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Retrouvez le replay de l'avant course du relais mixte des championnats du monde de biathlon de Lenzerheide du 12/02/2025.

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Sport
Transcription
00:00Musique d'ambiance
00:24Nous y sommes enfin, les championnats du monde de biathlon.
00:27Très heureux de vous accueillir, si vous nous rejoignez,
00:29pour lancer cette formidable aventure à Lenzerheide en Suisse,
00:32la première course de ces championnats du monde.
00:34C'est le relais mixte qui est au programme.
00:37On a la chance de vivre en même temps les championnats du monde de ski alpin,
00:40le combiné par équipes hommes aujourd'hui,
00:42après la première manche qui était la descente tout à l'heure.
00:45Le slalom nous attend juste après cette présentation des championnats du monde de biathlon
00:49avec notamment Clément Noël qui disputera le slalom
00:53avec Nils Allègre pour espérer aller chercher une médaille.
00:56Steven Amier est bien placé également.
00:58Lui qui fait équipe avec Maxence Musaton pour aller chercher une médaille,
01:01une première sur ces championnats du monde.
01:03Le petit Biatman est là, la cible est là, Alexis est là.
01:06Les championnats du monde de biathlon peuvent démarrer.
01:08Ça va Alexis ?
01:10Non, ça ne va pas, je ne suis pas à la même place que d'habitude,
01:12je suis perturbé, comment je vais faire ?
01:14Oui, ça va, très content de commencer.
01:16C'est mondiaux, ça va être des beaux championnats,
01:20comme à chaque fois, de toute façon, au Biaton, il y a plein de trucs.
01:23Il y a Yoann Esbeux qui va être là pour la dernière fois.
01:26On va avoir de quoi parler pendant deux semaines et se faire plaisir avec plein de résultats.
01:29C'est vrai que vous avez l'habitude d'être côte à côte en cabine et en plateau,
01:32ce n'est pas trop le cas.
01:33Vous y avez piqué la place.
01:35Oui, ça va très bien, j'ai l'impression qu'on parle de ce 12 février depuis des mois et des mois.
01:39Ça y est, il est enfin là.
01:41Les mondiaux peuvent commencer, on est très impatients.
01:43On salue tous les fans de biathlon qui attendaient avec beaucoup d'impatience
01:46le début de ces championnats du monde.
01:48Dispositif spécial, puisqu'il y a les championnats du monde,
01:50ce qui n'alle pas en même temps.
01:52On est ici, nous, en studio avec Anne-Sophie et Alexis.
01:55Et l'équipe sur place, vous les voyez.
01:57Marie qui est déjà sur les pistes.
01:59Marie d'Orainvert, qu'on est heureux d'avoir avec nous sur ces championnats du monde.
02:02Tanguy également.
02:04Commençons par Marie.
02:06Vous êtes déjà prête pour aller découvrir cette piste.
02:08Elle nous aura aidé, Marie.
02:11Oui, bonjour à tous.
02:13C'est vrai que je ne suis pas à la même place que d'habitude, moi non plus.
02:15Je ne suis pas dans les petits souliers.
02:17Je suis super contente de découvrir aussi avec vous ce nouveau site.
02:19Parce qu'en fait, moi, je n'ai jamais pu courir sur ce site-là.
02:22Et voilà, je découvre avec plaisir.
02:24On est toujours excités à l'idée de découvrir un nouveau site.
02:26C'est des nouvelles habitudes.
02:27C'est une nouvelle piste.
02:28C'est un nouveau pas de tir.
02:29Et franchement, vous n'allez pas être déçus.
02:31Parce qu'il va y avoir plein de choses à dire.
02:33Et ça va vous donner envie peut-être de reprendre votre carrière, Marie.
02:35Là, on vous voit affûtée, en pleine forme.
02:37Une fois que vous allez découvrir la piste ici, sur ces mondiaux, on ne sait jamais.
02:44Non, je ne pense pas.
02:46Je pense que je n'ai plus le niveau du tout.
02:48Mais par contre, oui, je skie toujours beaucoup.
02:50Et voilà, c'est un vrai plaisir de recroiser aussi.
02:52J'ai recroisé d'ailleurs tous les vieux déjà.
02:54Tous les vieux, ils finissent à la télé.
02:56Donc, il y avait Thierry Lecoff.
02:57Il y avait Kaysa Makarinen.
02:58Il y avait Laura Dalmaier.
02:59Voilà, entre autres.
03:00Donc, c'est toujours sympa.
03:01Puis, de recroiser les têtes des techniciens.
03:03À croire que finalement, même 8 ans après, le monde ne bouge pas tant que ça.
03:06Il y a toujours les mêmes têtes.
03:07Et ça fait plaisir de voir qu'il y a des choses qui ne changent pas trop.
03:10Et ça fait plaisir de vous avoir avec nous, Marie.
03:12Vous allez nous expliquer ce que vous allez faire dans quelques instants.
03:14D'ailleurs, avec cette piste.
03:16Cette piste, ce sera l'un des fils rouges de cette présentation.
03:18Tanguy est évidemment là.
03:20Tanguy, vous avez choisi quelle position pour lancer ces mondiaux ?
03:25Eh bien, on est au-dessus du stade.
03:26Bonjour, Mesaud.
03:27Bonjour à tous.
03:28Pour aller voir les supporters qui sont en train d'arriver tranquillement.
03:32Qui sont en train de redescendre vers le stade.
03:34Donc, on est tout en haut.
03:35On est allé une petite vingtaine de mètres au-dessus du niveau de Marie.
03:41Le stade est derrière moi, en bas.
03:42Et puis derrière moi, vous voyez tous les supporters qui arrivent.
03:44Et déjà, les techniciens qui travaillent sont arrivés à 9h ce matin.
03:47Toujours, comme d'habitude, les premiers arrivés, les techniciens.
03:50Pour tester cette neige presque de printemps aujourd'hui.
03:55Et on est heureux de profiter de ça avec vous, Tanguy.
03:57Marie est toujours en place.
03:58L'équipe connecte dans un instant.
04:00Et Marie, vous pouvez y aller.
04:01Qu'est-ce que vous avez prévu de faire ?
04:02Vous avez le droit de skier combien de temps, là ?
04:07J'ai le droit de skier le temps que je veux.
04:08D'ailleurs, j'ai même un dossard.
04:10Je ne suis pas en numéro 1.
04:11C'est moi qui lance le relais aujourd'hui.
04:15Je voulais découvrir la piste en même temps que vous.
04:17La piste de 2 km que les relayeurs vont faire aujourd'hui, 3 fois chacun.
04:22Juste pour vous situer, nous, on est à l'endroit.
04:26On est vraiment au départ du stade.
04:27Là, sur ma droite, c'est le stade.
04:29Le départ sera entre les deux grands panneaux BMW, là-bas.
04:36Là, c'est l'endroit par lequel les athlètes reviennent de la piste
04:40pour rentrer dans le stade, soit pour aller tirer, soit pour aller à l'arrivée.
04:44Je vais partir dans cette direction, tout à droite.
04:47Là, ce sera le début de la piste.
04:50Je vais rendre le micro.
04:52Je vous laisse et je vous retrouve un peu plus loin pour vous donner les premières impressions.
04:55Magnifique, Marie.
04:56Victor Coudreau qui vous accompagne.
04:58Pour être dans les clous, BMW partenaire.
05:00On va citer Audi et Mercedes.
05:02Comme ça, on est dans les clous pour l'autorité.
05:05L'autorité de régulation.
05:06Marie, qu'on va retrouver dans quelques instants sur une portion de ce circuit
05:09qu'on découvre à Lenserayde pour ces championnats du monde.
05:12Anne-Sophie, l'équipe Connect, les bonnes habitudes.
05:14Oui, on débute ces mondiaux avec vous en vous demandant
05:17combien de médailles l'équipe de France va aller décrocher.
05:21On fait appel à vos talents de pronostiqueurs.
05:24Entre 0 et 3, ce n'est pas grand-chose.
05:273 et 5, toujours pas.
05:28On peut monter, je pense 6 et 9.
05:30Ça commence à être intéressant.
05:32Entre 10 et 13, ou même plus de 13,
05:35ils vont battre leur record établi la saison dernière.
05:38Saoud, je vous sais gourmand,
05:40mais peut-être qu'entre 10 et 13, ce serait déjà des mondiaux fantastiques.
05:43Oui, on peut mettre 10 et 13.
05:45Déjà, ce serait fantastique.
05:46On ne va pas leur mettre la pression.
05:4813, c'était extraordinaire l'année dernière.
05:51Le QR code permanent en bas à droite de votre écran
05:54pour participer au sondage, poser toutes vos questions.
05:57On y répond avec toute l'équipe, ici et là-bas, à Lenserayde.
06:00D'ailleurs, le programme Anne-Sophie,
06:02prenons le temps de découvrir ce qui nous attend pendant ces mondiaux.
06:04Avec 4 courses individuelles.
06:06Vous en avez l'habitude.
06:07Sprint, poursuite individuelle et mass start.
06:09Mais regardez, on commence donc aujourd'hui avec le relais mixte.
06:11Ensuite, les deux sprints.
06:13Et dimanche, la première semaine de ces championnats du monde
06:16s'achèvera avec deux poursuites.
06:18Poursuite femme et poursuite homme.
06:20Ce sera dans cet ordre la deuxième semaine
06:22qui s'ouvrira dès mardi avec à nouveau des courses individuelles.
06:26Cette fois, il y aura l'individuelle femme,
06:29l'individuel homme le lendemain
06:31et le relais mixte simple.
06:33On fera une dernière petite pause le vendredi 21.
06:36De quoi bien recharger les batteries pour être en forme
06:38pour un magnifique week-end,
06:40le tout dernier week-end de ces championnats du monde.
06:42Ce sera les deux relais le samedi
06:44et les deux mass start le dimanche final en apothéose, on l'espère.
06:47Alexis, c'est quoi votre moment préféré
06:50de ces championnats du monde ?
06:52Ce que vous attendez quand vous étiez athlète
06:54et depuis que vous êtes passé de l'autre côté de la barrière d'ailleurs ?
06:58Les moments sont aussi beaucoup liés
07:01aux résultats potentiels qu'on peut aller chercher.
07:03Quand on a plus de chances d'aller chercher une médaille sur les relais,
07:05on attend ces relais avec impatience.
07:07Quand on a plus de chances sur les courses individuelles,
07:09au contraire, on va attendre ces courses individuelles.
07:11Là globalement, moi maintenant en tant que suiveur,
07:14j'aime bien les jours de poursuite, j'aime bien les jours de mass start.
07:17C'est des courses que je trouve intéressantes
07:19et puis j'aime bien aussi les relais quand même sur les mondiaux.
07:21Ils ont une saveur complètement différente du reste de la saison.
07:24C'est vrai que parfois, les relais sur les Coupes du Monde,
07:27il n'y a pas beaucoup d'enjeux.
07:28C'est simplement pour se faire plaisir
07:29et pourquoi pas aller chercher quelques primes.
07:32Par contre, sur les mondiaux, il y a vraiment la médaille,
07:34il y a le titre à aller chercher.
07:36Et ça, ça rajoute quelque chose qu'on aime.
07:39Et puis on aime ces médailles en équipe,
07:41ces équipes qui doivent se battre pour trouver la solution,
07:45pour aller chercher le titre.
07:47Ah bah tiens, notre duo constitué,
07:49Marie avec Tanguy.
07:52Oui, j'ai intercepté Marie.
07:54Pas parti, ça fait à peine quelques centaines de mètres.
07:56C'est un plat montant, un petit coup de cul,
07:58comme on appelle ça, juste derrière.
08:00Et puis après, on regarde au loin,
08:02on se dit que ça va faire mal aux jambes.
08:04Il y a une grosse montée là-bas, c'est ça ?
08:05Alors la grosse montée, pour l'instant, il est fermé
08:07parce qu'il préserve la neige.
08:09Aujourd'hui, ce qui est vraiment très important aujourd'hui,
08:12c'est la neige qui est hyper lente.
08:14On a une neige qui a beaucoup chauffé.
08:16Il fait chaud, on est tous sans gants.
08:17Moi, j'ai vu des athlètes qui étaient torses nus
08:19avec juste leur dossard.
08:21Il y avait un Américain tout à l'heure,
08:22il était comme ça.
08:23C'est juste pour vous dire qu'en fait, il fait très chaud
08:24et cette neige, elle est pleine d'eau.
08:26Elle mate, elle fait ventouse sur le ski.
08:28Il y a des portions qui brassent dès que ça monte.
08:30Ça brasse beaucoup.
08:31La piste est un profil quand même compliqué.
08:33En fait, il y a des longues portions d'efforts.
08:35Là, depuis que je suis partie, il y a zéro pause.
08:37C'est tout le temps des endroits où il faut pousser,
08:39pousser, pousser les skis.
08:40Il y a une petite bosse, effectivement,
08:42qui fume bien les jambes.
08:43Et après, là où on est positionnés avec Tanguy,
08:45on repart sur un plat montant,
08:47enfin un plat descendant,
08:49mais il y a absolument zéro pause
08:51avant d'attaquer une grosse montée.
08:53Du coup, c'est juste pour vous dire que c'est lent.
08:55C'est des conditions qui sont lentes,
08:57qui sont difficiles.
08:59Ça ne va pas être une course qui sera à l'avantage
09:01des moins bons skieurs.
09:03On vous laisse continuer, Marie.
09:05Pour l'instant, on met Saoud pas essoufflée du tout.
09:07Pas suffisamment dure pour elle, cette piste.
09:09Si, grave essoufflée.
09:11Grave essoufflée.
09:13On est connectés, Tanguy.
09:15C'est exactement la réflexion qu'on se faisait,
09:17parce qu'elle n'est pas du tout essoufflée, Marie.
09:19Et la preuve, c'est qu'elle est très en forme
09:21et qu'un retour en carrière, pourquoi pas.
09:23L'Insevone, elle a attendu six ans.
09:25C'était la belle histoire, l'Insevone.
09:27Six ans après, qui est revenue sur les mondiaux
09:29de ski alpin, c'est le clin d'œil.
09:31Les mondiaux de ski alpin, le slalom pour la deuxième manche
09:33du combiné par équipes hommes à partir de midi 50.
09:35On va découvrir la préparation de l'équipe de France
09:37pour ces mondiaux.
09:39Ils sont extrêmement performants depuis le début de la saison.
09:41Ils avaient déjà, dans un coin de leur tête,
09:43ces mondiaux à Lenzereide.
09:45Ils s'y sont préparés en stage.
09:47C'est Tanguy qui vous raconte les coulisses de ce stage.
09:55Des athlètes qui tirent à la carabine.
09:59D'autres qui avalent du bitume détrempé.
10:03Et parfois, au détour d'un virage,
10:05on trouve un entraîneur qui court,
10:07filme et analyse en même temps
10:09pendant qu'un autre s'égosille un peu plus loin.
10:19Tous les marqueurs du parfait stage de préparation sont là.
10:21Il y a même en bonus certains matins
10:23un avant-goût du froid de l'hiver.
10:29Alors, pour apprécier l'importance du rendez-vous,
10:31il faut prendre à la fois de la hauteur
10:33et du recul.
10:39Autour du pas de tir,
10:41des prés des vaches et des montagnes,
10:43les Alpes suisses.
10:45C'est ici, dans le canton des Grisons à Lenzereide,
10:47que l'équipe de France s'entraîne en septembre.
10:57Sur place, groupe A, groupe B,
10:59hommes et femmes, entraîneurs, kinés
11:01et même un cuisinier pour les nourrir.
11:15Comme les athlètes, Boris prend ses repères
11:17avant les mondiaux.
11:21En février, il sera là aussi en cuisine,
11:23car la nutrition est devenue un enjeu majeur
11:25de la performance.
11:27Enfin, pas toujours au goûter.
11:31Après me récup, il y a besoin de ça.
11:35Les protéines pour la récupération musculaire.
11:37Si on pardonne l'écart,
11:39c'est parce que pendant dix jours,
11:41les corps ingurgitent des séances bicotidiennes.
11:45Il y a d'abord systématiquement tous les matins
11:47du tir et du ski.
11:53Pas toujours facile de se projeter
11:55quand la piste bitumée se prend à l'envers
11:57de celle sur neige l'hiver.
12:01Il y a quand même l'environnement
12:03qui fait qu'on peut s'imaginer
12:05un peu pendant la course.
12:07Et après, on arrive quand même à imaginer.
12:09Là, globalement, on arrive par en bas,
12:11on a de l'ombre à mon pain.
12:13Donc, le fait de se sentir un peu au milieu
12:15de tout ça, on peut quand même s'imaginer
12:17un peu la situation en course.
12:19L'après-midi, parfois repos, mais plus souvent
12:21pour sa pied ou musculation.
12:25En fait, c'est tous des exercices de gainage
12:27qui ont pour but de tonifier globalement le corps,
12:29qui ont pour but, en soi, d'encaisser
12:31des contraintes extérieures
12:33et faire en sorte que quand on demande
12:35une accélération forte sur les skis,
12:37que la transmission de force
12:39entre le haut et le bas du corps
12:41puisse vraiment être optimale.
12:43Par la fenêtre, vu imprenable sur le stade,
12:45le pas de tir et ses fagnons
12:47au cœur des discussions toute la semaine.
12:49Sur le pas de tir, on voit aussi
12:51des incidences de vent qui sont propres
12:53au site de l'Enzeraide.
12:55C'est important aussi pour ça de venir ici
12:57parce qu'essayer de travailler certaines choses physiquement,
12:59c'est plus au niveau du tir.
13:01Comprendre le vent, voir l'influence
13:03qu'il peut avoir ou non,
13:05ça c'est des indications qui sont importantes
13:07parce qu'on n'a pas forcément le temps
13:09de réfléchir à ça ou de se poser
13:11du moins durant l'hiver pour prendre ces infos-là.
13:13Au cas pratique de la journée,
13:15Jean-Pierre Hamat ajoute de la théorie le soir
13:17autour de discussions informelles.
13:19Mais là, quand ça pousse,
13:21typiquement comme tu t'es fait goller hier,
13:23quand ça pousse vraiment à gauche,
13:25c'est aussi haut que gauche.
13:27Donc, monde face,
13:29soit il n'y a pas grand-chose comme effet,
13:31soit il y en a.
13:33Le lendemain, dernière grosse intensité du stade.
13:35Prêt ?
13:37Allez, go !
13:41Allez les gars, allez, allez !
13:43Allez, on joue avec le terrain là !
13:45On change de rythme !
13:47Tout le groupe semble plutôt performant actuellement.
13:49Emilien, sur ce type d'exercice,
13:51est assez costaud aussi.
13:53Les autres ont un tempo un petit peu plus régulier
13:55sur le long de la boucle,
13:57donc ça a l'impression de moins, mais ça avance.
13:59Chez les filles également,
14:01ça pousse fort à la relance.
14:03Cyril Burdet corrige et encourage.
14:05Allez Julien !
14:07Allez, efficace journée extérieure !
14:09Allez !
14:13La prochaine fois que Julien Simon passera là,
14:15ce sera dans cinq mois.
14:17Les spectateurs ne seront plus tout à fait les mêmes.
14:19Il y aura de vrai ski sous les pieds.
14:21Et surtout,
14:23des médailles à gagner.
14:29Les coulisses de la préparation de l'équipe de France
14:31à ses mondiaux de biathlon à Lenzereide en Suisse.
14:33Tanguy, il est bleu,
14:35qui avait choisi d'y aller en septembre.
14:39Oui, mais Saoud, ils étaient juste là,
14:41leur hôtel, voyez cette petite chapelle,
14:43cent mètres derrière, derrière ces arbres.
14:45Il y avait l'hôtel de l'équipe de France en septembre,
14:47malheureusement, qui est dans cet hôtel.
14:49Aujourd'hui, c'est la Norvège,
14:51et regardez pourquoi c'est hyper important d'être positionné ici,
14:53parce qu'en fait, on se retrouve
14:55quasiment sur le site.
14:57Les Norvégiens, ils ont uniquement
14:59à faire 300 mètres à pied,
15:01et ils chaussent les skis ici, à l'entrée du stade,
15:03et ils sont directement sur la piste.
15:05Alors que pour l'équipe de France,
15:07il faut prendre les bus et remonter
15:09cette vallée. Il y a le village de Lenzereide
15:11qui est ici, 5 minutes
15:13au-dessus en voiture. Il y a beaucoup
15:15de skieurs alpins dans le village,
15:17et les Français doivent replonger
15:19dans la vallée de l'autre côté. Ils en ont pour un quart d'heure,
15:21s'il n'y a pas de circulation, pour rentrer.
15:23Mais ça, quand on sait que la récupération est hyper importante
15:25sur des mondiaux qui durent 15 jours,
15:27c'est quelque chose d'important. Un petit avantage
15:29Norvège sur la localisation. Après,
15:31sur les menus, je pense que l'équipe de France,
15:33comme vous l'avez vu dans le reportage, ils vont être pas mal
15:35avec Boris Pérelli, leur cuisinier,
15:37qui fait des stages de nutrition
15:39qui est très en pointe sur ce qu'il faut manger
15:41et sur les apports nutritionnels
15:43avant les courses, après les courses,
15:45pour la récupération et pour être bon chaque jour.
15:47Le match France-Norvège, effectivement, Tanguy,
15:49qui débute bien en amont dans l'organisation
15:51et la préparation. Ils sont souvent en avance
15:53sur cet aspect-là, les Norvégiens.
15:55C'est une question de moyens ?
15:57Oui, c'est surtout une question de budget.
15:59On sait que c'est un pays
16:01qui a de l'argent. En ce moment, ils ont
16:03plein de choses qui vont bien pour avoir de l'argent. Ils ont
16:05de l'eau pour l'électricité, ils ont du pétrole
16:07pour gagner de l'argent, tout simplement.
16:09Les Norvégiens, de ce côté-là, peuvent se permettre
16:11des choses qu'ils sont les seuls, finalement,
16:13de pouvoir vraiment se permettre. Et on le voit,
16:15ils mettent vraiment des moyens très importants dans le fartage,
16:17dans les camions de fartage qui sont toujours
16:19tout neufs. Dans les hébergements,
16:21c'est pareil. Il n'y a pas de concurrence.
16:23C'est les plus riches. Donc, c'est eux qui arrivent
16:25en mettant l'argent à avoir
16:27les meilleurs établissements.
16:29Après, pour moi, ce n'est pas parce qu'on est toujours sur le stade
16:31qu'on est forcément le mieux placé.
16:33Des fois, au contraire, en tout cas, à titre perso,
16:35quand j'étais athlète, je préférais
16:37être un peu plus loin du stade
16:39parce que quand on est sur le stade, en fait, on est toujours
16:41dans la même ambiance. On n'en sort pas du tout.
16:43On n'est vraiment que sur les chevats du monde.
16:45Il peut y avoir les supporters qui font du bruit.
16:47On voit en permanence les autres s'entraîner.
16:49Et c'est bien, des fois, d'être
16:51un peu plus loin dans le village
16:53parce qu'une fois qu'on a fini les courses, on passe un peu à autre chose.
16:55On peut aller se promener. On peut aller
16:57voir un autre environnement.
16:59Et ça, ça peut faire du bien. Donc, c'est sûr qu'au niveau
17:01logistique, c'est toujours appréciable d'être
17:03proche parce qu'on va pouvoir gérer ses horaires
17:05et partir au dernier moment.
17:07Par contre, pour un confort et de la
17:09récupération, des fois, pour moi, c'est bien d'être
17:11un tout petit peu plus loin.
17:13On verra comment l'Enzeraide
17:15s'est préparée en organisant d'autres compétitions.
17:17D'ailleurs, dans le passé, Sophie, avec vous, le
17:19pas de tir est en train d'être préparé
17:21également, pardon, avec le
17:23relais mixte, on le rappelle, qui est au programme
17:25aujourd'hui. On prépare le pas de tir et la
17:27piste également est en train de se préparer. Et si
17:29vous nous rejoignez, Marie d'Orimbert,
17:31notre envoyée spéciale à
17:33l'Enzeraide avec Tanguy, eh bien, a pu
17:35effectuer le tour de piste.
17:37Vous êtes partie tout à l'heure, Marie, et là, vous avez
17:39choisi un point de
17:41transit pour nous expliquer la
17:43piste.
17:45Oui, donc,
17:47en fait, j'ai fait un petit arrêt avec Tanguy
17:49qui était sur une portion plutôt montante.
17:51Là, ensuite, en fait, il faut
17:53s'imaginer que c'est une très belle piste.
17:55En vrai, j'ai découvert
17:57et c'est vraiment une très belle piste. Par contre,
17:59c'est vrai que c'est une piste qui va faire beaucoup
18:01d'écarts, surtout avec des conditions comme ça,
18:03qui sont peu glissantes. C'est une piste qu'il faut pousser
18:05tout le temps, sans relâche. Donc, oui, ça va être vraiment
18:07un avantage au bon skieur. Là,
18:09on est sur la seule portion de piste, en fait,
18:11où on peut prendre une vraie
18:13récupération. Vous voyez, derrière moi, en fait,
18:15il y a une grande descente. Donc, la piste
18:17de 2 km, comme aujourd'hui,
18:19la descente ne se prend pas tout en haut. Elle se prend
18:21juste derrière le petit chalet,
18:23là. Mais par contre, après, pour les autres pistes,
18:25elle peut se prendre de bien plus haut. Donc,
18:27on a quand même une vraie descente où on peut
18:29se reposer. D'ailleurs, je pense que les
18:31athlètes doivent faire des tests entre
18:33est-ce qu'il vaut mieux se mettre dans les traces
18:35ou est-ce qu'il vaut mieux glisser sur la piste.
18:37Moi, j'ai essayé dans les traces. C'est pas mal, ça a bien
18:39rejelé. Et en fait, elle vous amène
18:41jusqu'à ce grand virage d'où je suis partie
18:43tout à l'heure, qui me
18:45semble pas trop dangereux parce que là, la neige
18:47et les conditions sont peu glissantes.
18:49Mais voilà. Donc, il y a ce grand virage
18:51comme ça qui ramène sur le pas de tir. Et là,
18:53la boucle est bouclée. On arrive soit
18:55très vite à l'arrivée, soit très vite sur le pas de tir.
18:57Mais en tout cas, c'est une piste qui est
18:59quand même vraiment très belle en termes de
19:01dénivelé, etc. Mais c'est une
19:03piste, je le redis, qui va vraiment faire des écarts.
19:05Moi, j'en ai bavé.
19:07Et on en profite une nouvelle fois pour
19:09rappeler, Marie, qu'on est vraiment privilégiés
19:11de vous avoir sur cette piste, que vous découvrez
19:13et vous partagez vos impressions avec nos
19:15téléspectateurs, fans de biathlon, qui vont
19:17suivre ces championnats du monde sur ce site de Lanzerheide.
19:19Anne-Sophie, Lanzerheide qui s'est
19:21préparée à cet événement majeur en organisant
19:23d'autres compétitions. C'est la toute première
19:25fois que ce site suisse accueille
19:27les championnats du monde. Mais effectivement, il y a eu
19:29d'autres grands événements. Alors, on se
19:31souvient tous, bien sûr, de l'étape de Coupe
19:33du Monde, la saison dernière, qui avait remplacé
19:35l'étape du Grand Bornan, où Justine Brézas-Boucher
19:37avait fait sa Razia. Et effectivement,
19:39il y a eu des événements de plus grande ampleur.
19:41Des championnats d'Europe, par exemple, en
19:432023, qu'on avait vécu ensemble sur la
19:45chaîne L'Équipe. Et puis, un petit peu plus loin,
19:47il y a cinq ans tout pile, en 2020,
19:49on avait eu droit à des championnats
19:51du monde junior. Et vous le reconnaissez
19:53peut-être, celui à droite, qui avait gagné
19:55le bronze sur l'individuel des
19:57championnats du monde junior, Messaoud ?
19:59Oh, quelle bouille ! Éric Perrault !
20:01Éric Perrault, effectivement, avec
20:03ce Dossard 49, qui revient
20:05sur ce site de Lenzerheide,
20:07qui a également accueilli le
20:09circuit IBU Cup. Vous savez, le circuit inférieur.
20:11Donc, pour certains biathlètes,
20:13ce n'est pas une découverte. Et de toute façon,
20:15avec la Coupe du Monde, l'étape qui a eu lieu
20:17la saison dernière, a priori, tous les biathlètes
20:19ont connaissance de cette piste aujourd'hui.
20:21La piste qu'on découvre pour nous,
20:23avec Marie, donc, depuis
20:25tout à l'heure. Le pas de tir, on n'y est pas encore.
20:27Allez, tiens, c'est Charles-Antoine, dispositif
20:29complet pour vous emmener au plus près
20:31de ces championnats du monde, dans les coulisses,
20:33là où tout se passe. Et le pas de tir,
20:35il semble... Alors, le décor,
20:37Charles-Antoine, il est somptueux.
20:39Et tout semble parfait.
20:41Assez splendide, Messaoud,
20:43sur le pas de tir, d'autant qu'on est
20:45au calme, pour le moment, un petit peu de musique.
20:47Regardez les bénévoles qui sont
20:49en train de préparer, donc, les tapis,
20:51le pas de tir. Si Marie vient par ici,
20:53elle pourra nous en dire un peu plus.
20:55Hop, je décale la caméra.
20:57Et puis, on arrive, et bien, juste derrière nous,
20:59il y a quelques supporters, déjà, dans les tribunes.
21:01Ils sont à l'ombre,
21:03mais regardez, si je zoome un petit peu,
21:05on voit déjà un petit drapeau français.
21:07Donc, les supporters français
21:09vont pas tarder à arriver pour mettre l'ambiance,
21:11on l'espère, sur cette première course.
21:15Et on imagine, cette tribune, quand elle sera
21:17pleine, quand il va y avoir de l'enjeu,
21:19que les premières balles vont partir
21:21pour ces championnats du monde, ça va être intense,
21:23et on avait hâte de découvrir ça, et de vivre ça
21:25avec vous, pour ces championnats du monde, à Lenserheide.
21:27Après, des mondiaux,
21:29l'année dernière, à Nove Miesto,
21:31qui était tout simplement historique, Anne-Sophie.
21:33Quel bonheur ! C'était même...
21:35irréel, ce qu'on a vécu
21:37il y a un an, à Nove Miesto.
21:39C'était très euphorisant, effectivement, ces 13 médailles
21:41pour l'équipe de France. Record
21:43pour les Bleus, qui n'avaient jamais décroché
21:45autant de médailles. 6 titres
21:47au total, pour cette équipe de France.
21:49Et puis, quel bonheur, je le sais,
21:51mais ça oute que vous le partagez, d'être devant les Norvégiens.
21:53Tableau des médailles. Les Français
21:55avaient terminé premiers, mais ce sont
21:57les Norvégiens qui détiennent toujours le record absolu
21:59de nombre de médailles, sur une édition.
22:01C'était à Pokluka, en 2021.
22:037 titres pour les Norvégiens,
22:05qui avaient en tout récolté 14 médailles.
22:0714, est-ce qu'on va le faire ?
22:09Ça va être compliqué d'aller chercher
22:11ce record des Norvégiens. L'objectif
22:13de médaille, il est fixé par qui ?
22:15Stéphane Boutiot, le patron du
22:17biathlon français.
22:19Et il est confié cet objectif à qui ?
22:21Au patron sur place, Tanguy.
22:23Je vais faire la réponse que je fais
22:25habituellement. C'est tellement aléatoire en biathlon.
22:27Mais aller en toute franchise,
22:29entre 6 et 8, ce serait
22:31très bien. Aussi bien que l'année dernière,
22:33ce sera compliqué ?
22:35Je dirais que c'est impossible. C'est quasiment impossible.
22:37L'an dernier, on est...
22:39Effectivement, on a très bien attaqué avec
22:41le remixte d'entrée.
22:43On a aussi surfé sur le fait qu'on avait
22:45un matériel qui était au-dessus des autres.
22:47Il ne faut pas l'oublier.
22:49Avec le super boulot des techniciens qui avaient trouvé
22:51la combinaison gagnante dans les conditions qu'on avait.
22:53On n'a pas les mêmes conditions ici.
22:55On sait que ça va être un vrai combat.
22:57De là à espérer faire 13 médailles
22:59comme l'an dernier, non. Je dis non tout de suite.
23:01Alexis, c'est
23:03un moment délicat, toujours, de confier
23:05le nombre de médailles possibles
23:07quand on est le patron du biathlon français.
23:09Il faut être ambitieux, mais pas non plus
23:11mettre trop de pression. D'ailleurs, c'est le sondage.
23:13Le QR code en bas à droite.
23:15Dites-nous ce que vous attendez au nombre
23:17des médailles pour l'équipe de France.
23:19Pour moi, il y a cet objectif
23:21et ce qu'on a envie de faire dire à Steph.
23:23Peut-être qu'au fond de lui, il espère
23:25qu'on sera capable de refaire aussi bien.
23:27Pour moi, il y a 12 courses.
23:29Il me semble, c'est bien ça.
23:31On peut tout à fait espérer une médaille
23:33par course. En fait, il n'y a aucune raison
23:35de ne pas croire à au moins une médaille sur chaque course.
23:37On le sait, chez les filles,
23:39on peut même en avoir plusieurs par course.
23:41A chaque fois qu'il y aura des filles au départ,
23:43on pourra logiquement espérer une médaille.
23:45Chez les hommes, c'est la même chose.
23:47On l'a vu régulièrement depuis le début de l'hiver.
23:49Il faut que les garçons soient
23:51en forme pour rivaliser avec les Norvégiens,
23:53mais ils ont été capables quasiment à chaque fois
23:55d'aller en mettre au moins un sur le podium.
23:57Si on analyse les choses
23:59comme ça de manière très factuelle,
24:01sans être chauvin ou quoi,
24:03on peut très légitimement se dire
24:05que sur chaque course, la France peut aller
24:07chercher une médaille. Après, ça reste du biathlon.
24:09Les statistiques, souvent,
24:11sont chamboulées
24:13parce que c'est un sport
24:15et c'est aussi pour ça qu'on l'aime,
24:17qui ne favorise pas les choses
24:19pour qu'elles se répètent facilement.
24:21Il faut toujours aller chercher un résultat.
24:23Il faut toujours rassembler un maximum de choses
24:25avec soi pour pouvoir accéder à la médaille.
24:27Mais globalement, pour moi, c'est tout à fait réaliste
24:29d'espérer sur chaque course au moins une médaille
24:31de la part de l'équipe de France.
24:33Justement, Anne-Sophie, vous êtes penchée sur la question.
24:35On arrive avec énormément d'espoir et d'attente
24:37sur les mondiaux parce que la saison,
24:39elle est fantastique de la part de l'équipe de France.
24:41Vous avez comparé ça avec quel élément ?
24:43Surtout vis-à-vis de la saison hommes.
24:45Vous vous souvenez peut-être, mais la saison dernière,
24:47il y a eu une médaille individuelle.
24:49C'était le bronze sur la mastard sur les mondiaux
24:51pour l'équipe de France masculine.
24:53Ce n'était pas miraculeux, mais enfin,
24:55c'était presque inespéré au vu du début de saison.
24:57Les bleus étaient arrivés à Nove Mesto
24:59avec zéro podium individuel la saison dernière
25:01quand on arrive sur les mondiaux.
25:03Cette saison, l'équipe de France masculine
25:05est arrivée avec 11 podiums individuels
25:07et surtout, 5 biathlètes différents
25:09sont montés sur ce podium.
25:11Il y a eu Quentin, Fabien, Eric
25:13et les deux Emiliens.
25:15On ne l'a pas mis là parce qu'on ne veut pas trop fanfaronner,
25:17mais il y a les relais aussi.
25:194 relais et 4 victoires pour l'instant
25:21depuis le début de l'hiver pour notre équipe de France.
25:23Alors que du côté des filles,
25:25vous allez voir, les filles sont sensiblement sur la même lancée.
25:27Elles arrivaient à Nove Mesto avec 15 podiums individuels.
25:29Aujourd'hui, il y en a 13.
25:31C'est moins flamboyant,
25:33on va reprendre les termes de Stéphane Boutillot.
25:35Mais là aussi, on a une grande diversité
25:37derrière les 6 victoires de Lou.
25:39Justine a également gagné.
25:41Julia compte 3 podiums.
25:43Jeanne est également montée sur la boîte.
25:45On se dit que pour Océane, ce sera peut-être
25:47sur cette quinzaine le premier podium en carrière.
25:49Pour moi, elle est là la grande différence
25:51par rapport à l'année dernière quand on aborde ces mondiaux.
25:53C'est que l'équipe de France masculine
25:55est bien plus performante depuis le début de l'hiver
25:57que l'année dernière à la même date.
25:59C'est là où ça peut nous laisser de belles perspectives
26:01parce que les filles semblent être au moins aussi fortes
26:03et les garçons sont beaucoup plus forts
26:05sur ce début de saison que l'année dernière.
26:07Donc on peut avoir de gros espoirs
26:09et se dire qu'on est peut-être capable
26:11de faire encore mieux.
26:13Également, à noter que chez les filles,
26:15il y a des grosses absences.
26:17Lisa Vitozzi, cette année, ne sera pas au départ.
26:19On a pas mal de biathlètes
26:21où c'est un peu le point d'interrogation.
26:23Ingrid, David Dova, pareil,
26:25a fait une impasse sur cette saison.
26:27Il y a beaucoup de choses
26:29qui nous laissent penser
26:31qu'on a quand même des équipes qui sont favorites.
26:33Bien sûr, il y aura
26:35de très grosses adversaires chez les filles
26:37qu'il faudra aller chercher pour la médaille d'or.
26:39Et bien sûr, il y aura cette équipe de Norvège pour les hommes.
26:41Mais globalement, on a quand même
26:43des équipes de France qui sont superbes,
26:45en tout cas sur le papier.
26:47Franchement, je suis à deux doigts
26:49de changer le pronostic pour les médailles
26:51sur l'Internet.
26:53Vous m'avez convaincu.
26:55Pourquoi pas aller chercher plus
26:57pour des mondiaux complètement dingues
26:59avec un nouveau record.
27:01Tanguy, votre impression sur place ?
27:03Les mondiaux records, jusqu'à quel point
27:05ça peut être des mondiaux records
27:07pour l'équipe de France ?
27:09Il y a deux façons de voir les choses.
27:11Soit on profite de tout ce qui s'est passé
27:13en début de saison pour se dire
27:15que si ça continue de se lancer,
27:17on ne sera pas loin des records.
27:19Et puis il y a aussi la façon de penser
27:21de Justine qui a été un peu en difficulté
27:23ces dernières semaines sur la Coupe du Monde
27:25pour aller à zéro.
27:27Tout ce qui s'est passé avant,
27:29de bien, de mal, on doit l'oublier
27:31et repartir à zéro pour aller
27:33à la conquête des choses,
27:35pas pour conserver.
27:37C'est un peu l'état d'esprit
27:39d'Emilien Jacquelin, prêt à rater
27:41sur certaines courses pour jouer,
27:43pour oser un peu plus que sur la Coupe du Monde
27:45où il se bat pour des points
27:47à chaque course.
27:49C'est l'état d'esprit de chaque athlète
27:51qui parfois va pouvoir influer positivement
27:53C'est peut-être la dernière année
27:55pour vraiment aller le faire.
27:57A partir de l'année prochaine,
27:59peut-être avec les Olympiques,
28:01on reverra le retour de biathlètes russes
28:03ou biélorusses.
28:05C'est sûr que c'est des équipes
28:07qui comptent,
28:09leur absence favorise cette course
28:11dans les records.
28:13Si on se dit que potentiellement
28:15on leur ré-ouvre la porte
28:17à partir de l'année prochaine
28:19pour les Jeux Olympiques,
28:21on peut peut-être inscrire
28:23Lanzaray de 2025 dans l'histoire
28:25du biathlon français.
28:27Est-ce que ce seront des mondiaux au record ?
28:29Autre question, est-ce qu'on a
28:31la meilleure équipe de France de l'histoire du biathlon ?
28:33Posons-la à Stéphane Boutiot !
28:35C'est une excellente idée, Tanguy l'a fait !
28:37Est-ce que c'est
28:39la meilleure équipe de France
28:41de l'histoire du biathlon français ?
28:43Si on prend les résultats,
28:45on va dire oui.
28:47Si on arrête la saison
28:49à la fin de la semaine de coupe du monde
28:51d'Inter-Selva, on n'a jamais eu autant
28:53de podiums ni de victoires
28:55sur deux mois de saison.
28:57Sur ces deux premiers mois de saison, en tout cas, oui.
28:59C'est un oui. Factuellement,
29:01vous avez vérifié ou pas, Sophie ?
29:03Oui, on a vérifié les propos de Stéphane Boutiot
29:05pour avoir des chiffres, pour vous prouver
29:07qu'effectivement, le patron du biathlon français
29:09a raison, on n'en doutait pas.
29:1136 podiums et 15 victoires sur les deux
29:13premiers mois de l'hiver, c'est du jamais vu.
29:15La dernière fois que les Blancs ont été si proches,
29:17c'était il y a cinq ans, lors de la saison
29:192019-2020. Après deux mois de compétition,
29:21ils comptaient 33 podiums
29:23et 10 victoires. On rappelle le record
29:25absolu en fin de saison, celui-là,
29:27c'est les 52 podiums et 22 victoires
29:29de la saison dernière.
29:31Les Bleus s'en rapprochent assez dangereusement.
29:3352, c'est bien le danger
29:35vu comme ça, s'en rapprocher.
29:37Alexis ? Pour moi, plus que la meilleure
29:39équipe de l'histoire, on a surtout
29:41l'équipe la plus compétitive
29:43dans son ensemble,
29:45la plus dense.
29:47C'est vraiment ça, je trouve, qui fait la différence
29:49par rapport au passé.
29:51C'est qu'on a une équipe de France,
29:53que ce soit chez les hommes ou chez les femmes, qui est très dense
29:55avec beaucoup de billettes différentes qui peuvent aller
29:57gagner une course. Pas seulement aller chercher
29:59un podium, mais qui peuvent carrément aller gagner.
30:01Et ça, dans le passé, ce n'était pas le cas.
30:03Les années poirées, c'était
30:05uniquement Raphaël, avec de temps en temps,
30:07bien sûr, Vino, Vincent Defran,
30:09a été champion olympique en 2006.
30:11C'était quand même possible pour certains
30:13d'aller chercher de temps en temps des résultats, mais c'était quand même
30:15un leader d'équipe, Raphaël Poiré,
30:17Martin Fourcade, Sandrine Baïche et les filles,
30:19qui tiraient tout le collectif.
30:21Et puis, on se reposait surtout sur une ou deux
30:23personnes qui étaient parfois capables d'aller chercher
30:25beaucoup de titres sur une seule campagne
30:27pendant les mondiaux. Là, ce qui est très
30:29différent pour moi avec ces équipes de France actuellement,
30:31c'est qu'on a, à chaque fois,
30:33au moins quatre filles, quatre garçons
30:35qui peuvent aller croire aux titres,
30:37là, si on les prend, sur les courses individuelles,
30:39que ce soit Emilien,
30:41Martin, Eric ou Fabien, franchement,
30:43si quelqu'un vient vous dire
30:45que l'un des quatre n'a aucune chance de médaille,
30:47je ne vois pas quel argument il peut nous sortir,
30:49parce qu'on sait très bien qu'ils sont capables, dans une grande journée,
30:51d'aller chercher une médaille, d'aller chercher un titre.
30:53Et c'est ça qui est génial,
30:55et qu'on n'avait pas dans le passé.
30:57Et ce qui est génial, c'est d'avoir Marie Dantin-Habert sur la piste
30:59de ces mondiaux. Elle la découvre
31:01aujourd'hui, elle nous en fait profiter.
31:03Vous nous direz sur quelle portion vous êtes, Marie,
31:05mais vous arrivez en pleine discussion sur
31:07les bleus records, et on est en train de se demander
31:09si on n'a pas la meilleure équipe de biathlon
31:11de l'histoire. Votre avis là-dessus,
31:13avant de nous parler de la piste, Marie.
31:17Après, ça fait redite, mais moi,
31:19je rejoins tout à fait Alexis, et on a vraiment une équipe
31:21qui est homogène, avec beaucoup
31:23d'athlètes différents, qui sont capables
31:25de façon différente d'accrocher des podiums.
31:27Donc oui,
31:29en fait, les chiffres parlent,
31:31tout parle dans ce sens-là.
31:33Donc oui, certainement, on a
31:35vraiment une grosse équipe de France
31:37cette saison-là, pour notre plus grand plaisir.
31:39La petite différence
31:41sur ces mondiaux, vraiment, moi j'insiste,
31:43après, ça va vraiment être condition dépendante.
31:45Si ça se trouve, ils vont geler, pardon,
31:47ils vont saler la piste sur
31:49la fin de semaine, mais c'est
31:51quand même vraiment une piste difficile et lente.
31:53Donc quand c'est des conditions comme ça, on a moins de surprises.
31:55C'est quand même l'avantage aux gros skieurs,
31:57c'est-à-dire que, entre guillemets, bien sûr
31:59qu'il faut bien tirer dans la mesure du possible,
32:01mais la piste va faire beaucoup d'écarts.
32:03Donc il y a du temps à rattraper sur les skis,
32:05il y a des personnes qui tireraient un peu moins bien,
32:07mais qui ont des qualités physiques qui sont un peu supérieures.
32:09Là, je me situe
32:11à l'endroit du ballet des techniciens.
32:13Vous les voyez défiler.
32:15Ils se mettent ici parce que c'est une portion de piste
32:17où on peut faire vite,
32:19très rapidement, tourner des skis, tourner des paires.
32:21Normalement,
32:23cette piste, elle se prend que à la montée.
32:25Là, ils ont fait en sorte de pouvoir
32:27la séparer en deux,
32:29juste pour le temps des techniciens,
32:31pour qu'ils puissent
32:33faire des allers-retours
32:35assez rapidement et checker
32:37le matériel.
32:39Il y en a beaucoup, ça tourne en continu.
32:41On est heureux d'en profiter avec vous,
32:43Marie, sur cette piste de l'Enzeraide que vous découvrez
32:45et que vous nous faites part de vos impressions.
32:47Attention à cette piste qui est difficile,
32:49on l'a bien compris, on ira sur le pas de tir
32:51un peu plus tard. On est ensemble pour vous présenter
32:53ces championnats du monde à l'Enzeraide
32:55avec le relais mixte. Aujourd'hui,
32:57les coulisses auprès de l'équipe de France.
32:59Tanguy vous prépare un taxi-biathlon
33:01avec Lou Germano. Petit extrait.
33:03Lou, à l'occasion des mondiaux,
33:05l'équipe a fait un hors-série
33:07que je vais te donner.
33:09Il y a toutes les stars du biathlon depuis 30 ans.
33:11Je le montre à la caméra.
33:13Et au milieu, qui on a ?
33:15C'est Bibi !
33:17Est-ce que tu te sens légitime
33:19au milieu de tous ces gens-là ?
33:21Il y a Raph Poiré, il y a Martin Fourcade,
33:23Julia Simon, Vincent Defran,
33:25évidemment, Quentin.
33:27Les trois premières françaises
33:29qui ont remporté une médaille en relais
33:31à Perville. Un petit premier plan
33:33judiciaire, on le notera quand même.
33:35Quand je l'ai vue, je me suis dit
33:37que
33:39c'était le bon moment
33:41pour faire une belle saison.
33:43Je n'ai pas l'impression
33:45que je suis légitime d'apparaître là au milieu.
33:47Je n'ai pas le palmarès de
33:49toutes les personnes qui apparaissent ici.
33:51Est-ce que vous avez le vôtre ce hors-série ?
33:53Moi j'ai le mien.
33:55Disponible en Cléos depuis ce week-end
33:57Oléaner Björndalen, Martin Fourcade,
33:59Julia Simon également en entretien.
34:01Alexis, vous êtes dedans également
34:03avec Marie-Laure Imbert pour expliquer
34:05le Biathlon. Ce site de
34:07l'Enzeraide est disponible
34:09en Cléos. Allez-y pour vivre
34:11ces championnats du monde. Dans un instant, on sera
34:13non pas avec Johannes Böe,
34:15non pas avec Tharier, mais avec son,
34:17leur, ce qui sont deux, papa.
34:19Le papa des frères Böe
34:21parce que c'est un moment évidemment très spécial.
34:23Dernier championnat du monde pour les deux frères Böe
34:25et on va en profiter tous ensemble.
34:27Courte pause et on retourne à l'Enzeraide.
34:29Le ski alpin également nous attend. Le slalom pour la
34:31deuxième manche du combiné par équipe Homme.
34:33Clément Noël après Nils Allègre en descente.
34:35Ils font duo ensemble et on espère avec
34:37Stéphane Amier également
34:39aller chercher une bélaille du côté de l'équipe
34:41de France pour ces championnats du monde de ski alpin.
34:43A tout de suite.
34:55C'est le grand jour, nous six sommes enfin.
34:57On lance ensemble les championnats du monde
34:59de Biathlon à l'Enzeraide en Suisse.
35:01Le relais mixte est au programme pour la première course
35:03de ces championnats du monde. L'équipe connecte
35:05le QR code en bas à droite de l'écran.
35:07Vous participez au sondage. Combien de médailles
35:09pour les bleus ? Vos questions évidemment.
35:11On y répond avec toute l'équipe Biathlon.
35:13Alexi et Anne-Sophie sont ici.
35:15En studio.
35:17Et Marie-Dorin Berger est là aussi.
35:19C'est la première fois que l'équipe connecte.
35:21C'est la première fois que l'équipe connecte.
35:23Marie-Dorin Berger et Tanguy Carrois sont sur place
35:25à l'Enzeraide. On va aller les retrouver
35:27dans quelques instants.
35:29Et puis on vit une très belle journée
35:31parce que se déroulent en même temps les championnats du monde
35:33de ski alpin. C'est l'attraction.
35:35Voici Clément Noël à l'image en pleine reconnaissance.
35:37Le combiné par équipe homme.
35:39Nils Allègre a disputé la descente.
35:41Il est en duo avec Clément Noël.
35:43Et c'est au tour de Clément Noël de jouer
35:45pour le slalom. C'est un nouveau format
35:47sur ces championnats du monde.
35:49Et qui deviendra olympique l'année prochaine.
35:51On espère une première médaille pour l'équipe de France.
35:53Avec le duo Allègre-Clément Noël.
35:55Et pourquoi pas, Steven Amier
35:57également qui va disputer le slalom.
35:59Lui fait équipe avec Maxence Musaton.
36:01Les chances de médaille de côté de l'équipe de France
36:03sur ces championnats du monde.
36:05On y file dans quelques minutes après la présentation
36:07de ces championnats du monde de biathlon.
36:09Où se trouve Tanguy.
36:11Tanguy, vous êtes notre guide également.
36:13Vous vous situez où là ?
36:17On est dans l'air d'accueil
36:19de tous les spectateurs
36:21qui vont aller se diriger tranquillement
36:23vers la tribune. Il y a une odeur de montagne.
36:25Et une odeur de fromage de montagne.
36:27Du fromage suisse qu'ils font là-bas.
36:29Et qui sert de repas.
36:31Qui commence à faire gargouiller
36:33le ventre de Jérémy qui nous filme.
36:35Pour vous dire où on est.
36:37Et pour vous montrer un peu.
36:39La procession des spectateurs.
36:41On arrive en bus. Personne ne peut venir en voiture.
36:43Jusqu'ici la vallée est fermée.
36:45Et donc ensuite les spectateurs
36:47vont aller se diriger vers cette tribune.
36:497500 places dans cette tribune.
36:51Et regardez ce qui est sympa sur cette
36:53piste qui est très récente
36:55de l'Enzeraide. C'est qu'elle apprend
36:57les noms d'athlètes plutôt récents.
36:59Les Sœurs Gasparine qui ont leur virage.
37:01Où il y aura un petit paquet de supporters.
37:03La Baselguia Hill.
37:05Ici juste de l'autre côté. Là c'est la
37:07redescente vers le stade. Baselguia c'est
37:09le nom de la famille de mécènes
37:11qui a tout fait pour que le biathlon arrive ici
37:13à l'Enzeraide et qui a fait grossir
37:15le stade ces 15-20 dernières années.
37:17Et puis dernier hot spot comme il l'appelle.
37:19Endroit pour voir les spectateurs.
37:21C'est la grosse montée. La montée la plus dure que
37:23Marie n'a pas pu faire tout à l'heure.
37:25La Hardweg Hill. Hardweg, le nom de
37:27Nicolas Hardweg dont les parents sont aussi
37:29très influents dans le biathlon
37:31suisse. On va
37:33essayer de repartir vers la piste. Parler un peu
37:35de sport ici. Ça sent plutôt
37:37le repas. Il ne faut pas qu'on reste là
37:39sinon on ne va jamais revenir au stade.
37:41Tanguy montrez-nous juste où est le pas de tir
37:43par exemple.
37:47Je vous ai montré la tribune.
37:49Si vous connaissez bien le biathlon ce qui est votre cas.
37:51Vous voyez bien que face à la tribune
37:53on a la ligne d'arrivée, la ligne de départ.
37:55Là on a regardé Charles-Antoine
37:57qui est ici avec sa caméra.
37:59Et puis il est déjà en train de tirer. Il y a 2 cibles qui ont été
38:01blanchies. Il en reste 3 à blanchir.
38:03Le pas de tir qui est là. La nôtre pénalité
38:05en pointillé. Et puis derrière
38:07vous voyez il y a ces petits sapins
38:09qui sont matérialisés tout simplement parce qu'on est vraiment
38:11sur un site au milieu de la forêt
38:13avec grandes montagnes à droite,
38:15grandes montagnes à gauche.
38:17Donc on est sur un site un peu en altitude
38:19et encaissé au milieu des montagnes. C'est vraiment magnifique.
38:21Magnifique et on en profite tous
38:23grâce à vous notamment Tanguy. Et Marie
38:25qui est justement sur le pas de tir.
38:27Vous avez terminé avec la piste.
38:29Voilà. Je suis venue
38:31voir ce qui se passait du côté du pas de tir.
38:33J'ai croisé Paul Jacques Hinault
38:35l'entraîneur des dames qui m'a dit
38:37que ce n'était pas un pas de tir difficile
38:39mais un pas de tir qui dès qu'il y avait un petit peu de vent
38:41ça modifiait
38:43quand même beaucoup la trajectoire de la balle.
38:45Et là depuis que je suis ici, vous voyez
38:47les fagnons sur le pas de tir, ça volette quand même pas mal
38:49à gauche
38:51mais ça voltait aussi
38:53tout à l'heure. Il y avait une rafale
38:55de l'autre côté. Donc
38:57généralement on a tendance à dire que quand les fagnons ne sont pas d'accord
38:59il faut surtout centrer. Mais
39:01ça ne va quand même pas être si facile que ça.
39:03Et un autre petit truc que je voulais vous montrer aussi
39:05parce que c'est la nôtre pénalité
39:07qui est juste de l'autre côté
39:09et cet anneau il est vachement rond. Je me faisais
39:11cette réflexion et ça me faisait penser à un moment
39:13à Antolles où l'anneau de pénalité était
39:15rond aussi. Là ils l'ont modifié maintenant
39:17mais quand il est tout à fait rond
39:19ça fait mal à une jambe quand on en fait plusieurs.
39:21Donc bon là sur les relais on devrait
39:23normalement ne pas avoir à faire d'anneau de pénalité
39:25mais voilà
39:27gare aux courses
39:29où il y aura des anneaux à faire
39:31et c'est vrai que quand on en fait deux d'affilé
39:33quand l'anneau est rond ça fume la jambe intérieure
39:35donc voilà
39:37c'était juste pour vous présenter un peu mieux
39:39encore ce site que je découvre avec vous.
39:41Et c'est important
39:43ces détails. On espère qu'aujourd'hui effectivement
39:45il n'y aura pas de tour de pénalité pour l'équipe
39:47de France qui compose donc ce relais mixte
39:49Anne-Sophie on va découvrir la compo
39:51et il y a de l'agitation après cette compo.
39:53Vous vous souvenez la saison dernière
39:55Julia Simon sur ces championnats du monde
39:57avait franchi la ligne d'arrivée
39:59en tête. On terminait par les femmes
40:01et Julia Simon était dernière relayeuse.
40:03Et bien cette fois parité oblige
40:05on commence par les femmes sur ce relais mixte
40:07de ces championnats du monde. C'est Julia Simon qui ouvre le bal
40:09celui de Lou-Jean Monod
40:11Éric Perrault et donc Émilien Jacquelin
40:13pour franchir la ligne d'arrivée
40:15en première position on l'espère pour aller décrocher
40:17la médaille d'or. Pas de
40:19Quentin Fillon-Maillet donc il y a deux rescapés
40:21du relais mixte
40:23des championnats du monde
40:25du relais mixte champion en titre
40:27il s'agit de Julia Simon
40:29et également d'Éric Perrault
40:31qui était là la saison dernière. Lou-Jean Monod
40:33elle avait laissé sa place à Justine Brézat-Seboucher
40:35la saison dernière. Il n'y avait pas eu d'Émilien Jacquelin
40:37mais un Quentin Fillon-Maillet sur le relais
40:39mixte champion du monde à Novemesto.
40:41Quentin Fillon-Maillet absent de ce relais
40:43choix du staff et Quentin Fillon-Maillet
40:45qui a très mal pris cette décision du staff
40:47de l'équipe de France. On l'écoute au Microtank
40:49J'en veux pas du tout à
40:51Émilien ou Éric qui eux
40:53ont absolument rien fait
40:55c'est au staff que j'en veux. Je montre
40:57beaucoup d'envie sur sa participation
40:59de ce relais en équipe
41:01j'ai pas fait d'impasse parce que j'ai envie de courir
41:03et de montrer aussi
41:05que j'ai ma place dans ce relais
41:07je pense être le meilleur relayeur
41:09de ce début de saison
41:11et j'ai pas eu la confiance du staff
41:13par rapport à ça. Donc ouais je suis blessé
41:15je suis blessé dans cette décision
41:17je compte bien leur prouver
41:19leur torse sur la suite
41:21de ces mondiaux.
41:23Alexis c'est important d'avoir votre réaction. Il y a les mots
41:25il y a la manière de le dire. Que vous inspire cette réaction
41:27de Quentin au moment où on lance
41:29les championnats du monde. Déjà
41:31ce que je pourrais commencer par dire
41:33c'est que je comprends tout à fait la frustration de
41:35Quentin. On est dans une situation
41:37très complexe avec finalement
41:393 billet d'athlète qui sont assez proches en termes
41:41de niveau chez les garçons depuis le début
41:43de l'hiver. Pour moi finalement dans cette équipe
41:45à part Lou et Éric
41:47qui étaient les 2 seuls
41:49relayeurs évidents. Tous les autres
41:51sont potentiellement discutables
41:53donc qu'on choisisse Émilien
41:55à la place de Quentin
41:57je peux comprendre cette frustration de la part de
41:59Quentin. Par contre c'est peut-être un peu
42:01trop fort dans la façon dont il l'exprime.
42:03Qu'il y ait de la frustration, de la déception c'est tout
42:05à fait légitime. Il a quasiment
42:07le même niveau qu'Émilien en ce moment. C'est quasiment impossible
42:09de les départager. Ils étaient
42:11à la FEC là. Il a fait une super course.
42:13Il est en forme Quentin. Il n'y a aucun doute là dessus.
42:15Par contre pour moi ça
42:17ne doit pas se transformer en colère contre
42:19quelqu'un, contre les entraîneurs. Parce qu'en fait
42:21dans ce cas là si on avait mis Quentin
42:23à la place d'Émilien, Émilien
42:25qu'est-ce qu'il aurait dit pareil ? Qu'il en voulait aux staffs ?
42:27On ne peut jamais s'en sortir. On est dans cette situation
42:29où il n'y en a que 2 qui ont le droit de courir et il y en a 3
42:31qui méritent leur place. Donc finalement qu'il y ait une frustration
42:33une déception c'est tout à fait logique
42:35et c'est là où Quentin peut-être qu'il faut
42:37aussi lire entre les lignes. Il y a un peu ce sourire
42:39il le dit peut-être pas de la bonne
42:41façon
42:43mais bien sûr qu'il doit
42:45finir par l'accepter ce choix et ça
42:47n'aurait aucun sens d'en vouloir aux entraîneurs parce que finalement
42:49ils font que leur travail de sélectionneur qui n'est pas toujours
42:51évident. Et ça interpelle au moment
42:53où on lance les championnats du monde. Marie, votre
42:55position rapidement Marie
42:57après ces propos de Quentin
43:01Après moi je comprends la frustration
43:03de Quentin. Encore une fois je pense qu'il n'y a pas de mauvais choix
43:05de la part du staff
43:07en fait on validera les choix une fois
43:09la course terminée, voir si les athlètes ont performé
43:11ou non. Mais en fait on a la chance d'avoir une équipe
43:13de France qui est très forte comme on l'a dit
43:15enfin il n'y a vraiment pas de mauvais choix
43:17après voilà c'est vrai que Quentin
43:19on le connait aussi
43:21il ne mâche pas ses mots quand il s'exprime
43:23il est sanguin
43:25il est comme ça. C'est sa façon à lui peut-être
43:27de libérer des choses
43:29de faire partir des choses
43:31qui l'embêtent lui au plus profond et des fois
43:33de le dire ça lui permet de s'en libérer
43:35mais bon je pense pas
43:37que ça affecte l'ensemble du groupe
43:39et voilà je pense pas que ça aura une incidence
43:41sur le résultat d'aujourd'hui
43:43ou sur la manière dont les athlètes vont courir
43:45aujourd'hui. Tanguy, votre
43:47témoignage et puis même
43:49les informations que vous avez sur
43:51l'impact éventuel de ces propos de Quentin
43:55L'impact
43:57sera de toute façon
43:59limité pour en avoir
44:01discuté par exemple avec Justine
44:03à qui on a posé la même question parce qu'elle était
44:05dans le même relais champion du monde
44:07elle dit en fait bah oui j'aimerais courir
44:09toutes les courses mais
44:11sportivement je suis
44:13pas en mesure de revendiquer
44:15cette place. Quentin
44:17avait l'impression d'être un peu
44:19plus légitime
44:21pour le faire
44:23peut-être que sur la manière on peut se dire
44:25qu'il aurait peut-être pu régler son histoire
44:27en interne après
44:29franchement moi je préfère avoir des athlètes
44:31qui s'expriment et qui disent
44:33les choses quand ils ont à les dire
44:35je pense que c'est pas bien grave
44:37d'ailleurs il amorce son propos en disant que
44:39il sera le premier supporter
44:41de cette équipe, qu'il a toute confiance
44:43en Emilien, en Eric
44:45qui ont fait le job, qui sont 3ème et 4ème mondial
44:47et donc en fait
44:49tout se justifie
44:51de la part du staff, c'est assez facile
44:53d'expliquer les choix qui ont été faits
44:55et c'est aussi assez facile pour Quentin
44:57de retourner les statistiques dans l'autre sens
44:59pour dire qu'il était légitime
45:01c'est le résultat tout à l'heure
45:03qui nous dira si Quentin avait raison ou pas
45:05mais pas de pression particulière je pense pour
45:07Emilien Jacquelin qui a cette position de dernier
45:09relayeur que peut-être Quentin aurait aimé avoir
45:11on est content d'avoir les dessous
45:13de cette déclaration de Quentin
45:15et les éventuelles conséquences
45:17sur l'équipe de France avant ses championnats du monde
45:19le classement général quand on sait pas
45:21comment choisir, il fait froid
45:23en général c'est comme ça dans le biathlon
45:25quand on a des décisions importantes à prendre
45:27et qu'on est sur des situations
45:29où certains biathlètes sont très proches, on prend le classement général
45:31et c'est les meilleurs du classement général
45:33qui sont choisis
45:35et quand le biathlète vient vous voir, on lui montre le classement général
45:37comme ça on est tranquille
45:39Le relais mixte pour l'équipe de France
45:41qui va lancer ses championnats du monde
45:43ce seront des championnats du monde très spéciaux
45:45évidemment parce que ce seront les derniers
45:47pour Johannes Boe, son frère Tharier
45:49également, et Tanguy tout à l'heure vous avez pu rencontrer
45:51le papa, un moment très sympa
45:53avec le papa de ces deux images champions
45:57Oui, on est avec le papa de
45:59Johannes et Tharier Boe
46:03Tell us, this is the last
46:05shot to see them
46:07Yes, this is the last chance to see them
46:09on world championships
46:11Yes, this is our last year
46:13on world championships
46:15It's a part of their life
46:17but also a part of your father's life
46:19Yes, it's a part of your father's life
46:23I've been in the game for 25 years
46:25home in Strine, in Norway
46:27and follow them
46:29all around Europe
46:33Now it's over
46:35All this is over
46:37What can you expect from these world champions?
46:45I hope that each of them will get a medal
46:49Together, for a podium?
46:51No, no, an individual medal for each of them
46:55Will you stay until the end of these world championships?
47:01Yes, I'll stay here for the next 14 days
47:03It's my last chance to see them
47:05I'll enjoy it
47:11Enjoy it today
47:13but today, the French first
47:15and Johannes after
47:19You know, it's biathlon
47:23The children are nice
47:25the father is nice
47:27We love this family
47:29Stay with us
47:31The first race of these world championships
47:33with the mixed relay
47:35It's just after
47:37the slalom
47:39on the side of Salbar
47:41the second race of the combined by men team
47:43after the descent
47:45with Clément Noël and Sylvain Amier
47:47on the side of the French team
47:49to get a first medal
47:51on these world championships
47:53Before the mixed relay
47:55All this, live
48:01After the descent
48:03on the slalom
48:05of the combined by men team
48:07on the world championships
48:09Here we are together
48:11to launch the world championships
48:13of biathlon
48:15in Lenzerheide, Switzerland
48:17Switzerland won
48:19on these world championships
48:217 medals already
48:23for the Swiss, we hope
48:25If the French team
48:27of biathlon has 7 medals
48:29Maybe we'll be happy
48:31It's the team survey
48:33You can go there
48:35with the QR code
48:37The team is in place
48:39with Anne-Sophie, Alexis
48:41and Marie
48:43The shadow
48:45is Tanguy
48:47because he is on the shooting
48:49and it's Lou-Jean Monod
48:51who is warming up
48:53Let's see Tanguy
48:55with the French team
48:57Lou-Jean Monod, Tanguy
48:59The warm-up
49:01is over
49:03for a few moments
49:05All the athletes are
49:07warming up
49:09Lou is not going
49:11right now
49:13Julia was running
49:15Maybe she went
49:17to put her transponders
49:19because we are getting closer
49:21Behind us, behind Lou
49:23the shooting
49:25and the fans
49:27who are warming up
49:29They are not moving
49:31There is a little
49:33left-right tendency
49:352-3 clicks maximum
49:37A little bit of air
49:39but nothing special
49:41Tanguy, we are here
49:43to live the same emotions
49:45as a year ago
49:47The French team won
49:49with a gold medal
49:51Anne-Sophie, but it's not
49:53the world champion
49:55She was the last relay
49:57Eric Perrault
49:59was in the mixed relay
50:01He is back
50:03but it's Emilien Jacquelin
50:05who will finish
50:07depending on the team
50:09Eric Perrault, 3rd
50:11Emilien Jacquelin, 4th
50:13Less than a minute
50:15Anne-Sophie, Norway
50:17very quickly for the match
50:19With the 2 best world champions
50:21The leader will be here
50:23with Yoann Esbeu
50:25Ingrid Tendrevold will start
50:27First experience on world championships
50:29for Maren Kierkegaard
50:31The track, Marie, you discovered it
50:33In a few words
50:35will it be difficult ?
50:39Yes, it will be difficult
50:41The snow conditions
50:43will make it
50:45abominable
50:47Few athletes will be able to say
50:49it wasn't hard
50:51Everyone will say it was hard
50:53Behind me
50:55they are all
50:57with shovels
50:59to scrape the snow
51:01It's very hot
51:03They remove a first snowbank
51:05It's a kind of
51:07layer
51:09under the skis
51:11They are removing
51:13to make the bottom harder
51:15I think we won't have
51:17a lot of speed
51:19looking at the skiers
51:21Torser 24
51:23Tell me how fast
51:25Alexi and Anne-Sophie are
51:27It's time to start
51:29before the start
51:31of this mixed relay
51:33Let's enjoy it
51:35together
51:37after a short break

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