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00:00les orateurs qui interviendront au cours de cette session.
00:06Honorable Mamadou Lamin Djaïté,
00:11Honorable Anta Dja,
00:14Honorable Sayed Nabou Yassine Sam,
00:18Honorable Adama Diallo,
00:22Honorable Matar Silla,
00:24Honorable Oulimata Sidibé,
00:28Honorable Tierno Alassane Sal,
00:31Honorable Mbène Fay,
00:34Honorable Abdou Karim Sal,
00:37Honorable Bakary Djejou,
00:40Honorable Mohamed Aïd Salim Dafé.
00:50La parole est à notre collègue,
00:53Mamadou Lamin Djaïté.
01:01Merci, M. le Président Ndiaye.
01:04M. le Premier ministre,
01:06M. le ministre de l'Economie et du Budget,
01:10Chers membres du gouvernement, chers collègues,
01:13c'est un plaisir pour moi
01:16d'accueillir à nouveau
01:19le président de l'Assemblée nationale,
01:22le président de l'Assemblée nationale,
01:25le président de l'Assemblée nationale,
01:27c'est un plaisir pour moi
01:29d'accueillir à nouveau
01:31le Premier ministre Ousmane Sonkoy
01:34dans cette auguste Assemblée
01:37pour parler des questions d'actualité.
01:40Et je salue vraiment son courage
01:45de tenir,
01:47de venir aider, s'adresser aux Sénégalais,
01:50mais aussi saluer son courage
01:53pour avoir toujours
01:55l'oeil
01:57de dire la vérité,
01:59rien que la vérité et toute la vérité aux peuples sénégalais.
02:03M. le Premier ministre,
02:06récemment,
02:09le pays tout entier
02:16a eu
02:19le rapport de la Cour des comptes
02:22et le scandale de la dette cachée
02:24et du déficit maquillé
02:26révélé par l'Audit des finances publiques
02:28pour la période 2019-2024
02:31nécessite, pour le surmonter,
02:34un pacte de stabilité sociale
02:37entre l'État du Sénégal,
02:39les employeurs et les travailleurs.
02:44Paradoxalement, c'est en ce moment
02:47qu'on note un fort activisme syndical
02:49avec plusieurs mouvements de grève annoncés
02:52ou en cours dans les divers secteurs vitaux
02:55comme la santé et l'éducation.
02:58Le Sénégal
03:00a-t-il le moyen de rembourser
03:03sa dette politique sans austérité forte
03:06avec des conséquences sociales pour les populations,
03:09de surcroît les salariés ?
03:12Comment comptez-vous
03:14apaiser le climat social
03:16et promouvoir la stabilité nécessaire
03:19au redressement de l'économie
03:21et sociale du pays ?
03:24Je vous remercie de votre attention.
03:51...
04:11Monsieur le Président de l'Assemblée nationale,
04:14mesdames et messieurs les honorables députés,
04:18mesdames et messieurs les ministres et secrétaires d'État,
04:22c'est un honneur et un plaisir
04:25de nous retrouver ici aujourd'hui
04:27et comme je l'avais promis la dernière fois,
04:29nous serons ici autant que possible
04:32pour élever la démocratie au Sénégal
04:35et pour nous livrer à cet exercice essentiel et important
04:38de dialogue entre les deux pouvoirs.
04:41La question qui a été posée par l'honorable député Djaïté
04:46découle de la publication d'un rapport
04:48dont le Sénégal tout entier et le monde tout entier
04:52ont pris connaissance.
04:54Un rapport qui en amont avait fait couler beaucoup d'encre
04:58mais comme on dit,
05:00la vérité finit toujours
05:03par rattraper le mensonge et le dépasser.
05:07Et ce qui est le sort de ce rapport
05:10est particulièrement catastrophique pour ce pays,
05:12particulièrement
05:15inquiétant
05:17et nécessite de la part de nous tous,
05:20citoyens sénégalais,
05:22un sursaut,
05:24un vrai sursaut.
05:26Et c'est pourquoi
05:28dans la chronologie,
05:30il aurait été important
05:32de revenir d'abord sur
05:34les conclusions de ce rapport
05:37pour mieux sensibiliser les Sénégalais.
05:39Je sais que le débat s'est instauré depuis quelques jours,
05:43il a été intense
05:44et je crois comprendre que
05:47l'essentiel des Sénégalais
05:49aujourd'hui ont compris
05:51ce qui s'est passé dans ce pays
05:53mais peut-être ne comprennent pas encore suffisamment
05:56ce que cela induit
05:58en termes de responsabilité de chacun d'entre nous.
06:02Dans ce pays
06:04qui est une démocratie,
06:07il est instauré la liberté d'association
06:10et parmi ces libertés,
06:12la liberté pour les travailleurs de s'organiser.
06:14Un syndicat
06:16pour défendre leurs intérêts matériels et moraux.
06:19Je suis suffisamment bien placé pour le savoir
06:21puisque moi-même
06:23j'ai été initiateur d'un syndicat
06:25que j'ai eu à diriger pendant deux mandats.
06:27Et nous respectons fondamentalement ce droit
06:30que nous allons continuer
06:32à promouvoir, à encadrer
06:34et à enrichir.
06:36Parce que si les gens n'ont pas la possibilité
06:39d'exprimer
06:41leur frustration,
06:42de se battre pour l'amélioration de leurs conditions,
06:46dans un cadre normé et encadré,
06:48ils trouveront d'autres solutions pour le faire.
06:51Et c'est pourquoi la meilleure formule,
06:54c'est celle-là qui consiste à permettre
06:57aux travailleurs de s'organiser.
06:59Et en tant qu'Etat,
07:02nous sommes là pour écouter,
07:04dialoguer, discuter, encadrer
07:07mais également trouver des solutions.
07:09Et nous y travaillons tous les jours.
07:12Je ne vais pas trop
07:14développer sur cet aspect
07:16parce que vous avez dû vous rendre compte que
07:18à la lecture du conseil, du comité du conseil,
07:20du communiqué du conseil du ministre Davantière,
07:23nous avons retenu
07:25la date du 27 prochain
07:27pour lancer
07:29la première édition du dialogue social
07:32avec comme objectif
07:34d'aboutir à un pacte de stabilité
07:37sur la base d'un dialogue franc, sincère et profond.
07:40Ce que j'entends par dialogue franc et sincère,
07:43c'est que nous, gouvernement,
07:46contrairement à ce qui s'est fait dans le passé,
07:49nous ne cacherons absolument rien aux Sénégalais.
07:52Tout cela mis sur la table.
07:54Et chaque Sénégalais pourra apprécier
07:57des capacités réelles
07:59de son Etat
08:01pour pouvoir assoir en conséquence
08:03des revendications légitimes
08:04mais également responsables.
08:07Parce que, rapporté à chacun d'entre nous,
08:11si je dois donner
08:13un exemple ou une illustration,
08:17si vous avez une maison à la maison,
08:20vous devez recevoir le conseil de votre famille.
08:24Si vous aimez beaucoup votre famille,
08:27et que vous avez beaucoup, beaucoup, beaucoup,
08:29si nous vous disons que vous aimez la ville,
08:31si nous vous disons que vous aimez l'Allemagne,
08:33et que vous avez fait la loi,
08:36vous n'avez rien fait.
08:38Donc, les revendications
08:40sont légitimes.
08:42Celui qui les a apportées
08:44n'a pas le pouvoir.
08:47Mais si c'est le cas,
08:49c'est parce que vous n'êtes pas en mesure de faire ce que vous voulez.
08:52Mais si vous faites ce que vous voulez,
08:54vous n'avez plus de revendications.
08:57Pour qu'on sache que l'Etat a le pouvoir,
08:59et qu'il peut faire ce qu'il veut,
09:01c'est pourquoi dans le dialogue,
09:03en partant de ce qui a déjà été fait
09:06avec le rapport,
09:08mais en partant de tout ce qu'on est en train de faire,
09:10parce que le rapport n'a qu'une seule place dans notre travail.
09:13Dans la situation réelle,
09:15nous allons certainement
09:17aller à Dakar,
09:19nous allons peut-être aller à Ardou.
09:21Nous allons mettre tout cela sur la table.
09:23Nous allons parler de la situation.
09:26Qu'est-ce qu'on peut faire,
09:27qu'est-ce qu'on peut faire,
09:29et qu'est-ce qu'on peut renvoyer
09:31à l'Etat de Dakar.
09:33C'est notre conception du dialogue social.
09:35Et nous serons très flexibles
09:37dans tout ce qui est de la flexibilité.
09:40Mais nous serons fermes et intransigeants
09:42dans tout ce qui est de la difficulté,
09:44de la difficulté,
09:46et de la difficulté.
09:47Je vous remercie.
09:52Merci beaucoup, M. le Premier ministre.
09:54Honorable député,
09:55un tajjab, vous avez la parole.

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