Pour faire face à l'"accélération" de l'administration américaine sur l'Ukraine, des dirigeants européens se sont réunis ce lundi 17 février à Paris pour définir une réponse commune. Cette rencontre intervient à la veille de discussions entre la Russie et les États-Unis en Arabie saoudite. L'Ukraine craint d'être mise à l'écart de ces tractations qui la concernent directement.
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00:00Écoutez, ça tombe à l'instant, c'est la chef du gouvernement danois qui s'exprime juste après cette réunion à Paris. Voilà ce qu'elle dit, la Russie menace toute l'Europe maintenant.
00:11Du point de vue du Danemark, ça semble être assez cohérent en l'occurrence, puisque dans la présence de Mette Frederiksen à la table de ce mini sommet des huit,
00:22comme Ulysse, vous l'appeliez notamment tout au long de la journée, le Danemark était un petit peu aussi le représentant des Etats baltes notamment et de ces Etats du Nord
00:32qui, pour l'Estonie par exemple, ont littéralement une frontière avec la Russie. Ils sont en première ligne. Quand vous êtes à Narva en Estonie, vous voyez littéralement la Russie de l'autre côté de votre terrain.
00:43Donc c'est extrêmement important en l'occurrence que le Danemark puisse marquer cette position-là. Par ailleurs, le Danemark est imbriqué dans aussi les velléités de Donald Trump d'acheter le Groenland ou de l'annexer ou en tout cas de s'arroger une partie de ses terres au Groenland,
01:01puisque vous le savez, le Groenland est un territoire autonome sous gestion du Danemark en l'occurrence. Donc en l'occurrence, Mette Frederiksen, elle a un petit peu de position à pouvoir tenir. Savoir ménager, si j'ose dire, c'est pas très joli, mais la chèvre et le chou, je ne sais pas qui est la chèvre et qui est le chou, mais en l'occurrence en même temps se préserver de la Russie de Vladimir Poutine pour les pays alliés et les Etats baltes et en même temps regarder de l'autre côté sur les velléités de Donald Trump d'annexer un territoire dont elle a encore aujourd'hui la gestion.