• hier

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Je le comprends, je le comprendrai.
00:02Le RN n'a pas s'est abstenu sur la nomination de Richard Ferrand.
00:08Il a fait en sorte qu'il obtienne le siège.
00:11Il a été élu à une voix.
00:13Quel va être le rôle du Conseil Constitutionnel dans l'affaire Marine Le Pen ?
00:17Décisif. Très important.
00:20Donc, évidemment, le calcul de Marine Le Pen, elle ne le dira pas,
00:24c'est de faire en sorte que Richard Ferrand, lui, soit redevable.
00:29Parce que l'une des premières décisions que va devoir prendre Richard Ferrand, début avril,
00:34Laurent Fabius s'en va.
00:37Non, ils ont jusqu'au début avril pour trancher.
00:39Laurent Fabius s'en va, courant mars.
00:41Ça doit tomber jusqu'au 6 avril.
00:43Donc le premier dossier de Richard Ferrand, c'est l'inéligibilité de Marine Le Pen.
00:50Puisque Marine Le Pen a saisi le Conseil Constitutionnel en vue de son exécution...
00:54Vous parlez de la question prioritaire à la constitutionnalité sur l'élu marouré.
00:58Oui, donc Marine Le Pen.
01:00Ça va de facto impacter Marine Le Pen.
01:03Mais Marine Le Pen va donc peut-être être rendue inéligible le 31 mars prochain
01:08avec la fameuse exécution provisoire.
01:11Et le Conseil Constitutionnel va devoir se prononcer sur cette inéligibilité
01:16et sur cette exécution provisoire.
01:18Donc, quelque part, Marine Le Pen, elle se dit...
01:21Moi, je peux vous dire quelque chose, bien sûr.
01:23On a compris ce que vous vouliez dire, Gauthier.
01:25C'est extrêmement clair, comme d'habitude, d'ailleurs.
01:27Si lui est redevable, est-ce qu'il prendra un arbitrage qui va dans son sens ?
01:32Je vais poser une autre question, ici, autour de la table, à nos auditeurs d'Europe.
01:35Est-ce que tout cela n'était pas fait également ?
01:38Moi, je vais vous dire, on dira ce qu'on voudra,
01:40mais dans le vif et dans la tambouille, ils sont quand même très très forts.
01:45Est-ce qu'ils avaient pas fait, mine de rien,
01:48est-ce que tout ce qui arrive à Marine Le Pen
01:50n'était pas aussi fait pour que tout cela...
01:53Et là, aujourd'hui, ils se disent,
01:55Marine Le Pen, elle va devoir être un petit peu sympa avec nous.
01:58Ils l'ont mise dans cette situation, Marine Le Pen, mine de rien,
02:00pour qu'elle puisse se présenter.
02:01Absolument.
02:02Exactement.
02:03Est-ce qu'ils ont pas tout fait pour la mettre dans cette situation
02:06pour qu'après, si elle veut se présenter,
02:09il va falloir qu'elle laisse passer deux, trois petites choses ?
02:12Donc, moi, je pense qu'ils ont fait ça.
02:14Et je comprends, je vais vous dire, je comprends Marine Le Pen.
02:16Sinon, à mon avis, elle va pas pouvoir se présenter.
02:19Et c'est la favorite, comme vous dites, Gauthier Le Noël 2027,
02:22elle pourra pas se présenter.
02:23Moi, je pense qu'ils ont tout fait pour arriver à cela
02:26et que c'est assez.
02:28Moi, je pense que des tambouilles...
02:30Alors, Olivier d'Artigolles, je vous adore.
02:32Je vais te dire pourquoi après.
02:33Mais vous avez le cœur pur.
02:35Oui, mais...
02:36C'est pour ça que je vous aime.
02:37J'entends ce qui est dit par rapport à après,
02:39décision, nomination, Richard Ferrand, le calendrier, etc.
02:42Mais elle s'est mise, elle-même, avec son parti, dans cette situation,
02:46avec le dossier des assistants parlementaires européens.
02:49Après, le fait qu'il puisse y avoir...
02:51Non, non, une éligibilité.
02:52Et il y a cette histoire, quand même...
02:55L'exécution provisoire.
02:56L'exécution provisoire.
02:57C'est l'exécution provisoire qu'il faut exécuter.
02:59Le reste, elles s'en foutent.
03:01Je pense que le 31 mars, elle sera levée, l'exécution provisoire.
03:04Oui, mais attention, attention.
03:06Voilà, attention.
03:07Elle sera levée pourquoi ?
03:08Elle sera levée sous conditions.
03:10Parce que Richard Ferrand est devenu président du Conseil constitutionnel.
03:13Les mecs, oh...
03:14C'est jusqu'au 3 avril qu'on doit connaître la décision du Conseil constitutionnel.
03:19Donc, ils ont tout fait pour que Marine Le Pen leur soit redevable.
03:22Et ensuite, il y a les référendums aussi.
03:24Marine Le Pen, si elle devient présidente de la République,
03:27est-ce qu'elle pourra convoquer un référendum sur l'immigration ?
03:29Aujourd'hui, Bruno Rotailleau dit que la Constitution le permet
03:31si c'est sur le volet social.
03:33Et sur la priorité nationale.
03:35Et donc, si Richard Ferrand lui est redevable et s'en souvient,
03:40il pourrait valider son référendum sur l'immigration
03:42comme il pourrait valider sa candidature à la présidentielle
03:44ou faire en sorte qu'elle ne soit pas inéligible tout de suite.
03:46C'est le scénario fin.
03:47Mais il peut très bien lui décider derrière,
03:49de dire non, je suis à la main de personne.
03:52Et il peut prendre des décisions qui vont...
03:54C'est un pari, c'est un pari.
03:55C'est ça, ouais.
03:56C'est ça, ouais.
03:57Vraiment, Richard Ferrand, il a été mis là par Emmanuel Macron.
04:00Il va dire non, non, je prends des décisions...
04:02Arrêtez les mecs, mais oh...
04:03Les mecs, s'il vous plaît, arrêtez, s'il vous plaît.
04:05Il ne prendra pas des décisions favorables à Marine Le Pen.
04:07Mais bien sûr que si, il serait obligé.
04:10Les mecs, mais vous êtes fous ou quoi ?
04:12Mais putain, c'est pas possible.
04:14Excusez-moi, je vous adore, mais là, les mecs, franchement...
04:16Emmanuel Macron, sur sa fin de second quinquennat crépusculaire,
04:22il ne veut laisser qu'une chose,
04:24ne pas être celui qui ouvre l'Elysée à Marine Le Pen.
04:27Il ne veut pas rentrer dans les livres d'histoire
04:29comme étant la dernière station avant Marine Le Pen à l'Elysée.
04:32C'est son obsession.
04:33C'est son obsession, Cyril.
04:34Donc, je ne pense pas qu'il fasse des choses pour lui baliser le terrain.
04:37Alors, moi, vous voulez que je vous dise ?
04:38Moi, je suis persuadé que demain, vous devez dire,
04:40Emmanuel Macron, le prochain président,
04:42c'est Gabriel Attal ou Marine Le Pen.
04:44Je mets toute ma fortune...
04:46Mais pas Attal !
04:47Qui est de 4000 euros que je dois à...
04:49Mais pas Attal !
04:50Si, hein ?
04:51Attal !
04:52Qu'est-ce que vous racontez ?
04:53Écoutez ce que je dis.
04:54Gabriel Attal.
04:55Écoutez ce que je suis en train de vous dire.
04:56Je suis sûr que demain, s'il vous plaît,
04:58je suis sûr que demain, vous allez voir Emmanuel Macron,
05:00vous lui dites, en off, bien entendu, total.
05:02Ah oui.
05:03Vous lui dites, voilà, vous préférez...
05:05Tu préfères que ce soit Gabriel Attal, le prochain président, ou Marine Le Pen ?
05:08Oui.
05:09Je mets, écoutez-moi bien, tout ce que je dois à Louis Boyard,
05:12et tout le reste, qui dira Marine Le Pen.
05:17Vous allez voir demain, Emmanuel Macron,
05:20vous lui dites, est-ce que tu préfères que le prochain président...
05:23Non, parce que je vais lui montrer, comme il dit des bêtises.
05:25Vous préférez, parce que je l'aime beaucoup,
05:27préférez que ce soit Édouard Philippe ou Marine Le Pen.
05:29Il va vous dire Marine Le Pen.
05:30Donc, arrêtez de dire des néant de bêtises.
05:32Je vous le dis, aujourd'hui, le seul, à mon avis,
05:35qu'il veut bien...
05:36Retaillot.
05:37Ah, Retaillot, je vous le dis.
05:39C'est le seul qui a grâce à ses yeux.
05:41Là où je ne suis pas d'accord avec ton analyse, Olivier,
05:44Emmanuel Macron, quand il part de l'Élysée,
05:47s'il donne les clés à Marine Le Pen, il pourra dire la chose suivante.
05:50Je n'étais pas candidat.
05:51Tu étais le seul à la battre.
05:52J'étais le seul à la battre à deux reprises.
05:54Je n'étais pas candidat.
05:55C'est exactement ce qu'il va dire.
05:56Il va dire, c'est moi qui ai fait barre à 5 ans.
05:58C'est moi qui ai fait barre à 5 ans à Marine Le Pen.
06:00Bravo.
06:01J'ai été candidat deux fois, je l'ai battu deux fois.
06:03Ce n'est pas de ma faute si Édouard Philippe n'est pas capable de la battre.
06:06Je mets un énorme billet sur la stratégie d'Emmanuel Macron
06:10qui est tout à fait différente de celle que vous venez de dire, Olivier Dardigolle.
06:13Moi, je pense qu'au contraire, il veut qu'il y ait Marine Le Pen.
06:16Moi, je vous le dis, il préférait qu'il y ait Marine Le Pen que quelqu'un d'autre.
06:19C'est ce qu'il voulait d'ailleurs pour les législatives.
06:21Exactement, ça c'est sûr.
06:22Il voulait Jordan Bardella.
06:23Les législatives, ce n'est pas pareil.
06:26On est d'accord qu'il voulait donner la patate chaude aux législatives
06:31Dardigolle, vous dites à Emmanuel Macron,
06:35Édouard Philippe ou Marine Le Pen, il dit quoi ?
06:37Non, je pense qu'il dit Édouard Philippe.
06:39N'importe quoi, mais il le déteste !
06:41Mais arrêtez de dire des bêtises !
06:43Il a 10 ans de macronisme pour se terminer par Marine Le Pen à l'Élysée.
06:47Mais ça n'a rien à voir !
06:48Mais pas du tout, il a raison Gauthier Lebré.
06:50Il croit à mon argument.
06:51Moi, je l'ai battu deux fois, il dirait.
06:53Moi, je l'ai battu deux fois.
06:54Ce n'est pas de ma faute si Édouard Philippe ou Gabriel Attal ne peuvent pas la battre.
06:56Il va dire, c'est moi qui ai fait deux fois.
06:59Quand je ne suis pas là, ils n'arrivent pas à avoir de Marine Le Pen.
07:01Voilà, mais je vous le dis.
07:02Oui, mais ce n'est pas beau.
07:03Non, mais je vous le dis, c'est sûr.
07:05Les mecs, Bénaïm et Dardigolle, franchement, les deux cœurs purs de l'émission.
07:10Non, mais c'est insupportable.
07:11Non, mais c'est les Bisous l'Ours.
07:13Non, mais sans déconner, c'est les Pokémon.
07:15On a Tinky Winky.
07:16Non, mais sans rigoler, on a Tinky Winky qui nous emmerde.

Recommandations