de fusillades.

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