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00:00Place à l'écho d'ici maintenant, toute l'actu de nos entreprises, par exemple des sociétés en
00:05flattant qu'ils se bougent aux Pays-Bas, ce que nous allons en termes de Cambo-Léban ce matin,
00:09parce qu'ils ont rouvert ces termes hier après deux mois de fermeture, voici là.
00:13Et on reçoit le directeur Pascal Boirou, bonjour.
00:15Bonjour.
00:16On va peut-être rappeler que chez vous, on vient pour des cures de trois semaines un minimum pour
00:19se soigner quand on a des problèmes de respiration, de digestion, encore des problèmes de peau.
00:24Comment se passe la reprise chez vous ?
00:27Écoutez, la réouverture s'est très bien passée hier puisque nous avons accueilli 85 patients.
00:32Ce qui est beaucoup, ce qui est normal.
00:34Ce qui est une bonne journée, voilà, un nombre d'entrées très satisfaisant pour
00:37une reprise après deux mois de fermeture.
00:39Parce que malgré tout, pour l'année 2024 par exemple,
00:43vous n'avez pas réussi à revenir encore aux chiffres de patients accueillis d'avant Covid.
00:48Non, nous sommes toujours autour de moins 8% par rapport à l'avant Covid, donc 2019.
00:54Nous avons accueilli en 2024 14 536 curistes pour quasiment 16 000 curistes en 2019.
01:00Alors qu'avant, c'était presque même quasiment 20 000 curistes pour l'année la plus...
01:04Nous plafondons, l'année de référence est de 2019 à quasiment 15 000 à 16 000 curistes, voilà.
01:11Et alors comment on explique le fait qu'il y ait autant de
01:14curistes qui aient boudé finalement les termes de Cambolébin ?
01:19Alors les séquelles du Covid, voilà, qui ont laissé des traces chez un grand nombre de nos patients.
01:25Il faut savoir que la patientèle pour 83% a plus de 60 ans.
01:29C'est lié au format du séjour de trois semaines qui ne rend pas très facile le séjour pour les jeunes actifs.
01:36Mais ils vont ailleurs ou ils font plus de curistes ?
01:38Alors ils peuvent aller ailleurs, ils peuvent aller plus près de chez eux, voilà,
01:41sachant qu'il y a une centaine d'établissements thermaux en France.
01:44Et puis il y a l'inflation qui a également laissé des traces.
01:47Les gens réfléchissent à deux fois avant de traverser la France pour venir dans le Pays Basque.
01:51Mais pourtant c'est remboursé par l'assurance maladie ?
01:53Seul le traitement thermal est remboursé, reste à la charge du patient le déplacement et l'hébergement.
01:59Et donc cette perte de patients, elle se voit chez vous ou aussi chez vos collègues ?
02:05Elle est générale sur l'ensemble du marché thermal.
02:09Cette perte se remarque, voilà, depuis déjà deux ans.
02:13Partout, donc, après Covid, cette inflation ?
02:16Absolument, il y a une tendance en 2024 qui est une désinfection des grosses stations thermales
02:22au profit des petites stations en termes de volume.
02:25Donc petites stations, vous vous considérez justement plutôt comme petites ou grosses ?
02:29Nous sommes plutôt dans les grosses, donc on va dire des stations de 2-3 000 curistes à l'année.
02:33Et alors comment faire pour faire revenir ces curistes chez vous ?
02:37Quelle est votre stratégie à vous ?
02:38Et bien être plus attractif à travers une prise en charge plus complète.
02:43Avoir des prises en charge notamment sur les maladies chroniques, c'est une tendance forte
02:47puisque nous avons passé une convention sur la prise en charge des femmes en rémission de cancer du sein sur les acouphènes.
02:53Nous venons de rentrer dans une étude de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie sur le repérage des seigneurs préfragiles.
02:59Ça veut dire quoi repérage préfragile ?
03:02Permettre le maintien au domicile des seigneurs qui présentent des signes de fragilité.
03:06En mobilisant un certain nombre de leviers.
03:09Et donc tout cela permet de rafraîchir un peu le thermalisme et de sortir du simple traitement thermal.
03:16Donc proposer plus de programmes finalement pour les patients.
03:19D'où viennent d'ailleurs les personnes qui viennent faire des cures chez vous ?
03:22Alors nous enregistrons à peu près 12% de locaux qui viennent du 64.
03:29Ensuite zone de chalandise, l'arc atlantique, donc Pays de Loire, Bretagne.
03:34Une dizaine de pourcents de Paris-Ile-de-France, Nord et puis Alsace-Lorraine.
03:40Voilà en gros ensuite ça vient de partout.
03:42Et donc là vous avez fermé deux mois pour des travaux notamment, est-ce que ça va se voir ?
03:46Alors il y a des travaux qui ne se voient pas, sur les process notamment.
03:49Mais il y a également, nous avons amélioré le plateau de soins.
03:53Voilà avec des améliorations je pense qui seront extrêmement bien perçues par notre patientèle.
03:59Merci à vous Pascal Boiroux, directeur des termes de Cambo-Les-Bains.

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