Gilles-William Goldnadel, avocat : «Nous ne vivons plus aujourd'hui dans un pays de libertés».
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00:00Les Européens ne se sont jamais gênés pour dire ce qu'ils pensaient de M. Trump, première version,
00:10ce qu'ils pensaient de l'affaire Floyd, ce qu'ils pensaient du prétendu racisme aux États-Unis.
00:17On aura passé une partie de notre vie médiatique à regarder ce qui se passait de l'autre côté du Pacifique ou de l'Atlantique.
00:24Donc le fait qu'un Américain nous dise sa façon de voir les choses ne me paraît pas incongru.
00:31Sur le fond, pardon de vous le dire, mais la mort dans l'âme, je dis, alors je ne sais pas si j'aurai le temps de dérouler tous les exemples,
00:41mais je dis et je peux l'établir que nous ne vivons plus aujourd'hui dans un pays de liberté et que M. Vance a absolument raison de le souligner.
00:53Vous savez bien que j'assume, par exemple, première chose, j'assume complètement mon obsession par rapport à l'audiovisuel de service public.
01:02Je suis désolé par rapport à M. Barrault, notre ministre des Affaires extérieures, qui veut donner, lui, une leçon aussi à M. Vance.
01:13M. Barrault n'est pas capable, son gouvernement n'est pas capable d'assurer un audiovisuel de service public qui soit neutre et pluraliste,
01:22conformément à son cahier des charges. Et en même temps, on nous a coupé une radio, une télévision privée qui était très populaire
01:31et qui ne correspondait peut-être pas à l'idéologie du service public. Ça, c'est ça. C'est mon premier exemple.
01:37Peut-être qu'on en donnera plus parce que je pourrais parler pendant des heures. Si ce n'est pas ça, je pensais que vous ne l'asseriez pas.
01:45Si ce n'est pas la première preuve de ce que M. Vance a raison, j'en donnerai une seconde.