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00:00C'est ça.
00:09communiquer au ministère
00:11communiquer au ministère
00:12communiquer au ministère du budget par rapport à
00:17du budget par rapport à
00:17du budget par rapport à passé
00:20passé
00:20passé
00:31D'abord, je vais commencer par
00:32D'abord, je vais commencer par
00:32D'abord, je vais commencer par la notation. Voilà. Je complète
00:36la notation. Voilà. Je complète
00:36la notation. Voilà. Je complète ce que docteur Ba a dit. Les
00:40ce que docteur Ba a dit. Les
00:40ce que docteur Ba a dit. Les marchés financiers vivent de
00:43marchés financiers vivent de
00:43marchés financiers vivent de l'information. Oui.
00:48l'information. Oui.
00:48l'information. Oui. Et comme on dit, l'argent n'aime pas le
00:50Et comme on dit, l'argent n'aime pas le
00:50Et comme on dit, l'argent n'aime pas le bruit.
00:55lui, bouge
00:59le marché. C'est comme un corps
01:01le marché. C'est comme un corps
01:01le marché. C'est comme un corps étranger qui entre dans un
01:04Sur l'action à l'action.
01:09Après
01:12Frontier
01:15Aller sur
01:19Mais après signature au Sénégal,
01:21avec le Sénégal en tête,
01:23confiance,
01:25qu'il arrête d'agir,
01:27et même son exposition aux risques,
01:29après, ça va améliorer dans le temps.
01:31Donc ça, pas de problème. Pour ceux qui connaissent
01:33les marchés, ils vont y aller.
01:35Deuxièmement,
01:37on est dans un contexte de mondialisation,
01:39de globalisation,
01:41qui fait que même les agences internationales,
01:43le Moody's, Vich,
01:45Standard & Poor's,
01:47sont aussi dans des logiques internationalistes.
01:51Ils font certes de l'économie,
01:53mais ils obéient à un agenda.
01:55Et d'ailleurs, c'est pour ça,
01:57au niveau de l'Union Africaine,
01:59le débat a été posé
02:01pour que l'Afrique,
02:03sous la responsabilité de l'Union Africaine,
02:05puisse avoir
02:07agence de notation
02:09africaine, notre propre agence,
02:11qui ne va plus nous noter sous les grilles
02:13de l'économie
02:15occidentale,
02:17mais aussi sous nos propres critères.
02:19C'est pour ça qu'on a réussi Wara et Bloomfield.
02:21Malheureusement, Wara et Bloomfield,
02:23ce n'est pas international.
02:25Wara et Bloomfield,
02:27c'est plus pour le secteur privé.
02:29C'est pour permettre au secteur privé
02:31d'aller lever des fonds au port de Dakar.
02:33C'est un local international.
02:35Et je profite pour saluer mon ami Zézé,
02:37qui a créé
02:39Bloomfield.
02:41Wara,
02:43c'est lui qui a gagné.
02:45Ils ont saidé 75%
02:47en GRP.
02:49Oui, en GRP.
02:51Mais c'est Tandjan qui l'a créé.
02:53Il n'est décédé pas. C'est lui qui l'avait créé à l'époque.
02:55C'est lui qui l'a créé à l'époque.
02:57Et donc,
02:59les critères qu'on a notés,
03:01peuvent être
03:03déposés dans notre réalité économique réelle.
03:05C'est pour ça qu'il y a un débat
03:07de fonds pour que l'Afrique
03:09puisse, pour son économie,
03:11et pour l'information
03:13qui peut être sensible à l'Afrique,
03:15soit donnée aux autres.
03:17Parce que c'est aussi une forme de souveraineté.
03:19Deuxième chose, M. Ba a dit,
03:21par rapport à la dette concessionnaire
03:23et la dette de marché.
03:25En fait, nous sommes entre le marteau
03:27et l'enclume.
03:29Parce que si on est dette concessionnaire,
03:31c'est vrai que c'est plus long.
03:33Le taux est plus long,
03:35la durée est plus courte.
03:37Mais ce qui est bon, c'est qu'on s'entraîne.
03:39Par exemple,
03:41une entreprise peut te dire
03:43qu'elle va te donner du temps.
03:45Le taux est de presque 2%.
03:47Elle va te le payer dans 20 ans.
03:49Mais, une entreprise
03:51qui n'a pas assez de temps,
03:53elle va te le faire.
03:55Les règles du Comité international
03:57de l'OMC sont en train d'arriver.
03:59Si on n'en a pas assez,
04:01on ne l'achètera pas au Sénégal.
04:03On l'achètera sur le bateau.
04:05Donc, on est dette concessionnaire,
04:07mais si on profite de l'économie,
04:09on ne gagne rien.
04:11C'est le plus important.
04:13Pourquoi les gens vont au marché ?
04:15Parce qu'il n'y a pas d'argent là-bas.
04:17Je vais à l'étranger.
04:19Le seul risque là-bas,
04:21c'est de perdre la monnaie.
04:23Au Japon, on peut le faire
04:25car il n'y a pas de monnaie.
04:27La monnaie est une devise internationale.
04:29Mais on ne peut pas le faire.
04:31Parce qu'on n'a pas de monnaie,
04:33on ne peut pas jouer au taux.
04:35Qu'est-ce que ça veut dire ?
04:39C'est un taux de change.
04:41Merci.
04:43Je vais te le donner.
04:45Tu n'as pas de chance.
04:47Comme nous,
04:49notre monnaie,
04:51elle n'est pas...
04:53Très bien.
04:55Elle n'est pas...
04:57Comme la monnaie internationale,
04:59le panier de monnaie,
05:01on ne peut pas,
05:03je ne sais pas si vous payez le dollar
05:05ou l'euro.
05:07C'est une période courte.
05:09Mais on ne peut pas le faire
05:11comme les contrats à terme.
05:13C'est pour ça que
05:15je ne suis pas d'accord
05:17avec le régime.
05:19L'accent devrait être mis
05:21sur la dette concessionnaire.
05:23C'est pour ça.
05:25Pour moi,
05:27il faut faire
05:29des choses à l'extérieur.
05:31Ce n'est pas nécessairement de la dette.
05:33Mais on peut
05:35activer deux leviers.
05:37Lutter contre l'invasion fiscale.
05:39Lutter contre l'invasion fiscale.
05:41Lutter contre l'invasion fiscale.
05:43C'est-à-dire qu'on perd énormément d'argent
05:45sur les fiscalités.
05:47Les journalistes ne payent pas la fiscalité.
05:49Non, non.
05:51Les journalistes
05:53ne payent pas la fiscalité.
05:55Attends, attends.
05:59Tu veux que je te dise quelque chose?
06:01Non, non.
06:03C'est juste un moratoire.
06:05Laisse-le tranquille.
06:11Les journalistes
06:13ne payent pas la fiscalité
06:15mais seulement
06:171 000 ou 2 000 francs.
06:19Les multinationales payent 1 milliard.
06:21C'est comme ça.
06:23C'est naturel.
06:25L'accent, ce n'est pas
06:27d'aller emprunter de l'argent.
06:29Mais il faut savoir
06:31qu'il y a des outils de niche.
06:33On perd énormément d'argent
06:35sur l'exonération fiscale.
06:37Notamment sur les multinationales.
06:39Mais ce n'est pas ça.
06:41C'est une réforme profonde de l'administration.
06:43Des fois,
06:45ce n'est pas ça.
06:47Je vous donne une autre confidence.
06:49L'exonération fiscale,
06:51beaucoup d'entre nous
06:53pensent qu'il n'y a qu'un ministre.
06:55Est-ce que tu sais
06:57qu'au niveau de la direction
06:59générale des emplois et domaines,
07:01il y a des services,
07:03surtout des services contentieux,
07:05direction contentieuse, etc.
07:07Ils peuvent signer l'exonération fiscale
07:09pour les multinationales.
07:11Tu peux avoir au Sénégal
07:1350 milliards d'exemples
07:15qui t'ont signé
07:17pour payer 100 millions.
07:19Il n'y a pas d'exemple.
07:21C'est très bien.
07:23Il y a un cas
07:25où l'État a détruit un dossier
07:27presque en 2016.
07:29C'est sur la chaîne de valeur.
07:31ArcelorMittal.
07:33C'est une loi.
07:35C'est une loi.
07:37Deuxièmement, c'est l'Assemblée.
07:39L'exécutif.
07:41L'exécutif.
07:43L'exécutif.
07:45C'est une loi.
07:47L'exécutif,
07:49ce qu'on appelle
07:51l'impôt
07:53est une matière
07:55parlementaire
07:57qui détermine l'assiette,
07:59le taux et les modalités de recouvrement.
08:01L'impôt,
08:03c'est une loi.
08:05L'exécutif est actif.
08:07C'est une loi.
08:09L'exécutif,
08:11c'est une loi.
08:13Pour moi, il y a deux leviers.
08:15Il y a deux leviers.
08:17Les hommes doivent pouvoir travailler.
08:19Le premier levier,
08:21c'est l'exonération fiscale.
08:23C'est tout ce qui est multinational.
08:25Le deuxième levier,
08:27c'est la réduction du train de vie de l'État.
08:29On a besoin d'argent.
08:31On a besoin d'argent.
08:33Mais on n'a pas le droit de l'acheter.
08:35On peut gérer
08:37ce qu'on a acheté.
08:39Si on fait beaucoup,
08:41on peut acheter deux,
08:43c'est un autre levier.
08:45On peut acheter des ressources.
08:47Maintenant, on exonère.
08:49On doit payer.
08:51Deuxièmement,
08:53l'État réduit les dépenses.
08:55Le train de vie de l'État.
08:57Le train de vie de l'État.
08:59C'est la deuxième.
09:01J'ai entendu le professeur Demba Moussa Baldey
09:03dire que
09:05dans ce sens-là,
09:07il nous faut des alternatives
09:09pour mettre l'accent sur la mobilisation
09:11des ressources internes.
09:13Mais il ne parle pas du financement
09:15auprès des partenaires du sud.
09:17Si on veut collaborer,
09:19où est-ce qu'on doit aller?
09:21On doit aller vers les BRICS.
09:23C'est l'enjeu stratégique.
09:25On a des partenaires
09:27au développement,
09:29aux techniques,
09:31etc.
09:33Le système du Bretton Woods.
09:35De plus en plus,
09:37les BRICS s'imposent avec leurs banques de développement.
09:39C'est-à-dire
09:41qu'ils ont surcapacité
09:43les institutions de Bretton Woods.
09:45Et aujourd'hui,
09:47tout le monde tourne autour de ça.
09:49Parce qu'aujourd'hui,
09:51le dollar n'est plus la monnaie pure.
09:53Le dollar de référence.
09:55Si le Sénégal
09:57avait tout en monnaie locale,
09:59ce que les institutions de Bretton Woods
10:01n'ont jamais accepté pour notre pays,
10:03les états du BRICS peuvent le faire.
10:05C'est pour ça que j'aime le BRICS.
10:07C'est comme des frictions.
10:09C'est comme des frictions.
10:11On peut les fixer comme ça.
10:13Il y a un panier de devises.
10:15Effectivement, tout l'enjeu,
10:17c'est l'enjeu de la guerre au Sahel.
10:19Tout ça, c'est faux.
10:21Parce que le modèle de développement
10:23aujourd'hui,
10:25ne peut plus s'adapter
10:27à la réalité du monde actuel.
10:29C'est le modèle du BRICS.
10:31Le BRICS n'a pas de moyens,
10:33ni de possibilités.
10:35C'est la même chose pour les autres.
10:37Si vous voulez aller
10:39à la guerre, vous pouvez aller
10:41comme les terroristes.
10:43Et surtout pour moi,
10:45il nous faudra d'abord compter
10:47sur nos propres forces.
10:49C'est de faire dans l'efficacité
10:51et dans l'efficience.
10:53C'est la première chose.
10:55Deuxième chose,
10:57je vais vous l'expliquer.
10:59Vous savez,
11:01notre pays,
11:03notre pays,
11:05notre pays,
11:07c'est une affaire
11:09qui nous a touché.
11:11C'est l'affaire du chiffre.
11:13C'est ça.
11:15D'abord, c'est à Aboul Ayouad
11:17que ça a commencé.
11:19Tu sais pourquoi?
11:21A l'époque,
11:23quand Aboul Ayouad est venu,
11:25il voulait aller très vite.
11:29Aboul Ayouad estime que
11:31les procédures...
11:33Aboul Ayouad est un libéral.
11:35Aboul Ayouad estime que
11:37les procédures de décaissement
11:39de l'argent,
11:41ça n'a jamais marché.
11:43Et que notre administration,
11:45elle n'a jamais cru à notre administration
11:47derrière Aboul Ayouad à l'époque.
11:49Maintenant, pour aller vite,
11:51parce qu'il faisait une course contre le monde,
11:53il a mis en place les agences d'exécution.
11:55Parce qu'il voulait aller vite.
11:57Mais comme vous restez dans le cadre de l'Etat,
11:59les procédures sont tellement longues
12:01et lourdes qu'il perd du temps.
12:03Il met en place la dispositif des agences.
12:05C'est pour ça qu'Aboul Ayouad
12:07s'est engagé dans l'agence.
12:09Maintenant, l'agence,
12:11pour aller vite,
12:13Aboul Ayouad leur a donné la possibilité
12:15d'ouvrir des comptes dans les banques privées.
12:19Il y a maintenant 13 ans,
12:21quand ils ont voté leur budget,
12:23ils ont fait des appels de fonds aux finances publiques.
12:25C'est pour ça qu'ils ont ouvert leurs comptes
12:27dans les banques privées.
12:29Donc, si on s'en occupe,
12:31chaque milliard d'euros exécuté,
12:33ça va aller beaucoup plus vite.
12:35Les agences font excellent des résultats,
12:37mais les ministères n'en faisaient pas.
12:39Ils ont demandé aux ministères
12:41de faciliter l'agence.
12:43Ils ont demandé à chaque ministère,
12:45non seulement au trésor,
12:47qui est la banque d'Etat,
12:49mais à chaque ministère d'avoir des comptes
12:51dans les banques privées.
12:53Après, ça a créé beaucoup de confusion.
12:55D'ailleurs, c'est ce qu'il faut savoir.
12:57Au point qu'on a été obligé
12:59de recentrer l'affaire
13:01et que désormais,
13:03il n'y a que le ministère de l'Economie et des Finances
13:05qui a le droit d'ouvrir des comptes.
13:07Et les autres ministères,
13:09les ordinateurs de budget,
13:11ont reçu l'autorisation.
13:13La banque privée...
13:15Je ne peux pas vous expliquer.
13:17Non, non, non.
13:19Je ne peux pas vous expliquer.
13:21Je ne peux pas vous expliquer.
13:23Je ne peux pas vous expliquer.
13:25C'est ma question.
13:27Donc maintenant, professeur,
13:29je dois vous expliquer.
13:31Non, non, non.
13:33C'est un peu
13:35le document national
13:37de la stratégie nationale
13:39de développement.
13:41Je pense que...
13:43Je vais même heurter mon ami professeur Diaw.
13:45Je vais heurter un peu...
13:49mon ami Ba.
13:51Mais moi, j'ai un sérieux problème
13:53avec ce document.
13:55J'ai un petit problème avec ce document.
13:57A quel niveau?
13:59D'abord, du point de vue de l'orientation
14:01stratégique.
14:05Dès lors,
14:07on a contesté
14:09ou contesté
14:15les chiffres ou les grands agrégats
14:17macroéconomiques.
14:19Quelle a été la base
14:21sur laquelle ce document-là
14:23on a eu à travailler?
14:25Sur quelle base de ces chiffres?
14:27Est-ce que c'est sur les chiffres contestés?
14:29Est-ce que si on conteste ces chiffres
14:31du point de vue de la planification et de la prévision,
14:33on peut recourir à ces mêmes chiffres
14:35pour faire en termes de la projection?
14:37On n'est pas obligé de recourir à ces chiffres-là.
14:39C'est trois parties.
14:41Une phase analytique stratégique opérationnelle.
14:43Très bien.
14:45Non, non.
14:47Quand tu analyses le bon et le moins bon,
14:49et la stratégie te permet de...
14:51Ça veut dire que même la diagnose
14:53stratégique, c'est sur la base des documents existants.
14:55Maintenant, si on parle du postulat
14:57de départ, que les documents existants
14:59sur le plan de la croissance,
15:01sur le plan des indicateurs macroéconomiques,
15:03ça a été falsifié.
15:05Donc, est-ce qu'on peut...
15:07Est-ce que c'est pertinent
15:09de faire une projection, voire même
15:11de faire une pralification sur la base
15:13de ces chiffres que l'on conteste soi-même comme faux?
15:15Donc, je m'oppose?
15:17Non, non.
15:19Ça, on peut forcément y répondre.
15:21D'accord. Deuxièmement,
15:23le document,
15:25tel que me disent que nous l'avons fait,
15:27avec par rapport à...
15:29C'est vrai.
15:31Avec par rapport à...
15:33C'est vrai.
15:41Je l'ai entendu religieusement.
15:43Non, non, non.
15:45Non, non.
15:47Non, non.
15:49Non, non.
15:51Non, non.
15:53Non, non.
15:55Non, non.
15:57Non, non.
15:59Non, non.
16:01Voilà.
16:03Voilà.
16:05Voilà.
16:07Non, moi, je veux intervenir par rapport à ce qu'il a dit sur le document.
16:09C'est quoi le document?
16:11C'est nous qui l'avons écrit.
16:13C'est nous qui l'avons écrit.
16:15C'est nous qui l'avons écrit.
16:17On a griffoné déjà.
16:19Oui, mon frère.
16:21Je ne peux pas l'expliquer.
16:23C'est ça.
16:25D'accord.
16:27Tu sais, il ne peut pas avoir deux meilleures questions que cette.
16:29C'est un faux chiffre.
16:31C'est un faux chiffre.
16:33Ok.
16:35Deuxièmement.
16:37Moi, je suis économiste-planificateur.
16:39Ok.
16:41Je suis économiste-planificateur.
16:43La tradition, nous devons travailler.
16:45C'est pour ça que j'ai un problème avec ce document.
16:47C'est pour ça que j'ai un problème avec ce document.
16:49Ce document, tel que
16:51il va nous être présenté,
16:53je l'ai apporté à l'internet.
16:55C'est une fuite.
16:57C'est une fuite.
16:59C'est une fuite.
17:01Mais la version officielle n'est pas là.
17:03D'accord. Même si c'était une fuite,
17:05je présage
17:07que cette fuite
17:09et ce document
17:11devraient avoir une grande définition.
17:13Il devrait y avoir une très très grande...
17:15C'est ça, je confirme. Je peux confirmer ça.
17:17Très bien. Maintenant,
17:19j'ai un problème.
17:21Il y a eu une rupture
17:23dans notre longue tradition et pratique
17:25du fait de la platification.
17:27La méthode qui a été utilisée...
17:29Dans le document, oui. La méthode qui a été utilisée.
17:31C'est ce que nous appelons dans notre jargon
17:33la méthode expert.
17:35C'est la méthode banque mondiale.
17:37Ça veut dire quoi?
17:39C'est comme si tu étais dans une salle
17:41pour concevoir
17:43un document.
17:45Tu viens,
17:47tu l'apportes à l'internet,
17:49c'est ça le plan d'assurement structurel.
17:51Sur le papier, le plan d'assurement structurel,
17:53c'était tarou.
17:55Mais dans la mise en oeuvre, il y a un problème.
17:57C'est le problème de participation.
17:59La démarche participative.
18:01Depuis 1988.
18:03Depuis 1988,
18:05au Sénégal, on a voté une loi
18:07ce qu'on appelle loi d'orientation sur la planification.
18:09Nous abolir
18:11la méthode expert.
18:13C'est la méthode des banques mondiales,
18:15etc.
18:17Pour adopter la démarche participative.
18:19A l'époque, quand on faisait le PS,
18:21c'était le PS.
18:23Tu ne peux pas...
18:27Maintenant, le modèle est documenté.
18:29A mon avis, et de par mon expérience,
18:31tu ne peux pas
18:33sortir un document qui engage
18:35la nation dans toutes ses représentations,
18:37dans tous ses segments,
18:39sans pour autant au préalable
18:41avoir recueilli leurs avis et suggestions.
18:43Je vais te donner un exemple.
18:45C'est le PS.
18:47Il faut que je te donne un exemple.
18:49Quand on a élaboré le PS,
18:51d'abord, c'était quoi?
18:53On a pris
18:57ce qu'on appelait à l'époque
18:59dans l'aménagement,
19:01les PIPA,
19:03les documents de planification
19:05au niveau communal, au niveau départemental.
19:07On a pris les documents stratégie
19:09réduction pauvreté 1 et 2,
19:11stratégie de croissance accélérée,
19:13stratégie de croissance
19:15accélérée,
19:17et un document
19:19de diagnostic stratégique
19:21qui marque ses efforts.
19:23On a combiné ces documents
19:25pour en faire un et un seul document.
19:27Quand on l'a fait,
19:29il y a eu un problème à la base.
19:31Et c'est là où j'ai un problème avec ce document-là.
19:33L'approche.
19:35C'est comme un document qui part du sommet
19:37pour venir à la base.
19:39Or, du point de vue des approches méthodologiques
19:41en planification, ça doit partir
19:43de la base pour aller vers le sommet.
19:45Je donne un exemple. Je vis dans le document,
19:47on dit que l'apport du secteur privé
19:49est de tant. Mais comment
19:51tu peux demander au secteur privé d'apporter tant
19:53et tu ne leur dis pas...
19:555 000 milliards.
19:57Très bien. Mais comment tu peux
19:59décréter d'un chef que le secteur
20:01privé va apporter tant,
20:03sans pour autant t'appeler au secteur privé pour lui expliquer
20:05ce qu'il faut contrêter,
20:07ce qu'il faut faire,
20:09ce qu'il faut faire.
20:11Est-ce que ça n'a pas été fait?
20:13Non, non.
20:15Parce que...
20:17Absolument.
20:19Après quoi?
20:21Absolument.
20:23De l'executeur privé.
20:25Parce que politique nationale,
20:27je m'en suis ouvert avec les amis de la société civile,
20:29est-ce qu'on les a appelés?
20:31On ne les a pas appelés.
20:33Or,
20:35autant que je m'en rappelle,
20:37quand on ouvre le document,
20:39même l'armée, les forces de défense et de sécurité,
20:41ils sont là-bas
20:43pour qu'on leur dise ce qu'ils pensent
20:45et ce qu'ils veulent qu'on leur conseille.
20:47Les syndicats, même les partis d'opposition,
20:49je m'en rappelle, c'est le PIT.
20:51Même le PIT, la gauche,
20:53ils ont beaucoup contribué à l'accord.
20:55Or, pour moi, ce que je vois là-bas,
20:57on nous a dit que le document,
20:59on le prépare au niveau cabinet,
21:01premier ministre. Et qu'à la limite,
21:03moi je fais des investigations,
21:05c'est la DGPPE qui travaille.
21:07Direction générale de la planification des politiques économiques.
21:09Et que même dans l'ensemble
21:11du ministère de l'économie et des finances,
21:13direction de la planification,
21:15presque tous, impliquent les ministres
21:17de l'État. Et donc, comment on peut
21:19élaborer
21:21un plan de développement
21:23qui prend en charge
21:25le développement national, toutes ces diversités.
21:27Avec ces diversités.
21:29Avec ces diversités, etc.
21:31Et il n'y a pas de partage.
21:33D'accord.
21:37Il m'a semblé
21:39que depuis 2012,
21:41le Sénégal a pris une trajectoire
21:43en privilégiant
21:45la perspective sur la
21:47programmation. Parce que
21:49nous, programmation
21:51et planification, 1960,
21:53jusqu'à présent, c'est ce que nous faisons.
21:55Il a fallu à partir de 2012,
21:57nous venons d'achèvement de la dette.
21:59Macky Sall, à l'époque,
22:01disait que comme nous sommes allés
22:03à l'avant-garde du partenariat,
22:05nous devons nous concentrer sur le programme.
22:07Nous devons réfléchir.
22:09C'était à la mode en Afrique. Chaque pays africain
22:11dans les années 2000, développe maintenant
22:13ce qu'on appelle un plan stratégique.
22:15Cote d'Ivoire, c'est le plan national de l'économie.
22:17Ça dit que
22:19on ne raisonne plus dans l'immédiatité
22:21et dans le court terme, mais on se projette
22:23dans l'avenir. D'accord.
22:25Est-ce qu'actuellement, face à la
22:27complexité du monde, face
22:29aux pièges de notre propre sous-développement,
22:31la meilleure démarche,
22:33est-ce que ce ne serait pas la perspective
22:35davantage que la planification?
22:37C'est une question
22:39que je me suis posée.
22:41Je vais réagir par rapport à qui?
22:43Après le professeur Ndiaye.
22:45Vous voulez que je vous parle?
22:47Non, non, vas-y.
22:49C'est vrai que,
22:51avant de m'expliquer ça,
22:53la manière dont le document