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Gilles-William Goldnadel, avocat, à propos du procès de Nicolas Sarkozy sur le financement libyen de sa campagne de 2007 : «Nous ne vivons pas dans une France qui offre une sécurité judiciaire».

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Transcription
00:00Vous avez raison d'avoir peur, ce n'est pas le citoyen qui vous le dit, c'est l'avocat
00:05qui n'arrête pas de vous dire que nous ne vivons pas dans une France qui offre une
00:09sécurité judiciaire.
00:10M. Sarkozy n'est pas le plus mal placé, lui qui a été condamné pour avoir parlé
00:16avec son avocat, Mme Le Pen peut vous en parler, à qui on réclame l'exécution provisoire
00:22avant tout.
00:23J'ai aucun plaisir, j'ai aucun, vraiment.
00:26Enfin les cas ne sont pas exactement comparables, le cas de Mme Le Pen et le cas, les deux affaires
00:32sont quand même très dissemblables.
00:34Je vous dis simplement, pardon d'avoir du recul, lorsque, il y a 30 ans, j'étais beaucoup
00:42plus sûr de moi quand j'avais une affaire qui tenait qu'aujourd'hui.
00:47Alors je ne veux pas juger sur le fond sur cette affaire-là qui a beaucoup été portée
00:52sur les fonds médiatiques par le médiapart de M. Plenel, mais bon, quand des juges vous
00:57disent qu'il n'y a pas de preuves, vous l'avez reçu, mais des faisceaux de présomption,
01:02en principe, ils ne doivent pas condamner.

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