Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00L'équipe est là, Valérie Bénahim, Olivier D'Artigolle, Fabien Lequeuvre,
00:04évidemment vous retrouverez notre Cyril Hanouna National dès lundi sur Europe 1.
00:09Et puis il est là ! Il est là et c'est un peu la vedette du jour, Valérie, vous en êtes d'accord ?
00:12Ah oui !
00:13Parce que voilà !
00:15Je suis fébrile et j'attends avec impatience ses révélations.
00:18Alors la question c'est, est-ce qu'on le fait maintenant ou est-ce qu'on attend encore un peu ?
00:21Le journalisme d'investigation n'attend pas !
00:25La plume dans la plaie !
00:26Je ne vous cache pas que je suis, j'imagine comme auditeur d'Europe 1, extrêmement impatiente.
00:29Parce qu'on ne sait pas, nous non plus, on ne sait pas, il a refusé de nous le dire.
00:34Je suis un homme de secret, Gauthier.
00:35Il est revenu d'un déjeuner avec un sourire malicieux et narquois, tout à fait.
00:40Ce n'est pas un sourire, c'est que ça m'a fait aussi beaucoup de peine.
00:43Parce que ce que j'ai entendu, c'est très grave.
00:45Et on en parlera tout à l'heure, je crois.
00:47On va d'abord écouter Maude Bréjean.
00:48D'accord.
00:49Un deuxième sonneur où elle défend Cyril Hanouna.
00:51Puisque je rappelle donc pour les auditeurs qui ne comprennent pas de quoi on parle depuis 12 secondes,
00:56que ce cher Jules Taurès qui va de restaurant en restaurant, il connaît tous les restaurants du 15e arrondissement, si vous voulez.
01:01Oui, c'est une première information.
01:02C'est une première information.
01:03Ce qui est magnifique, c'est qu'il reste maigre comme un cure-dent.
01:07Oui, mais comparé à vous, c'est vrai.
01:09Oh là là !
01:11Il n'y a plus de respect.
01:13Je sais que Gauthier Levret l'a fait avec beaucoup de malice.
01:16Non, mais pour qui se prend-il ?
01:17Parce qu'hier, il m'a fait une remarque sur mon poids.
01:19Non, c'est faux.
01:20Vous rigolez ?
01:21C'est vous ou pas, Gauthier ?
01:23Mais je suis si dirigeant.
01:27On était chez Laurence Ferrari et il s'est moqué de moi à la pub.
01:31Mais c'est faux.
01:32Je m'en souviens, Gauthier te l'ai noté.
01:33Il était 17h34.
01:34J'ai dit quoi ?
01:35Vous avez pointé avec votre doigt ma bedaine et vous avez souri.
01:40Mensonge.
01:41Bienvenue, il me l'a fait aussi.
01:43Et en plus, vous racontez vraiment n'importe quoi.
01:47Parce que 17h34, vous savez où je suis ?
01:49Oui, mais c'était 18h34.
01:51Je suis ici.
01:52C'est pour voir si vous suiviez.
01:54Vous avez compris les viles attaques de Jules Torres.
01:57Mais on est obligé de le garder parce qu'il a des révélations sur l'art comité.
01:59Le climat est mauvais.
02:01Jules Torres a donc déjeuné à une table à côté d'une table de représentants de l'art com qui parlaient de la fermeture de C8.
02:07Ils ont un très bon coup de fourchette.
02:09Et ils ont la critique facile ?
02:11Ils ont la critique très facile et la critique un petit peu légère, révoltante, hallucinante.
02:17Vous avez noté des phrases ?
02:19J'ai noté des phrases.
02:21J'ai noté les ricanements.
02:23J'ai noté également qu'ils étaient encore là à 15h30 avec nos impôts.
02:27Il faut quand même le dire.
02:29Mais j'ai noté beaucoup de choses.
02:31Et croyez-moi, je crois que ça va faire réagir.
02:34Moi, ça m'a révolté.
02:35Donc j'imagine que ça va vous révolter également.
02:37Bon, écoutez Maude Bréjon qui défend Cyril Alounoir.
02:40Je voudrais dire ensuite une chose pour aller à plusieurs reprises chez Cyril Alounoir.
02:45Comme toute la classe politique.
02:47De Jean-Luc Mélenchon à Monsieur Bardella, tout le monde y est allé.
02:50Cyril Alounoir, dans son émission Quoi qu'on en pense, a donné la parole à des Français qui ne l'avaient plus nulle part.
02:58Et il a permis aux femmes et aux hommes politiques que nous sommes de parler à des Français
03:03à qui on ne pouvait pas parler via d'autres médias traditionnels parce qu'ils ne les regardaient pas.
03:10Ce qu'il a réussi à faire avec cette émission nous a servi et je crois nous a permis de passer un certain nombre de messages.
03:18Il a donné la parole à des gens qui ne l'avaient plus nulle part.
03:22Et aujourd'hui, une partie de ces gens se sentent probablement orphelins.
03:28Et c'est incompréhensible et c'est très difficilement explicable.
03:33C'est très difficilement explicable.
03:35On est avec Catherine, 63 ans.
03:37Vous nous appelez du Jura Catherine et vous dites que vous apportez tout votre soutien à C8 qui va fermer la semaine prochaine, bien malheureusement.
03:44Oui, bonjour à toute l'équipe.
03:45Bonjour Catherine.
03:46Bonjour à Valérie.
03:47J'espère que ça va mieux ?
03:48Ça va mieux, merci. Je progresse.
03:51Merci beaucoup.
03:52Je ne sais pas si vous vous rappelez de nous, mais avec mon copain, Cyril nous avait invité pour un week-end.
03:57Ah oui ?
03:58Oui.
03:59Donc, on est à fond avec Cyril, avec toute l'équipe.
04:03On trouve ça dégueulasse.
04:06On aimait tellement cette émission.
04:07Moi, l'autre jour, j'en ai pleuré.
04:12Voilà.
04:14Je trouve ça dégueulasse.
04:16Les gens passent tellement un bon moment le soir avec vous.
04:20Ça nous fait du bien.
04:22Dans la vie qu'on mène de merde là.
04:24Et c'est dégueulasse.
04:26Voilà.
04:27Donc, je vous apporte tout mon soutien.
04:29C'est gentil Catherine.
04:30Ce matin, j'ai entendu la mode, là, que je me souviens de mon voisin.
04:34C'est une personne que je n'apprécie pas du tout.
04:36Ce matin, elle m'a confortée.
04:39Elle m'a réconfortée, disons, en ayant ses paroles.
04:43Parce que c'est tout à fait juste.
04:45Franchement, Cyril a fait du bien pour tout le monde.
04:49Le soir, il nous fait du bien.
04:51C'était une super émission.
04:53On attend ça le soir avec impatience.
04:56Maintenant, on est des orphelins.
04:58Votre émotion nous touche, Catherine.
05:00Votre émotion nous touche.
05:01Et Valérie Benhaim veut vous parler, Catherine.
05:04Oui, parce que je suis extrêmement touchée par l'émotion de Catherine.
05:06Et je vous disais tout à l'heure qu'il y a une vie aussi en dehors des réseaux.
05:09Et que lorsqu'on croise des gens comme Catherine, dans la vraie vie, dans la rue,
05:13qui viennent à nous et qui nous disent, non seulement leur colère,
05:16mais très souvent, c'est d'abord leur tristesse.
05:18Et moi, c'est ce qui m'a frappée.
05:22On a une vie, parfois, un peu difficile.
05:24Ou parfois, on a des soucis.
05:26Et quand on rentre à la maison, il y avait ces rendez-vous.
05:28Que ce soit avec Cyril Hanouna ou d'autres rendez-vous sur la chaîne.
05:32Et moi, c'est ce qui me bouleverse.
05:34C'est qu'on accompagnait et qu'on faisait partie de cette famille.
05:37C'était un rituel pour beaucoup de Français.
05:40Et vraiment, on espère qu'on continuera à se tenir la main, évidemment.
05:44Et qu'on continuera à être avec vous, Catherine.
05:47Voilà, ça me touche énormément, ça.
05:49Plus qu'autre chose encore.
05:50Ah oui, parce que moi, le soir, je me dépêche de rentrer, des fois, pour voir l'émission.
05:54Parce que je me pose dans le fauteuil et je rigole.
05:57Comme hier soir, j'ai rigolé.
05:58Quand je les ai vus tous en caleçon, c'était fabuleux.
06:02Ça nous apporte tellement de joie dans cette vie.
06:05Moi, je vais vous dire, hier soir, j'ai pleuré tout mon sou.
06:08Parce que j'ai pensé beaucoup à vous, à toute l'équipe,
06:11à tous ces gens qui vont être au chômage.
06:13C'est dégueulasse.
06:14Parce que les politiques, ils font quoi, là ?
06:16Ils nous disent qu'il y a moins de chômage.
06:18Mais là, ça va faire quoi ?
06:19Tous ces pauvres gens qui ont des crédits,
06:21qui ont des maisons à payer, qui vont manger.
06:23C'est affreux.
06:24Et puis, j'ai pleuré encore plus quand j'ai entendu
06:27cette histoire en Israël.
06:29Ces pauvres petits qui ont été tués,
06:31qu'on ne sait pas où est leur maman.
06:33Entre ça et Cyril, le soir, j'étais anéantie, hier soir.
06:38J'étais anéantie de tout ça.
06:41Merci, Catherine.
06:43Merci de ce que vous dites.
06:44Et c'est vrai que c'est ce que dit souvent Olivier d'Artigolles.
06:47C'était un petit moment de joie dans la journée,
06:50après une longue journée de travail.
06:51Un grand moment de joie.
06:52Olivier, vous en parlez souvent.
06:54Oui, parce que c'est ce qu'on nous dit le plus souvent.
06:57Valérie a raison.
06:58C'est-à-dire que quand on est sorti des réseaux sociaux,
07:01sur les réseaux sociaux, il y a eu aussi beaucoup de positifs
07:04concernant cette actualité.
07:05Les personnes qui ont des conditions de vie modestes,
07:09difficiles, qui appréhendent le jour d'après,
07:12qui ne savent pas de quoi l'avenir est fait,
07:14qui ne savent pas si elles vont pouvoir s'en sortir.
07:17C'est un moment où la pression peut retomber.
07:22Un rendez-vous dans la journée,
07:24comme si la famille de TPNP était une famille élargie.
07:28Tout à fait.
07:29Mais vraiment, je le dis à quelques...
07:32J'ai des copains à gauche, j'en ai aussi beaucoup à droite,
07:35qui me disent, mais Olivier...
07:39Oui, vous savez que Jules Thorez,
07:43mes copains à la fin étaient plutôt à droite.
07:45Ah oui ?
07:46Oui, parce que je n'aime pas l'entre-soi.
07:48Donc méfiez-vous d'ailleurs.
07:49Méfiez-vous d'ailleurs.
07:50Essayez de cultiver vos réseaux amicaux à gauche.
07:52Et d'ailleurs, j'ai plein d'amis communistes.
07:54On dit souvent qu'on...
07:55Vous avez plein d'amis communistes ?
07:56J'ai plein d'amis communistes.
07:57Oui, mais on les présenterait, j'aurais connu avec eux.
08:01Vu qu'il en reste 10 en France.
08:03Olivier Dardenne, on va les connaître forcément.
08:05Je termine en disant que je leur dis souvent,
08:08mais vous en êtes là, vous êtes un peu dans l'entre-soi,
08:11vous discutez de ça contre vous,
08:13vérifiez, là où vous en êtes,
08:16au contact vraiment du plus grand nombre,
08:19et notamment dans les quartiers populaires,
08:22vérifiez bien ça.
08:24Et je ne donne pas son nom,
08:25parce qu'il ne m'a pas donné mandat pour le donner,
08:27mais le maire d'une grande ville,
08:30de l'Île-de-France,
08:32de gauche,
08:34m'a dit récemment, tu as raison.
08:36Tu as raison.
08:37J'en ai discuté, tu as raison.
08:38Bon, Catherine, si Cyril était à ma place,
08:40et évidemment, il revient dès lundi,
08:42il vous dirait, ne vous inquiétez pas,
08:44on ne va pas vous lâcher, on va continuer.
08:46C'est ce qu'il vous dirait, Cyril.
08:47J'espère, j'espère.
08:48J'espère qu'on vous retrouvera tous,
08:50l'équipe,
08:51et qu'on va rire encore des bons moments.
08:53Merci beaucoup, Catherine.
08:54Merci de votre émotion, en tout cas,
08:55qui nous touche énormément.
08:56Merci beaucoup, merci beaucoup.
08:58On vous embrasse bien fort, merci.
09:00Moi aussi, je vous embrasse pour toute l'équipe.
09:02Bonne journée, Catherine.
09:03Alors, mot de Bréjon,
09:04parce que elle a été courageuse ce matin.
09:06Elle a parlé des salariés,
09:08elle a défendu Cyril Hanouna,
09:10et elle a rappelé qu'elle était venue sur son plateau
09:12à plusieurs reprises,
09:13comme toute la classe politique de Mélenchon à Mardela.
09:15Oui, elle a dénoncé une forme d'amnésie
09:17d'une partie de la classe politique.
09:19Eh bien justement,
09:20c'est le troisième sonore que je vous propose d'écouter
09:23de mot de Bréjon,
09:24où elle parle du silence, justement,
09:26de la classe médiatico-politique.
09:29Je vois bien qu'une partie de la classe politique
09:33et un certain nombre de partis politiques,
09:35y compris le mien,
09:36sont gênés vis-à-vis de cette décision.
09:39Il y a au fond un silence qui est assez assourdissant
09:42parce qu'on ne sait pas bien comment aborder cette question,
09:45on ne sait pas exactement quelle position prendre.
09:48Il y a une certaine lâcheté chez certains hommes politiques.
09:51En tout cas,
09:53il y a un silence qui ne devrait pas avoir lieu.
09:57Je pense qu'on gagnerait à s'exprimer,
10:01à prendre position,
10:02dans un sens ou dans un autre, d'ailleurs.
10:05Mais c'est un fait majeur.
10:07Fermer une chaîne de télévision
10:10qui est suivie, encore une fois,
10:11par des millions de Français,
10:13c'est un fait sociétal majeur,
10:16incompris par une partie de la population.
10:18Et je crois que le vrai problème,
10:20ce n'est pas pour surer la nouna,
10:21le vrai problème,
10:22c'est que ça laisse des traces démocratiques
10:26et que ça laisse des fractures
10:28entre une partie de la population
10:32et ceux qui sont perçus comme les dirigeants
10:35et les décideurs.
10:37Voilà mot de Bréjon
10:38qui était ce matin sur notre antenne sur Europe 1
10:40pour la grande interview avec Romain Nézim.
10:42Vous disiez, Valérie,
10:43que c'est le plus important.
10:44Oui, dans le dernier sonore
10:47que l'on vient d'entendre tous ensemble,
10:49de mot de Bréjon sur Europe 1,
10:51ça va laisser des traces démocratiques
10:54et ça va laisser des fractures
10:55entre une partie de la population
10:56et ceux qui sont perçus
10:57comme les dirigeants et les décideurs.
10:59Et ça, cette fracture-là,
11:00on va payer la note à un moment ou à un autre,
11:02ça j'en suis certaine.
11:03Alors, oui, Jules,
11:04vous saviez ce que disait Chirac,
11:05du monde politique,
11:06il dit aujourd'hui,
11:07on greffe de tout,
11:08des reins, des bras, un coeur,
11:09sauf des couilles par manque de donneurs.
11:11Et on voit bien, depuis quelques jours,
11:13on se rend compte qu'il y a...
11:14On a un donneur ici !
11:15On a le plus grand donneur de France,
11:17on l'appelle Glawi !
11:18Non, non, je ne m'en sépare jamais.
11:19Ah oui ?
11:20Non, non.
11:21Et en effet, mot de Bréjon est seul.
11:23Bruno Rotailleau au gouvernement
11:24est le seul qui a réagi.
11:26Il subit beaucoup de critiques.
11:28Rachid El Atti n'a pas réagi,
11:29la ministre de la Culture.
11:30Rachid El Atti réagira sans doute
11:31dimanche matin
11:32dans un journal
11:33de la presse quotidienne dominicale
11:35Que vous connaissez bien ?
11:36Que je connais bien,
11:37dans lequel je commets parfois
11:38quelques articles.
11:39Oh oui !
11:40Elle réagira.
11:41Et d'ailleurs, figurez-vous
11:42que je devais être à l'interview
11:43de Rachid El Atti
11:44qui a lieu dans 15 minutes,
11:45mais j'ai préféré être avec vous,
11:46mon cher Gauthier Lebré.
11:47Oui, mais vous êtes payé, c'est vrai.
11:48Vous n'êtes pas non plus...
11:49Vous n'êtes pas que pour Amérique par litier.
11:50Vous ne parlez que d'argent,
11:51c'est horrible.
11:52Mais ça va.
11:53Non, mais tout ça pour dire
11:54qu'au gouvernement,
11:55et vous les connaissez très bien,
11:57certains ministres,
11:58certains députés du Bloc central
12:00aimeraient faire des tweets,
12:02aimeraient soutenir C8,
12:03mais le problème,
12:04c'est que bien souvent,
12:05ils ont peur des réactions
12:06que ça pourrait susciter,
12:07des réactions que ce soit
12:09de leurs amis,
12:10de leurs amis députés,
12:11de leurs collègues au gouvernement,
12:13et parfois même du monde des médias.
12:15Parce qu'il faut bien comprendre
12:16que dans cette classe politique,
12:18tout le monde a peur des médias.
12:20Bon, décidément, Jules Torres,
12:21vous êtes venu avec des infos aujourd'hui.
12:22Donc, première info,
12:23vous nous annoncez que
12:24Rachid El Atti réagira dans les colonnes
12:26du JDD dimanche
12:28sur la fermeture de C8.
12:29Oui, je vous confirme,
12:30c'est moi qui ai écrit les questions.
12:32Vous n'écrivez pas les réponses.
12:34Vous ne faites pas encore les réponses.
12:35Mais en tout cas,
12:36j'en ai écrit 7 ou 8,
12:38et j'imagine qu'elle y répondra.
12:39D'ailleurs, ce sera le début de l'interview.
12:40Et donc, j'imagine qu'elle fera
12:41la une du JDD dimanche.
12:42Pas forcément.
12:43Ah, pas forcément.
12:44Fabien Lequeuve, vous l'a réagir.
12:45Je voulais rajouter une chose,
12:46parce que les sonores
12:47qu'on a entendus de Maude,
12:48sont très intéressants.
12:49Maude Bréjon.
12:50Maude Bréjon, oui.
12:51Je ne suis pas votre copine non plus.
12:52Non, non, non,
12:53on ne connaît pas votre vie.
12:54Pas de priorité.
12:56On ne connaît pas toute la vie
12:57de Fabien Lequeuve.
12:58Heureusement.
12:59C'est compliqué.
13:00C'est intéressant,
13:01cette interview qu'on a entendue.
13:04Parce que,
13:05vous voyez les silences embarrassants
13:07qu'elle laisse,
13:08malgré ses excellentes réponses,
13:10mais elle laisse des silences embarrassants
13:12aux questions de Romain Désarbre.
13:13Et moi, je l'ai regardé ce matin,
13:14l'interview.
13:15Effectivement,
13:16on sent cette forme d'embarrassement
13:17de la classe politique.
13:18Pourquoi ?
13:19Parce que ce qu'il faut bien comprendre,
13:20c'est que la force d'un Cyril Hanouna,
13:21ou la force d'une chaîne comme C8,
13:23c'était de parler à une classe politique,
13:24c'était de parler à une catégorie de personnes
13:26qui sont des millions en France
13:27et qu'on appelle les oubliés.
13:29D'ailleurs,
13:30Gauvin Serre avait fait une chanson là-dessus,
13:31à propos de l'école,
13:32les fameux oubliés des écoles.
13:33Et aujourd'hui,
13:34les oubliés,
13:35c'est dans toutes les catégories sociales
13:37et professionnelles.
13:38Et je pense que,
13:39et là, ils savent,
13:40les hommes politiques,
13:41ils ont cette conscience,
13:42en tout cas pour certains ou certaines,
13:43qu'il y a quand même,
13:44il y a une espèce de réveil
13:45où les gens sont conscients
13:46avec l'arrêt d'une chaîne
13:47que ça ne va pas se passer
13:48comme ils voulaient peut-être
13:50que ça se passe,
13:51dans le silence.
13:54Sur Europe 1,
13:55vous réagissez au 01.80.20.39.21
13:57et je vous rappelle
13:58que dans un instant,
13:59Jules Torres nous fera des révélations
14:01plus que croustillantes,
14:03puisque ce monsieur
14:04qui déjeune dans tous les restaurants parisiens,
14:06a eu la chance,
14:07c'est pour le boulot,
14:08oui c'est pour le boulot,
14:09a eu la chance,
14:10et donc la malchance,
14:11et du côté de l'ARCOM,
14:12ce soir,
14:13de déjeuner à côté d'une table
14:14de représentants de l'ARCOM.
14:15Et il a tout entendu,
14:17il a tout noté,
14:18et il va tout nous dire,
14:19parce que nous étions le sujet,
14:21C8 était le sujet,
14:22Cyril Hanouna était le sujet
14:23de leur conversation.
14:25Je peux vous dire que c'est croustillant,
14:27les gens vont être choqués
14:29par ce qu'ils vont entendre,
14:31moi j'ai été choqué au moment
14:33où ça s'est passé,
14:34j'étais en train de manger
14:36ma tarte fine
14:38à l'andouille de Guémenet,
14:39figurez-vous,
14:40avec un petit Coca Zéro,
14:43et j'ai failli le recracher.
14:46Vous voyez, jusqu'ici,
14:49vous étiez un professionnel parfait,
14:51parce que vous donniez envie
14:52à l'auditeur de vous écouter,
14:53et vous avez cité une marque,
14:54donc c'est là qu'on voit
14:55que vous avez encore
14:56un peu de boulot,
14:57donc on va citer quoi ?
14:58On va citer Pepsi,
14:59Fanta,
15:00Cola,
15:01et il s'est fâché à toute l'incorporation
15:02d'andouille de Guémenet
15:03qui ne conseille pas
15:04la boisson gazeuse.
15:06Malgré ses maladresses,
15:07je ne vous le cache pas,
15:08comme les auditeurs de repas,
15:09j'attends de me révéler sur YouTube.
15:11Ça fait 48 minutes, Valérie,
15:12que vous êtes suspendue.
15:14Je sais que Jules
15:16est quelqu'un d'extrêmement sensible,
15:17mais là, je l'ai trouvé
15:18extrêmement bouleversé
15:19par ce qu'il avait entendu,
15:20donc j'ai absolument hâte
15:21d'entendre ce qu'il a eu.
15:23Alors, nous sommes avec Jennifer,
15:2537 ans, de Saint-Nazaire.
15:27Jennifer, vous vouliez nous parler
15:29justement du silence
15:30du monde politique
15:31sur la fermeture
15:32la semaine prochaine de C8.
15:34Oui, bonjour.
15:35Déjà, je suis très contente
15:37de passer à l'antenne.
15:39Je vous remercie du travail
15:40que vous faites tous les jours,
15:41parce que quand on est
15:43de la France des oubliés,
15:45comme disait M. Lequeuvre,
15:47c'est vrai que c'est important
15:48d'avoir des émissions
15:49où on peut se retrouver,
15:51et des passages TV aussi
15:53qui nous détendent.
15:54J'ai été très surprise
15:56du silence, en fait,
15:58tout autour de nous,
15:59et ça met juste l'accent
16:01sur le fait que,
16:02dans ce pays, malheureusement,
16:05on n'a qu'une façon de penser
16:07qui est véritable
16:08et qui est bien.
16:09Si on veut penser autre chose,
16:11on n'a pas le droit
16:13ou on ne fait pas partie
16:15de ce qu'on va dire
16:16la bien-pensance,
16:17et ça, je trouve ça très dommage.
16:18J'ai entendu Maude Bréjon ce matin,
16:21j'ai été surprise,
16:22et je trouve que son discours
16:24résume bien ce que je ressens,
16:26en tout cas,
16:27comme la dame qui est passée avant moi.
16:29Mais c'est vrai que le silence
16:31tout autour de nous,
16:32nous, on est en colère,
16:35parce qu'on ne comprend pas
16:36la décision.
16:37Je pense que c'est une chasse à l'homme
16:38plutôt qu'autre chose.
16:40Cyril Hanouna, il peut te déranger,
16:42on peut adhérer, pas adhérer.
16:44Moi, je n'adhère pas
16:45dans chaque chose.
16:48Mais le soir, quand je rentre,
16:50c'est un moment de détente
16:51quand je vous vois
16:52tout autour de la table.
16:53À la radio, c'est un moment
16:54de détente quand je suis
16:55en train de travailler au bureau.
16:56Et ça, on va le perdre,
16:58et j'en suis vraiment,
17:00je dirais un petit peu émue,
17:02parce que ça fait depuis France 4
17:04que je suis la bande.
17:06Et donc voilà,
17:07je voulais absolument appeler
17:09pour dire que d'une,
17:10je soutenais la chaîne
17:11et tous les gens
17:12qui ont été mis au chômage,
17:13et qu'en tant que Française
17:15qui travaille,
17:17on est très surpris
17:18du silence de tout le monde,
17:19de l'extrême gauche,
17:21de la gauche, du centre,
17:22de la droite.
17:23Alors, il n'y a que la droite
17:24qui a dit quelque chose,
17:25mais tout le monde se tait,
17:26en fait.
17:27Et ça, c'est incompréhensible
17:30parce que les défenseurs
17:31du droit de la liberté d'expression,
17:34on ne les entend pas.
17:35Et on les entend
17:36pour plein de choses.
17:37On entend les féministes
17:38qui font un boucan pas possible
17:40pour plein d'autres sujets.
17:42On les entend parler
17:45quand ils ont besoin
17:46de s'exprimer.
17:47Mais sur des sujets aussi importants
17:49qui touchent autant de monde,
17:51je veux rappeler les audiences
17:52qui sont excellentes,
17:53bien évidemment,
17:54mais c'est quand même
17:55la première chaîne de la TNT.
17:57Ça, ce n'est pas rien, en fait.
17:59Ça touche du monde.
18:00Et les Français que ça touche,
18:02ils ont besoin d'être entendus.
18:04Et on ne nous entend pas, en fait.
18:06Oui, vous avez 100% raison,
18:07Jennifer.
18:08Et Pascal Praud disait cette semaine
18:10les célèbres petits hommes gris
18:12ont inventé un nouveau mot
18:13pour censure.
18:14Ils disent régulateur.
18:15On ne censure pas, on régule.
18:17C'est la même chose,
18:18mais le mot sonne plus doux
18:19aux oreilles du peuple.
18:20C'est la régulation,
18:21ce n'est plus la censure.
18:22Oui, exactement.
18:23Parce qu'un jour,
18:24il va y avoir une fracture.
18:26Elle est déjà grandissante,
18:28mais le souci,
18:30c'est que des Français,
18:31moi, je me considère
18:32comme une Française
18:33qui aime mon pays,
18:34mais en plus,
18:36qui aime la diversité aussi.
18:38Et je ne comprends pas
18:39qu'on n'ait qu'un seul son de cloche.
18:41Oui.
18:42Vous voyez,
18:43toutes les chaînes de télé
18:44ont à chaque fois
18:45la même manière
18:46de raconter l'actualité.
18:47Ils prennent parti
18:48et ils cachent,
18:49j'ai l'impression
18:50qu'ils cachent la vérité.
18:51Et quand on entend
18:53un autre média
18:55proposer un autre point de vue,
18:57on laisse taire, en fait.
18:59Et ça, je trouve ça vraiment dommage
19:01parce qu'on a besoin
19:02d'entendre les deux côtés.
19:04Et c'est vrai que
19:05quand on traite l'actualité,
19:07on ne peut pas le traiter
19:08que dans un seul côté.
19:09Il faut qu'on ait les deux côtés.
19:11Vous voyez ce que je veux dire ?
19:13Non, mais vous avez raison.
19:14Au même titre que par exemple,
19:15il faut que des titres de presse
19:17puissent coexister
19:18et qu'on puisse lire à la fois
19:19l'Humanité,
19:20Libération,
19:21Le Figaro
19:22et le Journal du Dimanche
19:23et se faire ensuite
19:24son propre point de vue.
19:25C'est la même chose
19:26pour les chaînes de télévision.
19:27Et que l'on ait toujours
19:28des espaces médiatiques
19:29où il puisse y avoir
19:30une réelle confrontation
19:31parce que le risque,
19:32c'est une polarisation.
19:33Tout à fait.
19:34Le risque, c'est l'entre-soi,
19:35les personnes qui partagent
19:36exactement les mêmes idées
19:37se retrouvent entre elles,
19:38fassent salon,
19:39échangent quelques idées,
19:42mais toujours dans le même cadre.
19:44Les espaces Cyril Hanouna
19:47et d'autres avec lui,
19:49c'est ce qu'on fait avec Pascal Praud,
19:50c'est ce qu'on fait ici.
19:51On a la possibilité,
19:53alors parfois c'est rugueux,
19:54parfois ça frotte et ça frite,
19:57mais au moins le débat a lieu.
19:59Exactement.
20:00Je pense qu'il dérange beaucoup
20:03et je pense qu'il a touché
20:05en parlant de politique,
20:06en agrandissant son spectre d'émission,
20:09il a touché à des choses
20:11qui dérangent.
20:12Je pense que c'est vraiment
20:13une chasse à l'homme
20:14et là j'en suis vraiment convaincue
20:16et extrêmement déçue
20:18que dans mon pays,
20:19on puisse fermer une chaîne.
20:21Je rappelle qu'on est en France
20:23et ça vraiment, je pense que
20:25quand la chaîne va être fermée,
20:26les gens vont se réveiller.
20:27Ce sera trop tard,
20:28mais les gens vont se réveiller.
20:30Merci beaucoup Jennifer,
20:31vous nous avez appelé de Saint-Nazaire.
20:33Je voulais vous soumettre
20:34des messages de Mathieu Pigasse.
20:36On en parle souvent.
20:37Mathieu Pigasse, vous savez,
20:38qui a de nombreuses émissions
20:39sur France 5,
20:40qui avait dit dans les colonnes
20:41de Libération,
20:42ouvertement vouloir mettre
20:43ses médias au service d'une guerre
20:46avec Vincent Bolloré,
20:47il était nommé.
20:48Et voilà ce que Mathieu Pigasse
20:49a tweeté sur la fermeture de C8.
20:51Nous devons mener et gagner
20:53la bataille culturelle.
20:54Sans elle, il ne peut pas y avoir
20:56de victoire politique.
20:57Il faut laisser aucun terrain
20:59à l'international de la droite radicale
21:01qui impose son récit
21:02et déforme nos imaginaires.
21:03Quand nous reculons dans les idées,
21:05elle progresse dans les esprits.
21:06Assumons-le,
21:07la bataille médiatique et numérique
21:09est au cœur de ce combat.
21:10Il faut informer, expliquer, proposer,
21:12porter une autre vision
21:13du monde de la société.
21:14Vous imaginez, deux secondes,
21:15si c'était quelqu'un de droite
21:17qui avait tweeté ça.
21:18Imaginez Vincent Bolloré
21:19qui dit qu'il faut mener
21:20une bataille culturelle, etc.
21:22Le tollé que ça provoquerait.
21:23Et il l'avait déjà dit
21:24dans Libération,
21:25ça n'avait rien provoqué.
21:26Tu vois Gauthier,
21:27on pourrait accepter ce qu'il dit
21:29dans le cadre de la libération.
21:31Si, dans le cadre
21:32de la bataille idéologique
21:33et des idées,
21:34s'il ajoute « pour autant »
21:37et « pas pour autant ».
21:39Et au nom de ce que je vous dis là,
21:41je dénonce la fermeture de ses mots.
21:43Bien sûr.
21:44Là, on pourrait accepter
21:45sa première partie du discours.
21:47Il faudrait demander à ses journalistes,
21:49puisqu'il dirige en partie
21:51le Huffington Post,
21:52il est actionnaire du monde,
21:54il contrôle les Incorrectibles,
21:56les Inrocks.
21:57Il faudrait demander
21:58à tous ses journalistes
21:59s'ils acceptent,
22:01s'ils cautionnent
22:02le fait d'être
22:03dans une bataille culturelle
22:04contre cette internationale
22:06de la droite illégale
22:07au service de plusieurs milliardaires.
22:09Certes, milliardaires,
22:10mais certes aussi de gauche.
22:11Alors, dans un instant,
22:12petite musique Valérie,
22:13mais je vous jure
22:14que vous aurez la parole
22:15en première juste après.
22:16Vous ne pouvez pas me fâcher
22:17avec Valérie Benalim
22:18dès la première.
22:19Non, non.
22:20C'est pas possible.
22:21Vous imaginez.
22:22Je me fais rouler dessus
22:23en fauteuil à roulettes
22:24dans ses chaises
22:25juste après.
22:26Alors, dans un instant,
22:27vous aurez Mathieu Pigasse
22:28ce qu'il dit sur C8.
22:29Parce qu'il ne dit pas du tout
22:30ce que vous espériez
22:31qu'il prenne comme position,
22:33cher Olivier.
22:34Et puis, évidemment,
22:35évidemment,
22:36le main event.
22:38Ladies and gentlemen,
22:40Jules Torres,
22:42les revelations de Jules Torres
22:44sur l'ArkHomme,
22:45puisqu'il a déjeuné,
22:46vous le savez,
22:47à côté d'une table
22:48de représentants de l'ArkHomme.
22:49Ça va saigner.
22:50Vous ne bougez pas.
22:51C'est sur Europe 1,
22:52évidemment, que ça se passe.