• avant-hier
Les invités débattent de l'actualité dans #PunchlineWE, présenté par Thierry Cabannes le vendredi et Olivier de Kéranflec’h le samedi et le dimanche.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00:00Chers amis, bonjour à tous. Très heureux de vous retrouver dans Punchline Weekend.
00:00:04Nous sommes ensemble pendant deux heures avec nos invités.
00:00:07Je vais vous les présenter dans un instant, mais avant, au sommaire de l'émission cet après-midi.
00:00:11Les familles de France face à l'insécurité une semaine après le meurtre de Louise.
00:00:15Les témoignages de mères de famille, de pères de famille se multiplient.
00:00:18Achats de traceurs, de téléphones portables, itinéraires choisis.
00:00:22Les familles s'adaptent pour protéger leurs enfants.
00:00:25Et nous vous posons la question dans Punchline Weekend.
00:00:28Face à cette insécurité, avez-vous peur pour vos enfants ?
00:00:31Avez-vous changé votre quotidien pour protéger vos progénitures ?
00:00:35Scannez le QR code qui s'affiche actuellement à l'écran.
00:00:38Nous entendrons vos témoignages en fin d'émission.
00:00:41C'était un discours à ne pas rater, un vent nouveau.
00:00:44Mais une onde de choc pour la gauche.
00:00:46Une respiration pour beaucoup d'Européens et de Français qui ont entendu des paroles de vérité.
00:00:50Le vice-président américain s'est exprimé à la conférence sur la sécurité de Munich.
00:00:54Immigration massive, recul de la liberté d'expression.
00:00:58Des peuples qui ne sont plus écoutés.
00:01:00J. Devance n'a pas mâché ses mots.
00:01:02Notre grand cousin américain nous alerte.
00:01:04Rebondir, n'oublions pas nos valeurs fondamentales.
00:01:08Quand on pensait de ce discours nos invités ?
00:01:10Nous y reviendrons largement à 18h30.
00:01:13Cela va être passionnant.
00:01:14Et puis, l'actualité marquée par une nouvelle libération d'otages.
00:01:17Et une nouvelle fois beaucoup de larmes de joie mais toujours de l'inquiétude.
00:01:20C'était le sixième échange contre des prisonniers palestiniens depuis le début de la trêve.
00:01:24Qui a frôlé cette semaine le point de rupture.
00:01:26Désormais, à quoi s'attendre ?
00:01:28Nous poserons la question à 17h30 au colonel Olivier Rafovitch.
00:01:32Le porte-parole de TSAL sera en liaison avec nous.
00:01:36Et pour vous accompagner tout au long de cette émission, avec vous Anne Coffinier.
00:01:40Bonjour ma chère Anne.
00:01:41Bonjour Olivier.
00:01:42Experte en éducation, entrepreneur sociale.
00:01:44Vincent Roy nous accompagne.
00:01:46Cher Vincent, comment allez-vous ?
00:01:47Écoutez parfaitement bien.
00:01:48Journaliste, écrivain, écrivain tout comme vous Arnaud Clarsfeld.
00:01:51Mais avant tout avocat.
00:01:52Bonjour Arnaud.
00:01:53Bonjour.
00:01:54Et Mathieu Hocq nous accompagne également.
00:01:56Mathieu, secrétaire général le millénaire.
00:01:58Bonjour à tous les quatre.
00:01:59La parole à vous dans un instant mais avant il est 17h.
00:02:02Isabelle Piboulot, Le Flash Info avec vous.
00:02:04Bonjour Olivier, bonjour à tous.
00:02:06S'il maintient qu'il n'était pas au courant, François Bayrou va demander des magistrats supplémentaires
00:02:11pour aller au bout du travail d'enquête dans l'affaire du collège lycée de Bétarame.
00:02:15Le parquet de Pau enquête sur plus d'une centaine de plaintes
00:02:18dénonçant des violences physiques et sexuelles dans l'établissement.
00:02:22Le Premier ministre a rencontré le collectif des plaignants à la mairie de Pau.
00:02:26Gérald Darmanin sur le terrain à Aix-en-Provence.
00:02:29En sa qualité de président de son mouvement nommé Populaire,
00:02:33le ministre de la Justice a échangé avec les ex-sois sur le travail, la santé mais aussi la justice.
00:02:39Une justice trop lente pour le garde des Sceaux
00:02:41qui entend mener à bien son projet de prison de haute sécurité.
00:02:45Ce dernier vise à isoler les narcotrafiquants les plus dangereux.
00:02:49Enfin, le comité international de la Croix-Rouge a réagi à la libération des trois otages israéliens
00:02:54contre 369 prisonniers palestiniens
00:02:57qui sont apparus en meilleure forme physique que les otages de la semaine dernière.
00:03:01Le CICR appelle le Hamas et Israël cependant à en faire plus
00:03:05pour assurer que les échanges se déroulent dans la dignité et la discrétion.
00:03:10Ces transferts étant accompagnés de scènes orchestrées et médiatisées.
00:03:14Merci Isabelle.
00:03:15Et le colonel Olivier Raffowitz, je vous le rappelle, qui sera notre invité à 17h30.
00:03:19Pour démarrer, je voulais vous remercier tous les quatre.
00:03:21C'est toujours une joie d'être entouré le samedi après-midi, entouré de vous,
00:03:26puisque c'est nous à la première chaîne info encore une fois cette semaine.
00:03:30Donc c'est grâce à vous, à vos participations, à vos décryptages,
00:03:33au plus près des téléspectateurs.
00:03:35Donc un grand merci.
00:03:36On continue cet après-midi.
00:03:38C'est vrai que si les téléspectateurs sont nombreux à vous écouter, à nous regarder,
00:03:41c'est que nous sommes au plus près de leurs préoccupations.
00:03:45Et parmi ces préoccupations, justement ces derniers jours,
00:03:48c'est l'inquiétude pour nos enfants.
00:03:51J'ai d'ailleurs été frappé.
00:03:52C'était hier, figurez-vous que j'étais au parc avec mes enfants.
00:03:55Et toutes les mères de famille s'inquiétaient.
00:03:58Elles parlaient de la question de la sécurité pour les enfants.
00:04:01Comment les accompagner à l'école ?
00:04:03Qu'est-ce qu'il faut mettre en place ?
00:04:04C'était vraiment au cœur des échanges.
00:04:06C'est pour ça qu'aujourd'hui on s'est dit qu'on allait en faire notre fil rouge.
00:04:09Puisque beaucoup de mères de famille, de pères de famille,
00:04:11aujourd'hui se sont tracassés.
00:04:13Une semaine après le meurtre terrible de la petite Louise
00:04:17qui s'ajoute à une trop longue liste.
00:04:19Il y a eu Elias, il y a eu Philippine, Thomas, Enzo.
00:04:22Nous pensons aussi à Lola.
00:04:24Alors nous vous posons cette question cet après-midi.
00:04:26Que mettez-vous en place pour assurer la sécurité de vos enfants ?
00:04:31Voilà un thème majeur dans Punchline Weekend cet après-midi.
00:04:34Nous avons également posé la question à des Parisiens.
00:04:37Cet après-midi je vous propose d'écouter quelques premières réactions
00:04:40avant d'entendre les téléspectateurs.
00:04:42N'hésitez pas à participer à scanner le QR code.
00:04:45On se dit que c'est une catastrophe l'évolution de la société.
00:04:49Cette violence dans tous les domaines et surtout auprès des enfants.
00:04:53Il faut faire beaucoup plus attention.
00:04:55Les histoires sordides sont là, elles sont tristes.
00:05:00Ma fille quand elle sortait c'était vraiment très limité.
00:05:04Elle devait à chaque fois rentrer accompagnée de ses amis.
00:05:08Elle ne rentrait jamais seule.
00:05:10Il y a une vingtaine d'années je vous aurais dit
00:05:12n'importe qui peut sortir dans la rue.
00:05:14Un enfant peut-être plus sereinement que maintenant.
00:05:16Mais maintenant c'est vrai que ça devient compliqué.
00:05:18Alors il y a un constat qui est indéniable Anne Coffinier.
00:05:21Depuis une semaine les langues se délient particulièrement.
00:05:24Et ce constat, le temps du chemin de l'école,
00:05:27il correspond à l'émancipation du collégien aussi.
00:05:29C'est à partir de la sixième que nous allons seuls à l'école.
00:05:32On se souvient tous de cette période de notre vie.
00:05:36Sauf qu'autrefois c'était maîtrisé, balisé par les parents.
00:05:40Aujourd'hui ça ne l'est plus.
00:05:42Et elle vient de là la grande inquiétude Anne Coffinier.
00:05:45Beaucoup de parents ont l'impression que
00:05:47en donnant par exemple un téléphone portable à leur enfant
00:05:49ils assurent quelque part sa sécurité.
00:05:51Ou parfois un beeper, un traceur,
00:05:53quelque chose qui permet de localiser l'enfant.
00:05:55Alors c'est vrai que s'il est enlevé
00:05:57ça permet d'avoir une vague idée de là où il est.
00:05:59Mais je pense qu'il faut déjà se dire
00:06:01que ce n'est certainement pas un téléphone
00:06:03qui assure la sécurité de l'enfant.
00:06:05C'est tout bête mais ce n'est pas parce qu'un enfant appelle
00:06:07quand il est arrivé qu'il n'est pas en danger pendant le trajet.
00:06:10A la limite il est parfois plus en danger
00:06:12parce qu'il va se faire arracher son téléphone,
00:06:14voler son téléphone, c'est l'affaire terrible d'Elias.
00:06:17Ou alors il va être absorbé par son téléphone
00:06:19pour jouer à des jeux ou communiquer avec des petits camarades
00:06:22et ne regardera pas son environnement autour de lui.
00:06:25Mais pourtant ça fait partie des solutions
00:06:27qu'essaient d'expérimenter les parents Mathieu.
00:06:29C'est vrai que cela montre aujourd'hui
00:06:31qu'il y a cette inquiétude.
00:06:33Les traceurs, il y a encore un an,
00:06:35peut-être un peu plus,
00:06:37personne ne songeait à utiliser un traceur.
00:06:39Sauf qu'aujourd'hui, ils sont pratiquement
00:06:41dans tous les cartables de nos gamins.
00:06:43Ça montre aussi une certaine défaillance de l'État.
00:06:45Aujourd'hui les familles sont obligées
00:06:47de se protéger elles-mêmes,
00:06:49de protéger leurs enfants elles-mêmes
00:06:52Le principe que vous soulignez, c'est que normalement
00:06:54l'État démocratique, notamment l'État régalien,
00:06:57assure notre sécurité.
00:06:59Ça veut dire qu'aucun d'entre nous
00:07:01ne va se faire justice soi-même.
00:07:03On assure la sécurité par l'intermédiaire
00:07:05de la collectivité de l'État.
00:07:07Or, la difficulté qu'ont aujourd'hui
00:07:09tous les pouvoirs publics au niveau européen
00:07:11et plus globalement au niveau occidental,
00:07:13c'est que l'État n'assure plus la sécurité des gens.
00:07:15Que se passe-t-il à ce titre-là ?
00:07:17Deux choses, soit les gens se font justice eux-mêmes,
00:07:19se rendent justice eux-mêmes,
00:07:21et de plus en plus vous avez cela.
00:07:23Ça peut passer par le cas de règlement de comptes,
00:07:25mais ça peut également passer par le cas
00:07:27d'attaques en solitaire.
00:07:29Soit les gens vont changer leurs pratiques,
00:07:31changer leurs habitudes.
00:07:33Nous, par exemple, on avait beaucoup travaillé
00:07:35sur la question des attentats terroristes.
00:07:37On voit que chez les jeunes, notamment,
00:07:39de plus en plus de jeunes,
00:07:41on change leurs pratiques,
00:07:43notamment leurs pratiques de sortie,
00:07:45dans les centres commerciaux,
00:07:47quand ils sortent le dimanche après-midi,
00:07:49le samedi après-midi,
00:07:51ou quand ils sortent le soir en soirée.
00:07:53Pourquoi ? Parce qu'il y a cette crainte
00:07:55des attentats et il y a de plus en plus
00:07:57cette crainte de l'ultra-violence,
00:07:59des attaques auto-gratuites,
00:08:01parce que celles-ci agissent en toute impunité.
00:08:03À partir du moment où l'État ne fait plus respecter l'ordre,
00:08:05alors vous avez une société qui change de fait.
00:08:07Et le problème, c'est que la démocratie
00:08:09ne suppose pas que l'on abandonne
00:08:11notre manière de vivre.
00:08:13Elle suppose justement que l'État
00:08:15n'abandonne pas sa sécurité, il n'y aura pas de démocratie.
00:08:17Et je le disais aujourd'hui, vous avez un enfant en sixième,
00:08:19et bien vous vous organisez pour qu'il ne soit pas seul,
00:08:21pour qu'il soit très facilement identifiable,
00:08:23ou alors qu'il puisse aller avec des copains.
00:08:25Voilà, il y a tout ça qui se met en place
00:08:27et qui est au fond assez nouveau
00:08:29et très révélateur.
00:08:31Très révélateur aussi, comme ce tweet que je vais vous montrer.
00:08:33C'est celui d'une certaine Yolande.
00:08:35Yolande, c'est une grand-mère,
00:08:37elle habite à Quercy,
00:08:39elle a un site de recettes de cuisine.
00:08:41Et vous allez le voir, elle est sortie de Ségon.
00:08:43Elle ne parle que de cuisine, normalement,
00:08:45cette grand-mère.
00:08:47« Je suis prête à descendre dans la rue pour la première fois de ma vie
00:08:49en tant que mamie pour crier ma colère et ma peine
00:08:51pour tous ces enfants massacrés.
00:08:53Il faut que cela cesse, je veux protéger mes cinq petits-enfants. »
00:08:55Voilà.
00:08:57Et elle répondait à Gabriel Cluzel, justement.
00:08:59Cette grand-mère, Vincent Roy,
00:09:01qui sort de Ségon, au fond.
00:09:03Et là, c'est très révélateur.
00:09:05Alors, de là à imaginer qu'un jour,
00:09:07les mères de famille et les grands-mères descendront dans la rue,
00:09:09finalement, il n'y a qu'un pas, là, aujourd'hui.
00:09:11Oui, parce que même si les affaires sont différentes,
00:09:13je pense notamment à la dernière
00:09:15terrible affaire, c'est-à-dire le cas de la petite Louise
00:09:17et d'Elias,
00:09:19ce sont deux affaires totalement différentes,
00:09:21qu'il ne faut pas...
00:09:23On ne peut pas les confondre.
00:09:25Mais ceci étant dit, effectivement,
00:09:27on voit bien que
00:09:29les enfants, là, il y a eu une succession
00:09:31d'enfants qui
00:09:33se sont pris des coups de couteau
00:09:35et qui, par conséquent, sont morts
00:09:37sous les coups.
00:09:39Évidemment, l'angoisse monte
00:09:41et on attend beaucoup
00:09:43de l'État. Mais je crois qu'on attend
00:09:45surtout une réponse
00:09:47judiciaire, si j'ose dire.
00:09:49C'est-à-dire qu'on attend
00:09:51une fermeté.
00:09:53Cette fermeté, si elle venait,
00:09:55serait sans doute propre à rassurer
00:09:57beaucoup les familles. Mais les familles voient
00:09:59bien qu'il n'y a pas cette
00:10:01fermeté. Je pense notamment...
00:10:03Regardez, ce n'était pas un enfant, mais regardez ce médecin
00:10:05qui a été, dont on parlera peut-être
00:10:07tout à l'heure, ce médecin qui a été
00:10:09frappé.
00:10:11La personne qui l'a frappé
00:10:13prend du sursis...
00:10:15Un travail d'intérêt général.
00:10:17Trois semaines de travail d'intérêt général,
00:10:19un an d'inégalité, 2000 euros d'amende.
00:10:21Il était au fond du coup.
00:10:23Voilà. Donc,
00:10:25c'est la réponse judiciaire
00:10:27qui sera propre
00:10:29à calmer l'angoisse des parents,
00:10:31me semble-t-il. Mais vous le disiez, il y a aussi...
00:10:33Alors, il y a des causes multiples. Vous disiez, effectivement, que l'affaire de
00:10:35Louise n'a rien à voir avec celle d'Elias.
00:10:37Mais, au fond, on sait, on connaît
00:10:39ces causes. C'est soit des frontières ouvertes
00:10:41Arnaud Klaersfeld avec la question des OQTF,
00:10:43soit, effectivement, cette
00:10:45justice trolaxiste. Mais à chaque fois, ce sont
00:10:47les mêmes choses. Pardon. En termes
00:10:49de causes pures, il y a quand même un élément
00:10:51dont on ne parle peut-être pas assez. C'est aussi la
00:10:53question de toutes les personnes qui ont des
00:10:55étapes psychiatriques problématiques
00:10:57et qui sont dans la nature. Je crois que là,
00:10:59il faut se rendre compte, en particulier pour les mineurs,
00:11:01mais pas que pour les mineurs,
00:11:03il y a une véritable défaillance
00:11:05d'État en matière de gestion de la santé
00:11:07mentale qui est très forte, qui est très
00:11:09préoccupante. Et dans la plupart des cas
00:11:11de violences débridées
00:11:13avec des 40 coups de
00:11:15couteau, des choses comme ça, ce sont des
00:11:17personnes qui auraient besoin
00:11:19de traitement et, en fait, probablement
00:11:21d'être internées pendant leur traitement.
00:11:23Donc, ça, je pense qu'il faut revenir là-dessus
00:11:25parce que le traitement judiciaire, c'est
00:11:27une chose, mais ça ne rèdera pas...
00:11:29Mais, en fait, c'est généralement une faillite dans tous les
00:11:31secteurs, tous les domaines de l'État.
00:11:33Oui, mais ça, c'est un sujet important.
00:11:35La psychiatrie, la justice, voilà, c'est un tout
00:11:37aussi qui nous a amenés ici. Hier ou avant-hier,
00:11:39j'ai demandé à l'intelligence
00:11:41artificielle combien d'enfants avaient
00:11:43été tués au couteau dans les
00:11:45années 70, mais il n'avait pas
00:11:47les chiffres
00:11:49et je n'ai pas poussé plus avant
00:11:51les recherches, donc je ne me rends pas vraiment
00:11:53compte de l'évolution.
00:11:55Mais les
00:11:57trois cas... Pardon, je regardais
00:11:59un petit peu l'évolution statistique.
00:12:01Les trois cas sont évidemment
00:12:03différents. Par exemple,
00:12:05Philippine, qui est morte
00:12:07pas loin de là où je vais souvent,
00:12:09porte dauphine dans
00:12:11le bois, elle a été tuée par un
00:12:13OQTF qui n'aurait
00:12:15pas dû se trouver là et qui avait déjà
00:12:17été, je crois, condamné.
00:12:19Donc, il y a une sorte
00:12:21de responsabilité. Est-ce qu'elle est formelle
00:12:23de l'État ? Mais il y a une responsabilité.
00:12:25Les gens se disent, s'il n'avait pas été là, il n'aurait pas pu
00:12:27commettre son crime, on est d'accord.
00:12:29L'autre, l'enfant Elias,
00:12:31dans le 14e, les deux jeunes
00:12:33n'auraient jamais dû être ensemble et ils
00:12:35avaient déjà été violents. Donc, les gens
00:12:37peuvent se dire, si on ouvrait à nouveau
00:12:39les maisons de correction et si on avait
00:12:41mis ces deux jeunes qui, en tous les
00:12:43cas, dans le passé, auraient mérité
00:12:45cette maison de correction,
00:12:47le petit Elias ne serait pas mort.
00:12:49Là, c'est un jeune,
00:12:51la petite Louise,
00:12:53elle est morte, tuée
00:12:55par
00:12:57quelqu'un méchant.
00:12:59Il l'a tuée
00:13:01pour la détrousser.
00:13:03Il ne l'a pas tuée parce qu'il avait
00:13:05perdu au jeu vidéo. Il l'a tuée
00:13:07parce qu'il voulait lui prendre son téléphone.
00:13:09Elle a crié. Il a paniqué.
00:13:11Il l'a tuée.
00:13:13Là, il n'y avait peut-être pas grand-chose
00:13:15à faire puisqu'à part sur sa soeur,
00:13:17il n'avait pas été extrêmement violent.
00:13:19Je ne crois pas qu'il ait été condamné.
00:13:21Ça dépend des cas.
00:13:23Il faut voir avec les années
00:13:25s'il y a plus de meurtres
00:13:27d'enfants.
00:13:29Ce qu'on constate aujourd'hui,
00:13:31en tout cas les conséquences,
00:13:33et c'est très clair, c'est pour ça que nous nous intéressons à cette
00:13:35question, c'est qu'il y a vraiment un
00:13:37impact dans le quotidien des familles,
00:13:39des mères de famille. Aujourd'hui, toute la
00:13:41semaine, on a entendu la peur des
00:13:43mères de famille. C'est pour ça qu'on vous pose la question.
00:13:45N'hésitez pas à réagir. Que mettez-vous
00:13:47en place pour assurer la sécurité de vos
00:13:49enfants ?
00:13:51Ça a traumatisé la France.
00:13:53Et assez peu en parle, au fond.
00:13:55Puisque même dès le départ, dans l'affaire
00:13:57d'Elias, il y a aussi le déni des médias.
00:13:59C'est-à-dire que, bon, on met ça
00:14:01un petit peu sous le tapis, on ne veut pas trop en parler,
00:14:03on ne parle pas de machette,
00:14:05mais on parle d'un poignard. Il y a aussi
00:14:07un déni des médias, aujourd'hui,
00:14:09concernant la sécurité, et particulièrement
00:14:11la sécurité de nos enfants. En tout cas,
00:14:13il y a eu un déni pendant des années, Mathieu.
00:14:15Et le vrai problème aujourd'hui, c'est que
00:14:17quand vous dénoncez ça aujourd'hui, le fait que
00:14:19le déni politique amène
00:14:21des meurtres, vous êtes tout de suite
00:14:23taxé d'extrême-droite, de
00:14:25facho, etc., comme la maire de Paris l'avait
00:14:27fait à l'encontre d'une élue des Républicains
00:14:29au Conseil de Paris, notamment Nelly
00:14:31Garnier, je pense à cette affaire-là. La réalité,
00:14:33c'est qu'aujourd'hui, le déni, en fait,
00:14:35ça crée de l'inaction.
00:14:37C'est-à-dire que vous n'agissez pas pour corriger
00:14:39le réel. Ensuite, après l'inaction, elle crée
00:14:41de l'impunité, puisque comme vous n'avez pas
00:14:43d'action judiciaire, policière,
00:14:45etc., etc., alors, du coup,
00:14:47les criminels récidivent.
00:14:49Et ensuite, après, la récidive
00:14:51crée des meurtres. Et donc, c'est pour ça que vous
00:14:53vous retrouvez avec des multirécidivistes aujourd'hui
00:14:55qui en arrivent jusqu'à tuer des gens.
00:14:57Et c'est ça, le problème. Et c'est là où, moi, je
00:14:59dis que le laxisme aujourd'hui,
00:15:01qu'il soit migratoire, qu'il soit judiciaire,
00:15:03tue. Parce que lorsque vous prenez aujourd'hui
00:15:05l'exemple de Philippines,
00:15:07le cas de Philippines qui est dramatique,
00:15:09c'est que, effectivement, comme l'a rappelé Arnaud, c'était
00:15:11quelqu'un qui était sous occultève, c'était quelqu'un qui était
00:15:13venu par la voie des mineurs isolés
00:15:15à 17 ans. Il s'était enfui
00:15:17d'un crâ. Il a eu
00:15:19une occultève. L'occultève n'est pas exécutée.
00:15:21Donc, il y a bien un laxisme aujourd'hui migratoire
00:15:23sur cette question-là. Et puis, vous aviez aussi un laxisme
00:15:25judiciaire puisqu'il était déjà passé
00:15:27devant la justice. Et, à un moment donné,
00:15:29lorsque vous avez des peines encourues qui ne sont pas
00:15:31les peines exécutées parce que vous avez tout un système
00:15:33aujourd'hui qui crée de l'impunité,
00:15:35de fait, vous avez du laxisme qui amène
00:15:37la récidive et qui amène, malheureusement,
00:15:39le genre d'acte spontanoïsme.
00:15:41Vincent, vous parliez tout à l'heure
00:15:43de laxisme judiciaire. Mais est-ce que ce laxisme,
00:15:45finalement, ce n'est pas la conséquence du déni ?
00:15:47J'ai déjà raconté cette anecdote
00:15:49autour de ce plateau. Dans ma commune,
00:15:51il y avait eu, effectivement, des rixes.
00:15:53Le commandant de police,
00:15:55le maire, la procureure étaient venus
00:15:57à la demande des habitants. Et là, ce n'était pas,
00:15:59je vous assure, ce n'était pas une question ni de droite ni de gauche.
00:16:01Il y avait tous les profils sociaux
00:16:03qui étaient venus et en masse et en nombre.
00:16:05Tout le monde était d'accord pour se dire qu'il fallait
00:16:07agir, sauf une personne,
00:16:09la procureure, qui dit « C'est bon, on n'est quand même pas
00:16:11ici à Chicago ». Déni.
00:16:13Déni total.
00:16:15Ce qu'il faut bien comprendre,
00:16:17c'est que de toute façon,
00:16:19la violence
00:16:21monte, l'extrême violence monte
00:16:23dans notre société. Et c'est la raison
00:16:25pour laquelle je parlais tout à l'heure
00:16:27de la réponse judiciaire
00:16:29qu'attendent les Français. Parce que
00:16:31dès lors que l'on sait
00:16:33ce qu'on risque,
00:16:35mais ce qu'on risque vraiment
00:16:37lorsqu'on est hyper violent et qu'on
00:16:39attaque à quelqu'un,
00:16:41il me semble évident
00:16:43qu'on va y réfléchir à deux fois,
00:16:45sauf les cas.
00:16:47Sauf les cas
00:16:49que mentionnaient,
00:16:51qui ont été mentionnés tout à l'heure,
00:16:53c'est-à-dire évidemment les cas de psychiatrie
00:16:55où là, ça pose un nombre de problèmes.
00:16:57Mais la première
00:16:59mission, c'est vrai Anne Coffinier,
00:17:01je ne vous voyais pas forcément en accord avec Vincent Roy,
00:17:03mais il faut protéger la société avant tout.
00:17:05Ce que je voulais dire, c'est que savoir
00:17:07que c'est véritablement dissuasif
00:17:09d'être très strict
00:17:11au niveau judiciaire, je ne suis pas sûr
00:17:13qu'on puisse jamais dire ça pour toute une partie
00:17:15des délinquants. C'est-à-dire quand vous êtes sous-stupéfiant,
00:17:17quand vous êtes
00:17:19psychologiquement ou psychiatriquement
00:17:21dérangé, je ne suis pas sûr
00:17:23que la perspective d'une peine dure
00:17:25vous réfrène. Par contre,
00:17:27la justice et la police,
00:17:29elle est là pour protéger la société.
00:17:31Elle est là aussi pour défendre les victimes
00:17:33et mettre, comment dire,
00:17:35hors d'état de nuire
00:17:37ceux qui font du mal à la société. Et c'est cette partie-là
00:17:39qui aujourd'hui ne fonctionne plus.
00:17:41Exactement. Nous ferons un détour
00:17:43tout à l'heure par une prison du
00:17:45San Salvador. Vous allez voir.
00:17:47On va échanger.
00:17:49Ce n'est pas forcément nécessaire. En tout cas,
00:17:51la conséquence, c'est que la population
00:17:53va au marché tranquillement, les enfants
00:17:55aujourd'hui vont à l'école tranquillement.
00:17:57Donc on parlera de la question des prisons tout à l'heure.
00:17:59Ou vous allez à Singapour.
00:18:01Je ne crois pas que ce soit la peine sur
00:18:03les crimes les plus
00:18:05graves. Personne ne se dit
00:18:07je ne vais pas commettre ce meurtre parce que
00:18:09au lieu d'être guillotiné,
00:18:11je serai condamné à 30 ans.
00:18:13Mais si en revanche,
00:18:15dès la première violence, on condamne
00:18:17très lourdement, alors là, ça peut avoir
00:18:19un effet. Parce qu'il ne voulait
00:18:21peut-être pas la tuer, Louise,
00:18:23quand il lui a pris son téléphone.
00:18:25Mais il voulait quand même l'agresser.
00:18:27Et s'il savait
00:18:29qu'il aurait eu une peine très grave
00:18:31pour attaquer
00:18:33quelqu'un qui est vulnérable,
00:18:35il n'aurait peut-être pas fait la même chose
00:18:37sans doute pour
00:18:39Elias aussi.
00:18:41Ce que je vous propose, c'est que
00:18:43nous en reparlions
00:18:45à 18h, puisque nous serons
00:18:47avec une mère de famille. On a essayé de contacter
00:18:49pas mal de mères de famille. Alors il y en a qui
00:18:51nous disaient, nous faisaient part de leur
00:18:53peur pour leurs enfants, qu'ils ne souhaitaient pas forcément
00:18:55et on peut le comprendre, témoigner
00:18:57en direct. Et puis une
00:18:59mère de famille qui s'appelle
00:19:01Marine.
00:19:03On en a parlé avant. Marine sera
00:19:05avec nous à 18h et elle nous dira
00:19:07ce qu'elle met en place pour protéger
00:19:09ses enfants. Peut-être un mot,
00:19:11puisque l'une des raisons de cette
00:19:13insécurité quotidienne, c'est le
00:19:15narcotrafic. Combien de quartiers sont devenus
00:19:17aujourd'hui infréquentables, cartes nulles par les
00:19:19narcotrafiquants ? Combien de quartiers
00:19:21vous êtes obligés
00:19:23de faire le tour, vous ne pouvez pas
00:19:25y entrer ? Alors la lutte contre le narcotrafic,
00:19:27on le sait, c'est une priorité absolue pour Bruno
00:19:29Retailleau. Il parle même d'une menace
00:19:31existentielle. On va l'écouter.
00:19:33C'est aujourd'hui une menace existentielle.
00:19:35C'est une menace
00:19:37existentielle, le narcotrafic,
00:19:39la criminalité organisée,
00:19:41parce qu'elle a atteint
00:19:43une telle puissance financière que
00:19:45désormais, elle est capable de corrompre.
00:19:47De corrompre aussi bien
00:19:49dans le secteur privé
00:19:51que dans le secteur public.
00:19:53Et donc il faut une réaction.
00:19:55Alors la corruption, c'est intéressant.
00:19:57Ce n'est pas la première fois que Bruno Retailleau soulève
00:19:59cette question-là. La commission d'enquête
00:20:01du Sénat chargée d'évaluer l'impact du
00:20:03narcotrafic qui avait été publié
00:20:05en juin dernier. Il y avait eu un rapport
00:20:07des conclusions particulièrement
00:20:09inquiétantes, mais qui avait été,
00:20:11souvenons-nous, relativisé par
00:20:13certains commentateurs et notamment par la procureure
00:20:15de la République de Paris, Laure Bécuot,
00:20:17qui avait affirmé, nous n'en sommes pas là
00:20:19en parlant de la mexicanisation.
00:20:21Pourtant, il y avait eu une alerte, souvenons-nous, de certains magistrats
00:20:23mexicains. Et on voit aujourd'hui
00:20:25que la question de la corruption est vraiment au cœur
00:20:27du problème du narcotrafic.
00:20:29Est-ce que nous ne sommes pas déjà
00:20:31comme le Mexique, mexicanisés,
00:20:33si je puis dire ?
00:20:34Oui, nous, on avait travaillé sur cette question-là.
00:20:36Il y a un an, on disait déjà que la France
00:20:38tendait vers un narco-État. Un narco-État,
00:20:40ça veut dire quoi ? Ça veut dire deux choses.
00:20:42Un, effectivement, une prédominance
00:20:44affolante du narcotrafic
00:20:46à des niveaux qui sont démentiels.
00:20:48En France, il y a, selon l'OFDT,
00:20:50250 000 personnes qui vivent
00:20:52du trafic de drogue. C'est plus
00:20:54que le nombre de salariés dans toute
00:20:56l'industrie de défense française, par exemple.
00:20:58Ça donne un exemple. Pourquoi ?
00:21:00Parce qu'on a aujourd'hui un marché de la drogue
00:21:02qui représente entre 3 et 6 milliards
00:21:04d'euros de revenus. Le deuxième point,
00:21:06c'est la question de la corruption.
00:21:08Et là-dessus, effectivement, on n'y est pas encore
00:21:10au niveau de la France.
00:21:12On a des pans de l'administration qui sont
00:21:14corrompus pour partie, notamment dans les prisons.
00:21:16On parle de porcs, on parle des agents
00:21:18de prison.
00:21:20Parce qu'ils sont mal payés,
00:21:22parce qu'ils sont soumis à des pressions
00:21:24excessives de la part
00:21:26de narcotrafiquants et qui
00:21:28font rentrer, par exemple, de la drogue
00:21:30dans les prisons. C'est quelque chose qui existe.
00:21:32En revanche, on n'est pas encore sur ce point-là
00:21:34de la corruption au niveau du Mexique.
00:21:36Il faut rappeler que le Mexique, c'est quand même
00:21:3810% du PIB qui est
00:21:40lié à la criminalité organisée.
00:21:42On n'y est pas encore.
00:21:44Et des dizaines de milliers de morts.
00:21:46À force de dire qu'on n'y est pas, un jour,
00:21:48on va bien y être.
00:21:50La France commence à attendre sur le premier point du narco-État.
00:21:52C'est pour cela qu'il faut un plan
00:21:54global contre le narcotrafic
00:21:56qui va être à la fois un plan de reconquête
00:21:58des fameux quartiers
00:22:00aujourd'hui à 1500 quartiers prioritaires
00:22:02de la ville qui sont gangrénés par le trafic de drogue.
00:22:04Ça va aussi appeler
00:22:06à des ressorts au niveau diplomatique.
00:22:08Quelles sanctions diplomatiques,
00:22:10quelles interventions, même éventuellement militaires,
00:22:12on peut faire comme les États-Unis
00:22:14avaient fait en Colombie ? Est-ce qu'il faudra
00:22:16aussi sur d'autres pays producteurs de drogue ?
00:22:18On ne joue pas le jeu aujourd'hui.
00:22:20Et là, je suis tout à fait d'accord avec ce que dit
00:22:22Vincent Roig, qui me paraît être un sujet essentiel.
00:22:24C'est quelle politique pénale ?
00:22:26À partir du moment où vous ne faites pas une politique pénale
00:22:28en accord avec la question du narcotrafic,
00:22:30vous n'y arriverez pas. Vous pouvez mettre les moyens que vous voulez
00:22:32sur la police, sur la justice.
00:22:34La seule réponse, la seule clé,
00:22:36c'est la politique pénale.
00:22:38On pourra y revenir tout à l'heure,
00:22:40Anne Coffinier, qui va être mise en place.
00:22:42On verra bien ce que ça va donner.
00:22:44C'est une réponse pénale aussi très forte.
00:22:46Je pensais à la sanction
00:22:48contre ce médecin
00:22:50agressé à Nancy.
00:22:52C'est vrai qu'Anne Coffinier, c'est absolument lamentable.
00:22:54Il y a un point qu'il faudrait aussi ajouter,
00:22:56c'est la formation à la corruption.
00:22:58Il est frappant de voir que,
00:23:00par exemple à l'ENA ou dans bien des institutions,
00:23:02même dans les écoles de commerce
00:23:04et autres,
00:23:06les mécanismes de corruption ne sont pas enseignés.
00:23:08Il n'y a pas d'éthique,
00:23:10il n'y a pas de cours sur les techniques de corruption.
00:23:12Or, elles sont omniprésentes.
00:23:14Notamment, je donne un exemple
00:23:16où c'est très fort les tribunaux de commerce.
00:23:18Il y a des mécaniques qui sont subtiles
00:23:20et la plupart du temps,
00:23:22les enquêteurs, lorsqu'il y a des affaires,
00:23:24sont dépassés techniquement
00:23:26en termes de connaissance des mécanismes.
00:23:28Peut-être parce que la France, pendant des années,
00:23:30a estimé qu'elle n'était pas finalement
00:23:32dans le viseur.
00:23:34C'était difficile d'accepter ça.
00:23:36Je crois qu'il faut le regarder en face
00:23:38et se former à la corruption.
00:23:40Je vous le rappelle,
00:23:42vous participez vous aussi, chers amis,
00:23:44à cette émission.
00:23:46Que mettez-vous en place
00:23:48pour assurer la sécurité
00:23:50de vos enfants ?
00:23:52On a entendu beaucoup de témoignages
00:23:54d'inquiétude de mères de famille.
00:23:56Une mère de famille, l'une d'entre elles,
00:23:58sera avec nous à 18h pour témoigner.
00:24:00Dans un instant, nous allons revenir
00:24:02sur cette nouvelle libération d'otages.
00:24:04Nous serons en liaison avec le colonel
00:24:06Olivier Arafovitch, porte-parole de TSAL.
00:24:08A tout de suite sur CNews.
00:24:38Sixième échange depuis le début de la trêve
00:24:40dans la bande de Gaza.
00:24:42Après 498 jours de captivité,
00:24:44ils sont apparus en meilleure forme
00:24:46par rapport aux otages relâchés
00:24:48le week-end dernier.
00:24:50En contrepartie, 369 prisonniers palestiniens
00:24:52ont été libérés.
00:24:544 d'entre eux ont été hospitalisés.
00:24:56La France répond aux critiques virulentes
00:24:58du vice-président américain.
00:25:00Personne ne peut imposer son modèle à l'Europe,
00:25:02a réagi le ministre français des Affaires étrangères.
00:25:04La liberté d'expression est garantie
00:25:06dans notre continent,
00:25:08soutient Jean-Noël Barreau.
00:25:10En conférence à Munich la veille,
00:25:12J.Divens a pointé un recul de la démocratie
00:25:14en Europe.
00:25:16Enfin, l'attaque d'un bar mercredi à Grenoble
00:25:18était-elle ciblée ?
00:25:20C'est ce qu'affirme son propriétaire,
00:25:22blessé et au casier judiciaire Garni,
00:25:24condamné à 11 reprises.
00:25:26L'homme de 56 ans est encore aujourd'hui
00:25:28poursuivi pour trafic de cigarettes.
00:25:30Son fils, de 28 ans également,
00:25:32est connu de la justice,
00:25:34il a fait quelques meurtres,
00:25:36selon l'avocat des deux individus.
00:25:38La piste d'un lien entre cette affaire
00:25:40et l'attaque à la grenade devra être exploitée.
00:25:42Merci beaucoup Isabelle,
00:25:44que l'on retrouvera à 18h.
00:25:46Et vous le disiez d'ailleurs,
00:25:48le maire de Grenoble, dans ce contexte,
00:25:50qui nie totalement l'insécurité dans sa ville.
00:25:52C'est assez étonnant pour en parler.
00:25:54Tandis que d'autres essayent de mettre
00:25:56des mesures concrètes en place.
00:25:58C'est le cas du maire de Saint-Raphaël,
00:26:00Frédéric Masquelier, il sera avec nous tout à l'heure.
00:26:02Il a décidé à présent de transmettre
00:26:04des valeurs qui font de l'attachement
00:26:06de notre nation.
00:26:08Il a instauré un levier de drapeau
00:26:10et une marseillaise dans les centres de loisirs.
00:26:12Mais avant, à la une, Isabelle nous le disait,
00:26:14nouvelle libération d'otages aujourd'hui.
00:26:16Une nouvelle fois, on l'a vu,
00:26:18beaucoup de larmes de joie.
00:26:20Il reste également beaucoup d'inquiétudes.
00:26:22C'était le sixième échange contre des prisonniers
00:26:24palestiniens depuis le début de la trêve.
00:26:26Trêve qui a frôlé, cette semaine,
00:26:28le point de rupture.
00:26:30Désormais, le colonel Olivier Rafovitch
00:26:32sera avec nous, en duplex, dans un instant.
00:26:34Mais avant, retour sur cette libération
00:26:36et des otages avec Olivier Benkemoun,
00:26:38Olivier Gangloff et Corentin Alonso.
00:26:42Sagi Desgalchenes,
00:26:44israélo-américain de 36 ans,
00:26:46peut enfin serrer sa femme et ses parents
00:26:48dans ses bras.
00:26:52Comme Sacha Troupanov,
00:26:54israélo-russe de 29 ans,
00:26:56et Yair Horn,
00:26:58israélo-argentin de 46 ans,
00:27:00il est apparu en meilleure forme physique
00:27:02que les trois otages libérés
00:27:04une semaine plus tôt.
00:27:06Les trois hommes avaient été enlevés
00:27:08au kibbous Nîres-Os,
00:27:10lors de l'attaque du 7 octobre,
00:27:12il y a 498 jours.
00:27:14A Tel Aviv, sur la place des otages,
00:27:16c'est le soulagement après une semaine indécise.
00:27:18Le Hamas avait annoncé dans un premier temps
00:27:20vouloir reporter la libération des trois otages.
00:27:22En réponse, le président américain
00:27:24avait exigé du Hamas
00:27:26la libération de tous les otages ce samedi,
00:27:28balayant les termes de l'accord initialement scellé.
00:27:30Il y avait beaucoup de crainte,
00:27:32surtout après ce que Trump a annoncé mardi passé.
00:27:34Et là maintenant, on sent que c'est le moment,
00:27:36il faut donner un maximum d'énergie
00:27:38pour les soutenir et pour pousser.
00:27:40C'est important quand on est là,
00:27:42de venir sur cette place des otages
00:27:44et pouvoir les accueillir.
00:27:46Sur 251 personnes prises en otage le 7 octobre,
00:27:4870 sont toujours à Gaza.
00:27:50La moitié d'entre elles seraient mortes
00:27:52selon l'armée israélienne.
00:27:54Et nous sommes en duplex
00:27:56avec le colonel Olivier Rafovitch,
00:27:58porte-parole de l'armée de Tsaïl.
00:28:00Mon colonel, bonsoir.
00:28:02Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:28:04Peut-être pour démarrer,
00:28:06un mot sur les otages libérés aujourd'hui.
00:28:08Que sait-on de leur état de santé ?
00:28:10Puisque je le rappelle,
00:28:12la Croix-Rouge s'est dit vendredi très inquiète
00:28:14des conditions de vie des captifs à Gaza.
00:28:16Croix-Rouge qui avait d'ailleurs appelé
00:28:18à ce que les libérations se déroulent
00:28:20de façon digne. Dans le viseur, bien sûr,
00:28:22le ministre du Hamas.
00:28:24Quelles sont les dernières nouvelles,
00:28:26colonel Olivier Rafovitch ?
00:28:28Bonsoir et merci de m'avoir
00:28:30dans votre émission ce soir.
00:28:32Actuellement, les trois rescapés,
00:28:34otages libérés,
00:28:36après près de 500 jours
00:28:38dans les tunnels du Hamas
00:28:40sont à l'hôpital.
00:28:42Ils ont des examens
00:28:44à la fois médicaux
00:28:46et également
00:28:48dans d'autres domaines.
00:28:50Ils vont rester encore plusieurs jours
00:28:52dans l'hôpital pour vérifier
00:28:54leur situation. En apparence,
00:28:56ils paraissent mieux que ceux
00:28:58libérés il y a une semaine.
00:29:00Certains ont été blessés
00:29:02et il faut bien vérifier
00:29:04les soins qui ont été donnés.
00:29:06En tout cas, nous sommes très
00:29:08heureux de les revoir
00:29:10vivants, debout, en Israël.
00:29:12Mais il faut également savoir
00:29:14que, de nouveau, le Hamas
00:29:16a aujourd'hui conduit
00:29:18un simulacre de cérémonie
00:29:20morbide, mortifère,
00:29:22avec tout un
00:29:24pseudo-jeu
00:29:26de diplôme
00:29:28et de papier
00:29:30de libération avec la Croix-Rouge.
00:29:32Nous sommes face
00:29:34à une organisation terroriste
00:29:36extrêmement
00:29:38cruelle.
00:29:40C'est la raison pour laquelle nous sommes toujours
00:29:42en Israël et autour de la bande de Gaza
00:29:44au niveau militaire, dans une situation
00:29:46d'extrême
00:29:48vigilance, avec des renforts
00:29:50de troupes autour de la bande
00:29:52de Gaza et une préparation
00:29:54à tout développement, même s'il faut
00:29:56un retour à des combats.
00:29:58Le chef d'état-major
00:30:00de l'armée israélienne, le général
00:30:02Alevi, a dit qu'il y a eu des plans
00:30:04d'attaque se préparer.
00:30:06Qu'est-ce que cela signifie pour la suite,
00:30:08colonel Olivier Rafovitch ?
00:30:12D'abord, ça veut dire que c'est un cessez-le-feu.
00:30:14La guerre n'est pas terminée, comme vous le savez.
00:30:16Il y a encore des menaces qui proviennent
00:30:18du Hamas. Le Hamas
00:30:20qui montre qu'il est toujours là, puisqu'il
00:30:22parade avec des armes, avec des mitrailleuses.
00:30:24Il a
00:30:26humilié la semaine dernière
00:30:28les trois otages libérés qui étaient
00:30:30dans une situation extrêmement difficile
00:30:32au niveau physique,
00:30:34au niveau médical.
00:30:36Nous devons prendre en considération
00:30:38toute possibilité
00:30:40de développement sécuritaire.
00:30:42Je rappelle que cette semaine, le Hamas
00:30:44a essayé d'arrêter l'accord,
00:30:46d'empêcher ou de ne pas vouloir
00:30:48libérer les otages
00:30:50qui sont toujours au nombre de 74
00:30:52aux mains du Hamas.
00:30:54Il y a des morts, mais il y a également
00:30:56encore des vivants. Par rapport
00:30:58à cette cruauté, par rapport à cette idéologie
00:31:00de mort
00:31:02du Hamas, nous devons être prêts
00:31:04à toute éventualité, à tout développement
00:31:06et être hors de question
00:31:08que le Hamas fasse quelque chose
00:31:10comme par exemple une infiltration
00:31:12ou une attaque
00:31:14et que nous ne soyons pas prêts
00:31:16à frapper
00:31:18et évidemment à l'empêcher.
00:31:20Je répète, le Hamas reste
00:31:22une menace pour Israël, une menace extrêmement
00:31:24importante.
00:31:26Cela fera 500 jours lundi
00:31:28que la guerre vous a été déclarée
00:31:30par les terroristes du Hamas.
00:31:32Quel est le moral des troupes ?
00:31:34Est-ce qu'il n'y a pas une lassitude
00:31:36qui commence à se faire sentir dans vos rangs ?
00:31:38Aujourd'hui, on entend des témoignages
00:31:40de la population notamment.
00:31:42Quel est le moral des troupes aujourd'hui ?
00:31:46C'est une très bonne question que vous posez.
00:31:48Nous sommes une démocratie.
00:31:50Une démocratie en guerre, mais une démocratie
00:31:52d'abord et avant tout avec une population
00:31:54qui fait partie de l'armée.
00:31:56L'armée d'Israël, c'est
00:31:58les hommes, les femmes d'Israël.
00:32:00Évidemment, 500 jours, c'est beaucoup.
00:32:02C'est une guerre qui continue sur plusieurs
00:32:04fronts encore avec parfois
00:32:06des phases plus lentes
00:32:08ou moins
00:32:10intenses, mais il est clair
00:32:12que ce que nous voyons aujourd'hui
00:32:14avec le Hamas qui parade
00:32:16et qui parle d'attaque
00:32:18et qui parle de libérer
00:32:20Jérusalem et qui parle
00:32:22d'attaquer toujours Israël
00:32:24avec ses soutiens qui sont
00:32:26entre autres l'Iran,
00:32:28nous fait dire que nous devons être prêts
00:32:30à tout développement. Aujourd'hui, le moral
00:32:32des troupes est très élevé, même s'il y a
00:32:34près de 500 jours de guerre, mais l'État
00:32:36d'Israël doit d'abord et avant tout
00:32:38libérer tous les otages.
00:32:40Tous doivent revenir à la maison, ceux qui sont
00:32:42vivants et malheureusement ceux qu'ils ne sont pas
00:32:44et faire que le Hamas
00:32:46ne soit plus jamais, je dis bien plus jamais
00:32:48une menace contre l'État d'Israël.
00:32:50Il est hors de question de laisser le Hamas
00:32:52comme il était le 6 ou 7 octobre
00:32:54à la frontière israélienne
00:32:56qu'il a attaqué, qu'il nous a
00:32:58imposé cette guerre et
00:33:00après ces libérations
00:33:02d'otages, le Hamas ne peut pas
00:33:04et ne pourra pas rester
00:33:06dans la bande de Gaza comme il est
00:33:08aujourd'hui. Merci, colonel
00:33:10Olivier Rafovitch d'avoir accepté notre
00:33:12invitation. Je le rappelle, porte-parole
00:33:14de TSAL, merci à Olivier Benkemoun,
00:33:16Olivier Gangloff, qui sont
00:33:18sur place et qui ont permis
00:33:20ce duplex avec le colonel Olivier Rafovitch.
00:33:22Je me tourne vers vous, Vincent Roy,
00:33:24puisque pendant le sujet, nous étions
00:33:26estomaqués l'un comme l'autre, finalement,
00:33:28de se rappeler ces chiffres, cette proportion
00:33:303 otages libérés aujourd'hui
00:33:32contre 369
00:33:34prisonniers palestiniens.
00:33:36Et on le sait, parmi ces
00:33:38prisonniers palestiniens, il y a bien évidemment des terroristes.
00:33:40On entendait
00:33:42la crainte du colonel Olivier Rafovitch
00:33:44et on sait aujourd'hui que les rangs
00:33:46du côté du Hamas, ils sont en train
00:33:48finalement de se remplir.
00:33:50Il y a ce
00:33:52prorata là qui est quand même...
00:33:54Il y a une disproportion
00:33:56évidemment entre les
00:33:58prisonniers que l'on libère
00:34:00et les otages qui reviennent.
00:34:023 contre 369.
00:34:04C'est absolument incroyable.
00:34:06D'autant que l'on sait,
00:34:08et c'est là toute l'absurdité du système,
00:34:10qu'Israël veut
00:34:12affaiblir le Hamas
00:34:14et en même temps,
00:34:16on libère des prisonniers
00:34:18palestiniens qui sont
00:34:20pour la plupart extrêmement dangereux.
00:34:22On ne les a pas enfermés,
00:34:24vous l'imaginez, pour le plaisir.
00:34:26Donc ça veut dire qu'on est en train
00:34:28de faire en sorte que les lignes
00:34:30des terroristes
00:34:32se regarnissent d'une certaine façon
00:34:34puisqu'on libère énormément
00:34:36de ces prisonniers qui,
00:34:38je le rappelle une fois de plus, sont très dangereux.
00:34:40Arnaud Clarsfeld, je vais vous poser la question suivante.
00:34:42Est-ce que l'arrivée de Trump change la donne ?
00:34:44Mais avant, j'ai envie de m'adresser aux
00:34:46soldats. Voilà, c'est une surprise
00:34:48pour personne. Vous avez témoigné, vous avez été
00:34:50soldat au sein de TSAL.
00:34:52Effectivement, cette interrogation sur le moral
00:34:54des troupes, aussi après 500 jours
00:34:56de guerre, elle se pose.
00:34:58D'abord, sur les prisonniers.
00:35:00Quand j'étais soldat là-bas, comme vous le rappelez,
00:35:02je crois qu'on avait échangé
00:35:04un morceau de foie d'un soldat qui s'était perdu
00:35:06à Gaza, puisqu'il avait été
00:35:08déchiqueté, contre
00:35:10plusieurs terroristes.
00:35:12Et Gilad Shahid avait été échangé
00:35:14contre mille,
00:35:16mille prisonniers palestiniens.
00:35:18Parmi ces 369, j'ai entendu,
00:35:20il faut vérifier pour ne pas
00:35:22que je dise de bêtises, mais je crois que
00:35:24la moitié était condamnée à
00:35:26perpétuité. Donc, c'était des terroristes qui étaient
00:35:28des terroristes qui avaient vraiment
00:35:30du sang sur les mains. Le moral
00:35:32des soldats,
00:35:34il doit être...
00:35:36Ils n'ont pas réussi
00:35:38à éradiquer complètement le Hamas.
00:35:40En fait, c'est ça. Et quand vous voyez que...
00:35:42Ils sont quand même mobilisés, même si
00:35:44ça tourne. L'économie,
00:35:46il faut voir
00:35:48l'état de l'économie israélienne,
00:35:50parce qu'il y a quand même une grande partie de la jeunesse
00:35:52israélienne qui est mobilisée
00:35:54dans l'armée, les réservistes,
00:35:56ça coûte beaucoup à l'économie.
00:35:58Donc, ils ne vont quand même pas
00:36:00laisser le Hamas en place,
00:36:02même si je ne vois pas comment ils vont faire
00:36:04pour le sortir
00:36:06totalement sans reprendre la guerre,
00:36:08après avoir dépensé
00:36:10tellement d'argent
00:36:12et avoir subi tellement de pertes,
00:36:14à la fois de civils et aussi des soldats
00:36:16entre 18, parce que
00:36:18là-bas, ceux qui meurent sont des soldats
00:36:20entre 18 et 21 ans. Quand on regarde
00:36:22des photos passées sur les réseaux sociaux,
00:36:24des soldats morts
00:36:26sont des jeunes gens
00:36:28entre 18 et 21 ans.
00:36:30Donc, ils ne laisseront pas
00:36:32le Hamas en place.
00:36:34Comment ils le feront, je ne sais pas.
00:36:36Mais en tous les cas, à l'arrivée de Trump,
00:36:38ils donnent de l'oxygène à Israël,
00:36:40puisqu'ils savent qu'ils ont
00:36:42un appui solide
00:36:44dans la lutte contre l'islamisme radical.
00:36:46Oui, puisque Donald Trump,
00:36:48qui met la pression sur les terroristes du Hamas,
00:36:50on se souvient, il leur a promis
00:36:52l'enfer. Est-ce que ça a un impact
00:36:54ou pas sur les terroristes du Hamas ?
00:36:56Mais quel impact ça a ? Ils ont quand même
00:36:58perdu 45 000
00:37:00personnes.
00:37:0245 000 palestiniens,
00:37:04dont la moitié de combattants
00:37:06ont été tués. Ils ont quand même
00:37:08connu en partie l'enfer
00:37:10déjà, avec
00:37:12une vaste majorité des bâtiments
00:37:14du Gaza qui a été détruit.
00:37:16Je ne sais pas quel levier exact
00:37:18a Trump,
00:37:20qui ne veut pas envoyer d'hommes, d'ailleurs,
00:37:22au Moyen-Orient. Il laissera
00:37:24sans doute Israël agir.
00:37:26Quel résultat peut avoir
00:37:28Israël pour réellement
00:37:30éradiquer le Hamas ?
00:37:32On verra.
00:37:34On le rappelle, nous avons
00:37:36toujours un concitoyen
00:37:38dans les mains des terroristes du Hamas,
00:37:40Yaa Al-Omi. Vous le voyez
00:37:42à l'antenne. Nous demandons
00:37:44sa libération immédiate. Nous pensons
00:37:46à lui et à toute
00:37:48sa famille.
00:37:50Nous espérons qu'il leur reste
00:37:52un échange, me semble-t-il.
00:37:54Nous espérons qu'il sera
00:37:56libéré lui aussi,
00:37:58bien évidemment. On parlait des terroristes du Hamas.
00:38:00Je vous propose de continuer sur cette thématique.
00:38:02Mais cette fois, on va parler d'Adrien
00:38:04Guyal. C'est l'un des plus hauts
00:38:06dignitaires français de l'État islamique.
00:38:08Figurez-vous qu'il demande
00:38:10son rapatriement en France.
00:38:12Sa mère, en tout cas. Ce vétéran du Jihad
00:38:14français qui a œuvré au sein
00:38:16des organismes médiatiques
00:38:18de l'organisation islamiste, en prêtant notamment
00:38:20sa voix à la revendication
00:38:22de l'attentat de Nice. 86
00:38:24morts en 14 juillet
00:38:262016. Et maintenant,
00:38:28voilà que ce monsieur,
00:38:30Mathiogue, veut rentrer en France. Il est bien
00:38:32évident que la réponse de bon sens,
00:38:34c'est non. Il a choisi son camp, hors de
00:38:36question. C'est un ennemi, aujourd'hui.
00:38:38Et pourtant, la Cour
00:38:40administrative d'appel va devoir trancher.
00:38:42La Cour administrative d'appel de Paris
00:38:44va devoir trancher. La France peut-elle
00:38:46être contrainte à rapatrier les français
00:38:48partis combattre en Syrie, afin qu'ils soient jugés
00:38:50pour leurs actes ? Et l'argument de défense
00:38:52est le suivant. D'un strict point de vue
00:38:54sécuritaire, je cite l'avocat,
00:38:56les savoirs dans des prisons françaises judiciarisées
00:38:58en France, c'est beaucoup plus sûr pour les français.
00:39:00Et c'était un point de vue, d'ailleurs, qui avait été
00:39:02partagé par Sandrine Rousseau. On va peut-être
00:39:04voir cette citation avant de vous entendre.
00:39:06Citation de Sandrine Rousseau,
00:39:08qui disait qu'il y a des personnes qui sont dangereuses, qui sont terroristes,
00:39:10ce n'est pas parce qu'ils restent en Afghanistan qu'ils sont
00:39:12moins dangereux. Donc, quelque part,
00:39:14le fait de les avoir en France, ça nous
00:39:16permet aussi de les surveiller. C'est totalement
00:39:18hallucinant, me semble-t-il, et ça
00:39:20montre une faiblesse aussi
00:39:22de la France si on accueille ces gens-là, pardonnez-moi.
00:39:24Oui, et puis même une stupidité de dire quelque
00:39:26chose comme ça, sachant qu'il y a eu
00:39:28d'innombrables attentats terroristes qui ont été
00:39:30fourmentés à partir des prisons françaises.
00:39:32Notamment les attentats de Charlie Hebdo,
00:39:34les frères Kouachi s'étaient radicalisés
00:39:36notamment en prison.
00:39:38Le problème qu'on a aujourd'hui, et je pense que
00:39:40les téléspectateurs qui nous suivent et qui nous écoutent
00:39:42se posent cette question-là, c'est qu'on a
00:39:44un État qui marche sur la tête. Pourquoi ?
00:39:46Parce qu'il privilégie
00:39:48la santé des criminels,
00:39:50et là en l'occurrence des terroristes, donc le crime le plus
00:39:52horrible qu'ils puissent imaginer,
00:39:54au détriment de la santé des Français. Quand vous voyez
00:39:56par exemple que l'État n'expulse pas
00:39:58des Tchétchènes
00:40:00au motif qu'ils sont en danger
00:40:02en Russie vis-à-vis
00:40:04de Vladimir Poutine, c'est quelque chose qui rend
00:40:06complètement fou. Le terrorisme
00:40:08tchétchène aujourd'hui tue de plus en plus dans notre
00:40:10pays. On a des gens qui sont radicalisés,
00:40:12on a des gens qui sont parfois des ultra-
00:40:14criminels, et on ne les
00:40:16expulse pas en
00:40:18Russie sous prétexte qu'ils sont en danger
00:40:20chez eux. C'est quelque chose qui n'a absolument aucun
00:40:22sens. Il faudrait que la France aujourd'hui
00:40:24ne rapatrie pas les djihadistes.
00:40:26Ces gens-là ont pris les armes contre la France.
00:40:28Ce sont des ennemis. Ce sont des ennemis de la France.
00:40:30Point final. Et moi, je soulève
00:40:32une autre problématique qui me paraît être
00:40:34encore plus dangereuse, parce qu'aujourd'hui
00:40:36on impose le rapatriement des enfants
00:40:38de djihadistes qui sont nés
00:40:40notamment en Syrie par exemple,
00:40:42ou en Irak. 1500 enfants
00:40:44de djihadistes qui ont été
00:40:46rapatriés depuis 2019.
00:40:48C'est autant de bombes à retardement,
00:40:50pas toutes, on espère pas toutes, mais autant de bombes
00:40:52à retardement pour notre pays. Et moi,
00:40:54je suis très inquiet
00:40:56à l'idée qu'aujourd'hui, des jeunes qui sont
00:40:58radicalisés pour beaucoup, dès le plus jeune âge,
00:41:00sachant que le ministère de l'Intérieur
00:41:02a dit là en 2023, la quasi-totalité
00:41:04des projets d'attentats à démanteler
00:41:06étaient des projets d'attentats faits par des mineurs.
00:41:08Je suis très inquiet par l'idée aujourd'hui
00:41:10qu'il y ait des bombes à retardement dans notre pays.
00:41:12Alors il y a cette question-là. Et de toute façon,
00:41:14la politique du quai d'Orsay, Vincent Roy,
00:41:16pour le moment, c'était de ne pas accepter ces terroristes,
00:41:18ces ennemis de la France, au fond, puisqu'il a
00:41:20choisi ce qu'il faut. Sauf que
00:41:22Paris a eu plusieurs condamnations
00:41:24internationales. En 2022,
00:41:26la Cour Européenne des Droits de l'Homme.
00:41:28Soyez le...
00:41:30Si j'étais de l'Algérie, je dirais
00:41:32comment vous nous reprochez de ne pas reprendre
00:41:34l'influenceur et vous, vous ne voulez pas
00:41:36reprendre vos terroristes.
00:41:38Mais effectivement, alors lui...
00:41:40Adrien Guiel,
00:41:42c'est un citoyen
00:41:44qui était citoyen français, mais
00:41:46il s'est lui-même mis
00:41:48finalement hors de la France
00:41:50en étant ennemi. Mais pourquoi veut-il rentrer ?
00:41:52C'est la question. Parce qu'il sera
00:41:54beaucoup plus à l'aise dans les prisons françaises.
00:41:56C'est pour ça.
00:41:58Nous sommes bien d'accord, mais
00:42:00il n'y a aucune raison...
00:42:02Objectivement, ce n'est pas lui qui
00:42:04va choisir, après avoir trahi,
00:42:06ce monsieur a encore des exigences.
00:42:08Mais de qui se moque-t-on ?
00:42:10Oui, mais il faut trouver un argument juridique, parce que
00:42:12on ne peut pas empêcher un citoyen français
00:42:14de pénétrer sur le sol français.
00:42:16Un citoyen français qui a trahi ?
00:42:18Comme d'ailleurs Rotaïo disait à l'Algérie,
00:42:20il est algérien, vous ne pouvez pas ne pas le reprendre.
00:42:22Vous voyez ce que je veux dire ?
00:42:24En droit, c'est la même chose.
00:42:26Mais pourquoi ne pas le déchoir de sa nationalité ?
00:42:28Oui, tout simplement.
00:42:30Il faudrait se poser la question.
00:42:32Est-ce qu'on peut d'autorité dire, à partir du
00:42:34moment où il y a haute trahison,
00:42:36c'est quand même à minima, il y a haute trahison,
00:42:38eh bien, on
00:42:40fait sauter sa nationalité ?
00:42:42Mais avant que
00:42:44le tribunal juge,
00:42:46il faut le déchoir de sa nationalité.
00:42:48Oui, bien entendu.
00:42:50La CEDH,
00:42:52cour européenne des droits de l'homme,
00:42:54n'oublions pas tous les
00:42:56morts sur notre territoire français
00:42:58liés au terrorisme.
00:43:00Là aussi, il faut peut-être que
00:43:02la CEDH
00:43:04comprenne que...
00:43:06La CEDH, c'est la cour européenne
00:43:08des droits de l'homme.
00:43:10Pardonnez-moi,
00:43:12mais ce garçon qui a...
00:43:14Il pourrait se mettre à la place des victimes et des proches des victimes.
00:43:16Qui a trahi, qui a cautionné
00:43:18l'attentat de Nice,
00:43:20qui a fait 80...
00:43:22Plus de 80 morts, 86 morts.
00:43:24Et on vient nous parler des droits
00:43:26de ce garçon. Mais enfin, franchement,
00:43:28c'est honteux. C'est purement honteux.
00:43:30On va en parler, puisque
00:43:32finalement, on y reviendra largement
00:43:34à 18h30, mais je ne sais pas si vous avez
00:43:36écouté ce discours
00:43:38de J. Devins, discours
00:43:40qu'il ne fallait pas rater.
00:43:42Une onde de choc, en tout cas, à gauche, mais
00:43:44une respiration, au fond,
00:43:46d'Européens, pour beaucoup de Français,
00:43:48respiration à droite, qui ont entendu
00:43:50un discours de vérité. On entendra un extrait
00:43:52tout à l'heure à 18h30.
00:43:54Toujours est-il que la bien-pensance
00:43:56en a pris pour son grade, sur les questions
00:43:58d'immigration, sur les questions de liberté
00:44:00d'expression. Il a aussi parlé
00:44:02des élections allemandes, mais il y a quand même eu
00:44:04le sentiment que J. Devins a remis
00:44:06l'église au milieu du village et
00:44:08le facteur sur son vélo, Mathioc.
00:44:10Et j'ai le sentiment aussi que ça a fait
00:44:12une bouffée d'air.
00:44:14Il y a beaucoup de bien, notamment sur le territoire
00:44:16français et même européen en général,
00:44:18d'entendre ce qu'a dit le vice-président
00:44:20américain. On l'entendra, je le répète
00:44:22tout à l'heure, mais
00:44:24en tout cas, recul de la liberté d'expression
00:44:26et les gouvernements européens qui ont
00:44:28ignoré la volonté du peuple, ça, beaucoup le pensent.
00:44:30Oui, en effet. Ce que font aujourd'hui
00:44:32J. Devins, Elon Musk et Donald Trump,
00:44:34c'est qu'ils jouent ce qu'on a appelé la seconde
00:44:36révolution conservatrice. Donc une bataille
00:44:38culturelle au niveau occidental,
00:44:40de retour, on va dire, d'une certaine vision
00:44:42de la société, justement basée
00:44:44davantage sur l'enracinement,
00:44:46avec effectivement un grand pan de la lutte contre
00:44:48le wokisme, qui est d'ailleurs un peu la nouveauté
00:44:50du programme Trump version
00:44:522024 par rapport à ce qu'il était
00:44:54en 2016. Et puis, évidemment,
00:44:56le Make America Great Again,
00:44:58le fait de faire des États-Unis
00:45:00une grande puissance avec un réarmement
00:45:02très fort sur les plans industriels,
00:45:04économiques, judiciaires
00:45:06et même moraux. Et en fait, le point
00:45:08que soulèvent Musk, Devins
00:45:10et Trump aujourd'hui, c'est que l'Europe
00:45:12est désarmée d'un point de vue moral,
00:45:14parce qu'aujourd'hui, on a ce syndrome de l'étrange
00:45:16défaite, pour reprendre un peu l'expression
00:45:18de Marc Bloch, c'est-à-dire que les Européens aujourd'hui
00:45:20ont abandonné, nous c'est ce qu'on avait écrit
00:45:22dans un rapport il y a déjà plusieurs années de cela,
00:45:24ont abandonné la logique de puissance. Et à partir
00:45:26du moment où les Européens et la France abandonnent
00:45:28la logique de puissance, il est impossible
00:45:30de faire vivre une voix européenne,
00:45:32singularité européenne et encore plus une voix française
00:45:34dans le concert des nations, parce qu'aujourd'hui
00:45:36tous les États du monde ne respectent
00:45:38que le rapport de force, et à partir
00:45:40du moment où nous, Français européens,
00:45:42on s'excuse d'être ce que l'on est,
00:45:44on est en incapacité de pouvoir exister dans le rapport
00:45:46de force. On en parlera largement
00:45:48et notamment de la question de la liberté d'expression
00:45:50puisque Jean-Noël Barrault l'a
00:45:52affirmé, il a répondu
00:45:54à M.J.Devins, il lui a dit
00:45:56non, il n'y a pas de problème de liberté d'expression, absolument
00:45:58pas en Europe. Il y a beaucoup d'interrogations
00:46:00puisqu'en France et en Europe, aujourd'hui
00:46:02en France, on ferme une chaîne de télévision.
00:46:04Tout cela, bien évidemment, interroge
00:46:06et interroge aussi beaucoup les Français
00:46:08et les téléspectateurs. Chers amis téléspectateurs,
00:46:10je vous le rappelle, on vous sollicite cet après-midi
00:46:12avec cette question. Qu'est-ce que vous
00:46:14mettez en place pour assurer la sécurité
00:46:16de vos enfants ? Effectivement
00:46:18beaucoup de témoignages depuis une semaine
00:46:20de mères, de pères de famille. Nous aurons une mère de famille
00:46:22qui témoignera justement à 18h
00:46:24sur notre antenne. N'hésitez pas vous aussi
00:46:26à témoigner, à nous faire part
00:46:28de vos inquiétudes ou alors
00:46:30peut-être quelques tuyaux que vous mettez en place
00:46:32justement pour que vos enfants
00:46:34aillent à l'école notamment en toute sécurité.
00:46:36A tout de suite sur ces news.
00:46:44Bonsoir à tous de retour sur le plateau
00:46:46de Punchline Weekend. Bienvenue à vous chers amis
00:46:48si vous nous rejoignez pour vous accompagner
00:46:50ce soir pendant une heure.
00:46:52Anne Coffinier, Vincent Roy, Arnaud
00:46:54Klarsfeld et Mathioc.
00:46:56Et vous le savez, ces news, nous sommes
00:46:58proches de vos préoccupations, de vos inquiétudes.
00:47:00Donc à la une de l'actualité ce soir,
00:47:02les familles de France face à l'insécurité.
00:47:04Nous en parlerons dans un instant
00:47:06et pour l'occasion, nous vous sollicitons.
00:47:08N'hésitez pas à scanner le QR code qui s'affiche
00:47:10actuellement à l'antenne. Nous vous posons
00:47:12cette question ce soir. Qu'est-ce que vous mettez en place
00:47:14pour assurer la sécurité
00:47:16de vos enfants ? Puisqu'il est vrai
00:47:18qu'une semaine après le meurtre de Louise,
00:47:20les témoignages de mères de famille,
00:47:22de pères de famille se multiplient.
00:47:24Achats de traceurs, de téléphones portables,
00:47:26les itinéraires choisis.
00:47:28Bref, les familles s'adaptent pour
00:47:30protéger leurs enfants. On en parle dans un instant.
00:47:32Mais tout de suite, un point sur les dernières actualités.
00:47:34Il est 18h.
00:47:36Isabelle Piboulot est avec nous. Bonsoir Isabelle.
00:47:38Les dernières infos à retenir avec vous.
00:47:40Bonsoir Olivier, bonsoir à tous.
00:47:42Le Premier ministre maintient qu'il n'était
00:47:44pas au courant des faits dénoncés dans l'affaire
00:47:46du collège lycée de Bétharame.
00:47:48François Bayrou affirme avoir fait ce
00:47:50qu'il devait faire lorsqu'il était ministre
00:47:52de l'éducation nationale. Il demande
00:47:54aujourd'hui des magistrats supplémentaires pour aller
00:47:56au bout des investigations. Le parquet
00:47:58de peau enquête sur plus d'une centaine
00:48:00de plaintes pour agressions physiques et sexuelles
00:48:02dans l'établissement.
00:48:04Violamment agressé en novembre dernier
00:48:06dans son cabinet à Drancy,
00:48:08le docteur Oulméki dénonce un jugement
00:48:10scandaleux. Son agresseur a écopé
00:48:12d'une peine de trois semaines de travaux
00:48:14d'un télégénéral, 2000 euros d'amende
00:48:16et d'une interdiction de se rendre
00:48:18au cabinet médical. Le médecin généraliste
00:48:20exhorte le procureur à faire appel
00:48:22de cette décision de justice.
00:48:24Enfin, Emmanuel Macron a congué
00:48:26les dirigeants européens à une réunion
00:48:28lundi à Paris, à l'heure où
00:48:30les initiatives diplomatiques de Donald
00:48:32Trump sur l'Ukraine inquiètent.
00:48:34Le Premier ministre polonais a répondu
00:48:36présent. Nous devons montrer notre force
00:48:38et notre unité, a-t-il indiqué sur X.
00:48:40Volodymyr Zelensky, lui,
00:48:42appelle ses alliés européens aux sursauts
00:48:44face à la Russie et les exhorte
00:48:46à créer une armée commune.
00:48:48Merci beaucoup Isabelle. Isabelle
00:48:50Piboulot que nous retrouverons à 18h30.
00:48:52Et pour démarrer, je tenais à vous remercier
00:48:54chers amis téléspectateurs. Vous êtes toujours
00:48:56plus nombreux à nous regarder. C'est News,
00:48:58première chaîne d'info
00:49:00en France encore ces derniers jours.
00:49:02Ça ne s'arrête plus. Merci à vous aussi
00:49:04chers amis invités
00:49:06pour la qualité de vos analyses, de vos
00:49:08expertises, de vos débats. Et il est vrai
00:49:10que nous tenons à être au plus près des préoccupations
00:49:12des Français de cette actualité
00:49:14du quotidien, au fond,
00:49:16qui vous intéresse et qui vous inquiète
00:49:18parfois. Et c'est pour cela que ce soir, nous avons
00:49:20choisi de traiter ce thème.
00:49:22Les familles face à l'insécurité
00:49:24en France, puisqu'il y a une semaine, le corps
00:49:26de Louise était découverte.
00:49:28Le meurtre de la fille, vous le savez, qui s'ajoute
00:49:30à une trop longue liste. A leurs conséquences,
00:49:32les témoignages de mères de famille,
00:49:34de pères de famille se multiplient.
00:49:36Et si vous nous rejoignez, je le disais
00:49:38tout à l'heure, pour ma part, j'ai été frappé
00:49:40d'entendre hier soir au Parc
00:49:42toutes ces mères de famille qui parlaient
00:49:44entre elles justement de cette insécurité et qui
00:49:46s'inquiétaient pour leur progéniture.
00:49:48C'est pour cela que nous vous sollicitons
00:49:50ce soir. Qu'est-ce que vous mettez en place pour assurer
00:49:52la sécurité de vos enfants ?
00:49:54Est-ce que vous avez peur ? N'hésitez pas
00:49:56à témoigner. Nous vous entendrons
00:49:58en fin d'émission.
00:50:00En attendant, vous êtes de nombreux
00:50:02parents à nous regarder, parents
00:50:04aussi autour de ce plateau, à vouloir
00:50:06minimiser le risque pour nos enfants.
00:50:08Et bien, nombreux d'entre vous
00:50:10placent désormais des traceurs dans les téléphones
00:50:12des enfants, des adolescents.
00:50:14On va voir ce reportage d'Alexandra Bischoff
00:50:16avec le récit d'Adrien Fontenot.
00:50:18Et puis nous nous saurons en liaison justement
00:50:20ensuite avec une mère de famille qui témoignera
00:50:22dans un instant.
00:50:24SOS
00:50:26Une alarme
00:50:28immanquable, un signal
00:50:30qui rassure Marie. Face à l'insécurité,
00:50:32cette mère de famille n'a pas
00:50:34laissé le choix à ses deux adolescentes.
00:50:36Leurs téléphones sont désormais
00:50:38équipés d'une application de géolocalisation.
00:50:40Je peux constater où elles sont
00:50:42à n'importe quel moment de la journée.
00:50:44Plus l'âge avance, plus les enfants
00:50:46demandent une certaine autonomie.
00:50:48Ils ne nous tiennent pas au courant
00:50:50de leur programme dans la journée.
00:50:52C'est vraiment pour se rassurer.
00:50:54Comme elle, ils sont de plus en plus
00:50:56de parents à géolocaliser leurs enfants.
00:50:5841% dans un sondage
00:51:00IPSOS en 2022.
00:51:02Une surveillance bien accueillie par les adolescents.
00:51:04Moi je le vis bien, ça ne me dérange pas
00:51:06parce que c'est mes parents.
00:51:08Ça me rassure de savoir qu'il y a quelqu'un qui sait
00:51:10toujours où je suis, dans quel endroit je me trouve.
00:51:12Je crois que c'est en grandissant
00:51:14que ça devient moins contraignant
00:51:16et surveillement, on est moins
00:51:18enfermé par le traceur.
00:51:20Moi je me sens plus en sécurité d'en avoir un
00:51:22parce que dans ce monde, on ne sait jamais ce qui peut arriver.
00:51:24Depuis plusieurs années,
00:51:26les applications de ce type se multiplient.
00:51:28Moi j'ai un truc famille
00:51:30et là j'ai en direct l'égalisation
00:51:32de toute ma famille.
00:51:34Une sécurité supplémentaire, autant pour les enfants
00:51:36que pour les parents.
00:51:38Et effectivement, des parents de plus en plus
00:51:40nombreux à s'inquiéter pour la sécurité
00:51:42de leurs enfants, notamment sur le trajet
00:51:44pour aller à l'école.
00:51:46Nous sommes en liaison avec une mère de famille,
00:51:48Marie de Renay, qui habite dans les Yvelines.
00:51:50Bonsoir Madame, merci d'avoir accepté
00:51:52notre invitation, puisque nous avons demandé
00:51:54à beaucoup de mères de famille
00:51:56de témoigner. Alors si elles expriment
00:51:58effectivement leur inquiétude,
00:52:00on peut le comprendre. Beaucoup n'osaient pas
00:52:02témoigner en direct sur CNews.
00:52:04Merci à vous Marine d'avoir
00:52:06accepté notre invitation. Je vais vous présenter
00:52:08brièvement. Vous êtes mère de six
00:52:10enfants, une grande famille donc.
00:52:12Vous habitez dans les Yvelines.
00:52:14Aujourd'hui, notamment,
00:52:16une semaine après ce terrible meurtre
00:52:18de Louise, est-ce que vous craignez
00:52:20davantage pour vos six enfants ?
00:52:22Est-ce qu'au quotidien, vous y pensez ?
00:52:24Évidemment, on y pense
00:52:26au quotidien. Je peux même vous dire que
00:52:28c'est l'objet de conversations
00:52:30avec plusieurs mamans, des amis.
00:52:32Il n'y a pas une journée qui se passe sans qu'on
00:52:34échange, en se disant, mais c'est incroyable.
00:52:36Qu'est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce qui va se passer ?
00:52:38Qu'est-ce qu'on peut faire ?
00:52:40Essayer de trouver des solutions.
00:52:42C'est évident qu'on se sent concerné.
00:52:44C'est évident que chaque cas dramatique qui arrive,
00:52:46on se dit, ça aurait pu être
00:52:48un des miens.
00:52:50Je pense qu'on s'imagine vivre la même chose
00:52:52que les parents qui vivent des drames terribles.
00:52:54Chacun se projette.
00:52:56C'est évident que c'est très anxiogène
00:52:58et qu'on cherche des solutions pour nos enfants.
00:53:00Quand on est une mère de familles
00:53:02nombreuses comme vous, on imagine qu'il faut
00:53:04penser à beaucoup de choses au quotidien.
00:53:06La question de la sécurité, finalement,
00:53:08c'est assez nouveau pour vous. Est-ce qu'il y a
00:53:10une différence entre vos aînés et
00:53:12vos derniers ?
00:53:14Évidemment. Depuis quelques mois,
00:53:16j'ai toujours
00:53:18trouvé que mes enfants devaient être assez
00:53:20autonomes. Je surveillais
00:53:22toujours leurs heures de retour, mais je ne me posais
00:53:24pas autant de questions que maintenant.
00:53:26J'ai des enfants qui sont étudiants.
00:53:28Je leur demande toujours de sortir
00:53:30quand ils sortent de rentrer à
00:53:32deux. On leur a donné
00:53:34des consignes, on les a briefées en leur disant
00:53:36« n'essayez pas de vous défendre, n'essayez pas
00:53:38de faire du héros », mais on voit bien que ça
00:53:40ne sert à rien, que ce n'est même pas
00:53:42la bonne solution.
00:53:44On essaie de trouver des petits palliatifs,
00:53:46mais on sait bien que ce ne sera pas la solution.
00:53:48La solution n'est pas là. Il faudrait des choses bien
00:53:50plus concrètes,
00:53:52des solutions de fond.
00:53:54On essaie juste de trouver des palliatifs.
00:53:56Pour les grands comme pour les petits,
00:53:58votre inquiétude finalement, puisque
00:54:00vous le disiez à l'instant, vos aînés sont étudiants.
00:54:02C'est sûr
00:54:04qu'avant, je pense qu'on se faisait
00:54:06plus de soucis quand on avait des filles.
00:54:08Maintenant, même les garçons se font des soucis.
00:54:10On l'a bien vu avec Elias.
00:54:12C'est un sujet où
00:54:14personne ne se sent à l'abri.
00:54:16Ça peut frapper à tout moment.
00:54:18On a l'impression d'une roulette russe.
00:54:20Quand vos enfants sortent,
00:54:22vous êtes au bon endroit ou vous n'êtes pas au bon endroit.
00:54:24Il n'y a plus de sécurité.
00:54:26Peut-être qu'on se disait qu'il y a des quartiers
00:54:28où il ne faut pas aller, il y a des choses
00:54:30qu'il ne faut pas faire, il ne faut pas se mettre en danger.
00:54:32Maintenant, ce n'est plus le cas. C'est une espèce de roulette russe.
00:54:34Ça peut arriver
00:54:36à tout moment, à n'importe quel endroit.
00:54:38C'est ça qui est
00:54:40très déstabilisant parce qu'en fait, même des enfants
00:54:42qui ne prennent pas de risques,
00:54:44qui se conduisent normalement, ils peuvent aussi
00:54:46être en danger.
00:54:47Et pour les plus petits, qu'est-ce que vous avez mis en place
00:54:49par exemple comme mesure ?
00:54:51C'est sûr que je fais plus de conduite
00:54:53que je le faisais avant. Là où je l'ai laissé
00:54:55peut-être plus rentrer tout seul, je prends
00:54:57ma voiture, je fais des conduites.
00:54:59Voilà, c'est évident.
00:55:01Merci beaucoup.
00:55:03Merci beaucoup.
00:55:05C'est très intéressant et je suis persuadé
00:55:07que beaucoup de mères de famille
00:55:09se sont reconnues dans votre témoignage.
00:55:11Et c'est pour ça que je vous remercie vivement
00:55:13d'avoir accepté de parler
00:55:15sur ces news. C'est vrai finalement Anne Coffinier.
00:55:17Ce que dit cette mère
00:55:19de famille, c'est ce que j'entendais.
00:55:21Je répète, c'est exactement ce que j'entendais
00:55:23hier soir dans ce parc avec mes enfants.
00:55:25C'est vraiment partagé.
00:55:27Ce qui est compliqué, c'est qu'en tant que parents,
00:55:29on doit conduire vers l'autonomie nos enfants
00:55:31et donc cette mère de famille
00:55:33essaie justement de faire cela,
00:55:35de leur donner de plus en plus d'autonomie
00:55:37puisque c'est ça les préparer à la vie, c'est ça les éduquer.
00:55:39Et la société
00:55:41perturbe ce mécanisme d'autonomisation.
00:55:43Quand on voit par exemple le modèle
00:55:45d'éducation scandinave,
00:55:47les scandinaves laissent les enfants à peu près
00:55:49aller partout dans les villes. Des enfants tout petits,
00:55:51dès 6 ans, vous les voyez se promener tout seuls.
00:55:53Mais nous en France,
00:55:55le niveau d'insécurité qui est le nôtre,
00:55:57ça serait considéré comme parfaitement irrésponsable.
00:55:59Oui, parce que vous dites dans les villes.
00:56:01Alors c'est vrai qu'on peut s'interroger. Dans les forêts,
00:56:03depuis la nuit des temps, on dit aux enfants
00:56:05n'allez pas vous aventurer dans la forêt.
00:56:07Ça c'est acquis si je puis dire.
00:56:09Ce n'est pas si acquis que ça.
00:56:11Quand on voit justement l'effet d'hiver
00:56:13et les drames de ces derniers temps,
00:56:15on se rend compte que ça se passe souvent dans les forêts
00:56:17et même lorsque le passage dans un bois est très court.
00:56:19Je pense qu'il faut être particulièrement vigilant
00:56:21et plus exactement,
00:56:23éviter tout passage dans des bois.
00:56:25C'est quand même un lieu où le risque
00:56:27est particulièrement développé.
00:56:29Alors ça pose des problèmes aussi pour les activités périscolaires.
00:56:31Par exemple, si vous avez des petits louveteaux,
00:56:33des petites louvettes,
00:56:35les bois sont un endroit
00:56:37qui est quand même compliqué.
00:56:39Vous pensez à ces enfants qui font du scoutisme
00:56:41notamment le week-end qui vont dans les bois
00:56:43ou les colonies
00:56:45qui vont effectivement. Il y a de l'inquiétude
00:56:47là aussi des parents. Toujours est-il que ça
00:56:49interroge effectivement face à un état défaillant
00:56:51puisqu'on ne va pas demander à l'état
00:56:53aujourd'hui de prendre la voiture,
00:56:55de mobiliser des voitures pour aller chercher les enfants.
00:56:57Ce sont aujourd'hui les mères de famille
00:56:59qui le font, qui n'osent plus finalement
00:57:01laisser leurs enfants rentrer seuls
00:57:03et qui prennent la voiture.
00:57:05En tout cas, ça peut interroger
00:57:07aussi sur
00:57:09l'attention qu'on porte à l'autre.
00:57:11C'est-à-dire qu'aujourd'hui, est-ce que, Vincent Roy,
00:57:13on n'est pas dans notre bulle ? Personne ne fait attention
00:57:15à l'autre, aux voisins. Autrefois,
00:57:17tout le monde se connaissait. Si le petit
00:57:19Martel était tout seul, on allait le voir.
00:57:21Qu'est-ce que tu fais tout seul, mon petit gars ?
00:57:23Aujourd'hui, est-ce qu'il n'y a pas l'individualisme de la société
00:57:25aussi qui fait que
00:57:27on est de plus en plus en insécurité ?
00:57:29La question de fond, c'est faisons-nous
00:57:31encore et toujours nation ?
00:57:33C'est ça la question de fond.
00:57:35La question de fond, elle est celle-ci.
00:57:37Et par conséquent, est-ce que tout le monde
00:57:39est d'accord
00:57:41pour signer le contrat social ?
00:57:43Voilà, c'est la question
00:57:45de fond. Maintenant,
00:57:47on comprend très bien
00:57:49que pour ces familles,
00:57:51tout devient très difficile.
00:57:53Il faut mettre les pieds dans le plat et dire
00:57:55que nous vivons dans une société qui est
00:57:57désormais très dangereuse.
00:57:59C'est Philippe Devilliers
00:58:01qui disait, Arnaud Klarsfeld, hier dans son émission
00:58:03Face à Devilliers, on a connu
00:58:05le confinement sanitaire,
00:58:07on connaît le confinement
00:58:09sécuritaire. C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
00:58:11vous n'allez pas sortir après 21 heures,
00:58:13vous dites à vos enfants
00:58:15qu'ils ne vont pas sortir après 21 heures,
00:58:17ou alors uniquement accompagnés, ou en voiture,
00:58:19ou en taxi. Mais c'est ça la réalité
00:58:21de beaucoup de familles.
00:58:23Pas toujours, quand même.
00:58:25Je vous promets que ça commence.
00:58:27Quand vous avez
00:58:29des ados chez vous,
00:58:31vous faites hyper attention.
00:58:33Au cours des siècles, comme vous l'avez dit,
00:58:35on a toujours eu peur pour les enfants.
00:58:37Et si les comptes pour enfants de Perrault
00:58:39sont remplis de tragédies
00:58:41symboliques,
00:58:43ça a toujours existé.
00:58:45Ce qui a peut-être changé aujourd'hui, c'est que
00:58:47les meurtres d'enfants sont commis par
00:58:49des jeunes, des gens
00:58:51qui ont quasiment leur âge,
00:58:53ce qui n'était peut-être pas le cas
00:58:55auparavant. Donc la violence
00:58:57s'est développée
00:58:59dans la jeunesse,
00:59:01contre d'autres jeunes.
00:59:03C'est le seul point original que j'arrive
00:59:05à trouver.
00:59:07Et c'est normal que les parents aient peur
00:59:09pour leurs enfants et prennent les mesures
00:59:11technologiques qui sont à leur disposition
00:59:13pour s'assurer de la sécurité
00:59:15de leurs enfants.
00:59:17Comme disait Olivier,
00:59:19les mesures technologiques ne suffisent pas.
00:59:21Il faut qu'il y ait des dispositifs, un peu comme
00:59:23il y a voisins vigilants.
00:59:25Il faut être vigilant. Il faut se sentir
00:59:27le devoir et le droit d'intervenir.
00:59:29Je crois que c'est un tour d'esprit
00:59:31qu'il faut retrouver
00:59:33parce que c'est nécessaire à la sécurité des enfants.
00:59:35Refaire nation, c'est très important
00:59:37ce que disait Vincent Roy.
00:59:39Être attentif à son voisin, à l'autre,
00:59:41s'interroger un petit enfant
00:59:43qui est tout seul dans la rue, ce n'est pas normal.
00:59:45On va le voir, on va lui demander.
00:59:47On l'a perdu.
00:59:49C'est quelque chose qui est récent.
00:59:51Ça a 15-20 ans,
00:59:53le rapport à l'autre,
00:59:55l'arrêté de traiter
00:59:57les individus comme des boîtes de conserve.
00:59:59Ça n'existait pas en France.
01:00:01En France, il y avait quand même
01:00:03il y a une vingtaine d'années,
01:00:05c'est difficile à dater,
01:00:07il y avait une attention à l'autre,
01:00:09il y avait une convivialité,
01:00:11il y avait une convivance.
01:00:13Tout ça a terriblement disparu
01:00:15et cet individualisme
01:00:17fait que les gens communiquent
01:00:19peu.
01:00:21Si Vincent va dans la rue et voit une petite fille de 5 ans
01:00:23et lui demande, tu es toute seule ma petite ?
01:00:25Il va prendre un coup de parapluie de la mère.
01:00:31La mère aurait bien raison.
01:00:33Ce que vous dites Arnaud est intéressant
01:00:35Je m'y suis arrivé il n'y a pas longtemps.
01:00:37J'ai vu un petit gamin qui était tout seul
01:00:39et je m'inquiétais de savoir,
01:00:41les parents étaient un petit peu plus loin
01:00:43et je lui ai demandé où étaient ses parents.
01:00:47Vous pouvez dire à telle ou telle personne à côté
01:00:49je ne comprends pas, est-ce qu'il est à vous,
01:00:51vous ne connaissez pas, arrêtons-nous
01:00:53et on passe en dialogue.
01:00:55La plupart du temps,
01:00:57notamment dans les grandes villes,
01:00:59lorsque vous vivez dans une grande ville,
01:01:01vous ne connaissez pas les voisins de votre immeuble.
01:01:03Au voisin du dessous ou à celui du dessus,
01:01:05vous ne le connaissez à peine.
01:01:07Peut-être parfois de vue, mais c'est tout.
01:01:09Vous imaginez bien que là,
01:01:11le rapport à l'autre a complètement changé
01:01:13depuis une vingtaine d'années.
01:01:15Comment faire Nation ?
01:01:17On va voir dans un instant le maire de Saint-Raphaël
01:01:19puisqu'il a instauré un levier de drapeau
01:01:21et une marseillaise dans les centres de l'Oise.
01:01:23Est-ce que c'est efficace ou pas ?
01:01:25Est-ce que vous vous rendez compte
01:01:27dans quelle panade nous sommes ?
01:01:29Il faut quand même se rendre compte
01:01:31que ce maire a bien raison de faire cela.
01:01:33Mais enfin, où est-ce qu'on en est ?
01:01:35Qu'a-t-on fait
01:01:37pour avoir
01:01:39mérité
01:01:41l'état
01:01:43dans lequel nous nous trouvons ?
01:01:45On est obligé maintenant de hisser le drapeau,
01:01:47de faire reconnaître le drapeau de la Nation.
01:01:49Mais parce qu'on ne l'a plus fait
01:01:51pendant un moment.
01:01:53Notamment avec la suppression du service militaire.
01:01:55Mais moi, je vous dis autre chose.
01:01:57Je trouve ça très bien, cette mesure.
01:01:59Mais je me dis, c'est aussi
01:02:01un terrible constat d'échec.
01:02:03Qu'on ait besoin de revendiquer
01:02:05les couleurs.
01:02:07Et ça, c'est, ce me semble,
01:02:09un phénomène bien franco-français.
01:02:11Je vous assure qu'ils n'ont pas besoin de ça en Italie,
01:02:13qu'ils n'ont pas besoin de ça en Espagne,
01:02:15qu'ils n'ont pas besoin de ça en Grèce.
01:02:17On va essayer de s'interroger. Pourquoi ?
01:02:19Avec Frédéric Masquelet dans un instant.
01:02:21Je voulais juste vous faire réagir à ce tweet
01:02:23que je vous montrais tout à l'heure,
01:02:25qu'on va revoir pour les téléspectateurs qui nous rejoignent.
01:02:27Ce tweet révélateur sur les réseaux sociaux,
01:02:29c'est la cuisine de Yolande.
01:02:31C'est une grand-mère qui a un site
01:02:33de recettes de cuisine,
01:02:35grand-mère de la commune de Kercy.
01:02:37Sauf que là, elle est complètement sortie de son rôle,
01:02:39si je puis dire, de cuisinière.
01:02:41Et elle a dit, je suis prête à descendre dans la rue
01:02:43pour la première fois de ma vie, en tant que mamie,
01:02:45pour créer ma colère et ma peine pour tous ces enfants massacrés.
01:02:47Il faut que cela cesse, je veux protéger mes 5 petits-enfants.
01:02:49Elle répondait à notre conseilleur
01:02:51Gabriel Cluzel.
01:02:53Et l'interrogation que je me pose, Mathieu,
01:02:55est-ce qu'il peut y avoir une révolte des mères,
01:02:57des grands-mères dans les mois,
01:02:59les années qui viennent, finalement,
01:03:01si rien n'est résolu pour nos petits-enfants et nos enfants ?
01:03:03Pour répondre à votre question, c'est tout à fait possible.
01:03:05Pourquoi ? Parce que vous avez aujourd'hui deux France.
01:03:07Il y a une France qui joue le jeu.
01:03:09La France dont vous avez affiché le tweet,
01:03:11la France de Louise, la France de Thomas,
01:03:13la France d'Elias, etc.
01:03:15C'est une France qui joue le jeu et qui,
01:03:17aujourd'hui, se fait agresser par une France
01:03:19qui, elle, ne joue plus le jeu.
01:03:21Cette France qui ne joue plus le jeu, c'est la France des criminels,
01:03:23et des délinquants, il faut la nommer comme ça.
01:03:25La réalité, aujourd'hui, que subissent
01:03:27aujourd'hui les Français, c'est l'explosion
01:03:29du niveau d'homicide. Alors, effectivement,
01:03:31on n'est pas revenus au niveau d'homicide qu'il y avait
01:03:33il y a 50 ans, fort heureusement,
01:03:35mais les sociétés occidentales sont censées être pacifiées.
01:03:37Comment c'est possible, aujourd'hui,
01:03:39que depuis 2013,
01:03:41le taux d'homicide a augmenté
01:03:43de 13 % dans notre pays ?
01:03:45De la même façon, comment c'est possible,
01:03:47aujourd'hui, qu'il y ait de plus en plus d'attaques au couteau,
01:03:49des attaques gratuites, en toute impunité ?
01:03:51Toutes ces questions-là,
01:03:53cette France qui joue le jeu, se les posent,
01:03:55et ces questions-là sont légitimes,
01:03:57et donc, effectivement, je crains, comme vous, une révolte
01:03:59dans les prochaines mois.
01:04:01Mais on peut aussi
01:04:03pointer du doigt le fait qu'il y a des élus,
01:04:05notamment, face à l'insécurité,
01:04:07qui ne font absolument rien, qui sont totalement dans le déni.
01:04:09Je pense notamment à Éric Piolle,
01:04:11on l'a constaté ces derniers jours,
01:04:13un bar de sa ville a été visé par une grenade,
01:04:15mais le maire de la ville est toute critique.
01:04:17Alors, il y a Grenoble, mais pas seulement. On peut aussi penser
01:04:19à Rennes ou Nantes, tout va bien, Madame la Marquise.
01:04:21Il y a tout de même des maires, des élus,
01:04:23en France, qui tentent de mettre
01:04:25des mesures en place, justement,
01:04:27pour transmettre des valeurs fondamentales
01:04:29aux petits Français.
01:04:31C'est le cas de Frédéric Masquelier,
01:04:33il est en liaison avec nous,
01:04:35le maire de Saint-Raphaël,
01:04:37qui a mis en place, qui a instauré
01:04:39un lever de drapeaux et une marseillaise
01:04:41dans les centres de loisirs.
01:04:43Frédéric Masquelier, merci
01:04:45d'avoir accepté notre invitation.
01:04:47Je le disais, vous avez d'un côté Éric Piolle,
01:04:49qui invite à s'habituer à vivre
01:04:51avec les dealers, et vous, vous instérez un lever
01:04:53de drapeaux, une marseillaise,
01:04:55dans les centres de loisirs. Alors, je suis certain
01:04:57qu'on vous a reproché
01:04:59une démarche trop militaire.
01:05:01Est-ce que je me trompe ?
01:05:03Oui, bien sûr, ça a été la première réflexion,
01:05:05et notamment des élus écologistes dans mon conseil
01:05:07municipal. C'est
01:05:09toujours ceux qui dénigrent
01:05:11notre histoire, qui
01:05:13veulent qu'on ait honte des grands hommes,
01:05:15qui participent d'ailleurs à très peu
01:05:17de commémorations et qui n'aiment pas le 14 juillet.
01:05:19Donc, moi, ma réflexion, c'était me demander
01:05:21qu'est-ce que je peux faire en responsabilité
01:05:23par rapport à cette situation qu'on voit
01:05:25dans notre pays. Un maire n'est pas
01:05:27simplement un fournisseur
01:05:29de services. Les maires
01:05:31sont respectés en France.
01:05:33On a également des
01:05:35moyens, et donc nous devons s'y participer
01:05:37à la transmission des
01:05:39valeurs, et puis quelle plus belle
01:05:41valeur pour
01:05:43faire sans, je dirais, c'est de dire
01:05:45que nous appartenons à une même
01:05:47nation, et donc c'est cette raison
01:05:49pour laquelle j'ai souhaité que dans tous les
01:05:51centres de loisirs de la ville,
01:05:53la journée commence par
01:05:55un lever de drapeau, avec une
01:05:57cérémonie solennelle,
01:05:59avec un peu de discipline évidemment, avec
01:06:01un peu d'ordre, avec du respect
01:06:03autour aussi de
01:06:05l'hymne national.
01:06:06Vous nous rappelez ainsi que le patriotisme
01:06:08n'est pas quelque chose d'inné, c'est quelque
01:06:10chose qui s'apprend, qui se transmet,
01:06:12qui se partage aussi.
01:06:14Oui, évidemment,
01:06:16et ça ne doit pas se transmettre trop
01:06:18tard. On parle souvent des
01:06:20collèges et des lycées, et je revendique
01:06:22que dès le plus jeune âge,
01:06:24il s'agit d'enfants entre
01:06:266 et 10 ans,
01:06:28il y a lieu sur des valeurs
01:06:30simples, quand même de base.
01:06:32Il ne s'agit pas d'embrigadement, il s'agit tout
01:06:34simplement de dire que
01:06:36pour qu'il puisse y avoir une communauté, pour qu'il puisse
01:06:38y avoir de l'intégration, il faut quand même
01:06:40définir autour
01:06:42de quoi, et le minimum
01:06:44me semble-t-il, c'est
01:06:46d'être autour du drapeau et de l'hymne national,
01:06:48et puis on voit que les enfants sont contents,
01:06:50les enfants sont fiers. Ils sont
01:06:52fiers de voir que quelque chose peut les dépasser,
01:06:54ils sont fiers de participer à
01:06:56cette ambition, cette ambition nationale
01:06:58que nous devons tous
01:07:00avoir, et puis les parents aussi,
01:07:02puisqu'on a des retours extrêmement positifs.
01:07:04Merci beaucoup,
01:07:06Frédéric Masquelier, de nous avoir fait partager
01:07:08cette initiative. Je le rappelle, vous êtes le maire
01:07:10de Saint-Raphaël, et je dois dire,
01:07:12je partage, moi qui ai eu une première
01:07:14vie professionnelle, j'ai servi dans l'armée,
01:07:16et c'est vrai que ces cérémonies patriotiques, Vincent
01:07:18Roy, elles sont assez formidables, parce que
01:07:20il y a un sentiment d'appartenance
01:07:22au fond qui se crée,
01:07:24et ce sentiment d'unité qui est assez formidable,
01:07:26et c'est fait pour.
01:07:28Je ne veux pas être
01:07:30désagréable, d'abord bravo à ce maire,
01:07:32il est bien isolé,
01:07:34ça se fait à Saint-Raphaël
01:07:36et pas ailleurs, on pourrait
01:07:38très bien imaginer que ce soit généralisé
01:07:40sur l'intégralité du territoire, mais
01:07:42je parlais tout à l'heure de faire nation,
01:07:44et l'expression
01:07:46que le maire
01:07:48d'une certaine façon a reprise,
01:07:50mais pardonnez-moi,
01:07:52lorsque vous faites rentrer, il a parlé d'intégration,
01:07:54lorsque vous faites rentrer 500 000
01:07:56personnes par an sur le territoire,
01:07:58expliquez-moi comment vous pouvez faire
01:08:00nation, et comment vous pouvez
01:08:02intégrer. Le flux,
01:08:04le flux incessant
01:08:06vous interdit même
01:08:08toute idée d'intégration, vous ne pouvez pas
01:08:10intégrer l'équivalent...
01:08:12Une personne dans un village de 80, ça marche,
01:08:1490 dans un village de 80, c'est impossible.
01:08:16Le flux vous interdit
01:08:18l'intégration, et donc,
01:08:20à force de faire rentrer
01:08:22500 000 personnes par an,
01:08:24vous ne pouvez plus intégrer,
01:08:26et par conséquent, vous ne pouvez plus
01:08:28faire nation, ça n'est plus qu'une illusion.
01:08:30C'est-à-dire que l'initiative n'est pas du tout
01:08:32actionnaire, au contraire, parce que
01:08:34le drapeau
01:08:36tricolore et la marseillaise
01:08:38sont les deux valeurs
01:08:40qui sont issues de la Révolution,
01:08:42et autour desquelles se sont rassemblées
01:08:44les Français, et qui ont fait France
01:08:46après la royauté,
01:08:48les églises, Notre-Dame, et tout ça.
01:08:50Ce sont deux valeurs
01:08:52qui ont permis aux Français
01:08:54de se sentir Français, donc c'est
01:08:56une initiative qui est tout à fait louable.
01:08:58Anne Coffinier, vous êtes spécialiste
01:09:00en éducation, et c'est vrai que
01:09:02ces cérémonies patriotiques, elles ont tout de même
01:09:04cette utilité très forte d'unité,
01:09:06de fierté d'appartenance.
01:09:08C'est vrai que beaucoup sont allergiques aujourd'hui,
01:09:10cette bien-pensance, en prenant du doigt
01:09:12des cérémonies militaires, mais non, c'est
01:09:14important pour une société.
01:09:16Je pense qu'on peut prendre des comparaisons internationales.
01:09:18Les Etats-Unis ?
01:09:20Mais même, par exemple, la Grande-Bretagne.
01:09:22En Grande-Bretagne,
01:09:24le 11 novembre, il y a
01:09:26la commémoration, comme en France,
01:09:28sauf que c'est vraiment une cause nationale.
01:09:30Et tout le mois de novembre,
01:09:32les Britanniques portent
01:09:34un poppy,
01:09:36donc une sorte de coquelicot,
01:09:38et quand je dis tous les Britanniques,
01:09:40ce sont tous les Britanniques.
01:09:42Et il se trouve que
01:09:44je suis arrivée pour vivre 5 ans en Grande-Bretagne
01:09:46à peu près un 11 novembre,
01:09:48et j'allume la télévision, il y avait une émission
01:09:50le soir tardivement qui était assez,
01:09:52on va dire, dénudée,
01:09:54et ils avaient leur poppy.
01:09:56C'est-à-dire que c'est quelque chose
01:09:58qui est absolument unificateur
01:10:00de l'ensemble de la société.
01:10:02Et ne pas porter son poppy,
01:10:04c'est considéré comme une marque
01:10:06d'outrage à la nation.
01:10:08Vous êtes obligé de manger du pudding.
01:10:10Voilà, c'est ça.
01:10:12Je pense que ces petites choses-là
01:10:14sont importantes,
01:10:16et en peuvent être encouragées.
01:10:18C'est aussi une question de culture,
01:10:20de la gratitude à l'égard
01:10:22de ceux qui se sont sacrifiés
01:10:24pour la nation et pour notre liberté.
01:10:26Exactement.
01:10:28Merci Anne Coffinier pour cette prise de parole
01:10:30et ce témoignage.
01:10:32On va marquer une très courte pause.
01:10:34Je ne sais pas si vous avez vu ce discours
01:10:36de J. Devance. C'est un discours à ne pas rater.
01:10:38En tout cas, il fait beaucoup réagir.
01:10:40On va en parler longuement dans un instant.
01:10:42A tout de suite sur CNews.
01:10:46Retour sur le plateau de Punchline Weekend.
01:10:48Si vous nous rejoignez,
01:10:50bonsoir Vincent Roy, Anne Coffinier,
01:10:52et Arnaud Clarsfeld un petit peu dissipé
01:10:54pendant la pause.
01:10:56Je ne sais pas pourquoi.
01:10:58Comme d'habitude.
01:11:00Il est 18h30.
01:11:02On va faire un point sur les toutes dernières actualités
01:11:04avec Isabelle Piboulot.
01:11:06Bonsoir Isabelle.
01:11:08S'il maintient qu'il n'était pas au courant
01:11:10des agissements dénoncés dans l'affaire
01:11:12du collège-lycée de Betharame,
01:11:14François Bayrou veut examiner la question
01:11:16de la prise en charge des personnes
01:11:18ayant subi de tels faits,
01:11:20à Pau, le Premier ministre a rencontré
01:11:22des victimes de violences sexuelles
01:11:24commises dans cet établissement catholique privé.
01:11:26Les dealers faisant leur la guerre
01:11:28ne leur tendons pas la main,
01:11:30déclaration du ministre de l'Intérieur
01:11:32dans les colonnes du Dauphiné libéré.
01:11:34Bruno Retailleau y dévoile sa stratégie
01:11:36contre les narco-racailles,
01:11:38ancrée dans un système mafieux
01:11:40qui tue des enfants, souligne-t-il.
01:11:42Outre les villes à sécurité renforcée,
01:11:44le ministre a évoqué la création
01:11:46d'un parquet national spécialisé
01:11:48sur le narcotrafic.
01:11:50Les plages du débarquement en Normandie,
01:11:52classées bientôt peut-être
01:11:54au patrimoine mondial de l'UNESCO.
01:11:56Plus de 80 kilomètres de littoral
01:11:58jonchés de nombreux vestiges,
01:12:00mémoire d'un combat pour la liberté
01:12:02et la paix, précise le ministère de la Culture.
01:12:04La candidature a été déposée,
01:12:06idem pour les forteresses de Carcassonne
01:12:08dans l'Aude, l'institution les examinera
01:12:10en juillet 2026.
01:12:12Magnifiques images, merci Isabelle.
01:12:14On vous retrouve à 19h pour un nouveau point complet
01:12:16sur l'actualité. Il vous reste quelques minutes
01:12:18pour participer à notre émission
01:12:20Punchline Weekend.
01:12:22Je vous le rappelle, nous vous sollicitons régulièrement
01:12:24et aujourd'hui nous nous intéressons
01:12:26à vos inquiétudes en tant que
01:12:28mère de famille, père de famille.
01:12:30Est-ce que vous avez mis en place des mesures
01:12:32pour assurer la sécurité de vos enfants
01:12:34puisque une semaine après le meurtre
01:12:36de Louise, on a entendu
01:12:38beaucoup de témoignages de parents
01:12:40qui mettaient en place des traceurs,
01:12:42le téléphone portable, changement d'itinéraire.
01:12:44N'hésitez pas à témoigner sur ces news.
01:12:46Dans quelques minutes, nous allons
01:12:48entendre quelques-unes de vos réactions.
01:12:50Mais avant, revenons sur
01:12:52ce discours à ne pas rater.
01:12:54Je ne sais pas si vous l'avez entendu ou vu.
01:12:56En tout cas, un vent nouveau,
01:12:58une onde de choc peut-être à gauche
01:13:00mais une respiration
01:13:02pour beaucoup de Français et d'Européens
01:13:04qui ont entendu un discours,
01:13:06on peut le dire, de vérité.
01:13:08C'est celui du vice-président américain,
01:13:10J. Davens, qui s'est exprimé à la conférence
01:13:12sur la sécurité de Munich, hier.
01:13:14Et honnêtement, je ne vous cache pas
01:13:16que cela fait du bien
01:13:18puisque la bien-pensance en a pris pour son grade.
01:13:20Immigration, liberté d'expression,
01:13:22J. Davens n'a pas mâché ses mots.
01:13:24On va écouter un extrait
01:13:26puis on en parle ensuite.
01:13:28Vous allez nous livrer les uns et les autres
01:13:30vos analyses.
01:13:32La menace qui m'inquiète le plus
01:13:34vis-à-vis de l'Europe, ce n'est pas la Russie.
01:13:36Ce n'est pas la Chine.
01:13:38Ce n'est pas un autre acteur externe.
01:13:40Ce qui m'inquiète, c'est de la menace
01:13:42qui vient de l'intérieur de l'Europe.
01:13:44La retraite de l'Europe,
01:13:46certaines de ses valeurs fondamentales,
01:13:48des valeurs partagées avec les États-Unis d'Amérique.
01:13:50J'ai été frappé qu'un ancien
01:13:52commissaire européen soit passé
01:13:54à la télévision récemment
01:13:56et ait eu l'air ravi que le gouvernement roumain
01:13:58vienne d'annuler une élection entière.
01:14:00Il a averti que si les choses ne se passent
01:14:02pas comme prévu, la même chose
01:14:04pourrait se produire en Allemagne.
01:14:06Ses déclarations cavalières ont choqué
01:14:08les oreilles des Américains depuis quelques années.
01:14:10La censure est présentée comme
01:14:12une défense de la démocratie.
01:14:14Mais quand nous voyons les tribunaux européens
01:14:16annulant des élections et des hauts responsables
01:14:18menacés d'en annuler d'autres,
01:14:20nous devons nous demander si nous nous
01:14:22tenons à une norme appropriée.
01:14:24Et je dis cela parce que je crois fondamentalement
01:14:26que nous sommes dans la même équipe.
01:14:28Nous devons faire plus que de parler de valeurs démocratiques.
01:14:30Nous devons les vivre.
01:14:32En fait, vous ne pouvez pas
01:14:34mandater l'innovation ou la créativité.
01:14:38Tout comme vous ne pouvez pas forcer les gens
01:14:40à penser, à ressentir,
01:14:42ou leur dire en quoi croire.
01:14:44Nous pensons que ces choses sont certainement liées.
01:14:46Malheureusement, quand je regarde l'Europe
01:14:48aujourd'hui, ce n'est parfois pas si clair
01:14:50ce qui est arrivé à certains vainqueurs
01:14:52de la guerre froide.
01:14:54Alors je viens ici aujourd'hui,
01:14:56pas seulement avec une observation,
01:14:58mais avec une offre, car comme l'administration
01:15:00Biden semble être désespérée pour faire taire
01:15:02les gens qui voulaient exprimer leurs esprits,
01:15:04l'administration Trump fera précisément
01:15:06le contraire et j'espère que nous pourrons
01:15:08travailler ensemble sur cela.
01:15:10À Washington, il y a un nouveau shérif en ville
01:15:12et avec l'administration Trump, nous pouvons
01:15:14être en désaccord avec vos opinions
01:15:16et nous nous battrons pour défendre vos droits
01:15:18de l'offre en public.
01:15:20D'accord ou pas d'accord ?
01:15:28Alors les diplomates auront certainement
01:15:30leur clé de lecture après ce discours,
01:15:32mais toujours est-il, Vincent Roy,
01:15:34que ce discours c'est aussi du baume au cœur
01:15:36pour beaucoup, car factuellement
01:15:38beaucoup partagent ce constat
01:15:40du recul de la liberté d'expression
01:15:42en Europe, ça c'est un fait.
01:15:44Oui, de toute façon,
01:15:46il suffit d'être un peu
01:15:48observateur pour se rendre compte
01:15:50que dans un certain nombre de domaines,
01:15:52oui, la liberté d'expression
01:15:54en a, pour le dire
01:15:56vulgairement,
01:15:58en a pris un coup, c'est évident.
01:16:00Et on est dans des situations
01:16:02de recul
01:16:04dans bien des domaines, puisque
01:16:06l'idéologie maintenant,
01:16:08le camp du bien, la bien-pensance,
01:16:10le wookisme, pour être
01:16:12très clair, s'est impatronisé
01:16:14dans nos sociétés de manière
01:16:16extrêmement perverse.
01:16:18Je vous interrogerai, Arnaud Classel,
01:16:20dans un instant, sur l'intention des Américains,
01:16:22puisqu'on peut se dire, finalement, on le sait bien,
01:16:24les Américains, c'est eux avant tout.
01:16:26Donc finalement, cette alerte, pourquoi ?
01:16:28Je vous pose la question dans un instant, mais avant,
01:16:30peut-être cette réaction de Jean-Noël Barrault,
01:16:32le ministre des Affaires étrangères, qui a répondu
01:16:34avec les mots suivants, à Munich
01:16:36aujourd'hui, je réaffirme trois principes.
01:16:38La liberté d'expression est garantie en Europe.
01:16:40Quand on est sûr de souhaiter ses valeurs, on ne se sent pas menacé
01:16:42par la critique. Personne n'est obligé
01:16:44d'adopter notre modèle, mais personne ne peut
01:16:46nous imposer le sien. La liberté d'expression
01:16:48est garantie en Europe. J'ai un
01:16:50exemple, Mathieu Hocq, en tête.
01:16:52C'est qu'en France, on supprime
01:16:54aujourd'hui une chaîne de télévision.
01:16:56C8, ça n'a échappé à personne.
01:16:58Pardonnez-moi, mais au niveau
01:17:00liberté d'expression garantie
01:17:02en Europe, on peut se poser la question
01:17:04et beaucoup de téléspectateurs se posent la question.
01:17:06Non, la difficulté
01:17:08que la France a,
01:17:10surtout la France par rapport aux autres pays européens,
01:17:12je pense que c'est encore plus vrai dans notre pays,
01:17:14c'est que déjà, un, on a une vision différente
01:17:16de la liberté d'expression par rapport aux Etats-Unis
01:17:18ou aux pays anglo-saxons, pour qui la liberté
01:17:20d'expression est la première des libertés
01:17:22et une liberté absolue. Nous,
01:17:24historiquement, on a toujours encadré
01:17:26la liberté d'expression avec la loi Guesseau,
01:17:28par exemple, avec la loi Taubira, par exemple.
01:17:30On a toujours fait ça. Mais le problème
01:17:32qui est soulevé aujourd'hui dans la France de
01:17:342025, la France d'Emmanuel Macron
01:17:36de 2025, c'est qu'aujourd'hui,
01:17:38on a judiciarisé à outrance
01:17:40la liberté d'expression au point
01:17:42qu'effectivement, les libertés
01:17:44les plus fondamentales, notamment de
01:17:46certaines chaînes d'information,
01:17:48de certains journalistes, notamment,
01:17:50sont remises en cause parce qu'aujourd'hui,
01:17:52on a introduit, avec l'ARCOM notamment,
01:17:54une autorité administrative indépendante
01:17:56qui est là pour produire des normes
01:17:58et des normes qui, de fait, la norme contrôle
01:18:00l'action des
01:18:02journalistes, contrôle l'action
01:18:04des règlements de l'action des
01:18:06chaînes d'information. Donc, c'est une façon de limiter
01:18:08la liberté d'expression. Et donc, effectivement, il y a un vrai sujet qui est posé
01:18:10sur la liberté d'expression en France, dans notre pays,
01:18:12beaucoup plus encore que dans le reste des pays
01:18:14européens, je trouve. Et c'est inquiétant.
01:18:16Mais, Gilles Evans, finalement, est-ce qu'il ne rappelle pas simplement
01:18:18le rôle du politique dans une démocratie ?
01:18:20Le politique est au service du peuple
01:18:22et non l'inverse. Et on a le sentiment, aujourd'hui,
01:18:24que les dirigeants européens ne sont pas au service
01:18:26du peuple. On en a assez peu parlé
01:18:28de cette question de la Roumanie. Mais c'est vrai que
01:18:30lorsque vous refaites le match, c'est quand même
01:18:32assez inouï, non ? C'est inouï.
01:18:34C'est inouï. Mais vous voyez bien qu'en France,
01:18:36et vous le voyez
01:18:38élection après
01:18:40élection, si j'ose dire,
01:18:42vous voyez bien que le peuple n'est pas écouté.
01:18:44Il est à peine entendu.
01:18:46On le voit à
01:18:48moins d'exemples sont là pour vous le prouver.
01:18:50Le peuple n'est pas écouté. Écoutez,
01:18:52la première chose
01:18:54qui me vient à l'esprit
01:18:56lorsque l'on parle de cela, c'est
01:18:58évidemment Maastricht.
01:19:00Depuis Maastricht, on n'écoute plus
01:19:02les peuples. Les Français n'ont pas
01:19:04été écoutés. Ils ont voté.
01:19:06Ils ont dit des choses. On a fait,
01:19:08les dirigeants politiques ont fait très
01:19:10exactement l'inverse.
01:19:12Aucun électeur ne s'est rendu aux urnes pour
01:19:14ouvrir les vannes à des millions de migrants incontrôlés.
01:19:16Il a raison sur ce que dit Gilles Evans. Voilà.
01:19:18C'est-à-dire qu'on a fait écouter les peuples. C'était imposé.
01:19:20On ne leur pose pas la question car on ne
01:19:22veut pas entendre leur réponse.
01:19:24Donc, sur les grandes questions,
01:19:26les questions majeures qui donnent l'orientation
01:19:28d'un pays, on ne veut pas les écouter.
01:19:30C'est pourquoi je dis, non seulement on ne les
01:19:32écoute pas, mais le peuple n'est pas entendu.
01:19:34Mais Arnaud Clarsenfeld, c'est quoi l'intention aujourd'hui des
01:19:36Américains après ce discours de Gilles Evans ?
01:19:38Je le disais tout à l'heure, on n'imagine pas
01:19:40au fond une Amérique qui viendrait au secours
01:19:42de l'Europe puisque c'est les
01:19:44Américains avant tout. Néanmoins,
01:19:46c'est quoi ? C'est l'alerte du
01:19:48grand cousin, si je puis dire.
01:19:50Comment est-ce que vous percevez,
01:19:52vous décryptez l'intention de ce discours ?
01:19:54Il parle à ses propres électeurs.
01:19:56Mais qu'il s'attaque aux Etats-Unis,
01:19:58il parle aux électeurs américains
01:20:00avant tout. Il ne parle pas aux Européens.
01:20:02Oui, mais il s'adresse quand même aux Europes.
01:20:04Qu'il s'attaque au hawkisme, très bien.
01:20:06Qu'il s'attaque à l'élection annulée
01:20:08en Roumanie qui était très problématique.
01:20:10D'accord. Qu'il s'attaque à
01:20:12l'immigration
01:20:14qui n'est pas régulée.
01:20:16D'accord aussi. Mais qu'il fasse
01:20:18la promotion de l'AFD
01:20:20qui est un parti qui considère que le
01:20:22mémorial de la Shoah à Berlin
01:20:24est une honte pour l'Allemagne
01:20:26ou que les SS
01:20:28ne sont pas des criminels après
01:20:30avoir déposé une gerbe
01:20:32au camp de concentration
01:20:34de Dachau est problématique.
01:20:36Les Etats-Unis veulent,
01:20:38ils ont peut-être raison ou ils ont peut-être tort,
01:20:40que l'Europe soit à droite
01:20:42en général et ils préfèrent
01:20:44que l'AFD soit alliée
01:20:46avec la CDU
01:20:48plutôt qu'avec le SPD
01:20:50ce qui leur faciliterait le travail.
01:20:52Mais ils ne peuvent pas le faire sur
01:20:54disons les bases
01:20:56qui ont été celles de la victoire
01:20:58sur la seconde guerre mondiale.
01:21:00Le rassemblement national
01:21:02s'est désolidarisé
01:21:04de l'AFD parce que l'AFD avait
01:21:06eu des propos sur la seconde guerre
01:21:08mondiale et sur Hitler
01:21:10qui était condamnable
01:21:12donc ce n'est pas aux Américains de le faire.
01:21:14J'étais dans l'avion
01:21:16en rentrant d'Auschwitz
01:21:18avec Emmanuel Macron
01:21:20et je lui ai dit qu'il fallait
01:21:22qu'il écrive à Ronald Loder
01:21:24qui est le patron du congrès juif mondial
01:21:26pour qu'il parle à
01:21:28Trump sur ce problème de l'AFD
01:21:30parce qu'on ne peut pas avoir
01:21:32disons les Etats-Unis, ils l'ont fait
01:21:34la CIA avait
01:21:36employé Klaus Barbie
01:21:38pour la
01:21:42conquête spatiale
01:21:44Werner Von Braun
01:21:46donc ils sont très
01:21:48cyniques parfois
01:21:50mais ce n'est pas aux Etats-Unis de le faire
01:21:52et je crois que là ils commettent
01:21:54une faute sur le reste
01:21:56je suis d'accord, c'était un des rares
01:21:58à soutenir Donald Trump
01:22:00en France mais là sur
01:22:02l'alliance ou la promotion
01:22:04de l'AFD qui est un parti qui n'a pas
01:22:06fait sa mue et qui reste un parti
01:22:08néo-nazi, ça c'est
01:22:10condamnable. On va
01:22:12écouter Donald Trump, vous en parliez mais vous avez raison
01:22:14effectivement de faire ce focus sur
01:22:16l'AFD allemande puisqu'il est revenu sur ses élections
01:22:18on va écouter Donald Trump puisque
01:22:20ce discours a fait énormément de bruit et
01:22:22Donald Trump qui a réagi, écoutez-le
01:22:26J'ai entendu son discours, vous parlez
01:22:28du discours de Jay Devance n'est-ce pas ?
01:22:30J'ai entendu son discours et il a parlé de la liberté
01:22:32d'expression et je pense que c'est vrai
01:22:34en Europe
01:22:36ils sont en train de perdre leur merveilleux
01:22:38droit à la liberté d'expression, c'est ce que
01:22:40je constate, je constate qu'il a fait
01:22:42un très bon discours, un discours très brillant
01:22:44oui, l'Europe doit être prudente
01:22:46il a parlé de l'immigration et l'Europe
01:22:48a un gros problème d'immigration, il suffit
01:22:50de regarder ce qui s'est passé avec la criminalité
01:22:52de regarder ce qui se passe dans
01:22:54différentes parties de l'Europe, je pense
01:22:56que son discours a été très bien accueilli
01:22:58j'ai entendu de très bonnes remarques
01:23:00c'est vrai que, hormis ce qu'a souligné
01:23:02effectivement avec beaucoup de justesse
01:23:04Arnaud Clarspell, Mathioc, c'est vrai que
01:23:06c'est pour ça qu'il y a eu quand même
01:23:08ce sentiment, ce vent
01:23:10de vérité aussi sur d'autres sujets
01:23:12de liberté
01:23:14et c'est pour ça qu'il a fait mouche
01:23:16si je puis dire Jay Devance
01:23:18oui c'est pour ça, pour moi il y a deux sujets
01:23:20il y a effectivement la question des ingérences
01:23:22américaines dans les partis politiques
01:23:24européens et ça effectivement c'est condamnable
01:23:26c'est condamnable d'ailleurs que ce soit
01:23:28l'administration de Trump ou les autres administrations
01:23:30notamment les administrations démocrates à l'époque
01:23:32on sait très bien qu'il y a toujours eu des
01:23:34liens entre des partis politiques
01:23:36américains et, enfin les démocrates
01:23:38en l'occurrence, ou les républicains, avec des partis politiques
01:23:40en Europe, et d'ailleurs moi je m'étonne
01:23:42beaucoup de gens qui critiquent aujourd'hui
01:23:44l'administration Trump qui étaient les premiers
01:23:46à hurler à l'élection de Kamala Harris
01:23:48donc à un moment donné, il faut être cohérent
01:23:50sur le sujet, donc ça c'est sur la question
01:23:52de l'ingérence, ensuite le deuxième point c'est sur
01:23:54la liberté d'expression, et là effectivement
01:23:56aux Etats-Unis comme en France
01:23:58comme dans le reste du monde occidental en Europe
01:24:00on a un vrai sujet avec une partie
01:24:02notamment de la gauche, il faut le dire
01:24:04malheureusement qui n'aime pas la liberté d'expression
01:24:06il y a une logique un peu totalitaire qui considère
01:24:08que dès lors que vous ne pensez pas comme eux
01:24:10alors vous êtes dans le camp du mal
01:24:12et donc effectivement il faut vous faire taire
01:24:14et c'est pour cela qu'on arrive aujourd'hui à des dérives
01:24:16que je décrivais tout à l'heure en termes de liberté
01:24:18de la presse, notamment dans notre pays
01:24:20si on laisse aujourd'hui des gens
01:24:22qui considèrent qu'effectivement
01:24:24fermer une chaîne d'information parce qu'elle pose des sujets
01:24:26qui vous dérangent c'est quelque chose
01:24:28qui est normal, alors effectivement
01:24:30vous avez un problème avec la liberté d'expression
01:24:32et donc c'est normal aujourd'hui que des gens qui sont
01:24:34épris de liberté nous rappellent
01:24:36à l'ordre l'Europe
01:24:38parce qu'aujourd'hui on abandonne la liberté
01:24:40alors que l'Europe est quand même
01:24:42un continent pionnier sur la question
01:24:44de la construction de l'idée même
01:24:46de la liberté avec notamment la Grèce.
01:24:48Bien évidemment avant d'entendre les téléspectateurs très
01:24:50nombreux avoir réagi cet après-midi
01:24:52à participer à l'émission punch à l'week-end
01:24:54peut-être une dernière réaction, celle de Nathalie Loiseau
01:24:56qui elle n'a pas du tout
01:24:58apprécié ce discours
01:25:00de G. Davens
01:25:02on va le voir à l'antenne, G. Davens est totalement
01:25:04à côté de la plaque, dit-elle
01:25:06députée européenne Horizon
01:25:08avant d'ajouter, on va le voir tout de suite
01:25:10la suite
01:25:12peut-être de sa prise de...
01:25:14il n'a fait qu'effleurer le dossier ukrainien
01:25:16préférant évoquer le respect du droit de vote
01:25:18et de la liberté d'expression
01:25:20sur le continent
01:25:22il vient nous dire que la menace en Europe ce n'est ni la Russie
01:25:24ni la Chine mais c'est nous-mêmes
01:25:26on ne l'a pas abordé effectivement
01:25:28la première menace de l'Europe
01:25:30ce sont les européens, c'était un discours glaçant
01:25:32qui a reçu un accueil glacial
01:25:34il y a eu très peu d'applaudissements
01:25:36en tout cas l'accueil il a été...
01:25:38Ce qui est formidable
01:25:40avec l'arrivée de
01:25:42Trump, c'est de voir
01:25:44comment le gouvernement
01:25:46Trump nouvellement élu
01:25:48affole la boussole
01:25:50de la gauche ou de l'extra-gauche
01:25:52et pour moi ça c'est véritablement du pain béni
01:25:54et on continuera d'en parler
01:25:56il nous reste un peu plus de 10 minutes
01:25:58le temps d'écouter les nombreux témoignages
01:26:00de nos téléspectateurs
01:26:02nous en avons choisi quelques-uns
01:26:04bien évidemment on ne peut pas tous vous passer
01:26:06on vous remercie infiniment d'avoir participé si nombreux
01:26:08vous savez la question du soir c'est
01:26:10qu'avez-vous mis en place pour la sécurité de vos enfants
01:26:12est-ce que vous êtes inquiet
01:26:14est-ce que vous avez changé vos habitudes
01:26:16est-ce que c'est une de vos interventions
01:26:18on les amène à l'école
01:26:20on les recherche
01:26:22ma fille a un téléphone
01:26:24mon fils est encore trop jeune pour ça
01:26:26il ne laisse pas passer un vélo sur la route
01:26:28quand on voit les tarés qui font vraiment n'importe quoi
01:26:30c'est scandaleux
01:26:32et puis on discute beaucoup avec eux pour savoir
01:26:34ce qui se passe vraiment
01:26:36il faut que les enfants en sport de combat
01:26:38ça c'est la première chose pour qu'ils puissent se défendre
01:26:40et la deuxième chose c'est de responsabiliser les élus
01:26:42c'est-à-dire pénalement
01:26:44il y a des dégâts comme ça au manquement de la légalité
01:26:46mes enfants je leur donne une bombe lacrymo
01:26:48ça ne coûte pas cher
01:26:50c'est tout petit ça se range dans le sac
01:26:52je ne comprends pas pourquoi les gens n'y pensent pas
01:26:54la petite Louise elle aurait eu ça
01:26:56le mec il serait parti
01:26:58il aurait pris du lacrymo dans les yeux
01:27:00c'est très simple
01:27:02plein beaucoup plus sévère
01:27:04la prison aussi pour les mineurs
01:27:06et une meilleure surveillance
01:27:08sur les écoles et les lieux
01:27:10les lieux où les jeunes
01:27:12ne vont pas se retrouver
01:27:14on l'a entendu Anne Coffinier
01:27:16les téléspectateurs de CNews
01:27:18qui dénoncent le laxisme de la justice
01:27:20on l'entendait avec le dernier intervenant
01:27:22et puis on voit aussi qu'il y a tout à fait
01:27:24des choses ont été mises en place
01:27:26de nombreuses familles
01:27:28ce qui rejoint le témoignage de cette mère de famille
01:27:30que nous avions au début d'émission à 18h
01:27:32il y a plusieurs éléments
01:27:34il faut qu'on soit plus mobilisé
01:27:36qu'on donne à nos enfants des traceurs
01:27:38des téléphones
01:27:40le lacrymo c'est supposément interdit en France
01:27:42c'est pas bien méchant
01:27:44et c'est quand même bien pratique
01:27:46et puis qu'on rappelle aussi des gestes
01:27:48de vigilance, d'attention
01:27:50c'est difficile
01:27:52les enfants sont spontanément confiants
01:27:54exactement
01:27:56ça peut être l'objet d'un débat
01:27:58mais les bombes lacrymogènes sont interdites en France
01:28:00rappelons-le malgré tout
01:28:02un grand merci à tous les 4
01:28:04c'était passionnant comme d'habitude
01:28:06de vous entendre sur cette actualité
01:28:08avec votre rendez-vous du samedi soir
01:28:10face à Mathieu Bocoté
01:28:12Mathieu Bocoté avec
01:28:14Arthur de Batrigan, le tout orchestré par
01:28:16Eliott Deval
01:28:18et puis avant de nous quitter, n'oubliez pas de scanner
01:28:20l'appli CNews
01:28:22vous aurez toutes les dernières actualités
01:28:24vous pourrez également visionner
01:28:26nos émissions en direct mais aussi en replay
01:28:28c'est l'appli indispensable
01:28:30à avoir mon cher Arnaud
01:28:32pourquoi dites-vous replay ?
01:28:34c'est replay !
01:28:36il faudrait dire le mot français
01:28:38c'était charmant d'ailleurs
01:28:40en rediffusion
01:28:42nous allons dire en rediffusion
01:28:44merci à tous les 4
01:28:46l'actualité continue, face à vos côtés tout de suite
01:28:48je vous retrouve à 22h pour 100% politique
01:28:50à très vite sur CNews

Recommandations