Le cinéma belge francophone c'est du cinéma social, mais pas que !
C'est aussi des femmes héroïques, des enfants, de la violence, de l'animation, du rire, du surréalisme et des histoires d'amour. Une vidéo pour montrer le panorama du cinéma belge francophone, action !
C'est aussi des femmes héroïques, des enfants, de la violence, de l'animation, du rire, du surréalisme et des histoires d'amour. Une vidéo pour montrer le panorama du cinéma belge francophone, action !
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00:00Vous pensez que le cinéma belge francophone, c'est du cinéma social, et vous avez raison.
00:05Depuis Miséraux au Borinage d'Henri Storck, au milieu des années 30,
00:10et avec tous les films du Frère Dardenne, dans les années 2000 notamment.
00:14Je veux pas être fiché comme violent moi.
00:16Mais le cinéma belge, ce n'est pas QUE du cinéma social.
00:20Le cinéma belge, c'est aussi des héroïnes, comme Jeanne Lillmann et Pluchant des pommes de terre,
00:25dans le film de Chantal Ackerman sorti en 1975.
00:31Ou comme, 24 ans plus tard, Rosetta, en colère, dans le film des Frères Dardenne.
00:37Je m'appelle Rosetta.
00:38Et aujourd'hui, comme Amal, une preuve courage, dans le film de Jawad Khali.
00:44Les élèves sont venus me voir, ils sont furieux.
00:46Il y a donc des femmes héroïques dans ce cinéma belge, mais pas que.
00:50On y retrouve aussi des enfants, comme les gamins sur les terrils du Borinage,
00:53dont Ainsi s'envole la fleur maigre de Paul Meyer, en 1960.
00:57Dans les années 90, c'est Toto le héros, dans le film de Jacob van der Meijer.
01:01Tes parents, c'est pas tes parents, parce que c'est les miens.
01:03C'est l'enfant transgenre de Ma vie en rose, d'Alain Berliner.
01:10Dès les années 2000, ce sont les géants, de Bully et la Nerse.
01:13T'as une autre solution ?
01:15Une maison en trois chambres, ici, ça se loue plus ou moins 850.
01:18Le Quaite, de François Damiens.
01:21Et aujourd'hui, il y a Pordy et son frère Mackenzie, livrés à eux-mêmes
01:24dans Les Pleux dans la Maison, de Palermo à Sermondaï.
01:28Je veux avoir 18 ans, je dors avec mon frère.
01:30Déjà, il ronfle, et en plus de ça, il pue des pieds.
01:32Elle dort en bas.
01:33Le cinéma belge, ce sont donc des femmes héroïques, des enfants,
01:36mais aussi de la violence.
01:38Comme l'Inquisition, dans l'œuvre au noir d'André Delvaux.
01:41Le monde est un être vivant.
01:46Ou encore la guerre des gangs, dans Black.
01:49Et plus récemment, c'est Bruxelles, sous la coupe des trafiquants de drogue,
01:52dans La nuit se traîne, de Mikhil Blanchard.
01:55Où est l'argent ?
01:57Je sais pas.
01:58Et une femme victime de violence sexuelle, dans Quitter la nuit, de Delphine Girard.
02:02Vous êtes en danger ?
02:04Oui.
02:05Vous n'avez aucune idée de l'endroit où vous allez, hein ?
02:07Je sais pas.
02:08Vous êtes en danger ?
02:09Oui.
02:10Vous n'avez aucune idée de l'endroit où vous allez, hein ?
02:12Je sais pas.
02:13Vous êtes en danger ?
02:14Oui.
02:15Vous n'avez aucune idée de l'endroit où vous allez, hein ?
02:17Je sais pas.
02:18Il y a donc des femmes héroïques, des enfants, de la violence, dans le cinéma belge.
02:23Mais aussi de l'évasion.
02:25Avec le cinéma belge, on peut voyager en Afrique du Sud, dans Dust, de Marion Ancel.
02:33Au Congo, dans Congo River, de Thierry Michel.
02:37Un fleuve qui est beaucoup plus que le fracas de ses flots.
02:41On voyage aussi en Syrie, dans Une famille syrienne, de Philippe Van Leur.
02:50Et aujourd'hui au Japon, dans La part manquante, de Guillaume Senez.
02:59Oui, le cinéma belge nous fait voyager.
03:01Mais il nous fait aussi rire.
03:02Avec les petits vieux de Home Sweet Home, de Benoît Lamy.
03:10J'ai décidé que l'home fermera ses portes à 21h30. Merde !
03:14L'inénarabe Ben, dans C'est arrivé près de chez vous, de Rémi Bellevaux.
03:18Regarde, qu'est-ce qui te saute la première fois que tu vois ça ?
03:20La première chose qui te saute aux yeux.
03:23Les briques. C'est les briques rouges.
03:25Et le rouge c'est la couleur de quoi ?
03:27Le rouge c'est la couleur du sang, le rouge c'est la couleur des indiens.
03:30C'est la couleur de la violence.
03:31Ou avec la vie sexuelle des Belges, de Yann Buqua.
03:35Les pieds nickelés, de Dick Hennecke, de Louis van Eustat.
03:46Et aujourd'hui, avec les drôles de chaîne de vie, de Xavier Seron.
03:55Le cinéma belge, c'est donc de l'évasion, du rire, et c'est aussi de l'animation.
04:00Avec Tintin et le lac aux requins, de Raymond Leblanc.
04:04Dupont et Dupont, surveillez la maison. Vous capitaine, prenez Gustave.
04:07Et dans les années 2010, le voyager extraordinaire de Samy, par Ben Stassen.
04:17Ou Ernest et Célestine, de Pataré-Aubier.
04:20Comment tu t'appelles ?
04:22Ernest.
04:23Moi c'est Célestine.
04:25Le cinéma belge est donc animé.
04:27Mais le cinéma belge ne serait pas le cinéma belge sans une touche de surréalisme.
04:31Sans le réalisme magique, comme dans L'homme au crâne rasé, d'André Delvaux.
04:37Ou dans Arpilla, de Raoul Servais.
04:44Et plus récemment dans Augur, de Balogif.
04:53Et pour finir, le cinéma belge, comme tous les cinémas du monde, c'est de belles histoires d'amour.
04:58Sur les plages de la mer du Nord, dans France, de Jacques Brel.
05:03Dans une chambre d'hôtel avec une maison pornographique de Frédéric Fontaine.
05:10Ou sur l'île de Lewis, au nord de l'Ecosse, dans l'ombre d'un mensonge de Bully Lanners.
05:23Voilà, le cinéma belge francophone, le cinéma belge français,
05:26voilà, le cinéma belge francophone n'est donc pas que du cinéma social.
05:30C'est un cinéma qui est bien plus large et qui nous ressemble.
05:33Avec des femmes héroïques, des enfants, de la violence.
05:36Des contrées lointaines, du rire, de l'animation, des histoires d'amour et du réalisme magique.
05:42Des thématiques explorées à travers différentes générations de réalisateurs et réalisatrices.
05:46Chacun à leur manière.
05:48Et c'est ça qui rend le cinéma belge francophone si passionnant.