Retrouvez le replay de l'après course de la poursuite messieurs des championnats du monde de biathlon de Lenzerheide du 16/02/2025.
Catégorie
🥇
SportTranscription
00:00:00Générique
00:00:10Quel bonheur pour Eric Perrault.
00:00:13Première médaille individuelle sur des championnats du monde.
00:00:16Il vient de décrocher le bronze sur la poursuite.
00:00:18Remontée fantastique.
00:00:1912 places gagnées pour aller monter sur le podium aujourd'hui.
00:00:24Le podium qui va démarrer dans quelques instants.
00:00:25On va le vivre ensemble bien sûr.
00:00:27L'émotion puisqu'il sera entouré de Johannes Böe
00:00:29et de Campbell Wright, le jeune américain à l'émelle.
00:00:32La relève du biathlon mondial peut-être.
00:00:35Et ils vont partager ce moment fantastique scénario
00:00:38avec la remontée donc d'Eric Perrault.
00:00:40Les réactions, le podium, les coulisses bien sûr.
00:00:43On sera avec le papa d'Eric Perrault dans quelques minutes
00:00:46grâce à Jérémy Hensman.
00:00:48La course vécue par Simon Fourcade également.
00:00:50On va prolonger cette émotion qui nous étreint
00:00:53parce qu'on est tellement heureux pour Eric Perrault.
00:00:56Enfin, il décroche cette première médaille mondiale individuelle.
00:00:59On est toujours avec Alexi, Anne-Sophie, tout le monde sur place
00:01:02pour les premières réactions.
00:01:04Avec Marie Dorinbert, Tanguy également.
00:01:06Marie, tiens peut-être pour commencer.
00:01:08La poursuite femme était belle tout à l'heure avec le bronze
00:01:11pour Justine Brezas-Boucher.
00:01:13Elle est aussi belle cette poursuite homme avec le bronze
00:01:15cette fois pour Eric Perrault ?
00:01:19Elle est tout aussi belle.
00:01:21Elle était folle.
00:01:22On a vibré.
00:01:23C'était vraiment chouette à voir jusqu'au bout.
00:01:26Il y a des revirements de situation.
00:01:28Puis Eric qui a fait ces tellement belles remontées.
00:01:31À un moment donné, ça s'est ouvert.
00:01:37On est heureux comme vous Marie
00:01:39parce que c'est un jeune biathlète
00:01:41qu'on suit depuis un moment maintenant.
00:01:43Eric, sa progression.
00:01:45Alexi, elle était linéaire et on touche du doigt aujourd'hui
00:01:48tout ce qu'on attendait finalement de la part d'Eric.
00:01:50Là, il est en train de franchir un nouveau cap
00:01:52parce qu'il va chercher sa première médaille mondiale
00:01:54en individuel.
00:01:55Et surtout, il a le meilleur temps de ski
00:01:57de la poursuite des chevettes du monde
00:01:59avec une belle avance sur le deuxième temps de ski.
00:02:01Enfin, sur le deuxième temps de ski, ça va.
00:02:03C'est Pansiloma.
00:02:04Mais sur quasiment tous les biathlètes.
00:02:06Ça montre qu'Eric est en train de terminer
00:02:08sa phase d'affustage, sa phase de construction
00:02:11et qu'il va être fin prêt pour l'égio l'année prochaine.
00:02:14Ça va être son grand objectif.
00:02:16Je trouve le timing parfait.
00:02:18On le voit en altitude, il est à son affaire.
00:02:21Sur les pistes où il faut beaucoup travailler
00:02:23tout le long, comment on aura Antholes l'année prochaine.
00:02:25Il a une grande envergure qui l'aide sur ces parcours-là.
00:02:29Il répond présent sur le tir.
00:02:32Il s'est raté au sprint.
00:02:33Là, il réagit tout de suite.
00:02:34Franchement, Eric, bravo.
00:02:35C'est beau de le voir comme ça.
00:02:37Allez chercher cette médaille aujourd'hui.
00:02:39Et ça va faire plaisir à toute l'équipe de France.
00:02:41Fabien Claude est avec Tanguy.
00:02:45Fabien, je vous sens un peu abattu.
00:02:47Vous étiez au contact du podium
00:02:49à la mi-course et patatras sur les tirs de boue.
00:02:52On peut le dire, vous avez explosé.
00:02:54Oui, j'ai explosé.
00:02:55J'ai explosé sur la piste aussi.
00:02:58C'était vraiment dur.
00:02:59Vraiment dur comme course.
00:03:00Même si au patio, je n'arrive pas à fond.
00:03:02Je pense que les efforts sur la piste
00:03:04pour tenir les groupes,
00:03:05aujourd'hui, je n'étais pas dans un grand jour.
00:03:07Malgré tout, on avait des superskis.
00:03:09Du coup, ça me permettait de rester souvent au contact.
00:03:11Mais je me faisais vraiment mal sur les bosses
00:03:13pour tenir les groupes.
00:03:15J'arrive au tir et c'est difficile
00:03:17d'avoir ce qu'il faut pour mettre la balle au fond.
00:03:20Vous avez croisé Eric pendant la course
00:03:22qu'on a senti capable de rester gainé,
00:03:24notamment dans la deuxième montée là-bas
00:03:26et de continuer de presser fort les skis.
00:03:29Oui, on n'a pas du tout fait ensemble
00:03:31avec les Français pour le coup.
00:03:33Mais j'y voyais un peu au loin.
00:03:35Eric, aujourd'hui, il cross-coule sa course sur le tir.
00:03:38Avec 19, on voit qu'il y a eu énormément de fautes.
00:03:41Donc, bravo à lui.
00:03:43Il ramène encore une médaille.
00:03:45Merci Fabien et Quentin qui sont juste à côté.
00:03:50Ils passent de la médaille aux fleurs
00:03:53avec, j'imagine, une grosse frustration
00:03:55sur le dernier debout.
00:03:57Parce que ça se réouvre devant vous.
00:03:59Il y avait peut-être la possibilité
00:04:01d'aller chercher un exploit.
00:04:03Mais ça part sur une double faute.
00:04:05Un exploit, ça aurait été à la limite
00:04:07que la médaille de bronze, si j'ai cru comprendre.
00:04:09Mais j'ai un peu trop engagé le dernier.
00:04:1115 secondes et demie, je crois, le dernier tir.
00:04:13C'est vrai ?
00:04:15Ça confirme.
00:04:17J'ai un peu trop engagé.
00:04:19C'était un peu qui-tout-double sur ce tir.
00:04:21La médaille ou rien.
00:04:25C'est une course difficile.
00:04:27Ça a été dur.
00:04:29Eric a su prendre les belles opportunités.
00:04:31Maintenant, on est assis ensemble.
00:04:33C'est dommage.
00:04:35Il a su jouer tactique.
00:04:37Ça se passe surtout au tir.
00:04:39On avait vraiment des plateaux aujourd'hui.
00:04:41Une très bonne guisse.
00:04:43Merci aux techniciens.
00:04:45Bravo à Eric qui fait une grosse course aujourd'hui.
00:04:47C'est cool quand ce n'est pas un Français.
00:04:49C'est un autre qui prend le podium.
00:04:51Ça ne vous étonne pas ?
00:04:53Vous le voyez venir depuis un moment.
00:04:55On le voit progresser de façon assez simple.
00:04:57Il est en train d'arriver.
00:04:59Quelle qualité il a ?
00:05:01Qu'est-ce qui lui donne ses qualités
00:05:03pour devenir un grand biathlète ?
00:05:05Il a une forte ténacité.
00:05:07Il a transcrit très bien sur le tir.
00:05:09Il a des statistiques
00:05:11qui sont très impressionnantes cette année.
00:05:13Aujourd'hui, il fait le meilleur temps-ski
00:05:15parmi les meilleurs tirs.
00:05:17Il mérite plus que largement
00:05:19cette médaille aujourd'hui.
00:05:21Merci Quentin.
00:05:23On reste avec vous Tanguy en attendant Eric.
00:05:25Cinquième course sur ces championnats du monde
00:05:27et la cinquième médaille pour l'équipe de France.
00:05:29C'est prodigieux.
00:05:31On a la chance de pouvoir en profiter
00:05:33lorsqu'il franchit la ligne d'arrivée.
00:05:35Elle dit tout également du caractère d'Eric Perrault.
00:05:37On attend Eric à votre micro.
00:05:39Il arrive dans pas longtemps ?
00:05:41Il va arriver d'un instant à l'autre
00:05:43à notre micro,
00:05:45juste avant le podium.
00:05:47Promis,
00:05:49dès qu'il arrive,
00:05:51on l'attrape et on vous le dit.
00:05:53Il y a Lionel qui est en train de gesticuler.
00:05:55Il est avec nos confrères juste à côté.
00:05:57On va peut-être l'avoir
00:05:59dans les dix secondes qui viennent.
00:06:01Dix secondes, ce n'est pas beaucoup.
00:06:03On reste avec vous Tanguy.
00:06:05On se remémore les images
00:06:07de votre document à Tanguy
00:06:09un jour avec Eric Perrault.
00:06:11Tout le processus pour l'accompagner
00:06:13de la part de son papa,
00:06:15Franck Perrault, on le retrouvera
00:06:17avec Jérémy Huntsman dans quelques instants.
00:06:19Il a pu partager la course avec lui.
00:06:21Eric Perrault avec vous,
00:06:23c'était même moins de dix secondes.
00:06:25Eric, première médaille individuelle
00:06:27en championnat du monde.
00:06:29J'imagine que c'est une grande marche
00:06:31de franchie dans votre carrière.
00:06:33Oui, c'est une super marche.
00:06:35C'est magnifique.
00:06:37C'est vrai que je disais avant
00:06:39que je venais pour l'or ou rien.
00:06:41C'est toujours le cas.
00:06:43Mais aujourd'hui, c'est un vrai ressenti d'or.
00:06:45En partant 15e, je ne pouvais pas
00:06:47espérer aller battre Johannes.
00:06:49Il aurait fallu beaucoup de circonstances.
00:06:51J'ai l'impression d'avoir fourni
00:06:53le meilleur que je pouvais aujourd'hui.
00:06:55Aujourd'hui, il a un petit bout d'or.
00:06:57Je suis super satisfait.
00:06:59Vous avez le meilleur temps de la poursuite.
00:07:01Ça veut dire qu'aujourd'hui,
00:07:03vous avez fait quasiment tout parfaitement.
00:07:05Il y a peut-être une balle
00:07:07qui se perd.
00:07:09Mais l'important, c'est qu'on vous a vu
00:07:11jouer dans tous les tours,
00:07:13aller chercher les adversaires,
00:07:15les mettre dans le dur.
00:07:17Ça doit être hyper plaisant sur les skis.
00:07:19Vous avez raison, c'est super plaisant
00:07:21d'être sur la piste.
00:07:23Je ne peux pas dire que c'est plus facile
00:07:25pour autant car je suis à bloc.
00:07:27Mais bien sûr que c'est plaisant.
00:07:29J'ai apprécié la performance magique
00:07:31des techniciens aujourd'hui.
00:07:33J'avais des skis de folie.
00:07:35Je pense que toute l'équipe
00:07:37en avait des skis de folie.
00:07:39Ça a fait partie de la performance
00:07:41aujourd'hui. Bravo à eux.
00:07:43Cette médaille leur appartient
00:07:45tout autant qu'à moi.
00:07:47J'ai pu me faire plaisir avec ça.
00:07:49J'ai pu prendre des opportunités
00:07:51que je n'avais pas réussi à faire hier.
00:07:53Je suis super content.
00:07:55Sur un morceau de piste,
00:07:57il y a ma famille qui est là,
00:07:59ma mère qui est dans les tribunes.
00:08:01De les sentir, de les entendre
00:08:03un tout petit peu, de les voir,
00:08:05ça fait chaud au cœur.
00:08:07C'est des personnes qui me soutiennent
00:08:09tous les jours, avec qui j'aime m'entraîner,
00:08:11avec qui j'aime être.
00:08:13De pouvoir partager ça dans mon petit monde du biathlon
00:08:15quand je les revois, ça me fait chaud au cœur.
00:08:17J'ai hâte de leur partager ça
00:08:19avec un gros câlin tout à l'heure.
00:08:21Est-ce que vous avez conscience
00:08:23que la médaille se joue ?
00:08:25Bien sûr que j'ai conscience.
00:08:27Je regarde autour de moi, je vois Yones qui met le plein.
00:08:29Je vois Campbell qui met le plein.
00:08:31Je sais que Sturla va mettre le plein
00:08:33parce que c'est un très bon tireur.
00:08:35Donc il faut mettre le plein.
00:08:37Bravo Eric.
00:08:39C'est cool.
00:08:41Il faut mettre le plein et il met le plein.
00:08:43C'est Eric Perrault qui va aller chercher cette première médaille mondiale.
00:08:45Toute son ambition également, d'aller chercher l'or.
00:08:47Mais honnêtement, elle a un goût d'or
00:08:49cette médaille à juste titre
00:08:51puisqu'il a réalisé la meilleure poursuite.
00:08:53On a d'autres réactions à venir.
00:08:55Son papa, on le retrouvera avec Jérémy Huntsman tout à l'heure.
00:08:57Ce sera un temps fort
00:08:59de cette émotion
00:09:01autour d'Eric Perrault.
00:09:03Mais c'est vrai, Alexis, aujourd'hui,
00:09:05il a montré que l'or, ce n'était pas du tout un rêve
00:09:07qu'il pouvait aller le chercher
00:09:09dès maintenant, Eric.
00:09:11Oui, c'est ça. Une poursuite, ça dépend aussi du sprint.
00:09:13Il avait un peu, pas raté, mais un peu moins bien
00:09:15réussi son sprint.
00:09:17La poursuite, même s'il fait la plus belle course aujourd'hui,
00:09:19ça montre qu'il a les capacités d'aller
00:09:21faire plus fort que tout le monde sur une course d'un jour.
00:09:23Et donc, rendez-vous sur l'individuel
00:09:25ou peut-être qu'il ira mettre ses objectifs
00:09:27de champion du monde là-dessus.
00:09:29Franchement, sur ce 20 kilomètres, Eric,
00:09:31on peut mettre peut-être une petite pièce sur lui.
00:09:33Ce sera une course
00:09:35où, s'il arrive à rééditer cet exploit,
00:09:37d'aller chercher un tir quasi parfait
00:09:39ou un 20 sur 20, il peut vraiment y croire.
00:09:41Et à noter que, face à lui,
00:09:43il y avait Sturlala et Grid qui pourtant étaient partis devant lui.
00:09:45Sturlala et Grid, il a été parfait.
00:09:47Il a tiré à 20 sur 20, mais il n'a rien su faire.
00:09:49Il n'a pas pu raccrocher le podium alors que pourtant il fait tout bien.
00:09:51Il y avait Eric qui était plus fort que lui
00:09:53et qui lui a pris cette médaille.
00:09:55On découvrira les temps de ski dans quelques instants
00:09:57puisque vous parlez de l'individuel. Anne-Sophie, c'est ?
00:09:59Mercredi, 13h50.
00:10:01On a les mêmes feuilles.
00:10:03Mercredi, 13h50
00:10:05et on se retrouvera dès mardi, 13h50 aussi
00:10:07pour l'individuel femmes.
00:10:09Quand l'un ne peut pas dégainer, c'est l'autre.
00:10:11On a tout ce qu'il faut.
00:10:13Mardi pour l'individuel femmes, effectivement,
00:10:15et mercredi pour la suite de ces championnats du monde.
00:10:17La télévision suédoise
00:10:19désormais pour Eric.
00:10:21Tanguy, les sollicitations autour d'Eric
00:10:23sont nombreuses. On va les retrouver.
00:10:25Vous allez pouvoir rejoindre Jérémy
00:10:27tout à l'heure pour suivre son parcours,
00:10:29l'accompagner au pied du podium.
00:10:31Le podium qui tarde un petit peu à se mettre en place.
00:10:33Marie, est-ce que
00:10:35qui soit aussi
00:10:37prêt à jouer l'or,
00:10:39Eric Perrault, ça matérialise cette poursuite
00:10:41aujourd'hui. Est-ce que c'est presque surprenant
00:10:43qu'il soit déjà à ce niveau-là
00:10:45avec sa progression ?
00:10:49Surprenant,
00:10:51je ne sais pas. Ce n'est pas comme s'il ne
00:10:53ne performait pas depuis le début de l'année.
00:10:55Eric est quand même 3e du général,
00:10:57si je ne me trompe pas.
00:10:59C'est un gros client. Il a montré
00:11:01une sacrée régularité.
00:11:03Il est très solide depuis le début
00:11:05de cette saison. On le voit progresser.
00:11:07Je vous le disais, sur le Relay Mix,
00:11:09même la lucidité qu'il a sur ses interviews,
00:11:11j'ai l'impression de voir grandir un personnage.
00:11:13Il passe presque du
00:11:15petit garçon à l'homme.
00:11:17Ce n'est pas du tout ce que je veux dire.
00:11:19C'est dans le sens où
00:11:21cette année, il s'affirme.
00:11:23Pour moi, il prend la tête de cette équipe
00:11:25de France. Il s'affirme en leader.
00:11:27Il s'affirme en
00:11:29la relève, la personne
00:11:31qui est en train de mûrir et qui
00:11:33n'est pas encore au sommet, à mon avis.
00:11:35C'est vraiment chouette.
00:11:37J'avais l'impression de voir Martin
00:11:39avant et après 2010.
00:11:41C'est un peu ce même sentiment
00:11:43de dire que d'un coup, ça y est,
00:11:45il est là, il le sait, il a des ambitions.
00:11:47Il les
00:11:49affirme.
00:11:51Il les...
00:11:53Je n'ai plus le mot.
00:11:55Il les assume.
00:11:57Ça commençait par un A aussi.
00:11:59Il les assume pleinement. Ce n'est pas la même chose
00:12:01que Campbell Wright.
00:12:03Là, il surfe la vague. Il est très fort.
00:12:05J'ai l'impression qu'il a
00:12:07ouvert toutes les vannes.
00:12:09Il découvre des nouvelles limites.
00:12:11Je pense qu'il n'est encore pas pleinement
00:12:13conscience qu'il a
00:12:15envie d'aller encore plus loin
00:12:17ou qu'il peut encore aller plus loin.
00:12:19Je pense qu'Eric a déjà passé cette phase-là.
00:12:21Il est déjà dans quelque chose
00:12:23où il est en train de construire sa carrière.
00:12:25Il sait que ce n'est pas la fin.
00:12:27Il sait que ce n'est pas un aboutissement. Il sait que c'est
00:12:29encore devant lui. C'est ça qui est chouette
00:12:31aussi qu'on entend dans ses interviews.
00:12:33Et Campbell Wright, on s'en rendait
00:12:35compte avec son interview au micro
00:12:37de Tanguy. Alexis, vous avez cette
00:12:39sensation qu'on n'a pas vu grandir le petit
00:12:41garçon qui était Eric
00:12:43ou bien les paliers étaient
00:12:45franchis de manière très linéaire,
00:12:47très structurée et qu'aujourd'hui
00:12:49il se retrouve juste là où il doit être déjà.
00:12:51Oui, on le sent quand même.
00:12:53On le suit. Bien sûr, c'est ce que je disais
00:12:55quand même au tout début de cette
00:12:57reprise d'antenne que pour moi, il est en train
00:12:59de franchir un nouveau cap. Encore une fois,
00:13:01sur ces mondiaux où avec cette médaille
00:13:03individuelle, le meilleur temps de ski, ça change encore
00:13:05quelque chose, ça le propulse sur quelque chose
00:13:07de nouveau qu'il n'avait pas encore atteint jusque-là.
00:13:09Par contre, oui, c'est une régularité
00:13:11exemplaire, une évolution
00:13:13progressive qu'on constate depuis plusieurs saisons.
00:13:15Marie vient de le dire, il est troisième
00:13:17du général. Il s'affirme pleinement
00:13:19sur cette année et c'est
00:13:21super agréable de le suivre comme ça.
00:13:23Pardon, je vous interromps, mais Alexis, c'est
00:13:25Joannès qui est avec Tanguy.
00:13:27Joannès, that's not
00:13:29the same feeling to win a sprint
00:13:31C'est pas le même sentiment
00:13:33que de gagner le sprint, non ?
00:13:37J'avais plus d'énergie
00:13:39pour célébrer hier. Là,
00:13:41je suis très fatiguée, j'étais très fatiguée
00:13:43à la fin.
00:13:45Je suis très fière
00:13:47de m'avoir fait reprendre. Il y avait
00:13:49de jeunes athlètes qui revenaient sur vous
00:13:51qui étaient presque en mesure de vous prendre
00:13:53l'or.
00:13:57Ah ouais, la dernière montée, j'ai vraiment
00:13:59poussé aussi dur que je pouvais.
00:14:03J'étais presque
00:14:05en train
00:14:07de défaillir.
00:14:09C'était vraiment un dernier tour
00:14:11très difficile.
00:14:13Maintenant, vous êtes le seul
00:14:15avec 12 titres individuels
00:14:17au monde.
00:14:19Ça veut dire beaucoup pour moi.
00:14:25Olen, Arbjandalen et Martin Foucault
00:14:27sont de grands noms.
00:14:29Merci et félicitations.
00:14:59Les images
00:15:01de nos envoyés spéciaux, le protocole,
00:15:03il est sur la piste pour l'instant avec Victor Coudreau.
00:15:07Marie, vous ne voulez pas
00:15:09aller les rejoindre ?
00:15:15À la musique
00:15:17ou...
00:15:19Où vous voulez.
00:15:23Je ne me sens pas
00:15:25jouer de la trompette.
00:15:29On sera avec le papa
00:15:31d'Éric Perrault, Franck Perrault
00:15:33qui était un biathlète également
00:15:35et on redécouvrira peut-être
00:15:37un extrait du documentaire
00:15:39de Tanguy où il accompagnait son fils
00:15:41dans la préparation
00:15:43avec une bienveillance
00:15:45et aucune toxicité
00:15:47dans la relation père-fils
00:15:49et c'est admirable également.
00:15:51J'ai l'impression que vous voulez en profiter un peu Anne-Sophie.
00:15:53Moi, dès qu'on parle fanfare, bandes d'as
00:15:55vous savez, dans le sud...
00:15:59...
00:16:11...
00:16:13...
00:16:15...
00:16:17...
00:16:19...
00:16:21...
00:16:23...
00:16:25...
00:16:27...
00:16:29...
00:16:31...
00:16:49...
00:16:51...
00:16:53...
00:16:55par ses coéquipiers et par son équipe, par Siegfried Mazet.
00:17:02Je vois de la fierté dans les yeux de Siegfried Mazet.
00:17:05Et j'essaye de trouver l'équipe de France qui est un peu plus loin.
00:17:09Allez vous faufiler, ne commettez pas d'erreur avec l'organisation.
00:17:14We are waiting.
00:17:16Jamais, mais Saoud, vous me connaissez.
00:17:19Stéphane Boutillot, le patron du biathlon français.
00:17:22Jean-Paul Giacchino également.
00:17:24On mesure aussi à ce genre d'image toute l'affection, l'admiration presque du staff
00:17:30pour ce jeune biathlète Eric Perrault qui a signé son premier podium individuel
00:17:35sur des championnats du monde.
00:17:38Cinq courses, cinq médailles.
00:17:40Est-ce que vous voulez qu'on officialise ça sur le tableau, Anne-Sophie,
00:17:44avant que le podium ne démarre ?
00:17:46Oui, ça y est, les résultats sont officiels.
00:17:48On peut regarder ce tableau des médailles
00:17:50où la Norvège recolle à l'équipe de France son nombre de titres.
00:17:53En tout cas, puisqu'Yohann Esbeu réalise le doublé.
00:17:56Ça fait deux titres pour les Norvégiens.
00:17:58On est toujours à deux titres également pour les Bleus.
00:18:00Après celui sur le sprint de Justine Brezas-Boucher.
00:18:02Et celui sur le relais mixte dont Eric Perrault faisait partie.
00:18:06Eric Perrault qui vient chercher une troisième médaille de bronze
00:18:09pour cette équipe de France.
00:18:11En revanche, au nombre de médailles, on est bien Première Nation
00:18:14avec cinq médailles sur ses championnats du monde.
00:18:17Cinq médailles en cinq courses, aucune nation ne fait aussi bien.
00:18:20C'est la Norvège, deux médailles pour Johannes Tanguy avec Siegfried Mazet
00:18:23que vous trouviez ému, Tanguy.
00:18:27Oui, je vois le regard fier de perdu peut-être dans ses pensées,
00:18:32dans les yeux de tous.
00:18:34Une médaille de plus pour Johannes, non pas une médaille de plus.
00:18:37Non, non, c'est clairement une médaille de plus.
00:18:40Bien sûr, c'est une médaille de plus, mais c'est surtout la continuité
00:18:44de ce qu'il a engagé avec la course d'hier.
00:18:47Arriver là en sachant que c'est les derniers championnats du monde,
00:18:51donc il y a une pression supplémentaire de se dire
00:18:53qu'il n'y aura pas de deuxième chance.
00:18:58Je pense que cette première course d'hier était la plus difficile
00:19:02et aujourd'hui c'était vraiment tactique et il a encore bien joué sa course.
00:19:07Merci Siegfried, bravo.
00:19:10Et on a vu le bandeau s'afficher, le jury qui s'est réuni pour la sixième place
00:19:13qui est donc occupé par Quentin Fillon-Maillet.
00:19:15Mais visiblement la musique a retentit, ça veut dire que ça va pouvoir démarrer.
00:19:18On va surveiller ça.
00:19:20On a rajouté Jacob Fack, on les a mis ex aequo.
00:19:22Il y a eu un problème sur le pas de tir.
00:19:25On nous dit que le jury décidait de rendre Fack,
00:19:28donc ça veut dire qu'il s'est passé quelque chose sur le pas de tir
00:19:31et on a recrédité à priori du temps à Jacob Fack.
00:19:34Et donc ils sont ex aequo, Quentin et Jacob, à la sixième place.
00:19:36Ils seront donc sept sur cette cérémonie des fleurs,
00:19:38mais on va guéter évidemment le podium à un grand moment.
00:19:41Il l'attendait depuis longtemps, c'était son ambition.
00:19:44Et il la tient, cette médaille d'or.
00:19:47Oh le lapsus, ça veut dire qu'il va l'avoir dans pas longtemps.
00:19:50Éric Perrault, pour l'instant, c'est une médaille de bronze.
00:19:52Anne-Sophie, la cérémonie qui va pouvoir démarrer.
00:19:55Et ensuite on sera avec le papa d'Éric, Franck Perrault.
00:19:58On sera avec Simon Fourcade, on revivra sa course.
00:20:00Grâce à Jérémy Hansman qui était sur la piste avec lui,
00:20:03ça nous promet un autre moment d'émotion.
00:20:05On est toujours à l'Ainzeraide et l'équipe de France,
00:20:07cinq courses, cinq médailles.
00:20:12Les médailles sont présentées et Éric Perrault va avoir au tour du coup
00:20:16celle tout à droite qui devait être appelée tout de suite pour le bronze.
00:20:42À 23 ans, Éric prenait le départ de sa neuvième course individuelle
00:20:46au championnat du monde seulement.
00:20:48Et c'est donc sur ce neuvième départ qu'il décroche
00:20:51sa toute première médaille individuelle.
00:20:56C'est sa quatrième médaille, si on compte celle déjà glanée
00:20:59au cours des différents relais, la saison dernière et cette saison.
00:21:02Une très belle médaille pour l'équipe de France.
00:21:05C'est l'anniversaire de l'anniversaire d'Éric Perrault.
00:21:08Une très belle médaille de bronze pour Éric,
00:21:10c'est la troisième fois qu'il monte sur le podium cette saison.
00:21:33Campbell White est plus jeune encore, il a 22 ans.
00:21:36Et après sa médaille d'argent sur le sprint,
00:21:39il vient chercher une nouvelle médaille d'argent sur la poursuite cette fois.
00:21:42Il faudra revoir la tête qu'il a faite à l'issue de son dernier tir.
00:21:45Il semblait surpris lui-même d'avoir réussi une telle performance.
00:21:49Un 19 sur 20 aujourd'hui, comme Éric d'ailleurs,
00:21:52qui lui permet d'aller chercher une nouvelle médaille.
00:22:06Ouais !
00:22:37Douzième titre individuel pour Johannes Böe.
00:22:41Aucun biathlète n'est à son niveau.
00:22:44Il est double champion du monde de la poursuite puisqu'il défendait son titre.
00:22:50Il devance désormais de un titre individuel au championnat du monde,
00:22:54Martin Foucault dévoilé à une arbiande d'haleine.
00:22:57Si on se fie à ce résultat-là, il est désormais champion du monde.
00:23:01Et il s'est tourné de quel côté ? Du côté d'Éric Perrault.
00:23:04Johannes Böe.
00:23:05En lui montrant sa médaille d'or.
00:23:07Vous voyez ?
00:23:08Ce serait marrant de savoir ce qu'il lui a dit en norvégien sûrement.
00:23:11On va le demander à Tanguy juste après.
00:23:13Il nous entend Tanguy.
00:23:14On a vu ce geste.
00:23:15Johannes Böe qui a tourné sa médaille d'or vers Éric Perrault.
00:23:18Et Éric Perrault, on le retrouvera.
00:23:20Il y a la photo de groupe à venir.
00:23:22Il y a la photo de groupe.
00:23:24Il y a la photo de groupe.
00:23:26Il y a la photo de groupe.
00:23:28Il y a la photo de groupe.
00:23:30Il y a la photo de groupe à venir.
00:23:32Et puis, au plus près d'Éric, on aura sa réaction après le podium avec Tanguy.
00:23:36La suite du protocole.
00:23:37Ils sont nombreux.
00:23:387 donc, Anne-Sophie, dont Quentin Fillon-Maillet.
00:23:41Oui, avec une 6e place ex-aequo pour Quentin Fillon-Maillet.
00:23:44Et le sloven Jakob Fack, tous les deux 6e.
00:23:47Juste devant, on a vu Sturla Leigren, le leader du classement général.
00:23:51Qui ne peut pas espérer mieux que cette 4e place, malgré un 20 sur 20.
00:23:56Tommaso Giacomelli, l'Italien, à 18 sur 20 aujourd'hui.
00:24:00Comme Johannes Beu d'ailleurs.
00:24:04Qui lui aussi tient sa place dans ce top 5.
00:24:07Comme la semaine dernière.
00:24:09Comme hier.
00:24:10Pas du tout la semaine dernière.
00:24:125e comme hier sur le sprint.
00:24:14Tommaso Giacomelli, 5e pour la 2e fois consécutive.
00:24:19Il est temps que cette 1re semaine se termine pour nous aussi, visiblement.
00:24:23Trop d'émotion, trop de médailles pour l'équipe de France.
00:24:27Ce bronze autour du cou d'Eric, c'est la 5e médaille en 5 courses pour l'équipe de France.
00:24:35Et l'hymne norvégien va retentir comme hier.
00:25:22La Marseillaise
00:25:52Eric Ferrand sur la bronze de l'Eric.
00:25:56Tommaso Giacomelli.
00:25:58Son 1er médaille.
00:26:00Giacomelli.
00:26:05Il en profite, Johannes Beu.
00:26:06Cette émotion qu'on devine dans son regard.
00:26:09Sur son comportement également.
00:26:11Il prend le temps.
00:26:12Ces derniers championnats du monde.
00:26:13On a la chance de profiter de cet immense champion encore.
00:26:16Et quel niveau il pourrait jouer.
00:26:18Il pourrait concourir encore 10 ans.
00:26:20Avec le niveau qu'il a.
00:26:22Mais il a décidé d'arrêter à la fin de la saison.
00:26:25On est triste qu'il quitte le circuit à la fin de la saison.
00:26:29Mais profitons-en encore.
00:26:31Et Anne-Sophie, on va suivre Eric Perrault bien sûr.
00:26:34Mais pour Johannes Beu.
00:26:35Le record du nombre de titres individuels sur les championnats du monde s'est fait.
00:26:40C'est le seul.
00:26:41Il est seul au monde devant Martin Fourcade et Oleyner Björndalen.
00:26:44Et il y a un autre record qui se rapproche pour Johannes Beu.
00:26:48Et oui, il y a les fameuses 95 victoires d'Oleyner Björndalen.
00:26:53Qui est celui qui a le plus gagné dans toute l'histoire du biathlon.
00:26:57Ça y est, c'est la 90ème victoire.
00:26:59Aujourd'hui pour Johannes Beu.
00:27:01Alors là on prend tout.
00:27:02On prend la coupe du monde, les championnats du monde et les Jeux Olympiques.
00:27:05Donc 90 contre 95.
00:27:08Pour aller chercher les 5 qui lui manquent.
00:27:11Voir dépasser Oleyner Björndalen.
00:27:13Johannes Beu, il lui reste 9 courses individuelles.
00:27:16Il en reste 2, des courses individuelles sur ses championnats du monde.
00:27:20L'individuel justement, puis la masthafte.
00:27:22Et ensuite en coupe du monde, il y en restera 7.
00:27:25Et vous savez comment ça va se passer Anne-Sophie.
00:27:27Ce sera Oslo qui va le battre, Oleyner Björndalen.
00:27:31Il pourra prendre sa retraite en étant définitivement le plus grand biathlète de tous les temps.
00:27:36Eric Perrault va s'inspirer de tout ça juste à côté.
00:27:39Il vient de décrocher sa première médaille mondiale.
00:27:42Et il y en aura d'autres.
00:27:44On en est certain pour Eric Perrault.
00:27:46On va le suivre grâce à Jérémy Hansman qui est avec Tanguy.
00:27:49Tout le marathon médiatique, le protocole, les coulisses bien sûr.
00:27:53On sera avec son papa donc Franck Perrault.
00:27:55Avec Simon Fourcade sur la piste.
00:27:57La deuxième partie de course vécue avec Simon Fourcade.
00:28:00Qui a beaucoup encouragé Eric Perrault pour prolonger cette émotion.
00:28:05C'est beau qu'Alexis partage ça avec Johannes sur un moment si fort.
00:28:12Le fait qu'ils parlent tous les deux norvégiens puisque Eric a la double nationalité.
00:28:17Ça rajoute quelque chose à cet échange.
00:28:19On ne passe pas par l'anglais.
00:28:21On a un échange qui est plus fluide.
00:28:23Et ça doit créer une proximité.
00:28:25C'est sûr que Johannes maintenant qu'il a vraiment annoncé sa fin de carrière.
00:28:28Il doit déjà commencer à être dans la transmission.
00:28:30Et je pense qu'un personnage comme Eric peut avoir de l'intérêt pour Johannes.
00:28:34Et qu'il peut avoir quelques petits mots qui peuvent l'inspirer pour l'avenir.
00:28:38Même si on sent qu'Eric s'est déjà tout tracé.
00:28:41Il l'a annoncé dans la presse.
00:28:43Il veut devenir le meilleur du monde.
00:28:45Pour moi ce n'est pas prétentieux.
00:28:46C'est qu'il assume son projet.
00:28:48Et c'est bien d'avoir comme ça un biathlète qui sait là où il veut aller.
00:28:51Je trouve qu'Eric est épatant dans tout ce qu'il construit pour l'instant dans sa carrière de biathlète.
00:28:56Il suffit de le voir de la manière dont il le dit.
00:28:59Pour être convaincu que ce n'est absolument pas un mauvais sentiment.
00:29:03Mais tout le contraire pour Eric Perrault.
00:29:05D'affirmer comme ça son ambition.
00:29:07Une photo grâce à Jérémy Huntsman et Tanguy.
00:29:38On va essayer de récupérer Eric Perrault.
00:29:41Rapidement on va le récupérer.
00:29:43Mais Saoud on s'est un peu fait tirer les oreilles tout à l'heure.
00:29:46Donc on est resté derrière la petite cordelette.
00:29:49Avec Jérémy Huntsman cette fois-ci.
00:29:51On est sage.
00:29:52Vous faites bien Tanguy.
00:29:53Encore une deuxième semaine.
00:29:54Ce serait dommage que vous rentriez à Paris.
00:29:56C'est ce qu'on s'est dit.
00:29:58C'est ce qu'on s'est dit mais Saoud.
00:30:00On veut pouvoir revenir ici.
00:30:03On est sage et discipliné.
00:30:06Comme des bons français.
00:30:07Bien sage et bien discipliné.
00:30:09Eric racontez nous.
00:30:10Qu'est-ce que vous vous êtes dit en Norvégien.
00:30:12Avec Johannes sur le podium.
00:30:14On débriefe la course ou on se congratule ?
00:30:16Non on se congratule.
00:30:17Je le congratule déjà.
00:30:18Parce que c'est le boss.
00:30:19Il n'y a rien à dire.
00:30:20Il nous le prouve encore sur deux courses.
00:30:22Au championnat du monde.
00:30:23Il va chercher le record individuel.
00:30:25Le record tout compris.
00:30:26Enfin bref il écrase tout.
00:30:27Normalement il m'a demandé si c'était ma première.
00:30:29Je lui ai dit que c'était ma première.
00:30:31J'ai eu la chance de partager ça avec lui.
00:30:33Lui il en est loin d'être assez à la première.
00:30:35Il bat un record aujourd'hui.
00:30:36Il a plus de médailles de champion du monde.
00:30:38Que Martin Fourcade.
00:30:39Et que Leonard Van Valen.
00:30:40Est-ce que c'est le meilleur biathlète de l'histoire ?
00:30:43Il y a plein de choses à prendre en compte.
00:30:44Mais en tout cas sur ce record là.
00:30:45Oui c'est le meilleur biathlète de l'histoire.
00:30:47Sur d'autres records.
00:30:48Je pense qu'avec Martin Van Valen.
00:30:50Il se partage un peu les records à trois.
00:30:52Ce qui est sûr c'est que ça fait partie des top 3 all time.
00:30:56Est-ce qu'avec cette médaille.
00:30:57Vos championnats du monde sont d'ores et déjà réussis.
00:31:00Dès la fin de cette première semaine.
00:31:02Alors réussis oui sur plein de choses forcément.
00:31:04Mais ça dépendra aussi des courses la semaine prochaine.
00:31:07Moi je suis venu là pour aller chercher de l'or individuel.
00:31:09Pour l'instant je n'en suis pas loin.
00:31:11Aujourd'hui c'est une sensation d'or.
00:31:13Déjà par le temps du jour.
00:31:15Et aussi parce que finalement j'arrive d'un peu trop loin.
00:31:18Pour jouer la vraie or.
00:31:19Donc je suis super satisfait ça c'est sûr.
00:31:21Mais voilà j'ai encore envie.
00:31:23Il me reste quelques courses.
00:31:24J'ai encore envie d'aller chercher ce titre individuel.
00:31:26Vous nous avez dit.
00:31:27On va peut-être le faire en avançant.
00:31:28Comme ça on vous fait gagner un peu de temps de récupération.
00:31:31Parce qu'il y a pas mal de médias à faire.
00:31:33Vous nous aviez dit juste avant ces mondiaux.
00:31:35Oui je suis troisième mondial.
00:31:37Donc je fais partie des favoris pour aller chercher des médailles.
00:31:40Est-ce que c'est un statut que vous vous imposez.
00:31:42Qui est difficile à assumer.
00:31:43Ou pas du tout.
00:31:44Ça fait partie de votre caractère.
00:31:45Non moi j'aime bien.
00:31:46Parce que au contraire.
00:31:47Je me dis que maintenant j'ai des chances de pouvoir jouer.
00:31:49Et il y a de la pression.
00:31:50Mais finalement la pression la plus importante.
00:31:52C'est celle que je me mets moi-même.
00:31:53J'ai vraiment envie de performer.
00:31:55Comme aujourd'hui.
00:31:56Et comme j'espère dans les courses à venir.
00:31:58Que finalement c'est même moi qui me mets plus de pression.
00:32:01Et peut-être que hier je me suis mis un peu trop de pression.
00:32:03Peut-être.
00:32:04Et aujourd'hui j'ai su mieux me libérer.
00:32:06Est-ce que quelque part cette pression là aussi.
00:32:08Elle vous donne de la vigilance.
00:32:11Elle vous aide à mettre les balles parfois.
00:32:13Oui c'est sûr.
00:32:14Je pense que la volonté permet aussi.
00:32:15De vraiment s'appliquer.
00:32:17De vraiment le vouloir.
00:32:18Donc de vraiment prendre le temps de bien faire des choses.
00:32:20En tout cas moi je le vois comme ça.
00:32:21C'est pour ça que j'ai pas peur de mettre un petit peu plus la pression.
00:32:23Je pense que c'est important de d'oser.
00:32:25En gagnant un peu en expérience.
00:32:27Peut-être que justement hier ça m'a fait prendre encore un peu d'expérience.
00:32:29Pour mieux profiter aujourd'hui.
00:32:31On vous laisse faire la suite de la récup.
00:32:33Il y a Lionel qui m'a tapé dans le dos.
00:32:35Ça veut dire que c'est aux autres d'en profiter un peu.
00:32:37De profiter de vous.
00:32:38De prendre une petite partie de vous.
00:32:40Non merci à lui aussi de nous aider.
00:32:45Il a félicité les techniciens tout à l'heure.
00:32:47Ils entendent dans le camion les techniciens.
00:32:50Ils doivent être très fiers de préparer le matériel pour un si grand champion à venir.
00:32:56Eric Perrault.
00:32:58Le marathon Mediati qui va se poursuivre.
00:33:00On utilise le mot marathon à bon escient.
00:33:02Parce que c'est vraiment très long.
00:33:04La course elle s'est terminée à quelle heure ?
00:33:0815h40 environ.
00:33:10A peu près 15h40.
00:33:12On approche de l'heure d'après course déjà.
00:33:14Pour Eric Perrault.
00:33:16Et ça va durer encore.
00:33:2040 minutes depuis l'arrivée de la course.
00:33:22Il est félicité par qui là ?
00:33:24Tiens Tanguy.
00:33:32Est-ce que je peux faire un coup de poing à la famille ou pas ?
00:33:34C'est Swaroum qui est félicité Tanguy.
00:33:36Qui n'est pas avec nous là.
00:33:40Il y avait bien Swaroum qui s'est bien raté.
00:33:42Je discutais avec Siegfried Mazet de nouveau.
00:33:46Qu'est-ce qu'il dit sur Eric Perrault, Siegfried Mazet, Tanguy ?
00:33:50Je ne lui ai pas demandé ce qu'il disait sur Eric Perrault.
00:33:54On discutait de tout autre chose.
00:33:56Mais ils aiment bien les médias norvégiens.
00:33:58Lui poser des questions en norvégien.
00:34:02Aller le titiller aussi sur ce qu'il pense du niveau des athlètes norvégiens.
00:34:06Et du niveau des athlètes de son âge.
00:34:08Eric il a quand même cette double nationalité.
00:34:12Et cette facette aussi de lui.
00:34:14On le voit dans la façon dont il répond aux interviews.
00:34:16Parfois il ressemble un peu dans son caractère à ce que peuvent faire les jeunes norvégiens.
00:34:20Alors que là, regardez, il est en train d'aller se diriger vers son papa, vers Frank Perrault.
00:34:24Et bravo à Jérémy Huntsman qui a franchi la barrière sans que ça bouge.
00:34:28Magnifique, poursuivre Eric Perrault.
00:34:30L'athlétisme ce sera ce soir à 21h05.
00:34:34Mais là, Jérémy il est prêt.
00:34:36Le 60 mètres.
00:34:38Ça va aller vite pour Jérémy Huntsman.
00:34:40Il était avec son papa là, c'est ça ?
00:34:42C'est pas long mais quand même.
00:34:44C'est l'heure du jour.
00:34:46C'est le max.
00:34:48Ah ouais.
00:34:50Ah ouais.
00:34:52Très bien.
00:34:54Dès le premier tour.
00:35:04C'était bien.
00:35:06Il est super ski.
00:35:08Il est roulé.
00:35:10Après l'attaque.
00:35:12Tu crois qu'il y a du recours.
00:35:14Il y a Frank Perrault mais...
00:35:16On passe pas loin, il y a de la grosse course.
00:35:18Il fallait que ça rate tout devant.
00:35:20Il fallait qu'Ioannis il rate de toute façon.
00:35:22De toute façon, j'ai vu en arrivant dans les tirs, j'ai vu.
00:35:24Bon, Ioannis le plein.
00:35:26Quand on met le plein.
00:35:28Je me suis dit, c'est sur là qu'il va mettre le plein.
00:35:30Bon allez.
00:35:34On y va ?
00:35:36Allez.
00:35:38Ça va ?
00:35:40Il y a de la fierté.
00:35:42Je vois que vous êtes déjà dans l'analyse de la course.
00:35:44Toujours.
00:35:46C'est notre truc.
00:35:48Ça fait plaisir.
00:35:50C'est des scénarios biathlon en plus.
00:35:52Quand ça revient comme ça, c'est génial.
00:35:54Avec votre regard en bord de piste.
00:35:56Sur quoi vous avez le plus stiqué ?
00:35:58Ça allait vite.
00:36:00Il est resté bien gainé.
00:36:02On voyait qu'il y avait beaucoup d'athlètes
00:36:04qui explosaient au fur et à mesure des tours.
00:36:06Vous avez ressenti fort jusqu'au bout ?
00:36:08J'ai toujours le data.
00:36:10J'ai vu qu'au niveau des temps de ski,
00:36:12il y était.
00:36:14J'ai vu qu'Ioannis devant n'avait pas beaucoup de réserve.
00:36:16Je me suis dit, c'est jouable.
00:36:18Il était bien en ski.
00:36:20Il a envoyé sur le tir.
00:36:22Il a vraiment fait du gros biathlon.
00:36:24Il a su dépasser
00:36:26un petit manque de hier.
00:36:28Il en laisse une une.
00:36:30Il a vraiment trouvé les ressources.
00:36:32C'est chouette.
00:36:34On voit Éric, depuis 3-4 ans,
00:36:36progresser de façon linéaire sur la coupe du monde.
00:36:38Racontez-nous,
00:36:40où était Éric sur les courses nationales
00:36:42quand il avait 14-16 ans ?
00:36:44Déjà, quand il était Benjamin,
00:36:46il était dans les premiers
00:36:48avec ses copains sur le régional,
00:36:50sur le département de la Savoie.
00:36:52Après, il a eu une grande traversée du désert.
00:36:54Les copains ont grandi.
00:36:56Lui, pas tout à fait tout de suite.
00:36:58Ça a demandé du temps pour qu'il revienne.
00:37:00Effectivement,
00:37:02jusqu'à 17-18 ans,
00:37:04il était plutôt dans les derniers.
00:37:10Il a réussi à passer le cap.
00:37:14Il fait preuve, on le voit,
00:37:16d'une grosse force de caractère.
00:37:18A 17-18 ans, quand on a les copains
00:37:20qui vont beaucoup plus vite,
00:37:22on peut se dire,
00:37:24ce n'est pas fait pour moi.
00:37:26Éric a continué d'y croire.
00:37:28Il n'a jamais désespéré.
00:37:30C'était pour lui.
00:37:32Il y a cru.
00:37:34Ça marche.
00:37:36Il y en a d'autres qui ont cru.
00:37:38Ça ne verse pas du bon côté.
00:37:40L'aventure continue.
00:37:44L'aventure a pu continuer
00:37:46grâce à son papa.
00:37:48Il l'a entouré, accompagné
00:37:50avec tout ce qu'il fallait de bien
00:37:52pour qu'il puisse épanouir.
00:37:54On est touchés de voir son papa.
00:37:56Ça semble simple, naturel,
00:37:58Alexi, vous le connaissez bien.
00:38:00Oui, je le dis souvent.
00:38:02Franck, c'est l'un des principaux
00:38:04entraîneurs du comité de ski de Savoie.
00:38:06Il a formé tous les biathlètes
00:38:08que vous avez vus de la Savoie.
00:38:10Vincent G, ma génération.
00:38:12Justine et Julia ont profité
00:38:14de certains de ses conseils.
00:38:16C'est un entraîneur important
00:38:18sur le territoire français.
00:38:20Ce que j'aime beaucoup avec Franck,
00:38:22ça a toujours été un de mes entraîneurs
00:38:24préférés.
00:38:26C'est le moment de le dire.
00:38:28C'est sincère.
00:38:30Ce que j'aime beaucoup avec Franck,
00:38:32c'est qu'il a une façon particulière
00:38:34de transmettre les choses.
00:38:36Il n'est pas à tout prix
00:38:38dans le résultat, dans la performance.
00:38:40Il est plus dans le partage,
00:38:42dans la sensibilité des choses,
00:38:44dans l'analyse globale.
00:38:46Il dit que c'était du beau biathlon,
00:38:48c'était du grand biathlon.
00:38:50Franck est comme ça.
00:38:52Il aime le plaisir lié au sport.
00:38:54Lui, par exemple, sa carrière personnelle,
00:38:56il a fait de la compétition.
00:38:58Il nous l'avait dit quand c'était notre entraîneur
00:39:00que lui, il avait assez vite
00:39:02arrêté parce qu'il aimait bien
00:39:04l'entraînement, il aimait bien tout ça.
00:39:06Par contre, la compétition, ça lui plaisait un peu moins.
00:39:08Justement, il a réussi
00:39:10à transmettre à tous les jeunes
00:39:12qu'il a entraînés ce plaisir
00:39:14qui doit faire partie complète
00:39:16de la performance.
00:39:18Si on n'a pas de plaisir, on ne peut pas être performant.
00:39:20C'est là où je pense que Franck
00:39:22réussit très bien à accompagner Eric,
00:39:24c'est que ce n'est pas l'entraîneur d'Eric.
00:39:26Par contre, il sait parler biathlon avec Eric.
00:39:28J'étais il y a quelques jours
00:39:30sur le pas de tir
00:39:32de Pays et d'Ancroix.
00:39:34Ils étaient là en famille
00:39:36avec Franck, Eric et leurs frères.
00:39:38Ils étaient tous les trois en famille.
00:39:40Pas pour faire une séance
00:39:42particulière à Eric, mais juste
00:39:44pour faire du biathlon ensemble. Eric a besoin
00:39:46de s'entraîner. Son père est derrière la jumelle, c'est super.
00:39:48Ça permet d'avoir quelqu'un
00:39:50de très fiable qui vous encadre
00:39:52et avec qui vous pouvez discuter de ça.
00:39:54Bien sûr que Franck fait partie
00:39:56du fait
00:39:58qu'Eric soit si fort aujourd'hui.
00:40:00On voit le plaisir
00:40:02qu'il transpire
00:40:04des yeux de Franck
00:40:06qui raconte comment il a vécu la course.
00:40:08Il y a beaucoup de joie et de fierté.
00:40:10On a senti beaucoup de joie
00:40:12rien que dans l'analyse
00:40:14du biathlon qu'on vient de vivre.
00:40:16C'était avec un peu
00:40:18de recul et on le redécouvrira
00:40:20sur la piste cette fois avec des images
00:40:22et une séquence de Jérémy Huntsman.
00:40:24On sera également avec Simon Fourcade.
00:40:26Comment a-t-il vécu cette deuxième partie de course ?
00:40:28Très fort
00:40:30parce que c'est lui qui a en partie encouragé
00:40:32Eric Perrault. Le staff,
00:40:34on est comment Jean-Paul après cette course ?
00:40:38Tout va bien.
00:40:40Toute l'équipe de France est heureuse.
00:40:42La cinquième médaille
00:40:44en cinq courses. On vous amène encore plus loin.
00:40:46C'est pas Marie ça, Dodo ?
00:40:48On la retrouvera également en direct de l'Einzerheide.
00:40:50A tout de suite, on prolonge le bonheur de l'équipe de France
00:40:52et d'Eric Perrault juste après une courte pause.
00:40:54Ça nous emmènera jusqu'à 17h15.
00:40:56La dernière étape du Tour de la Provence.
00:40:58Et puis à 18h40, le hockey sur glace
00:41:00avec la finale de la Coupe de France.
00:41:02Grenoble face à Angers. C'est la plus belle affiche
00:41:04possible du grand spectacle à l'Accor Arena
00:41:06avec 13 000 personnes présentes
00:41:08pour cette grande finale. A tout de suite.
00:41:10On accompagne toujours l'émotion et le bonheur d'Eric Perrault.
00:41:16Il la tient, sa première médaille
00:41:18individuelle mondiale. Eric Perrault, le bronze
00:41:20sur la poursuite qui en appelle,
00:41:22on l'espère, et on en est même
00:41:24sur beaucoup d'autres
00:41:26pour ce garçon
00:41:28qui s'est construit tranquillement
00:41:30et qui est en train de devenir
00:41:32un patron sur l'équipe
00:41:34de l'Einzerheide.
00:41:36C'est l'équipe de l'Einzerheide.
00:41:38C'est l'équipe de l'Einzerheide.
00:41:40C'est l'équipe de l'Einzerheide.
00:41:42C'est l'équipe de l'Einzerheide.
00:41:44Un patron sur le biguette long.
00:41:46Il a accompagné
00:41:48Johannes Boeh et Campbell Wright
00:41:50sur le podium de cette poursuite. On reviendra tout à l'heure
00:41:52sur la médaille de bronze de Justine Brézas-Boucher
00:41:54également. 5 courses, 5 médailles
00:41:56pour l'équipe de France, toujours avec
00:41:58Alexia Nsofi, Marie-Laure Haber,
00:42:00Tanguy et tous les autres sur place
00:42:02à l'Einzerheide. On va vous retrouver dans un instant
00:42:04mais grâce à Jérémy Heinzmann.
00:42:06Voici un moment fort de cette poursuite
00:42:08avec Simon Fourcade, l'entraîneur
00:42:10de cette équipe. La deuxième partie
00:42:12de course vécue avec Simon Fourcade
00:42:14et notamment les derniers tirs décisifs.
00:42:42Avec la grille, t'es à 11 secondes
00:42:44de Campbell. Tu lâches rien.
00:42:46Jusqu'au bout. C'est toi
00:42:48qui vas le plus vite depuis tout à l'heure sur cette partie.
00:42:50Allez jusqu'en haut. Allez gros.
00:42:58Il est en train de revenir.
00:43:00Il fait une grosse montée là Rico.
00:43:04Il y a de la marge
00:43:06quand même. Il y a que de la descente derrière, ça va être dur.
00:43:08Elle est magnifique, ça fait
00:43:10vraiment une belle course
00:43:12avec des retournements de situation.
00:43:14Ça donne plein d'émotions à vivre sur le bord.
00:43:16Mais vraiment content pour Eric.
00:43:18Il a cherché cette première médaille individuelle
00:43:20en championnat.
00:43:22C'est vraiment géant. Il fait une course énorme Eric
00:43:24aujourd'hui. Dommage qu'il soit parti un petit peu
00:43:26loin hier mais on va prendre ce qu'il y a à prendre aujourd'hui.
00:43:28Il y a encore des courses à aller chercher pour lui
00:43:30d'ici la fin de semaine.
00:43:32Il peut être heureux
00:43:34honnêtement Simon Fourcade et c'est aussi
00:43:36sa médaille. Simon Fourcade, le staff
00:43:38a vécu des moments pas simples l'année dernière
00:43:40lorsqu'ils ont pris en main cette équipe de France
00:43:42et cette équipe qui a été transfigurée
00:43:44pour aller chercher une médaille
00:43:46individuelle pour Eric Perrault
00:43:48aujourd'hui. Alexis, on va revoir ce dernier
00:43:50tir qui était
00:43:52si difficile à appréhender
00:43:54pour Eric, il l'a dit. Là d'abord
00:43:56c'est Johannes Beu qui arrive. Il fait sa course
00:43:58Johannes et c'est ensuite que ça va se passer
00:44:00parce que vous avez été
00:44:02bien marqué par
00:44:04l'interview d'Eric qui avait parfaitement
00:44:06compris la situation ensuite. C'est ça qui
00:44:08m'impressionne chez Eric, c'est cette lucidité
00:44:10qu'il a au moment du tir
00:44:12à se dire, c'est ce qu'il nous a dit
00:44:14tout à l'heure, je vois qu'Johannes
00:44:16a fait un 5 sur 5, je vois que
00:44:18Campbell-White a fait un 5 sur 5, je suis avec
00:44:20Sturlala et Graede, je sais que Sturlala et Graede
00:44:22va faire un 5 sur 5, je n'ai pas le choix
00:44:24je dois faire un 5 sur 5 si je veux la médaille
00:44:26et 80%
00:44:28des billets athlètes dans cette situation en pensant
00:44:30à la même chose vont rater et vont laisser
00:44:32la médaille à quelqu'un d'autre et Eric, il va faire
00:44:34un 5 sur 5 et donc il ne laisse aucune chance
00:44:36à Sturlala et Graede qui terminait 3ème sinon
00:44:38donc c'est ça qui est beau, c'est vraiment cette faculté
00:44:40là en fait il n'a pas le choix, il le sait, il a fait
00:44:42l'analyse de la situation et derrière il va commencer
00:44:44son tir et il ne va pas hésiter, il met
00:44:46tout de suite de la cadence et il va
00:44:48beaucoup plus vite que Sturlala, ça permet
00:44:50en plus de repartir avant le Norvégien
00:44:52qui lui voulait vraiment s'appliquer, en fait Sturlala je pense
00:44:54qu'aujourd'hui il se disait qu'avec un 20 sur 20 ça suffirait
00:44:56pour aller chercher une médaille et ben non
00:44:58ça n'a pas suffit parce qu'on avait un Eric
00:45:00qui a fait une superbe course
00:45:02et au passage
00:45:04la réalisation internationale
00:45:06qui s'est excusée pendant le direct
00:45:08lorsque ce panneau qui n'avait
00:45:10rien à faire là s'est incrusté au moment du
00:45:12tir d'Eric Perrault
00:45:14heureusement on l'avait à côté
00:45:16et ça s'est bien terminé pour Eric
00:45:18donc on vous transmet
00:45:20les excuses de la réalisation internationale
00:45:22qui nous a privés d'un micro seconde
00:45:24mais qui à ce moment là valait très cher
00:45:26Marie, vous avez été impressionnée par le
00:45:28tir en général d'Eric et les deux
00:45:30derniers notamment
00:45:32oui
00:45:34après Eric il est vraiment très fort
00:45:36sur les deux bouts, il est vraiment solide
00:45:38moi je suis impressionnée par la maîtrise
00:45:40en fait, la maîtrise qu'il a
00:45:42la lucidité, l'attaque
00:45:44finalement il n'est pas sur la retenue
00:45:46on sent qu'il est, enfin finalement
00:45:48tout ce qu'il voulait mettre en place hier
00:45:50qu'il n'a pas réussi à mettre en place, si on fait le ratio
00:45:52de ces deux interviews
00:45:54il a su le mettre en place aujourd'hui
00:45:56et c'est ça qui quand même montre la force
00:45:58du caractère d'Eric
00:46:00et qui montre son ascension
00:46:02il a vraiment construit
00:46:04cette médaille, elle est vraiment
00:46:06très très belle et elle va lui servir
00:46:08parce que maintenant il va décoller
00:46:10et j'ai une petite anecdote pour vous
00:46:12Messaoud qui va vous plaire
00:46:14vous savez ce qu'ils mangent ce soir, les français
00:46:16en fait je dis ça parce que
00:46:18j'ai passé la course avec Boris
00:46:20le cuisinier
00:46:22et ce soir c'est burger frites
00:46:24il n'était même pas content Boris
00:46:26les garçons ils ont tapé dans la pizza des filles
00:46:28qu'il avait prévu pour midi avant leur course
00:46:30donc voilà, ils sont petits oignons les français
00:46:32vous nous donnez des idées là pour ce soir
00:46:34tiens on va commander burger frites pour nous aussi
00:46:36après cette journée Boris
00:46:38on peut citer son nom d'ailleurs
00:46:40Pérelli
00:46:42Boris Pérelli, le cuistot de l'équipe de France
00:46:44qu'on salue Stéphane
00:46:46Boutillot
00:46:48qui a embauché le cuistot du coup, est avec Tanguy
00:46:52Avec Stéphane
00:46:54pour faire le bilan de la première semaine
00:46:56mais d'abord un mot sur Eric
00:46:58qui franchit progressivement
00:47:00de façon assez linéaire finalement
00:47:02les paliers, on n'est pas étonné de le voir là
00:47:04mais c'est sa première médaille mondiale individuelle
00:47:06Oui, Eric avait déjà fait 4ème l'an dernier
00:47:08sur le sprint
00:47:10il était déjà passé tout près de la médaille
00:47:12et puis à 23 ans seulement quand même
00:47:14il concrétise avec une première médaille mondiale
00:47:16et honnêtement je pense que ce n'est pas la dernière pour lui
00:47:18je ne parle pas forcément de ses mondiaux
00:47:20mais pour l'avenir
00:47:22Un autre jour, on se disait que c'était factuellement
00:47:24peut-être le meilleur début de saison de l'histoire
00:47:26de cette équipe de France
00:47:28vous êtes forcément satisfait de voir qu'il y a une médaille
00:47:30sur toutes les courses depuis le début
00:47:32on n'est pas au plus que parfait
00:47:34mais presque
00:47:36Oui, médaille sur toutes les courses
00:47:38et puis le relais mixte comme d'habitude
00:47:40quand on entame bien un championnat comme on l'a fait
00:47:42en gagnant le relais mixte
00:47:44et avec la manière, ça donne de la confiance à tout le monde
00:47:46et derrière ça déroule
00:47:48alors après les médailles sont chères à aller chercher
00:47:50on a pu voir Justine
00:47:52elle va chercher le bronze de haute lutte
00:47:54Eric qui revient quand même de loin
00:47:56qui fait une course énorme aujourd'hui
00:47:58c'était vraiment pas gagné d'avance
00:48:00mais on a des athlètes, c'est des guerriers en ce moment
00:48:02tout se passe bien, ils sont en pleine confiance
00:48:04et puis ça tourne
00:48:06on n'est pas à l'abri d'en voir d'autres monter sur les podiums
00:48:08alors après combien, je ne sais pas
00:48:10peut-être qu'on s'arrêtera là en termes de médailles
00:48:12je n'en sais rien non plus, je ne pense pas non plus
00:48:14mais on verra
00:48:16il y en a d'autres qui sont là tout près
00:48:18qu'on n'a pas encore vu mais qui peuvent aussi
00:48:20tous aussi y prétendre
00:48:22puisqu'on a le camion qui est là
00:48:24leur rendre hommage, c'est ce qu'a fait Eric tout à l'heure
00:48:26en disant aujourd'hui on avait encore une glisse énorme
00:48:28et ça nous a bien aidé
00:48:30tout le monde va dans le bon sens en ce moment vers la performance
00:48:32oui, il y a
00:48:34la confiance, elle n'est pas seulement pour les athlètes
00:48:36elle est aussi pour le staff
00:48:38et puis pour les techniciens, je pense que depuis qu'on est là
00:48:40ils ont trouvé les clés
00:48:42on n'est pas forcément au-dessus du lot
00:48:44aujourd'hui on l'était clairement
00:48:46on était au-dessus du lot d'après les athlètes sur la piste
00:48:48et sur les autres courses
00:48:50on était au niveau des meilleurs
00:48:52donc la confiance amène de la confiance
00:48:54je pense qu'ils vont systématiquement dans la bonne direction
00:48:56ils se font confiance sans trop douter
00:48:58ça donne le résultat qu'on a pu voir aujourd'hui
00:49:00merci et bravo
00:49:02merci à vous
00:49:04il y a 6 médailles, il était content déjà Stéphane Boutillon
00:49:06on est à 5 médailles, en 5 courses pour l'équipe de France
00:49:08et puis d'ici la deuxième semaine
00:49:10Tanguy, si on peut aller
00:49:12faire un petit tour dans le camion, le message est passé
00:49:14tout ce qu'il nous entend, ce sera avec grand plaisir
00:49:16Marie, on va la saluer
00:49:18parce que Marie elle a un train à prendre
00:49:20et un train pour revenir
00:49:22ici exactement où se trouve Alexis
00:49:24on change les positions
00:49:26l'année prochaine, l'année prochaine
00:49:28la semaine prochaine, oui on est fatigué aussi
00:49:30c'est que la semaine prochaine
00:49:32l'Enzeraidé
00:49:34vous attend
00:49:36et Fred Jean sera avec nous également
00:49:38pour vivre ses championnats du monde
00:49:40et Marie elle a un train à prendre d'ailleurs pour ailleurs
00:49:42hop là, l'Enzeraidé, Marie nous a préparé
00:49:44la place
00:49:46on va écouter Alain Henard
00:49:48Björn Dahlen, Justine Brezas-Boucher
00:49:50Emilia Jacquin dans quelques instants
00:49:52et puis ça nous emmènera jusqu'à 17h15 avec la dernière étape
00:49:54du Tour de la Provence
00:49:56Eric Perrault, qu'on continue de célébrer
00:49:58restez bien avec nous, courte pause
00:50:00et on est ensemble pour vous emmener encore au plus près
00:50:02des mondes du Alenzeraidé, avant de filer
00:50:04sur le Tour de la Provence
00:50:12Regardez comme Johan Esbeu
00:50:14s'approche tranquille
00:50:16de ses fans qui l'attendaient pour un autographe
00:50:18et il s'y plie avec beaucoup de plaisir
00:50:20Johan Esbeu, immense champion
00:50:22qui vient de signer sa douzième
00:50:24médaille d'or individuelle
00:50:26sur des championnats du monde
00:50:28et il est seul au monde sur ce palmarès
00:50:30il dépasse désormais d'une unité
00:50:32et c'est l'honneur d'être ici
00:50:34et c'est l'honneur d'être ici
00:50:36et c'est l'honneur d'être ici
00:50:38et c'est l'honneur d'être ici
00:50:40sur ce palmarès, il dépasse désormais d'une unité
00:50:42Martin Forcade et Oleehainar Björndalen
00:50:46Et on va écouter dans quelques instants la légende
00:50:48norvégienne, Oléhainar Björndalen
00:50:50qui va rendre hommage à Johan Esbeu
00:50:54As grilled as a groom
00:50:55Campbell Rice hier, volontier, prêté au jeu
00:50:57des autographes, l'américain
00:50:59qui a accompagné Johan Esbeu sur le podium
00:51:01le voici l'américain, 22 ans
00:51:03on a l'impression que c'est un fan
00:51:05qui est en train de vivre
00:51:07une belle période, une très belle parenthèse
00:51:09non c'est lui le champion. Campbell Wright avec Eric Perrault sur la troisième marche du podium
00:51:18c'est l'autre belle histoire du jour, la belle histoire du jour Eric Perrault qui décroche sa
00:51:23première médaille individuelle sur des championnats du monde. Tiens Anne-Sophie vous vouliez revoir
00:51:29cette image de Campbell Wright, c'était quand ? Oui à l'issue de sa dernière balle sur le
00:51:35tiers-debout c'est un 5 sur 5, au moment où on le voit on se dit mais il a l'air espanté on dit
00:51:43chez moi, impressionné, estomaqué d'avoir fait ce 5 sur 5 mais dans la folie de l'action il y a
00:51:50Eric Perrault, je n'étais pas sûre de l'image, bon là au ralenti oui a priori il n'en croit pas ses
00:51:55yeux de pouvoir aller se battre dans le dernier tour pour une nouvelle médaille d'argent c'est
00:52:00assez dingue. C'est ce qui lui a donné de la force parce que sur le tour d'avant il était au bout de
00:52:03sa vie, il a réussi à aller chercher cette médaille, on est ensemble jusqu'à 17h15 et la
00:52:08dernière étape du tour de la Provence, Johannes Beu et cette médaille d'or Anne-Sophie qui a donc
00:52:14dépassé Martin Fourcade et Leiner Björndalen mais il court après un autre record, Johannes Beu
00:52:19face à Björndalen. Ça c'est sa 90e victoire, c'est son 12e titre individuel sur des championnats du
00:52:28monde, désormais il dépasse donc au Leiner Björndalen et Martin Fourcade mais au nombre de
00:52:32victoires c'est au Leiner Björndalen qui a le plus gagné dans toute sa carrière sur ces nombres là
00:52:38que vous voyez à l'image on compte tout la coupe du monde, les championnats du monde, les jeux
00:52:43olympiques et donc au Leiner Björndalen il a gagné 95 courses individuelles dans toute sa carrière
00:52:47Johannes Beu il est à 90 et il lui reste neuf courses individuelles donc il en reste deux sur
00:52:55ces championnats du monde et ensuite il y aura encore trois étapes de coupe du monde où on aura
00:52:58à nouveau des courses individuelles, neuf courses pour aller gagner au moins cinq fois si ce n'est
00:53:03six pour le dépasser. Et vous savez ce qu'on dit, on lui souhaite à Johannes Beu de réussir ça et si ça
00:53:08pouvait être à Oslo pour la dernière étape de cette coupe du monde pour sa dernière course ce serait
00:53:12absolument fantastique. Tanguy vous savez qu'il se promène un petit peu partout et sur qui il est
00:53:16tombé ? Tiens par hasard Björndalen ! On le retrouve Tanguy avec Björndalen.
00:53:2311 titres individuels au mondiaux pour vous, pour Martin Fourcade et maintenant il y en a un qui est au-dessus avec Johannes Beu qui en a 12, quel est votre sentiment à ce propos ?
00:53:40Je savais que ça arriverait. Je savais qu'il avait sept possibilités d'y arriver, il y a les quatre courses individuelles mais il y a aussi les trois relais. Je savais qu'il allait chercher mon record. Il est incroyable et Martin Fourcade a été incroyable en son temps et moi aussi.
00:54:05Aujourd'hui Johannes est le meilleur athlète sur des championnats du monde.
00:54:10Un mot sur ce podium, Johannes est un des premiers et ensuite il y avait deux jeunes athlètes, Campbell Wright est incroyable, je ne pensais vraiment pas avant la course qu'il pouvait être deuxième à nouveau.
00:54:34Il y a tellement de choses à connaître avant de réussir à apprendre, avant de faire une nouvelle fois cette performance et il l'a réussi et puis il y a eu Eric Perrault aussi sur le podium qui est moitié français, moitié norvégien, que disent les norvégiens à propos d'Eric Perrault et les médias norvégiens, qu'en pensent-ils ?
00:54:59Tout le monde adore Eric, c'est vraiment un athlète incroyablement bon. Il est très fort, il n'était pas très content après le sprint, après avoir fait ses deux erreurs.
00:55:15Mais là il a fait une course incroyable, il a tiré vite, c'était bien. Vous le voyez bien Eric Perrault aller chercher le général ? Oui je pense que c'est un des biathlètes qui peut le faire.
00:55:40Il a toutes les chances d'y arriver notamment grâce à sa stabilité sur le pas de tir.
00:55:45Et Björndalen, légende, qui repart tranquille derrière. En faisant un petit coucou à la tribune au passage, comme vous et moi.
00:55:53Et l'enfer pour trouver un titre pour Oléna Björndalen, on a mis Octupe le champion olympique, on aurait pu mettre plein d'autres choses tellement son palmarès il est immense.
00:56:01On est heureux pour Eric Perrault et vous savez le biathlon c'est cruel parfois pour d'autres et c'était le cas pour Émilien Jacquelin aujourd'hui avant de revenir sur la médaille de bronze de Justine Brézard-Boucher qu'on retrouvera dans les coulisses du podium dans quelques instants.
00:56:15Mais on va se rediriger vers la zone mixte où Émilien Jacquelin s'est arrêté au micro de Tanguy, c'est une 15ème place seulement pour Émilien qui a craqué sur le tir.
00:56:24On l'écoute parce que c'est important au micro de Tanguy.
00:56:28Oui Émilien vous arrivez forcément dans cette zone mixte avec un peu de frustration parce que la course s'arrête finalement brutalement sur ce premier tir de boue, qu'est-ce qu'il s'est passé ?
00:56:41C'est dur, ce que je peux dire c'est qu'entre ce deuxième de boue et le premier encore une fois le dernier tir il est un peu plus dans la difficulté et quand je suis dans la difficulté finalement je reviens vraiment qu'à l'essentiel c'est-à-dire un tir un peu plus instinctif à simplement voir le noir et tirer alors que le premier de boue j'ai encore envie de presque trop bien faire le travail donc il faut rester soi-même.
00:57:09Je donne mon max pour essayer de chaque jour évoluer et être meilleur mais comme quoi des fois plus fainéant on est des fois sur le pas de tir mieux ça se passe.
00:57:18Est-ce que vous avez des regrets à l'issue de cette course ?
00:57:21Non j'ai pas de regrets, je trouve que j'ai engagé autant sur la piste que mes tirs couchés alors bien sûr c'est dommage je vois après le premier tir, après cette balle ratée j'ai raté un gros wagon qui aurait pu me permettre de récupérer un petit peu pour en remettre par la suite mais sur les skis j'ai tenté, j'ai osé et sur le pas de tir aussi donc j'ai pas de regrets finalement je préfère presque ce genre de course au sprint de la veille par exemple.
00:57:48Vous disiez en début de saison quand ça avait très bien performé avec la victoire sur le sprint, aujourd'hui c'est moi, demain ce sera peut-être Quentin, ce sera peut-être Eric, là on est dans la situation inverse, hier c'était Quentin, aujourd'hui c'est Eric, bientôt ce sera peut-être vous, c'est ça qu'il faut se dire ?
00:58:03C'est drôle j'y ai pensé il y a dix minutes à me dire, voilà c'est un fait, c'est pas pour minimiser ce qu'ils font, ils ont énormément de talent, ils travaillent énormément et ils arrivent à mettre les choses en place au moment le plus important donc ça c'est des grandes qualités et bravo à eux.
00:58:18Mais c'est un fait aussi que Fabien ou moi on a les capacités de le faire, après entre les capacités et le réaliser c'est deux choses différentes et il faut avoir cette énergie et non pas cette volonté mais cette capacité en tout cas à pouvoir le faire et c'est peut-être ce qui nous manque en tout cas sur ces courses parce qu'on est présents mais on n'arrive pas à rendre au moins une copie presque parfaite, en tout cas pour ma part ce sprint et poursuite.
00:58:47Je vais donner mon maximum encore, il reste des courses, je me connais, il n'y a pas de meilleur comme du pire et espérons que c'était le pire.
00:58:55Qu'est-ce qu'il faut faire entre deux courses comme ça, il faut se régénérer, aller faire autre chose, aller se promener ou revenir sur le pas de tir et continuer de tirer, vous tirez on peut le dire plus de 10 000 balles par an entre l'entraînement et la course ?
00:59:08Je pense que comme on dit dans le milieu du gaming, il faut try hard, il faut toujours y croire, ce n'est pas parce qu'aujourd'hui ça n'a pas encore payé que demain ça ne payera pas donc à voir avec les coachs, peut-être demain ne pas tirer juste pour refaire un peu de fraîcheur mentale mais d'ailleurs retourner au travail et y croire coûte que coûte.
00:59:26L'an dernier je me suis battu tout au long d'une saison pour retrouver ces capacités-là et ça avait payé sur le mois de mars donc ce n'est pas maintenant que je vais m'arrêter.
00:59:35Je vois que physiquement il y a de quoi faire malgré ces anneaux de pénalités, je sais qu'en tir j'ai de quoi faire mais il faut le faire, encore une fois c'est dans la tête que ça se passe.
00:59:45Et vous allez le faire, merci Emilien.
00:59:47Ça va, merci.
00:59:49Et on lui souhaite, ça va tourner, ça a tourné pour d'autres avant lui, on en est persuadé, à commencer par ses championnats du monde, dans un instant Anne-Sophie on revient sur la médaille de bronze de Justine Brezas-Bouchy avec des séquences inédites.
01:00:01Avant cela on va aller voir Tanguy qui n'est donc pas dans la zone mixte, qui a pris du recul visiblement. Tanguy, on ne reconnaît pas, vous êtes où ?
01:00:09Il se balade.
01:00:11On est au milieu des bois, on est au milieu des bois tranquillement, ce n'est pas la saison des champignons mais ça oute.
01:00:17On voulait vous montrer les derniers supporters qui étaient restés à la chasse aux autographes partir mais ça y est ils sont eux aussi partis.
01:00:27Il y a un petit drapeau suisse qui est accroché au sac quand même et voilà les derniers supporters sont en train de quitter tranquillement le stade.
01:00:33Et de l'autre côté, si on tourne un petit peu de l'autre côté de la forêt, en fait on n'est pas loin du stade, il est juste derrière le pas de tir, il y a l'entraînement des athlètes qui malheureusement pour eux n'ont pas participé à cette poursuite et aux poursuites du jour.
01:00:45Les athlètes qui préparent pour certains les relais, pour d'autres les courses individuelles qui vont arriver très vite dès mardi.
01:00:51Donc pas de répit ici mais ça oute.
01:00:53Vous n'êtes pas obligé d'attendre la fin de l'entraînement pour fermer le stade et partir avec Jérémy Hetzmann qui vous s'accompagne.
01:00:59On vous tient mais quand même.
01:01:01Mais Saoud, on ne va pas fermer le stade s'il y a encore du monde dedans, on va rester, ne vous inquiétez pas.
01:01:05Vous, vous pouvez partir mais Saoud, mais nous on ne bouge pas.
01:01:08Regardez, en plus c'est un bel espace pour planter une tente, pour passer la nuit ici, on est bien.
01:01:16Eric, il était d'ailleurs là, c'était sa place pour le départ du relais mixte.
01:01:20On se souvient de l'image que vous aviez tournée avec Jérémy, il était sur une chaise tranquille avant le départ.
01:01:25Vous avez retrouvé l'arbre en fait.
01:01:28Oui, il n'était pas très loin d'ici effectivement mais pour vous montrer qu'on est quand même dans une petite ambiance assez bucolique au milieu des sapins.
01:01:37Il est quand même vraiment très sympa ce site de Coupe du Monde.
01:01:41Peut-être que vous allez faire l'aller-retour mais Saoud, vous ne voulez pas venir nous voir un coup ici sur place ?
01:01:45Mettre le bonnet, la nuit, protégez-vous parce que la nuit il fait jusqu'à moins 15 degrés ici.
01:01:51On est vraiment dans une vallée encaissée puis après ça remonte vite la température jusqu'à 4, 5, 6 degrés la journée.
01:01:57Donc ça fait quand même une grosse amplitude, préparez les bonnets.
01:02:00On aimerait bien mais vous faites ça très bien Tanguy, on est heureux vraiment.
01:02:03Merci infiniment parce qu'on vit ces championnats du monde avec toute l'équipe sur place grâce à vous.
01:02:07Et c'est un bonheur et nos téléspectateurs qui ne s'y trompent pas en profitent de toutes ces émotions.
01:02:12Sophie, émotion avec Justine Bresas-Boucher avec sa médaille de bronze aujourd'hui.
01:02:16Le bronze après le sprint, l'or sur le sprint, le bronze sur la poursuite pour Justine Bresas-Boucher
01:02:22qui a réalisé aujourd'hui un 17 sur 20 qui n'a donc pas pu rester tout en haut mais elle a pu rester sur le podium.
01:02:29Derrière Elvira Oberg, première médaille mondiale pour la Suédoise qui court après depuis un moment
01:02:34et puis premier titre mondial pour l'Allemande Franziska Preuss, un magnifique podium pour Justine Bresas-Boucher
01:02:42en bronze de grande dame défi d'expérience sur ce podium aujourd'hui sur la poursuite.
01:02:47Et juste après le podium, la photo et ensuite on retrouve Justine avec Tanguy.
01:03:05Justine, deuxième médaille en deux courses et elle est déjà cachée, elle a déjà disparu la médaille.
01:03:10Quelle saveur elle a cette médaille de bronze ?
01:03:13C'était une sacrée course, c'est une course qui représente beaucoup parce que ça fait longtemps que je ne me suis pas amusée comme ça en viatelon
01:03:20et arriver sur le tapis avec autant d'enjeux, être autant à la bagarre, sur un dernier tour aussi face à une rivale monstrueuse
01:03:29qui représente Elvira Oberg, c'est vraiment une course chouette.
01:03:35Il s'est passé quelque chose pendant que Preuss passait la ligne d'arrivée, on n'a pas vu à quel moment ça s'est joué,
01:03:40on vous retrouve dans la descente un tout petit peu décroché plus dans l'aspiration, où ça s'est joué, qu'est-ce qu'il s'est passé ?
01:03:45Je n'en ai aucune idée, c'est-à-dire qu'elle est passée tellement vite, on a fait la passerelle, j'étais encore en tête
01:03:51et je savais que ça fait un arc de cercle donc il faut rester à l'intérieur et j'ai coupé la trajectoire
01:03:56mais dans la descente elle est arrivée avec beaucoup plus de vitesse, soit l'aspiration soit elle fait une bien meilleure reprise relance que moi
01:04:02et elle m'a mis 2 mètres en quelques secondes, je n'ai jamais pu raccrocher même à l'aspiration
01:04:08elle a été très maligne parce que ça faisait plusieurs tours qu'elle était dans mes skis,
01:04:14je savais que c'était une adversaire monstrueuse et que j'ai essayé de la laisser passer sur le début du tour,
01:04:19j'ai attaqué dans les bosses, elle a été très solide, j'ai fait comme mon appui pour essayer de se décrocher
01:04:27et au final elle prend la main là où il faut prendre la main sur cette piste de 2 kilomètres donc j'ai essayé !
01:04:36Mais finalement, argent ou bronze, c'est la médaille du biathlon retrouvé, du plaisir retrouvé, du jeu à faire votre sport,
01:04:44est-ce que vous aimez faire depuis 20 ans ?
01:04:46J'ai vraiment adoré participer à cette course, des courses comme ça je pourrais en faire toute ma vie !
01:04:52On espère que vous allez en faire encore quelques temps avec nous !
01:04:55Merci !
01:04:56Voilà, elle ne va pas arrêter tout de suite, la semaine prochaine, la suite de ce championnat du monde,
01:05:03Anne-Sophie avant d'accueillir Benoît pour la suite du programme et le Tour de la Provence notamment,
01:05:07mais ça redémarre avec les filles justement !
01:05:11Pour vivre l'individuel 15 kilomètres d'âme, il y aura le 20 kilomètres dans la foulée, le relais mixte simple
01:05:17et puis un week-end royal, les deux relais et les deux mass-starts dimanche !
01:05:21Magnifique ! Benoît, vous avez regardé Clément Noël vous ?
01:05:24Oui, entre autres, j'ai regardé aussi le biathlon mais oui, la petite déception de Clément Noël !
01:05:29Vous avez regardé ça ?
01:05:31Toute la famille était réunie, on était là, on attendait et puis patate !
01:05:35Vous voyez pourquoi on était si déçus tout à l'heure ?
01:05:37C'est que vous étiez nombreux dans ce cas-là, effectivement !
01:05:39Benoît, le Tour de la Provence, il y a de beaux paysages, c'est le beau Lanzaray 2 mais la Provence, il y a un ton au-dessus !
01:05:44C'est magnifique, on va aller de Rognac à Arles, il y a 197 kilomètres de bonheur, de plaisir, de paysages,
01:05:49mais il n'y aura pas que des paysages quand même parce qu'il va y avoir match, il va y avoir bagarre !
01:05:53On annonce potentiellement une arrivée au sprint mais il y aura des sprints intermédiaires, bonifications
01:05:58qui peuvent faire chavirer la course donc il y aura beaucoup de spectacles aujourd'hui sur les routes !
01:06:02Le hockey sur glace dans la foulée, la finale de la Coupe de France à la Cora Arena !
01:06:05La grande finale entre les Ducs d'Angers et les Brûleurs de Loups de Grenoble,
01:06:08donc là ça va être un grand spectacle avec un jeu annoncé très physique des Grenoblois,
01:06:13pour ceux qui aiment le hockey et qui cognent un petit peu, on devrait se régaler !
01:06:16Et puis il y aura une grande soirée d'athlétisme également tout à l'heure !
01:06:18Avec Jérémy Hansman sur le 60 mètres A aligné, après son exploit,
01:06:23Caméra à la main qui a franchi la A, alors là, royal pour suivre Éric Perrault !
01:06:27Juste après une courte pause, Benoît, c'est vous qui avez la main pour la suite de ce magnifique Dimanche d'espoir !