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Invité de "Morandini Live", le chroniqueur de "TPMP" et producteur Guillaume Genton s'exprime sur la fin de C8: "C'est un drame pour la démocratie, c'est un drame pour le public et surtout c'est un drame social" - Regardez

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Transcription
00:00Comment vous le vivez personnellement ?
00:02C'est dramatique. Moi je suis un des principaux, avec Cyril, producteur de C8 et il y a une trentaine, quarantaine, cinquantaine de personnes, si on compte les collaborateurs, indirects, qui vont perdre leur emploi.
00:13Et c'est ça que je voudrais dire, c'est que c'est évidemment un drame pour la démocratie, c'est un drame pour le public.
00:18C'est pas 2 millions de personnes qui regardent TPMP, il y avait une étude qui est sortie il y a quelques mois, c'est 10 millions de Français qui regardent de temps en temps cette émission.
00:23Parce que même 2 millions 7 hier, c'est une moyenne, et donc ce sont des gens qui tournent chaque semaine.
00:30Et surtout c'est un drame social. La France connaît une vraie crise économique, on n'en parle pas assez à mon goût, et les chiffres du chômage pour moi ne sont pas très honnêtes,
00:39parce qu'il y a une vraie précarité de l'emploi. Aujourd'hui, à partir du 1er mars, vous avez au moins 400 personnes qui vont se retrouver au chômage sans rien, dans une grande précarité.
00:46Le milieu de la société est un milieu compliqué, c'est pas dans le groupe TF1 ou dans le groupe France Télévisions qu'ils vont retrouver du travail.
00:51Et je voulais parler aussi, on n'en parle pas beaucoup, des producteurs. Donc nous on est producteurs, mais il y a plein de producteurs indépendants qui vivent grâce à ces 8.
00:57Et ces 8 n'étaient pas obligés de les faire vivre, mais il y avait cette espèce d'esprit de faire vivre les producteurs indépendants, de ne pas donner de l'argent à toujours les mêmes producteurs.
01:04Et il y a plein, pour moi c'est près de 1000 personnes qui sont dans cette précarité.
01:06Et je précise également qu'aucun syndicat ne bronche. Aucun syndicat.
01:09Quand vous avez 50 personnes, et avec raison, ils ont raison, quand il y a 50 personnes qui sont en danger, des emplois qui sont supprimés, les syndicats se mobilisent, font des manifs, font dans les médias.
01:17Là vous avez 400 personnes, aucun syndicat ne bouge. C'est des syndicats qui sont pourris par l'idéologie. Il n'y a pas d'autre expression, c'est l'idéologie qui bouge.

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