Eliot Deval reçoit deux éditorialistes aux idées diamétralement opposées, dans #FaceaFace
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00:00Il est quasiment 19h sur CNews, merci d'être avec nous pour le face-à-face, votre rendez-vous
00:06Gilles-William-Golnadel et Julien Drey, bonsoir à tous les deux messieurs, ce soir le gentil
00:10chevalier blanc ayant mangé du lion va s'occuper d'une méchante présidente d'université,
00:17alors ça pour le coup la présidente de l'université ça fait 72 heures qu'on en parle, je suis
00:20incapable de réussir à bien prononcer son nom et ça me met mal à l'aise, c'est très
00:26dur à dire donc j'espère que vous l'avez travaillé, nul ne saurait modérer sa
00:29sainte ardeur pascal, ni le prudent baron noir, ni son vassal de Val, vassal.
00:37Chaque mot, chaque mot est du mot pesé, mais il vous a traité de vassal, de vassal, en
00:47plus il vous a dit vassal de Val, je vais vous expliquer monsieur Golnadel, il n'y a pas
00:53de vassal chez moi parce que moi je suis un homme de gauche, chaque homme, chaque femme
00:56est égal à un autre, vous voyez la différence qu'un respect que j'ai moi pour l'être
01:02merci, enfin quelqu'un humain sur ce plateau d'accord, prenez-en de la grève, je soutiens
01:08pleinement la révolution française, votre complicité crève les yeux, vous êtes tombé
01:14dans le piège, si vous m'aviez demandé, vous êtes tombé dans le piège, la clientèle
01:19une chose, en parlant des téléspectateurs, un grand merci chers téléspectateurs parce
01:25que chaque dimanche soir vous êtes à chaque fois plus nombreux pour suivre ce rendez-vous
01:29qui est votre rendez-vous, j'ai vu des messages cet après-midi des gens qui disaient mais
01:33mettez-le en replay sur les plateformes, il est en replay sur les plateformes, vous prenez
01:39cnews.fr l'application, vous allez sur le replay et évidemment vous avez le face-à-face
01:43William et Julien Drey, William Golnadel et Julien Drey, c'est un plaisir de vous retrouver
01:48chaque dimanche.
01:48Non mais après si les téléspectatrices et téléspectateurs veulent écrire au président
01:52de ces news pour demander à ce qu'on vienne tous les soirs, non de toute façon pas.
01:55Ok, c'est noté, c'est noté.
01:58Allez, Adrien Spiteri pour le point sur l'information, cher Adrien, bonsoir.
02:02Bonsoir Elliot, bonsoir à tous.
02:03L'abattement fiscal de 10% pour les retraités va-t-il être supprimé ? Le gouvernement l'envisage
02:09selon la ministre des Comptes Publics Amélie de Montchalin, on ne peut pas indéfiniment
02:13mettre à contribution les actifs, a-t-elle déclaré.
02:16Dans le cadre du budget 2026, l'exécutif cherche à faire des économies.
02:21Il était très attendu, le pape s'est offert un bain de foule surprise à l'occasion de
02:25Pâques aujourd'hui.
02:26C'était Place Saint-Pierre auprès de milliers de fidèles.
02:28Un mois environ après sa sortie de l'hôpital et sa pneumonie bilatérale, le souverain pontife
02:33de 88 ans a appelé au cessez-le-feu à Gaza et dénoncé un climat d'antisémitisme
02:39croissant.
02:39Et puis à l'occasion de Pâques, justement, le cessez-le-feu promis par Vladimir Poutine
02:44a-t-il été respecté ? La Russie et l'Ukraine s'accusent mutuellement de poursuivre les
02:48attaques.
02:49Kiev dénonce notamment des opérations sur le front Est, Moscou, des attaques de drones
02:53et des bombardements.
02:54Cette trêve doit durer sur le papier jusqu'à ce soir.
02:56– Eh bien, un grand merci pour le point sur l'information.
02:59Messieurs, on va commencer avec ce professeur qui a été menacé, Fabrice Balanche.
03:04On en avait parlé il y a trois semaines, ces images sidérantes d'un professeur qui
03:09est contraint de quitter sa salle de cours parce qu'il y a une quinzaine de lâches encapuchées
03:16extrémistes qui viennent perturber son cours.
03:20L'université, à ce moment-là, avait condamné les faits, le gouvernement s'était mobilisé.
03:26Fabrice Balanche a eu le courage de raconter ce qui lui était arrivé.
03:30Sans cela, il n'y aurait peut-être pas eu de communication.
03:33Trois semaines plus tard, vous avez la présidente de l'université, Isabelle Van Bult Zingloven,
03:39qui l'a désavouée publiquement.
03:41Et qu'est-ce qu'elle dit, cette présidente ?
03:44Elle affirme, par ailleurs, ne pas avoir été étonnée que cette interruption tombe
03:48sur ce collègue-ci, au vu de ses positionnements sur Gaza et du contexte actuel explosif
03:53au sujet du conflit israélo-palestinien.
03:56Elle explique qu'il a créé un climat délétère avec ses déclarations.
04:02Et Fabrice Balanche lui a répondu, pour la première fois, c'était au micro d'Europe 1,
04:07c'était hier soirée.
04:09Elle ne m'a jamais appelé.
04:11Elle m'a juste envoyé un mail pour me dire de déplacer mon cours sur le campus du centre-ville
04:16qui serait mieux protégé que le campus de Brons, où j'exerce, pour désamorcer la crise.
04:24Alors, je suis dit qu'il n'était pas question de reculer, qu'il fallait toujours occuper ce campus
04:30et pas le laisser à l'extrême-gauche.
04:33En faisant ça, quand même, dans le contexte actuel, explosif, depuis le 7 octobre,
04:39elle me met une cible dans le dos.
04:41Ma salle de cours était gardée par deux personnes pour éviter des intrusions.
04:47Mais après, je ne peux pas me promener librement sur le campus.
04:50D'ailleurs, j'ai vite dit aller.
04:51Je ne me sens pas à l'aise aujourd'hui à traîner dans les locaux de l'université.
04:56Une cinquantaine d'universitaires ont décidé de publier une tribune en disant
05:00« Nous demandons la démission de la présidente de Lyon 2 ».
05:03Parmi les signataires, il y a Jean-Michel Blanquer, Luc Ferry ou encore Noël Lenoir.
05:08En revanche, depuis 72 heures, pas un mot d'Elisabeth Borne.
05:12Pas un mot de son secrétaire d'État à l'enseignement supérieur.
05:16Alors messieurs, je me tourne vers vous.
05:18Est-ce que cette présidente, Madame Van Bulten-Gloven, doit démissionner ?
05:23Ça serait l'idéal.
05:25L'admiration que j'ai pour Fabrice Ballanche, pour son calme, pour son courage,
05:33n'a d'égal que l'horreur que m'inspirent les propos de la présidente de l'université.
05:41Non mais pire que je pars, je ne pensais pas qu'une présidente d'université,
05:46après qu'un de ses professeurs ait été traité de cette manière,
05:50il ne faut pas oublier qu'il a été traité de cette manière,
05:53parce qu'il a osé contester le droit des étudiants
05:59de célébrer la fin du jeûne islamique à l'intérieur de l'université.
06:04Et à la suite de ça, on débarque dans son cours
06:08et on le traite de salsioniste, complice du génocide, de la folie.
06:13Et au lieu de l'appeler, au lieu de lui porter assistance,
06:1815 jours après, alors que rien ne lui obligeait,
06:22elle donne une interview à un journal local
06:26et elle le traite de complotiste.
06:31Et comme si cela ne suffisait pas, elle explique
06:33« Ah, je n'ai pas été étonné que ça tombe sur lui,
06:35compte tenu de ce qu'il a dit à Gaza. »
06:37Je peux vous dire que je me suis livré à des recherches,
06:40je ne sais pas ce qu'il a dit sur Gaza.
06:43Je ne le sais pas.
06:45Donc, lorsqu'il dit après, après, bien d'autres,
06:49qu'on lui a mis une cible sur le dos,
06:53il est dans l'euphémisme.
06:54Je me permets de rappeler inutilement
06:56qu'il y a Samuel Paty et qu'il y a Dominique Bernard
07:01qui ont été tués alors même qu'ils étaient moins exposés,
07:06moins exposés publiquement que Fabrice Balanche.
07:12Donc, bien sûr qu'il faudrait, pour répondre à votre question,
07:15bien sûr qu'il faudrait qu'elle démissionne,
07:17sauf que cette dame-là,
07:18la seule explication rationnelle de ces déclarations irrationnelles,
07:25c'est qu'elle est élue par ses pairs
07:27et que d'une certaine manière, c'est pour leur complaire.
07:31Je n'ai pas d'autre explication.
07:32Une chose est certaine,
07:34ces déclarations me provoquent le dégoût
07:36et je trouve effectivement que le gouvernement français
07:40dans son ensemble, en général,
07:43et Mme Borde en particulier,
07:45est effectivement d'un silence accablant.
07:48Allez-y.
07:50Non, alors, cette dame qui est donc présidente d'université,
07:52elle est élue par un conseil d'université.
07:54Dans ce conseil d'université,
07:55il y a siège, il faut le rappeler,
07:57des enseignants, des étudiants, des personnels
08:00qui sont élus
08:01et c'est eux qui après élisent la présidente d'université.
08:05C'est pour ça que ce n'est pas facile pour le gouvernement
08:06de démissionner un président d'université.
08:08Il peut condamner ses propos,
08:10mais il ne peut pas parce qu'elle est élue.
08:12Aucune condamnation depuis 72 heures.
08:14On y reviendra dans un autre.
08:15J'explique juste la difficulté qu'il y a par rapport...
08:17Après, oui, le gouvernement peut rappeler à l'ordre,
08:22y compris engager des sanctions et des poursuites.
08:24Je veux dire, ça, ce n'est pas impossible.
08:27Après, moi, je ne connais pas ce professeur,
08:29je ne connais pas ses prises d'opposition.
08:31J'ai essayé, effectivement,
08:33comme vous m'avez dit qu'on en parlait,
08:35d'aller chercher sur Internet.
08:36Je n'ai pas trouvé de traces de ses prises d'opposition.
08:38Mais il y a une question que je me pose déjà.
08:40C'est depuis quand on rompt en jeûne à l'université ?
08:45Je veux dire, moi, en tout cas, j'ai été étudiant longuement,
08:47je le reconnais.
08:48J'ai même dirigé les syndicats étudiants à l'époque.
08:51Ça n'existait pas, de quelque religion que ce soit.
08:54Je veux dire, les pratiques religieuses,
08:55elles étaient en dehors de l'espace universitaire.
08:58Ça fait partie de la laïcité, d'ailleurs.
09:00Et donc, on n'a pas à rompre en jeûne
09:02à l'intérieur de l'université.
09:03Et on n'a pas à imposer, en plus,
09:05cette pratique-là aux autres étudiants.
09:07Je veux dire, sinon, il n'y a plus de neutralité
09:10de l'éducation nationale dans ces cas-là.
09:12Donc déjà, ce principe-là aurait dû être rappelé.
09:15Après, normalement, on défend toujours le corps enseignant.
09:17Après, il peut y avoir des débats.
09:18Je veux dire, moi, je veux dire que les élèves
09:20et les étudiants, à un moment donné,
09:21veulent défendre des idées, etc.
09:24Ils ont le droit de le faire,
09:25même si c'est des fois des idées stupides.
09:27Et même si les groupuscules d'extrême-gauche
09:28qui, aujourd'hui, n'ont rien à voir
09:30avec ce qui était la bonne extrême-gauche
09:31des années 70,
09:34font régner une dictature qui ressemble plus
09:36au nouveau garde-rouge de Mao Tse-tung
09:38pendant la révolution culturelle
09:40qu'à autre chose.
09:41Voilà, ça, c'est insupportable.
09:43– William, je sentais que vous aviez envie de réagir.
09:45– Non, mais pour répondre à Julien,
09:47Fabrice Ballanche, c'est un universitaire
09:50qui s'exprime dans le cadre de l'université
09:53ou de ses écrits.
09:55Il est spécialisé principalement sur la Syrie.
09:59Ce qui a dû aggraver son cas, à mon avis,
10:03sans vouloir sonder l'âme et les reins de la présidente,
10:08c'est qu'il reconnaît qu'il est de droite
10:10et qu'il est élu sur une liste de droite
10:14dans la zone où il habite.
10:18– Non, mais il y a plein de professeurs
10:19qui sont élus sur une liste de droite et de gauche.
10:20– Non, mais ce qui l'a dérangé,
10:22c'est qu'il parle d'islamo-gauchisme
10:25qui gangrène aujourd'hui les universités.
10:26– Vous savez que, pardonnez-moi de vous couper,
10:29mais c'est très important,
10:30ça va rejoindre peut-être ce que vous allez dire.
10:32Cette semaine, l'Association des universités de France
10:36a publié un communiqué en condamnant
10:39les propos de M. Ballanche,
10:41en considérant que c'était un fantasme
10:43que de parler de l'islamo-gauchisme à l'université.
10:46– Qui c'est cette association ?
10:48– L'Association des présidences des universités.
10:50– L'Association des présidents des universités ?
10:51– Je vais le retrouver exactement.
10:52Je vais vous donner le nom exact.
10:54– Non, mais attention, il y a ce qu'on appelle,
10:56d'ailleurs, ce n'est pas l'Association,
10:56c'est la conférence des présidents des universités.
10:58– Oui, mais c'est ça.
10:58– La conférence des présidents des universités
11:02est réunie, si vous me permettez,
11:03tous les présidents des universités.
11:04– C'est ça, c'est exactement ça.
11:05– Si la conférence,
11:06alors franchement, je ne l'ai pas vu passer,
11:07ça m'étonne d'ailleurs que ça soit passé inaperçu.
11:09– France Université.
11:11– La quoi ?
11:12– La France Université,
11:13le communiqué de France Université.
11:14– Ça n'a rien à voir.
11:14– Ça n'a pas parti des groupes
11:17qui se constituent, de tout ce que vous voulez.
11:19C'est pas, je précise bien,
11:22c'est impossible, si vous voulez.
11:23Ou alors, on rentre dans un monde de fous.
11:25Que la conférence des présidents des universités…
11:26– On va regarder un régime.
11:27– Non, mais je crois que c'est bon.
11:28– Nous sommes dans un monde de fous.
11:30– Oui, mais il faut pas ce point-là, quand même.
11:32– Ces gens-là sont des dénis oui-oui.
11:34L'islamo-gauchisme n'existe pas.
11:38Comme l'immigration ne progressait pas.
11:42Comme l'antisémitisme islamique n'existait pas.
11:46Comme, il y a quelque temps,
11:47le racisme anti-blanc n'existait pas.
11:50Ces gens-là sont dans le déni.
11:52Mais ce que je veux dire,
11:53parce qu'on ne peut pas parler de cette affaire calmement.
11:59C'est-à-dire que, bien sûr qu'elle est indéboulonnable,
12:02puisqu'elle a été élue dans les conditions
12:04où Julien l'a rappelé.
12:05Mais le moins que le gouvernement puisse faire,
12:09c'est de condamner sévèrement ses propos
12:11à la hauteur de leur ignominie et de leur dangerosité.
12:15– Alors, pardonnez-moi, France Université,
12:17parce que je regardais en même temps,
12:18ça a été créé en 71,
12:20rassemble les dirigeants exécutifs des universités,
12:22des grandes écoles, des écoles d'ingénieurs.
12:24C'est ce qui s'appelait auparavant, vous avez raison,
12:27la conférence des présidents d'universités.
12:30Et je vais vous lire une partie du communiqué.
12:33La France Université soutient la présidente de l'université Lyon 2,
12:37victime d'une polémique inacceptable et stérile
12:39sur les fantasmes de l'islamo-gauchisme
12:42et du wokisme à l'université.
12:45Utiliser ces mots et instrumentaliser politiquement
12:49la présente situation, c'est faire le lit des procureurs
12:52promptes à condamner par principe les universitaires et les universitaires.
12:55– Alors, maintenant, je ne savais même pas que ça avait changé de nom,
12:58mais je reconnais que j'ai quitté l'université il y a quand même quelques années.
13:01Je ne savais pas qu'ils avaient changé de nom.
13:03J'ai connu beaucoup de présidents d'université.
13:05Je suis étonné de cette prise de position.
13:07Et là, ça pose un énorme problème.
13:09Si tel est le cas, ça pose un énorme...
13:11Attendez, 30 secondes, je finis.
13:12– Oui, bien sûr.
13:12– Ça pose un énorme problème par rapport à la ministre.
13:16Parce qu'elle, c'est elle qui est l'autorité de tutelle de cette conférence.
13:20Et si donc, elle ne réagit pas, ça veut dire que, d'un certain point de vue,
13:24elle a laissé passer quelque chose qui est inacceptable.
13:27– Non, mais ça, on dit long sur ce monde.
13:29– Dans ce même communiqué, il condamne les faits au début.
13:32Il condamne la prise de position après.
13:34– Non, mais ça, on dit long sur le monde de fou dont nous parlons.
13:38C'est-à-dire qu'il y a deux mondes.
13:40Il y a un monde, ce monde de l'académie, ce monde de l'université...
13:45– Pardon, deux secondes.
13:46Est-ce qu'on pourrait demander à cette conférence
13:48si elle a condamné ce qui s'est passé le 7 octobre ?
13:51Et si elle demande la libération des otages ?
13:54– Mais France Université condamne, bien évidemment,
13:57avec la plus grande fermeté, les troubles intervenus
13:58par une poignée d'interviews minoritaires actifs.
14:01– Moi, Eliott, je vous propose une chose.
14:03– On va les appeler.
14:04– On va vous leur demander.
14:05Moi, je suis d'accord pour faire un débat avec...
14:07Parce qu'il y a un président de ça, normalement.
14:09Quand il veut, où il veut.
14:10Parce qu'il ne vous a pas échappé que dans ma jeunesse,
14:13j'ai quand même été un responsable étudiant.
14:16C'est la première fois que je vois ça.
14:17C'est insupportable.
14:18– Oui, mais on voit quand même...
14:19– Vous l'envoyez par texto.
14:20– Non, mais ce qui est, si j'ose dire, intéressant,
14:22si ce n'était pas dramatique,
14:25c'est que vous avez deux mondes.
14:26Vous avez un monde, là, ce petit monde-là,
14:29qui en est encore à nier la réalité de l'islamo-gauchisme.
14:35Puis vous avez notre monde à nous, dans notre monde réel,
14:39où vous avez des petits voyous qui viennent troubler un cours à l'université.
14:45Voilà comment ça se passe.
14:47– Alors, moi, je voudrais en profiter,
14:49parce que, justement, ça va nous permettre de faire le point.
14:52J'ai des jeunes étudiants qui se sont pleins à moi,
14:55parce que dans plusieurs universités,
14:56ils n'arrivent pas à faire cours.
14:58Et que, régulièrement, on leur impose des boycotts,
15:02des barrages, etc.
15:04Et qu'effectivement, dans plusieurs universités françaises,
15:07ces étudiants-là disent, qu'est-ce qu'il nous reste à faire ?
15:09Voilà.
15:10Donc, il y a un mauvais climat,
15:13pas dans toutes les universités,
15:14mais dans un certain nombre d'universités,
15:16qu'il y ait des débats, je ne veux pas, moi,
15:18protester contre ça,
15:19qu'il y ait des débats, qu'il y ait des échanges,
15:20qu'il y ait des collages d'affiches,
15:21qu'il y ait des réunions,
15:22ça fait partie de la liberté, etc.
15:25Mais qu'on empêche systématiquement des étudiants
15:27au nom de causes qui sont, par ailleurs,
15:31pour le moins, discutables dans l'interprétation,
15:33qui en est faite,
15:34pas dans les droits des peuples,
15:36et des choses comme ça,
15:37c'est effectivement un énorme problème qui est posé,
15:39et j'espère qu'on ne va pas en arriver à la situation
15:42qu'on connaît dans les universités américaines.
15:43En attendant, pour être totalement transparent,
15:45en même temps que j'essaye de voir un peu
15:47leur dernier communiqué,
15:49ils ont communiqué le 21 mars 2025
15:51en disant, combattre l'antisémitisme
15:52à l'université de la loi au terrain,
15:54il y a eu une sorte de séminaire
15:56combattre l'antisémitisme,
15:59et il commence depuis le 7 octobre,
16:00les actes antisémites se sont multipliés
16:01dans la société, etc.
16:02Donc ils communiquent là aussi sur ce sujet.
16:05Mais je vais vous donner leur dernier communiqué
16:08en expliquant que l'islamo-gauchisme
16:10était un, et le wokisme,
16:11un fantasme dans les universités de France.
16:13– Alors ça, c'est bon,
16:14je pense qu'il faut les faire venir.
16:15– Ah bah, avec grand plaisir !
16:17– Vous avez un interlocuteur
16:18qui doit être le président,
16:19il faut les faire venir,
16:20il faut qu'ils s'expliquent,
16:21parce qu'on ne va pas faire un procès
16:22sans avoir les éléments…
16:22– Ah bah, c'est pas une question de procès,
16:24là, je lis le communiqué de presse.
16:25– Juste, moi-même,
16:26j'ai été très polémique.
16:28Là, il faut qu'ils viennent,
16:29mais je remarque que c'était très rare
16:33dans mon temps,
16:34et pourtant, Dieu sait s'il s'a contesté,
16:36que les conférences des présidents
16:37d'universités se mêlaient à ce point
16:39de conflits internationaux
16:41dans ces détails-là.
16:42Ça remonte, je suis désolé,
16:43ça montre la véritable dérive,
16:46et puis ces gens-là sont du meilleur mieux,
16:49et d'ailleurs,
16:50ils ne les condamnent pas,
16:51au contraire,
16:52avec les petits groupuscules
16:54très politisés
16:55qui font la loi à l'université
16:57aux grands dames,
16:59évidemment, des étudiants
17:01qui voudraient simplement travailler.
17:03Je voudrais quand même dire autre chose,
17:05je veux dire,
17:05la presse elle-même,
17:07Eliott Deval,
17:08la presse elle-même
17:09a été d'une très grande source,
17:12sobriété sur la question,
17:13il y a eu un bon article
17:14dans Le Figaro,
17:16il y a eu un article très tiède
17:18dans Le Monde
17:19qui ne parle même pas
17:20des déclarations sur Gaza
17:22de la présidente,
17:23mais par contre,
17:24chaque jour que Dieu fait,
17:26on fait le lit
17:28de la manière dont,
17:30en ce moment,
17:31l'Amérique trumpiste,
17:32où il y aurait sans doute
17:33beaucoup à dire,
17:34traite le sujet
17:35des universités
17:36en supprimant des subventions
17:38à Harvard, par exemple.
17:40On aurait pu en parler.
17:42Non mais je le dis là,
17:43en supprimant les subventions,
17:44qu'est-ce qu'ils ont fait ?
17:45L'horreur trumpiste.
17:47Ils ont supprimé
17:48les subventions
17:48pour autre chose,
17:49ils n'interdisent pas.
17:50Je l'ai pour la suite.
17:50Ils ont supprimé
17:51les subventions,
17:52gelé les subventions
17:53à Harvard,
17:55compte tenu
17:55de ce qui s'est passé
17:56à Harvard
17:57en matière d'antisémitisme
17:59à travers les manifestations
18:00violentes
18:01pro-Ramas,
18:02et d'autre part également.
18:05Ils respectent
18:06les décisions
18:06de la Cour suprême.
18:08Elle a beau être conservatrice,
18:09c'est le droit,
18:10ça les dérange
18:11parce que c'est conservateur.
18:12Les décisions
18:13de la Cour suprême
18:14qui interdisent
18:15à l'université
18:16la discrimination positive,
18:18qui est une véritable discrimination,
18:20c'est-à-dire que vous allez
18:21favoriser un étudiant noir
18:23parce qu'il est noir
18:24au détriment
18:25d'étudiants
18:27asiatiques
18:28ou d'autres,
18:28même s'ils ont
18:29des meilleures notes.
18:30Ça s'appelle du racisme.
18:31Alors, du coup,
18:32la nouvelle administration
18:33ne veut plus de ça.
18:35Alors, ça a été
18:35un tir de barrage
18:36total,
18:38total pendant
18:39toute la semaine
18:39dans une partie
18:41de la presse française
18:41par rapport
18:42à ce qui se passe
18:43aux Etats-Unis
18:44mais rien du tout
18:45par ce qui se passe
18:46à Lyon.
18:47Le président de la République
18:48a appelé
18:49à ce que les chercheurs
18:50soient accueillis en France
18:51par un mot
18:52du président de la République
18:53pour M. Balanche.
18:54Non, je pense
18:55qu'il faut faire attention
18:55parce que
18:56sur la discrimination positive
18:58aux Etats-Unis,
18:58à un moment donné,
18:59ça a été un élément
19:00important.
19:00Pourquoi ?
19:01Parce qu'il y avait
19:01un énorme racisme
19:02aux Etats-Unis
19:03qui faisait qu'un certain
19:04nombre d'étudiants,
19:05notamment venant
19:06des quartiers noirs,
19:07ne pouvaient pas rentrer
19:08dans les universités.
19:09Il a donc fallu forcer,
19:10vous savez,
19:10qu'on a même été obligés.
19:12Ça n'est pas vrai ?
19:12Si, c'était vrai.
19:13La preuve,
19:14c'est que même
19:14les premières luttes
19:15pour le droit des Noirs
19:17avec Rosaparck
19:18et des choses comme ça,
19:19c'est parce qu'il a fallu
19:20même aller prendre des bus
19:22pour...
19:22Mais ça n'a rien à voir, Julien.
19:24Non, attendez,
19:24je finis.
19:25Je dis,
19:25dans les années 60,
19:27on a été amenés
19:28à mettre en place
19:29cette politique-là
19:29pour permettre,
19:31justement,
19:31la mixité
19:32dans les universités.
19:33Non, il y a eu,
19:34il y avait avant
19:35des lois,
19:36il y avait avant
19:37des lois ségrégationnistes
19:39dans une partie
19:40des Etats,
19:41notamment du Sud,
19:42qui étaient intolérables.
19:44On les a supprimées.
19:45Et pour ça,
19:46on a mis en place.
19:46Mais ça n'a strictement
19:48rien à voir
19:49avec la discrimination positive
19:51qui a été imposée ensuite
19:52et qui était,
19:54en vérité,
19:54du racisme anti-blanc.
19:56Non, c'est tout.
19:56Dans les années 70,
19:57ce n'était pas le cas.
19:58Ne mélangeons pas tout.
19:59Ah bon,
20:00je ne mélange pas du tout.
20:01C'est vous qui mélangez.
20:02Non, non,
20:03je ne mélange pas tout.
20:03Moi, j'ai rappelé
20:04la preuve que je ne mélange pas tout.
20:06Vous avez été obligé,
20:07vous-même,
20:07de reconnaître
20:07que dans les années 60,
20:09il y avait des lois
20:10qui interdisaient
20:11à des étudiants noirs
20:12d'aller dans les universités.
20:13C'est pour ça qu'on a mis en place
20:1630 secondes.
20:17On a mis en place
20:18la discrimination positive
20:19pour ça au départ,
20:20pour forcer
20:21à ce qu'il y ait
20:21ce qu'on appelle
20:22la mixité scolaire.
20:23Rien de voir.
20:23Voilà.
20:24Alors après,
20:24vous pouvez me dire
20:25que ça n'a rien à voir.
20:25Si, ça n'a rien à voir.
20:26Après que maintenant,
20:27qu'il y ait d'autres choses
20:30qui se passent
20:31dans l'université américaine,
20:32on voit bien
20:32le problème qui est posé.
20:34Mais voilà,
20:34je voulais remettre
20:35chaque chose à sa place.
20:36Moi, je suis un esprit
20:37assez simple.
20:38Je suis contre tous les racismes.
20:40Et le racisme anti-noir
20:42et le racisme anti-blanc.
20:43La discrimination positive,
20:45c'était du racisme anti-blanc.
20:46Non, pas dans les années 60.
20:49Ça n'a aucun lien
20:49avec les lois sur la ségrésation.
20:51Mais pas dans les années 60
20:52et dans le début des années 70
20:53parce que vous aviez
20:54des adversités
20:55où quasiment vous disiez
20:55interdit ou de mort.
20:57Eh bien,
20:57on a supprimé
20:59justement ces interdictions
21:01scandaleuses,
21:02mais ça n'avait aucun lien
21:04avec le fait de favoriser
21:05artificiellement des gens.
21:07Vous savez comme moi
21:08que la simple suppression
21:09ne croyez pas les conditions
21:11par ailleurs de l'avenue.
21:12Il a fallu imposer
21:13à un certain nombre
21:14d'universités cela.
21:15On l'a appelé la mixité.
21:16Voilà.
21:16Vous avez parlé
21:17du racisme anti-blanc.
21:20Je ne sais pas
21:21si vous êtes au courant,
21:22mais la Commission européenne
21:24a lancé un vaste plan
21:25pour les prochaines années
21:27pour lutter
21:28contre toutes les formes
21:28de discrimination.
21:30Et selon M. Légeri,
21:31eurodéputé
21:32du Rassemblement national,
21:33pas un mot
21:34sur les actes anti-chrétiens
21:36et sur le racisme anti-blanc.
21:38Non, mais c'est excellent.
21:38Alors attendez,
21:39là aussi,
21:39faisons attention.
21:40Le racisme anti-blanc,
21:42c'est une discussion
21:42et vous avez remarqué
21:43à plusieurs reprises
21:44que cette notion-là
21:45ne me plaisait pas.
21:46Les actes anti-chrétiens,
21:47c'est autre chose.
21:48C'est pour ça que je les ai.
21:49J'ai séparé les deux.
21:51Non, mais attendez,
21:52j'ai séparé les deux
21:53en le disant.
21:54Non, mais écoutez,
21:54je ne sais pas.
21:57De mémoire,
21:57je crois qu'il n'y a pas
21:58que les blancs
22:00qui sont chrétiens.
22:00Vous avez entièrement raison
22:01et c'est pour ça
22:02que j'ai parlé
22:02de deux choses différentes.
22:03deux choses différentes.
22:04Je recommande d'ailleurs
22:05la lecture
22:06du livre
22:08qui s'appelle
22:09Racisme anti-blanc,
22:11qui d'ailleurs
22:12est un peu,
22:13se réclame un tout petit peu
22:14et j'en suis très honoré
22:15de ce que j'écrivais
22:17il y a 20 ans
22:18sur réflexion
22:18sur la question blanche.
22:20Monsieur Bousquet ?
22:21De monsieur François Bousquet.
22:23Très bel esprit
22:24et qui d'ailleurs...
22:25D'habitude,
22:26vous étiez plutôt
22:27braqué sur le nom de Bousquet.
22:29Oui, mais vous voyez,
22:30il y a Bousquet et Bousquet.
22:32Plus sérieusement,
22:33plus sérieusement,
22:34il explique bien
22:35le sort des petits blancs
22:36dans les banlieues
22:37et notamment dans les banlieues,
22:39encore que maintenant,
22:40ça se diffuse partout.
22:42Il a une très belle
22:43et triste expression
22:44du plouc émissaire.
22:46Quand j'explique moi
22:47que c'était,
22:48vous savez,
22:48les petits blancs
22:50français dont on se moquait
22:52avec le béret français
22:54à la Dupont-Lajoie,
22:55je recommande vraiment
22:56la lecture de cela
22:57pour se persuader
22:58s'il en était besoin
22:59du sort des petits blancs
23:01dans les banlieues
23:02et d'ailleurs,
23:03il explique que
23:04les petits blancs
23:05ont été créés
23:05notamment par les grands blancs
23:07des beaux quartiers
23:08qui, pour se faire bien voir,
23:10avaient tendance justement
23:12à les traiter de racistes.
23:13La publicité,
23:13je vous propose même mieux.
23:15Je vous propose même mieux.
23:16Juste après la publicité,
23:17puisque vous avez parlé
23:18de ce livre
23:18et que je vous ai parlé
23:20de M. Ledgeri,
23:21juste après la publicité,
23:23je vous montrerai
23:24le message
23:25de M. Ledgeri
23:26et on écoutera
23:27M. Bousquet
23:28puisque dans une des émissions
23:30précédentes,
23:30ça n'était pas prévu
23:31sur celle-ci,
23:32j'avais préparé
23:33une thématique
23:33sur le racisme antire.
23:34On parlera donc
23:35de l'Europe à nouveau ?
23:36Et on parlera
23:36de l'Europe à nouveau.
23:37A tout de suite.
23:38C'est-à-dire qu'en gros,
23:39on change tout
23:39de l'ordre du jour ?
23:40Mais c'est ça le charme
23:41de cette émission.
23:42A tout de suite.
23:43C'est-à-dire qu'en gros,
23:44c'est vous qui faites
23:45l'ordre du jour ?
23:46A tout de suite ?
23:46Non, pas du tout.
23:47Au contraire.
23:48On est en 19h30
23:49sur CNews
23:49et on poursuit
23:50le face-à-face.
23:52C'est très intéressant
23:53l'échange
23:53qu'on a pu avoir
23:54quasiment à la fin
23:57de la première partie
23:57sur les thématiques
23:59et l'évolution
24:00de l'émission.
24:00Ce qui est vrai,
24:01c'est que le charme
24:01de cette émission,
24:02c'est qu'on peut parler
24:03aussi d'un thème
24:04et hop,
24:05on va l'aborder ensemble.
24:07Et vous parliez
24:08juste avant la publicité,
24:09William Golnadel,
24:10en longueur,
24:11peut-être un peu trop d'ailleurs,
24:12des actes
24:13antichrétiens.
24:14Des actes antichrétiens
24:18et du racisme anti-blanc.
24:20Et du racisme anti-blanc.
24:22Et c'est très intéressant
24:23parce que
24:24j'ai vu
24:25un message,
24:27un tweet
24:28de Fabrice Leggeri
24:29qui est eurodéputé
24:30ancien patron de Frontex.
24:32Alors,
24:33ce n'est pas celui-ci
24:33puisque là,
24:34c'est le vendredi saint.
24:36Mais je voudrais
24:37qu'on voit son communiqué
24:38s'il vous plaît.
24:39Puisque la Commission européenne,
24:41merci,
24:41l'UE lance une stratégie
24:43contre le racisme
24:44qui oublie
24:46le racisme anti-blanc
24:47sans l'ennui
24:47et la christianophobie.
24:49Ce sont deux éléments différents.
24:50On l'a bien compris.
24:52En 2024,
24:53770 actes
24:54antichrétiens
24:55en France,
24:56zéro ligne
24:57dans leur texte.
24:58Et c'est un texte
24:59donc
24:59qui va avoir
25:01pour but
25:01de lutter
25:02contre le racisme
25:03de 2026
25:04jusqu'à 2030.
25:06Alors,
25:06c'est intéressant quand même.
25:07Ça peut être
25:08un peu perturbant
25:09de voir
25:10que l'Europe
25:12ne se soucie pas
25:14des actes
25:14antichrétiens
25:15dans la lutte
25:16contre le racisme,
25:16Julien Drey.
25:18Je ne sais pas.
25:19Voilà,
25:19je découvre
25:20la minute même
25:21les choses.
25:23La question
25:24des actes
25:24antichrétiens,
25:25c'est une chose
25:26qui existe aujourd'hui.
25:27Il y a des églises
25:29qui ont été attaquées
25:29en Europe,
25:30qui ont été détruites.
25:32Voilà,
25:32donc c'est effectivement
25:33quelque chose
25:33qui doit être dénoncé
25:35et d'ailleurs
25:36les églises
25:36doivent être
25:37protégées
25:38ou reconstruites
25:38quand elles sont
25:39abîmées
25:40ou détruites.
25:41Ça,
25:41c'est une chose.
25:42Après,
25:42je vous le dis honnêtement,
25:43cette notion,
25:44moi je n'ai pas lu le livre
25:45donc je ne vais pas parler
25:46de choses que je ne connais pas.
25:47On parlera du racisme
25:48anti-blanc après.
25:48La notion de racisme anti-blanc,
25:50je vous l'ai déjà dit
25:50dix fois dans cette émission,
25:52je trouve qu'elle n'est pas pertinente
25:54parce qu'elle mélange tout
25:55et le mot racisme
25:56devient à ce moment-là
25:57un mot fourre-tout
25:58et je n'aime pas
25:58les mots valises
25:59comme on l'a fait
26:00avec le mot fascisme
26:01parce qu'après,
26:01plus qu'il y ait aujourd'hui
26:03je dirais des discriminations,
26:06des perceptions,
26:07même des violences commises
26:09contre des jeunes
26:10parce qu'ils sont blancs,
26:12parce qu'ils ne sont pas,
26:13etc.
26:13Je ne conteste pas tout ça
26:15mais je n'aime pas ce mot
26:16et je reconnais
26:17que comme je n'ai pas travaillé
26:18dessus pour l'instant,
26:19je n'ai pas un mot de substitution
26:20qui me vient spontanément
26:21à l'esprit.
26:21Je suis modeste.
26:22D'abord sur les actes
26:24anti-chrétiens
26:24et l'Europe qui l'oublie
26:26et ensuite on écoutera
26:27M. François Bousquet
26:28qui est l'auteur
26:29dont vous parliez
26:29en première partie
26:30qui a publié un livre
26:31sur le racisme anti-blanc.
26:33Allez-y.
26:34Sur l'Europe d'abord.
26:36Mais c'est intimement lié
26:37vous allez dire,
26:37je t'imagine.
26:38Bien sûr
26:39parce que l'Europe
26:40se meurt de la préférence
26:43pour l'autre.
26:44Elle préfère le lointain
26:45à son prochain.
26:47Raison pourquoi
26:48elle a été incapable,
26:50tout se tient.
26:50Eliott.
26:52Raison pourquoi
26:52elle était incapable
26:54de défendre
26:55ses propres frontières
26:56et raison pourquoi
26:58l'immigration massive
27:00et invasive
27:01est dans pratiquement
27:03tous les pays européens
27:05qui sont en train
27:06de se ressaisir
27:08de manière tout à fait tardive.
27:10Donc ce n'est pas étonnant
27:11du tout
27:12dans cette perspective
27:14masochiste ou suicidaire
27:17je ne sais pas
27:18qu'il s'oublie
27:19qu'on oublie
27:21les blancs
27:22qu'on oublie
27:23qu'on oublie
27:24les chrétiens
27:24et ce qui est merveilleux
27:25ce qui est formidable
27:26et en même temps
27:27il y avait un article
27:30je crois
27:30dans le Figaro d'hier
27:31qui montrait
27:33le nombre
27:35de subventions
27:36à des associations
27:38pro-islamistes.
27:39c'est quelque chose
27:41de totalement suicidaire
27:42et ce qui est merveilleux
27:43c'est que
27:44sur fond
27:46d'antitrumpistes
27:47dont on parlera
27:48dans un instant
27:49eh bien
27:49on présente
27:51cette Europe
27:53en pleine déliquescence
27:55démographique
27:56comme maintenant
27:58quelque chose
28:00de formidable
28:00y compris sur le plan
28:01scientifique
28:03du modernisme
28:03etc.
28:04pardon de le dire
28:05l'Europe
28:06pour moi
28:06malheureusement
28:07c'est un anti-modèle
28:09le problème
28:11c'est qu'il y a
28:11tellement de choses
28:11qui ont été dites là
28:12que ça peut être
28:13compliqué de répondre
28:14parce qu'il y a une critique
28:15en règle
28:15de la construction européenne
28:17avec des choses
28:18qui sont justes
28:18d'autres qui ne sont pas justes
28:20parce que je pense que
28:21ceux qui me disent
28:22aujourd'hui
28:22que la construction européenne
28:23n'est pas bonne
28:24je suis d'accord
28:24mais en général
28:26c'est les mêmes
28:26qui prônaient
28:27et qui nous annonçaient
28:28que si on sortait de l'Europe
28:29tout allait aller bien
28:30et qu'ils ne tirent pas
28:31le bilan de ce qui s'est passé
28:32avec l'Angleterre
28:33au passage
28:33et qu'ils ne tirent pas
28:37mondiales
28:37s'il n'y a pas d'Europe
28:38il faut me dire
28:38comment on fait
28:39notamment contre Trump
28:41ou contre Poutine
28:43c'est pour ça
28:44qu'on ne va pas avoir
28:45le débat
28:46après il y a certainement
28:48des tas de choses
28:49qu'il faut changer
28:49dans la construction européenne
28:50y compris son élargissement
28:51la manière dont elle fonctionne
28:52je suis d'accord
28:53mais je maintiens quand même
28:55que la construction européenne
28:56reste un acquis
28:57ça c'est une première chose
28:58et je la défends
28:59deuxième chose
29:00après sur le débat
29:03qu'il y a
29:03sur l'histoire
29:04du racisme anti-blanc
29:05je vous ai déjà dit
29:06je vais d'ailleurs
29:07me précipiter
29:08pour être honnête
29:08pour acheter cet ouvrage
29:10le lire
29:11essayer de comprendre
29:11et j'essaierai
29:12d'être en bonne élève
29:13la semaine prochaine
29:14voilà
29:14mais si vous voulez
29:17pour le racisme anti-blanc
29:18alors là
29:19vous lisez le livre
29:21de monsieur Bousquet
29:22et on parlera
29:22du racisme anti-blanc
29:23la semaine prochaine
29:23ça peut être une option aussi
29:25c'est une option
29:25je suis en train de le faire
29:26alors avançons
29:28puisqu'on parle des attentifs
29:29quand même un mot
29:29sur le racisme anti-blanc
29:30vous n'allez pas escamoter
29:31le racisme anti-blanc
29:32c'est justement
29:33l'idée
29:33est de faire un long thème
29:35sur le racisme anti-blanc
29:36bah oui
29:37mais vous
29:37vous avez lu le livre
29:38et d'ailleurs
29:38je comprends
29:39ce que vous êtes en train de faire
29:40comme le livre
29:41vous l'avez inspiré
29:42vous êtes en train de faire
29:43la promotion du livre
29:43que vous avez inspiré
29:44ça c'est pas très
29:45très cordial
29:47sur le plan culturel
29:48ça fait quand même
29:4920 ans
29:49que je parle du racisme anti-blanc
29:50moi aussi
29:51ça fait 20 ans
29:51que je parle du racisme
29:52je dirais simplement
29:52que je reste encore confondu
29:54qu'on puisse nier
29:56cette réalité
29:58à notre époque
29:59où dans plein d'endroits en France
30:02les blancs
30:04lorsqu'ils sont notamment
30:05en minorité
30:06sont traités de salle blanc
30:08de salle gouère
30:09de salle tout ce que vous voulez
30:10et j'ai un problème de vocabulaire
30:12si on traite quelqu'un de sale noir
30:14c'est du racisme
30:15et si on traite quelqu'un de sale blanc
30:17c'est pas du racisme
30:18pardon
30:19j'ai vraiment un problème intellectuel
30:23pour comprendre ce déni là
30:24oui vous avez un problème intellectuel
30:26parce que la notion de racisme
30:27elle renvoyait à des discriminations
30:28ce qu'on appelle systémique
30:30ah bah oui
30:30c'était ça qui a donné naissance
30:33à la notion de racisme
30:34ce qu'on appelle
30:35des discriminations systémiques
30:36ça veut dire
30:36des interdictions
30:37comme aux Etats-Unis
30:38des mises à l'écart
30:40des mises à l'annexe
30:40c'est comme ça
30:40qui a été fabriqué
30:41pour ce qui est des blancs
30:44je ne vous ai pas dit
30:44pour des jeunes blancs
30:45qui sont chahutés
30:47bousculés
30:48même tabassés
30:51tout ce que vous voulez
30:51etc
30:51je ne nie pas le phénomène
30:53je trouve que
30:53l'utilisation du mot
30:54me gêne
30:55j'ai le droit aussi
30:56de chercher
30:57un terme plus adéquat
30:58la création
31:00du vocable
31:01du racisme
31:01systémique
31:03est une création
31:04issue
31:05du racisme
31:05anti-blanc
31:06qui laisse
31:07qui laisse
31:08à penser
31:09de manière péremptoire
31:11qu'en vérité
31:11ce sont les blancs
31:13qui ont fabriqué
31:14le racisme
31:14donc il ne peut pas
31:16y avoir de racisme
31:16anti-blanc
31:17puisque le racisme
31:18est blanc
31:18voilà
31:18c'est ça
31:19la notion de racisme
31:20oui mais parce que
31:21dans l'histoire
31:21dans l'histoire
31:23vous n'y pouvez rien
31:23alors vous pouvez dire
31:24aujourd'hui désormais
31:25etc
31:25mais dans l'histoire
31:26le racisme
31:27dans les sociétés
31:27dans lesquelles nous vivons
31:28il a été d'abord
31:29et avant tout
31:30pratiqué contre
31:31les minorités
31:32notamment les minorités
31:33maghrébines
31:34les minorités noires
31:35et même d'ailleurs
31:36les minorités juives
31:38c'est comme ça
31:38ça s'est passé
31:39le racisme
31:39mais la chose
31:40la mieux partagée
31:40il n'y a pas de racisme
31:42dans les pays arabes
31:43il n'y a pas d'antisémitisme
31:44il n'y a pas
31:45il n'y a pas
31:45la plus grande traite
31:47esclavagiste
31:49avec les arabo-islamiques
31:50pardon
31:51mais c'est consubstantiel
31:52c'est consubstantiel
31:54à la race humaine
31:55le racisme
31:56pardon
31:57non mais vous mettez
31:58bon alors
31:58les historiens
31:59ils ont peut-être
32:00vous pouvez considérer
32:01que les historiens ont eu tort
32:02que toutes les sociétés
32:04intellectuelles ont eu tort
32:05c'est comme ça
32:06qu'on a construit
32:06le mot racisme
32:07vous pouvez considérer
32:08que désormais
32:08il y a d'autres choses
32:09qui doivent être caractérisées
32:11etc
32:11mais moi j'essaye d'avancer
32:13rationnellement
32:14par rapport à une formation
32:15culturelle et intellectuelle
32:16que j'ai reçue
32:17alors si vous pensez
32:18que ma formation
32:19culturelle et intellectuelle
32:20est mauvaise
32:20peut-être
32:21mais c'est celle que j'ai appris
32:22à l'école de la République
32:23je pense que vous avez vécu
32:26peut-être qu'on n'a pas été
32:26aux mêmes écoles
32:27non mais je pense
32:28que vous avez vécu
32:29trop longtemps
32:30sous la chape
32:32de l'intellectualisme
32:33gauchisant
32:34non
32:34c'est vrai
32:36et comme on le voit encore
32:37on en met arrêté
32:38non mais bon
32:39la preuve
32:42la preuve
32:43regardez encore
32:44ce que disent
32:45les présidents
32:45d'universités
32:46nous vivons
32:48sous la dictature
32:50intellectuelle
32:52du gauchisme
32:53encore maintenant
32:54ça ça s'appelle
32:54le chahut intellectuel
32:55de monsieur Goldadel
32:56lui
32:57c'est le spécialiste
32:58de la soupe
32:59où on met tout
33:00vous voyez
33:00il met tous les légumes
33:01c'est votre cohérence
33:03c'est votre cohérence à vous
33:04c'est pas la mienne
33:05voilà
33:06et d'ailleurs
33:09c'est un certain talent
33:10parce que je pense
33:11qu'en plaidoirie
33:11ça doit gêner
33:12ses parties adverses
33:14parce que comme il mélange tout
33:15on sait plus comment
33:16où il faut répondre
33:17si c'est faux répondre
33:171, 2, 3, 4
33:19c'est votre méthode
33:20non là
33:20il sait que je suis sensible
33:22à la flatterie
33:22voilà
33:24et puis surtout
33:24qu'en plaidoirie
33:25comme il a beaucoup
33:26de dossiers en ce moment
33:27il doit beaucoup travailler
33:29nous ne sommes pas
33:30bon
33:31mais nous parlerons
33:32alors de ce livre
33:32et du racisme anti-blanc
33:34un peu plus
33:34la semaine prochaine
33:36actualité internationale
33:37à présent
33:38et on va parler
33:39de Donald Trump
33:40ce qui est vrai
33:41c'est qu'on voit
33:42que les négociations
33:43pour l'Ukraine
33:44le cessez-le-feu
33:45les négociations
33:46sont complexes
33:47il promettait
33:48un cessez-le-feu
33:50de 30 jours
33:51il a eu un cessez-le-feu
33:52de 30 heures
33:53idem pour la guerre
33:54à Gaza
33:55les Etats-Unis
33:57décident d'enlever
33:57la moitié
33:58de leurs forces militaires
33:59en Syrie
33:59et je sais que c'est un sujet
34:00qui vous tient à cœur
34:02tous les deux
34:02sans parler des droits
34:03de douane
34:04alors je vous propose
34:05juste d'écouter
34:06une petite séquence
34:06c'était vendredi soir
34:07au moment où
34:09l'interpelle
34:09sur la guerre
34:11en Ukraine
34:11et une journaliste
34:12lui dit
34:13Marc Rubio
34:14serait prêt
34:16à lâcher l'affaire
34:17sur l'affaire ukrainienne
34:18est-ce que
34:18vous êtes d'accord
34:19avec le chef
34:20de la diplomatie
34:21américaine
34:22bien sûr
34:22écoutez
34:23Le secrétaire d'état
34:26Rubio a déclaré
34:27que les Etats-Unis
34:27allaient devoir déterminer
34:29si un accord
34:29pouvait être conclu
34:30entre la Russie
34:31et l'Ukraine
34:31dans quelques jours
34:32ou que sinon
34:32vous passeriez
34:33à autre chose
34:34Oui très bientôt
34:35De combien de jours
34:36s'agit-il ?
34:37Pas de nombre de jours
34:38précis
34:39mais rapidement
34:39nous voulons
34:41que cela soit fait
34:41Je me tourne vers vous
34:44William Goldnadel
34:45sur les 100 premiers jours
34:47de Donald Trump
34:48est-ce que vous avez
34:48l'impression
34:49qu'il réussit
34:50ou qu'il est en train
34:51de perdre ses paris
34:52ou c'est trop tôt
34:53pour affirmer
34:54quoi que ce soit ?
34:55Je pense que c'est trop tôt
34:56Je pense que c'est trop tôt
34:58D'abord
34:58Monsieur l'avait été gentil
34:59avec lui là
35:00Pourquoi ?
35:01Parce que
35:02comme il ne peut pas
35:03c'est un déçu du trumpisme
35:05mais comme il ne peut pas
35:06encore l'avouer
35:07parce qu'évidemment
35:08il essaye de ménager
35:09les choses
35:09il se dit
35:10je vais gagner du temps
35:11Alors je l'ai écouté
35:12cette semaine
35:12il a expliqué
35:13il l'expliquait
35:14assez régulièrement
35:14qu'il n'est pas trumpiste
35:16Non
35:16Il a salué l'élection
35:18de Monsieur Trump
35:19ici sur ce plateau
35:20C'est gentil
35:21de répondre à ma place
35:22mais si je peux
35:23je le ferai
35:24Moi aussi je peux
35:25pour répondre à ma place
35:26je peux le faire mieux
35:27quand même
35:27C'est pas sûr
35:28Allez-y William
35:29Premièrement
35:30je me suis
35:31bien davantage
35:33reçu
35:33de la défaite
35:34du wokisme
35:35que de la victoire
35:36de Trump
35:37parce que je n'ai jamais
35:38été trumpiste
35:38Pour autant
35:40je ne renonce pas
35:41à ce que je pense
35:42être mon honnêteté intellectuelle
35:44C'est-à-dire que
35:45malheureusement
35:45dans Trump
35:46il y a à boire
35:47et à manger
35:48Je dirais par exemple
35:49que sur
35:49à l'égard d'Israël
35:51Trump ne me dérange pas trop
35:53pour être tout à fait sincère
35:55Le problème
35:57C'est pas sûr
35:57que vous direz la même chose
35:58quand il aura signé
35:58un bon accord avec l'Iran
35:59Écoutez
36:01s'il arrive
36:01s'il arrive
36:02à faire en sorte
36:04que l'Iran
36:05qui veut détruire Israël
36:06et renonce
36:08à l'arme atomique
36:09je ne bouderai pas
36:10ma satisfaction
36:11Je ne vous savais pas
36:12aussi naïf
36:13Non mais donc
36:14je veux dire simplement
36:15que
36:16il y a à boire
36:17et à manger
36:18je trouve que
36:19ça ne serait pas honnête
36:20au bout d'un mois
36:21de dire
36:22est-ce qu'il va réussir ici
36:24est-ce qu'il va rater là
36:25j'ai qu'un seul problème
36:26au moment où je parle
36:28et d'ailleurs
36:28le ton employé déjà
36:31me laisse à penser
36:32c'est que
36:33c'est pour ça d'ailleurs
36:34que je n'ai jamais été trumpiste
36:35et j'ai été celui
36:37qui ici
36:38a peut-être le plus
36:39dénoncé
36:40la manière invraisemblable
36:42dont il a traité Zelensky
36:43à la Maison Blanche
36:44en public
36:45mais
36:46ce que je crains moi
36:47c'est que
36:48l'antitrumpisme primaire
36:51autorise
36:52maintenant
36:53notamment
36:54le monde gauchisant
36:56à se refaire
36:57une santé
36:58c'est-à-dire que
36:59par exemple
37:00là
37:00on a l'exemple
37:01le plus formidable
37:02ils sont en train
37:03de nous expliquer
37:03l'Europe
37:04enfin les européistes
37:06sont en train
37:07de nous expliquer
37:08sérieusement
37:09que les scientifiques
37:11américains
37:12sont en train
37:13de fuir
37:14par milliers
37:15les Etats-Unis
37:17pour aller dans l'Europe
37:18l'Europe
37:18elle n'est même pas capable
37:19de payer ses propres scientifiques
37:21et les Américains
37:23vont arriver
37:23nous sommes victimes
37:24d'une désinformation
37:25qui sur le dos
37:27de l'antitrumpisme
37:28est en train
37:29à nouveau
37:30de réhabiliter
37:30le gauchisme
37:31qui a tué
37:32ce pays
37:33et l'Europe
37:33mais vous devriez
37:34vous en prendre
37:35à vous-même
37:35vous avez soutenu
37:36un champion
37:37dont vous pensiez
37:38qu'il était
37:38le champion
37:39contre le gauchisme
37:40et vous dites
37:41maintenant
37:41que sa politique
37:42conduit à la résurgence
37:44du gauchisme
37:45il y a quand même
37:46un petit problème
37:46ça veut dire
37:47que vous avez soutenu
37:48un mauvais champion
37:48et que vous avez
37:49surestimé
37:50le contenu
37:50de sa politique
37:51moi
37:51j'ai jamais été
37:53de ceux
37:53qui brocardaient
37:55monsieur Trump
37:55sur tous les aspects
37:57que j'ai pu entendre
37:58j'ai toujours été méfiant
37:59je considérais
38:00que c'était un réactionnaire
38:01conservateur
38:02il l'a montré
38:03à de multiples reprises
38:04mais maintenant
38:05si vous voulez
38:06il y a un problème
38:06qui est posé
38:07sérieusement
38:08avec monsieur Trump
38:08c'est une politique
38:10totalement incohérente
38:11et qui met le monde
38:13dans une situation
38:13dramatique
38:14à tous les niveaux
38:15sur le plan économique
38:16je vous signale
38:17que même maintenant
38:17aux Etats-Unis
38:18les plus grandes puissances
38:19financières
38:19ont été obligés
38:20d'aller le voir
38:21en disant
38:21il faut que t'arrêtes
38:21même Elon Musk
38:22lui a dit
38:23je ne comprends pas
38:23ce que vous êtes en train
38:24de faire
38:24sur les droits de douane
38:25la guerre commerciale
38:26qui a commencé
38:27va être catastrophique
38:28à commencer
38:28par les travailleurs
38:29américains eux-mêmes
38:30qui vont être pénalisés
38:31ça c'est première
38:32totalement incohérente
38:33deuxièmement
38:34vous voyez comme moi
38:35il annonce des choses
38:36un jour
38:36il annonce l'inverse
38:37le lendemain
38:38et on ne sait pas
38:39où il va
38:39bon alors je passe
38:40sur l'annexion du Groenland
38:42la déclaration de guerre
38:43au Canada
38:43etc etc
38:44tout ça est farfelu
38:46mais moi ce qui m'inquiète
38:47le plus
38:47je le dis honnêtement
38:48c'est est-ce que
38:49la politique américaine
38:51que mène monsieur Trump
38:52est indépendante
38:53des relations qu'il a pu nouer
38:55par le passé
38:56avec les oligarques russes
38:58vous êtes en train
38:58de nous expliquer
38:59que son attitude
39:01aujourd'hui
39:01ferait le jeu
39:03de la Russie
39:03je pense oui
39:04qu'aujourd'hui
39:05aujourd'hui
39:06monsieur Poutine
39:07boit du petit lait
39:08avec ce qui est en train
39:08de se passer
39:09et d'ailleurs
39:09ce n'est pas moi
39:10qui le dise
39:10je vous signale
39:11que quand
39:12il y a eu le scandale
39:14de ce qu'on appelait
39:15les Trump Tower
39:15ceux qui ont sauvé
39:18monsieur Trump
39:18de la faillite
39:19ce sont des oligarques russes
39:20qui sont venus
39:21lui apporter
39:21les fonds nécessaires
39:22et cette question
39:23elle est posée
39:24aujourd'hui
39:24dans la politique
39:25qui mène
39:25à l'égard
39:26de monsieur Poutine
39:27un esprit chagrin
39:29pourrait taxer
39:30monsieur Drey
39:31de complotiste
39:32je n'irai pas
39:33quand on donne des faits
39:36on est complotiste
39:37il est tellement complotiste
39:38qu'il m'a accusé
39:40d'avoir soutenu Trump
39:42des millions de français
39:47sont en train
39:47de vous entendre
39:49oui des millions de français
39:49ont entendu
39:53que vous réjouissiez
39:54de son élection
39:55en disant
39:55c'est formidable
39:56je salue cette élection
39:57etc
39:57j'ai pas inventé
39:59non
39:59je dis
39:59que j'ai dit
40:01textuellement
40:01que je me suis
40:03réjoui
40:04de la défaite
40:05du wokisme
40:06j'avoue
40:07que même maintenant
40:08tout tombe but
40:09même maintenant
40:10au moment où je vous parle
40:11et alors même
40:12que j'aurais préféré
40:13une Nikki Haley
40:14par exemple
40:14plutôt qu'un Donald Trump
40:16je n'arrive pas
40:17à regretter
40:18Madame Kamala Harris
40:21et le squad
40:22démocrate d'extrême gauche
40:24qui était d'ailleurs
40:25du meilleur
40:26qui est du meilleur
40:27mieux avec ce qui se passait
40:28à Gaza
40:29ce que j'ai dit tout à l'heure
40:31est encore
40:32démontré là
40:33c'est à dire
40:34moi je ne vous parle pas
40:35de je ne sais pas quoi
40:36de squad de machin
40:37etc
40:37je vous dis
40:38vous avez soutenu
40:39c'est votre droit
40:40un héros
40:41en disant
40:42il est formidable
40:42vous allez voir
40:43etc
40:43vous êtes en train maintenant
40:44de lui reprocher
40:45de faire le nid
40:47d'un nouveau wokisme
40:49c'est donc
40:49vous êtes trompé
40:50avant tout
40:50on est parlant d'Israël
40:51il nous reste 4 minutes
40:52pour un peu
40:52j'aurais voté Trump
40:53et je suis moi-même
40:54un agent de Mosque
40:54mais j'ai souvenir
40:55alors attendez
40:5630 secondes
40:57on reste sur Trump
40:5830 secondes
40:59on n'aura pas le temps
41:00de parler d'autres thèmes
41:01on peut rigoler sur Trump
41:04la politique que mène
41:05aujourd'hui
41:06M. Trump
41:06à l'égard de la Russie
41:08et la manière
41:08dont les relations
41:10sont établies
41:11avec M. Poutine
41:12sur le dos
41:13du peuple ukrainien
41:14me pose problème
41:15et je vais loin
41:16je pose la question
41:18de savoir
41:18quelles sont les choses
41:19que nous ne savons pas
41:20alors il fait un taux
41:21où M. Drey
41:23était moins pro-ukrainien
41:25que ça
41:26non non
41:26moi je suis pro-ukrainien
41:27parce que je ne supporte pas
41:29ce qui est en train de se passer
41:30et alors vous savez encore
41:31vous allez encore avoir
41:32une question supplémentaire
41:34moi vous savez
41:35j'ai été comme vous le savez
41:36jeune trotskiste
41:37donc le FSB
41:38le KGB
41:39et tout ce qui a à voir avec ça
41:40je ne les ai jamais supportés
41:41alors il se trouve
41:42que la stratégie
41:43trumpienne
41:44je ne sais pas
41:45si elle est bonne ou pas
41:46c'est effectivement
41:47par rapport à la Chine
41:50de se rabibocher
41:52avec la Russie
41:52alors c'est de la
41:54c'est de la
41:54c'est de la
41:54la grande politique
41:55ça ne fait pas pour autant
41:57à mes yeux
41:57je ne sais pas si c'est bien
41:58mais ça ne fait pas
42:00pour autant
42:00à mes yeux
42:01M. Trump
42:02qui est
42:03c'est vrai que c'était
42:03un homme d'affaires
42:04c'est vrai qu'il
42:05il pouvait absolument
42:07entretenir des intelligences
42:09avec des oligarques russes
42:11ça ne m'étonnerait
42:11certainement pas de lui
42:13de là en faire un agent russe
42:16pardon de ne pas y croire
42:17c'est tout ce que je dis
42:18le terme exact
42:19ça ne s'appelle pas agent russe
42:20ça s'appelle compromat
42:21ça veut dire
42:22quelqu'un qui à un moment donné
42:23a eu effectivement
42:25des relations troubles
42:26avec tout ce système là
42:27c'est M. Biden
42:28avec l'Ukraine
42:29le fils Biden
42:31et peut-être le père
42:33avec l'Ukraine
42:34ça n'était pas forcément
42:35extraordinaire non plus
42:36à ce stade là
42:37ce n'est pas M. Biden
42:38qui est à la tête des Etats-Unis
42:39c'est M. Trump
42:40je fais ce rappel d'histoire
42:41non mais on peut faire
42:41plein de rappels d'histoire
42:42et voilà la réalité
42:43telle qu'elle est posée
42:44voilà
42:44et ça ne serait pas surprenant
42:46connaissant la manière
42:48dont on travaille
42:48à travailler le KGB
42:50et aujourd'hui le FSB
42:51KGB dont est issu
42:53M. Poutine
42:54qu'il y ait des choses
42:55qu'on découvrira
42:56un jour ou l'autre
42:57sur des liens
42:57qui sont pour le moins
42:58aujourd'hui discutables
43:00Messieurs
43:00il nous reste deux minutes
43:02et malheureusement
43:03on n'aura pas eu le temps
43:04ben non
43:04c'est à peine
43:06les premières phrases
43:08lorsque vous prenez
43:09la parole
43:09William Golnadel
43:10mais malheureusement
43:11on n'aura pas de temps
43:13et je voulais qu'on revienne
43:14sur des questions diplomatiques
43:15qu'on parle d'Israël
43:16du Hamas
43:17je voulais surtout qu'on parle
43:20du Hamas
43:20qui a refusé
43:21le plan de trêve
43:23et de Rima Hassan aussi
43:25mais on n'a pas le temps
43:26en revanche
43:26il y a un chiffre aujourd'hui
43:27qui est très important
43:28c'est issu d'un sondage
43:31CSA pour CNews
43:32qui vient démonter
43:34et balayer
43:35les stéréotypes
43:36de certains élus
43:37qui ont du mal
43:38avec notre culture
43:39et notre histoire
43:39à la question
43:40la France
43:41c'est un pays de culture
43:42et de tradition catholique
43:43vous avez
43:43trois Français sur quatre
43:45même plus
43:46parce que c'est quasiment
43:47huit Français sur dix
43:48qui sont d'accord
43:50avec cette affirmation
43:51et dans le détail
43:52je suis allé regarder
43:53ces transpartisans
43:54de la France insoumise
43:5570%
43:57jusqu'au Rassemblement National
43:59il n'y a pas un parti
44:00qui ne considère pas
44:01que la France
44:02est un pays de culture
44:03et de tradition catholique
44:05vous avez 30 secondes
44:07pour avoir un dernier mot
44:09là-dessus
44:10et quel regard vous portez
44:11sur ce chiffre-là
44:14William
44:14vraiment en 30 secondes
44:15je voudrais d'abord
44:16dénoncer le fait
44:17qu'une statue
44:18de la Sainte Vierge
44:19a été profanée
44:20et détruite
44:21il y a deux jours
44:21la presse française
44:24une grande partie
44:24de la presse française
44:25s'en foutait totalement
44:26ça montre
44:27à quel point
44:28la chrétienté
44:30le christianisme
44:31les catholiques
44:32sont considérés
44:33dans certains milieux
44:35moi pour moi
44:35il n'y a aucun doute
44:36que je suis né
44:37dans un pays
44:38où j'ai dit aux chrétiens
44:41ou de tradition chrétienne
44:43et je tiens
44:44mon paysage
44:46c'est aussi
44:47les crucifixes
44:49et les calvaires
44:50dans les régions françaises
44:54donc j'y suis
44:54extrêmement attaché
44:56et la manière
44:57dont les catholiques
44:58sont traités
44:59pour moi
45:00je la trouve
45:01totalement épouvantable
45:02et la manière
45:02dont le monde
45:03je crois
45:03ou je ne sais plus
45:04quel journal
45:06montrait que
45:07les catéchumènes
45:09ceux qui se convertissent
45:11à la chrétienté
45:13sont des radicaux
45:14qui imitent l'islam
45:15je trouve ça
45:16totalement irrespectueux
45:19pour ne pas dire
45:20d'abord
45:20alors malheureusement
45:20vous n'aurez pas
45:21autant de temps
45:21parce que j'avais demandé
45:2230 secondes
45:23et là on va déborder
45:24on va se faire gronder
45:2530 secondes
45:25ce qui monopolise la parole
45:26c'est la démonstration
45:27qui vient d'avoir été faite
45:28alors moi
45:29pour moi
45:30à la question
45:31si elle m'avait été posée
45:32j'aurais répondu
45:32comme 77% des français
45:34la France
45:35c'est un pays catholique
45:35et d'ailleurs
45:36je n'ai jamais
45:37et vous pourrez retrouver
45:38des traces
45:38repris à mon compte
45:40l'idée d'une civilisation
45:41judéo-chrétienne
45:42je pense que nous sommes
45:43plutôt dans une civilisation
45:44galéo-chrétienne
45:45que judéo-chrétienne
45:46parce que les juifs
45:47dans ces cas-là
45:47ils n'ont pas beaucoup
45:48pesé dans l'histoire
45:50sauf dans l'histoire
45:51de la chrétienté
45:52un petit peu
45:52oui au départ
45:53quand on regarde
45:53les origines de Jésus
45:54d'accord mais au départ
45:55mais après
45:56une civilisation
45:57c'est du long terme
45:58c'est pas un événement
46:00voilà
46:00un des deux testaments
46:01bon voilà
46:02d'accord
46:02mais c'est pas
46:03voilà
46:03c'était
46:05mais nous avons construit
46:07à juste titre d'ailleurs
46:08une émancipation
46:09par rapport à ça
46:10qui s'appelle laïcité
46:11qui fait que la foi
46:12la pratique de la foi
46:14sont protégées
46:14défendues
46:15mais qu'elles n'interviennent pas
46:16dans la sphère publique
46:17merci à tous les deux
46:18à la semaine prochaine
46:19et nous on se retrouve
46:21pour l'heure des pros
46:22dans quelques instants
46:23à tout de suite sur CNews