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00:00Bonsoir Elie Korchia, bonsoir, vous êtes avocat et président du consistoire central juif de France, merci d'être avec nous ce soir dans le studio
00:08d'Europe 1, évidemment on a une actualité terrible d'abord à commenter avec vous.
00:13L'événement aujourd'hui
00:15c'est que l'on sait d'après le porte-parole de l'armée israélienne les circonstances dans lesquelles les enfants bibasses sont morts.
00:24C'est l'information de cet après-midi.
00:26Semble-t-il, ces enfants ont été tués à mains nues, ont été tués à mains nues.
00:34Des petits-enfants.
00:36Évidemment c'est l'horreur en Israël,
00:38ici on est choqués.
00:40Également je l'imagine évidemment que vous aussi vous l'êtes Elie Korchia.
00:44Bien sûr on a deux informations qui sont
00:47terribles, qu'on a appris au cours de ces dernières, qu'on a appris au cours de ces dernières 24 heures.
00:53Comme vous le dites, les enfants qui ont été tués à mains nues, donc pendant leur détention dans la bande de Gaza,
01:01je trouve d'ailleurs aussi moral que
01:05l'armée israélienne, et après avoir fait ses instituts, après l'institut médico-légal qui a travaillé sur les corps, ait demandé au père, à Yarden
01:13Bibas, qui aujourd'hui est sans nouvelles de sa femme, et qui a ces deux enfants qui ont été tués dans ces circonstances,
01:18s'il était d'accord qu'on puisse révéler
01:20dans les médias du monde entier ce qui s'était passé, et Yarden Bibas a dit à l'armée
01:25c'est important que vous disiez les choses et qu'on dise toute l'horreur,
01:28même malheureusement les conditions dans lesquelles mes enfants ont été tués. Donc lui il a appris en début d'après-midi, nous on a su cet après-midi
01:36effectivement que les enfants ont été tués à mains nues, ce qui met évidemment à bas les thèses
01:42complètement mensongères
01:44qui avaient pu avoir lieu à la fois par le Hamas et ici par ces petits
01:49complices de communication, et dont Rima Hassan qui aurait pu avoir la décence de se taire
01:56lorsqu'il a été annoncé le transfert des corps des enfants, et qui avait maintenu des dires en voulant faire croire que les enfants avaient été
02:03tués par une frappe israélienne, pour essayer de dédouaner évidemment les terroristes du Hamas.
02:09Ce qui est terrible dans cette nouvelle, c'est qu'elle a été accompagnée ce matin par une autre nouvelle
02:16complètement aussi folle et douloureuse pour la famille et pour les proches
02:20de la famille Bibas, mais aussi je pense pour tous ceux qui sont épris de liberté et de fraternité,
02:26c'est d'avoir su que lorsqu'ils ont fait cette mise en scène macabre des cercueils remis à Israël,
02:32on va y revenir sur la mise en scène,
02:34mais que dans ces cercueils là, le cercueil qui était censé contenir la dépouille de Chéry Bibas,
02:40l'épouse de Yarden et la mère des enfants, finalement c'était une autre personne qui avait été mise dans le cercueil.
02:45Oui, et même pas un otage, même pas un otage, donc on ignore...
02:50Quelqu'un qui sans doute est une femme de Gaza, dont la dépouille aurait été mise à la place
02:56de la dépouille de Chéry Bibas, et là effectivement on peut imaginer dans quel esprit
03:01dans quel esprit déformé, détraqué, on est quand on ose se servir d'une mise en scène pareille,
03:07alors que c'était évident qu'Israël allait faire des vérifications et découvrir qu'évidemment ce n'était pas Chéry Bibas
03:13qui était dans ce cercueil.
03:15Elie Korchia, président du consistoire central juif de France, à votre avis pourquoi,
03:20évidemment vous avez raison, le Hamas savait très bien qu'il ne mettait pas la dépouille de Chéry Bibas dans ce cercueil,
03:26pourquoi alors ont-ils mis un autre corps
03:29dont on ignore la provenance, dont on ignore l'identité ?
03:33On peut imaginer deux raisons, la première évidemment qui nous vient à l'esprit ce serait,
03:37on sait qu'il y a eu des sévices sexuels sur les femmes qui étaient otages,
03:42on peut imaginer qu'il y ait eu des sévices particulièrement graves
03:46sur le corps de Chéry Bibas et que le corps n'ait pas été mis finalement
03:50dans ce cercueil pour essayer de masquer une certaine partie de la vérité, c'est la première des choses.
03:55La deuxième chose, c'est qu'effectivement on ne peut pas imaginer
03:59s'il n'y avait pas une dégradation telle du corps, il n'y a aucune raison
04:03qui aurait fait que le Hamas ne mette pas le cercueil avec Chéry Bibas avec le cercueil des enfants,
04:08puisqu'on sait en plus que si le père avait été séparé, on sait très bien que Chéry Bibas était resté avec ses deux,
04:14n'oublions pas, l'un est un nourrisson qui avait neuf mois, même pas neuf mois quand il a été kidnappé,
04:19et l'autre avait quatre ans, donc on sait que la mère était restée avec les enfants,
04:22donc il n'y avait aucune raison qu'ils soient séparés.
04:25Rendre les corps des enfants sans le corps de la maman, c'est évidemment pour masquer, malheureusement,
04:30c'est la crainte qu'on peut avoir des sévices particulièrement horribles sur le corps de Chéry Bibas.
04:35Ces enfants sont morts en novembre 2023, donc peu de temps finalement, un mois peut-être après
04:41qu'ils aient été enlevés,
04:43ces enfants qui sont devenus des symboles.
04:47La première phase de la trêve arrive à son terme.
04:51Cette information supplémentaire, évidemment, et pour les enfants, et pour le sort de Chéry Bibas,
04:58va peser sur la décision de la deuxième phase de la trêve.
05:01La trêve peut-elle tenir ?
05:03C'est sûr que ça va peser, c'est sûr que le climat est terrible en Israël,
05:07d'abord quand on apprend que les enfants ont été tués pendant leur détention, et à main nue,
05:12donc étranglés vraisemblablement...
05:14Mais c'est de la barbarie, des petits enfants !
05:17On est sur de la barbarie, déjà le fait qu'ils soient morts, c'était déjà inconcevable,
05:22on avait toujours ce petit brin d'espoir, même si on sait très bien qu'on imaginait une issue terrible,
05:28c'est ce qui a eu lieu, mais déjà le savoir qu'ils ont été tués pendant cette détention,
05:33à main nue, comme cela a été dit suite au rapport d'expertise médicale, c'est quelque chose d'horrible.
05:39Là déjà, demain, il va y avoir déjà quelque chose, c'est-à-dire que ce samedi,
05:43il doit y avoir la libération des six personnes qui seraient vivantes contre les prisonniers palestiniens,
05:50qui pour beaucoup, rappelons-le, ont du sang sur les mains, ont participé et ont été jugés pour la plupart
05:55pour des actions criminelles, déjà Israël nous dit que ça va être maintenu,
06:01donc je pense qu'Israël veut tout faire pour que ces six personnes, dont les familles attendent le retour,
06:06qu'il n'y ait pas de déception à ce niveau-là, donc ça, ça va être fait, vraisemblablement.
06:10Mais ce qui est clair, c'est que la deuxième phase des accords risque d'être compromise quand on voit ce qui est en train de se passer.
06:16On ne sait pas où est aujourd'hui la question que nous nous posons tous depuis ce matin,
06:20et la question qu'on se pose cet après-midi, c'est, en ce vendredi après-midi, où est Chérybibas ?
06:26C'est quelque chose d'effarant.
06:28Il y a déjà la peine de savoir que les enfants ont été tués dans ces circonstances,
06:32mais être sans nouvelles de Chérybibas, c'est quelque chose de terrible.
06:36Vous savez, dans le processus, moi je l'ai vécu, là je suis à votre antenne, évidemment, comme président du consistoire de France,
06:41mais je l'ai vécu, et je le vis, dans mes fonctions d'avocat.
06:44Lorsqu'on est avec des parties civiles, lorsque vous avez une partie civile qui sait que le corps est revenu,
06:51que l'enterrement est fait, il y a quelque part une catharsis qui vient parce que le travail de deuil se fait.
06:57Là, vous avez une famille, et notamment le papa, qui a perdu ses enfants, dont les corps sont là,
07:04on sait qu'ils ont été tués dans ces conditions, et qui ne sait même pas où est le corps de son épouse.
07:09On est vraiment au bout de l'ignoménie dans cette affaire.
07:12Au bout de l'ignoménie, et évidemment, on s'interroge sur le sort des autres otages.
07:16Notamment de notre compatriote, Oada Iaalomi, qui était libérame, mais qui est présumé mort.
07:24Est-ce qu'on a, Helicorchia, une chance de le revoir en vie ?
07:29La chance est extrêmement faible.
07:31Je pense que les possibilités sont très fines, très minimes, qu'on puisse le revoir en vie.
07:37C'est ce qu'on espère, évidemment, mais on avait déjà des craintes, déjà depuis plusieurs jours,
07:42sur le fait que si Ofer Calderon avait pu revenir en vie, on avait des craintes qu'il soit décédé,
07:50et le fait qu'il ne fasse pas partie.
07:52Alors qu'on sait que les services, notamment français, sont beaucoup intervenus
07:56par rapport aux otages depuis le 7 octobre, et notamment au cours de ces derniers mois,
08:00j'en avais parlé notamment avec les instances françaises,
08:03le fait qu'il ne soit pas dans la liste des personnes qui rentrent,
08:06fait penser évidemment, malheureusement, qu'il a pu perdre la vie,
08:11et on ne sait même pas quand et comment la famille pourra récupérer le corps d'Oada Iaalomi.
08:17Donc, l'espoir, vous savez, tant qu'il n'y a pas,
08:20et j'en parlais avec le père d'un otage, il y a quelques semaines,
08:23à qui Israël avait dit que l'enfant était mort,
08:28tant qu'il n'y a pas la certitude que la personne est décédée,
08:32il y a toujours, pour les familles d'otages, l'espoir que la personne puisse revenir.
08:36Est-ce que le gouvernement n'a fait assez avec nos compatriotes, avec les otages français, selon vous, Mélicorchia ?
08:42Je pense que le gouvernement a fait, en tout cas, ce qu'il pouvait.
08:46Il y a des choses qui se font, et il y a des choses qui se font dans l'ombre.
08:49Je sais, et je le sais notamment par l'ambassade de France en Israël,
08:54ainsi que l'ambassadeur d'Israël en France,
08:56je sais que beaucoup de choses ont été entreprises, que beaucoup d'actions ont été menées,
09:01mais encore une fois, vous savez, quand vous êtes dans des discussions avec un mouvement terroriste,
09:06on n'est plus du tout dans un système normal.
09:08Et c'est pour ça qu'Israël, aujourd'hui, maintient même encore des discussions avec des personnes,
09:13et on va peut-être reparler de ce qui s'est passé hier,
09:15qui ont une mentalité, une façon de faire qui n'a plus rien à voir avec même la guerre, les règles de la guerre.
09:21On est dans l'humanité face à l'inhumanité.
09:24On est face à un mouvement terroriste qui est sans foi ni loi,
09:27et on le voit bien avec ce qui s'est passé ces dernières 24 heures.
09:30La mise en scène épouvantable hier, on voit les cercueils,
09:32mise en scène du Hamas qui cherche à communiquer, à se glorifier devant ses cercueils,
09:37avec des images sur les cercueils de Benyamin Netanyahou,
09:41représenté en vampire, avec le visage des enfants,
09:46on est au bord de l'Ignominie une fois de plus,
09:49et la mère, parce que Chérie Bibas aussi était représentée sur ces cercueils,
09:55et qui parle de sionisme nazi.
09:58C'est une rhétorique qui est souvent utilisée par les ennemis d'Israël.
10:03Sionisme nazi, c'est quand même incroyable de faire le parallèle, c'est très travaillé.
10:08Mais c'est exactement la sémantique et la rhétorique qui est utilisée par les terroristes,
10:12qui essayent de renverser les valeurs.
10:14C'est-à-dire qu'ils ont fait un pogrom, le premier pogrom depuis la Shoah,
10:18pour tuer des Juifs, et on le sait très bien,
10:20quand vous voyez le pauvre nonagénaire M. Lifshitz,
10:23dont le cercueil est qui lui...
10:25Qui a passé sa vie à essayer d'aider les Palestiniens.
10:27Exactement, et dont lui le corps a été identifié par Israël hier,
10:29donc malheureusement qui est décédé.
10:31Il a passé sa vie à aider les Palestiniens,
10:34à faire en sorte qu'ils puissent être soignés dans les hôpitaux israéliens
10:38pour avoir les meilleures soins possibles,
10:39et son épouse Yocheved, qui elle-même a été otage
10:42et qui a retrouvé la liberté il y a quelques mois,
10:44dit qu'ils ont trahi ce pour quoi mon mari se battait.
10:48Donc on voit bien qu'il voulait tuer des Juifs,
10:50plus que dans une guerre habituelle.
10:53Ce pogrom, c'était un pogrom antisémite,
10:56commis en terre d'Israël,
10:58et effectivement le fait de venir parler de sionisme nazi,
11:01c'est finalement inverser la vapeur.
11:03Il se comporte d'une façon pire
11:05que ce qu'on a pu vivre pendant la Seconde Guerre mondiale,
11:08puisque même si comparaison n'est pas raison,
11:10il faut quand même se rappeler que pendant la Seconde Guerre mondiale,
11:12les nazis cachaient, ont tout fait pour cacher leurs crimes.
11:15Détruire les preuves, détruire les photos.
11:18Là, les terroristes se glorifient, comme vous le dites,
11:21et ont plaisir à mettre en scène tout cela.
11:24Je me rappelle, pour ce qu'on a vécu nous en France,
11:26lorsque j'ai accompagné Samuel Sandler,
11:28qui avait perdu son fils Jonathan et ses petits-fils à l'école aux Aratora,
11:32rappelez-vous que les terroristes s'étaient filmés avec une caméra GoPro.
11:36C'est ça le terrorisme islamiste.
11:37Ce qui s'est passé le 7 octobre aussi.
11:38Mais bien sûr, puisqu'ils se sont filmés.
11:40Ce qui s'est passé le 7 octobre.
11:42Je fais un parallèle entre ce qu'on a vécu dans notre pays et ce qu'ils vivent là-bas.
11:45C'est pour dire que ce qui se passe à 4000 kilomètres de là,
11:47n'est pas quelque chose d'éloigné par rapport à nous.
11:50On doit se sentir, nous dans les démocraties, en France notamment,
11:53on doit se sentir proche.
11:55Parce que ce qui s'est passé avec les enfants Bibas,
11:58ça doit nous rappeler aussi la tragédie des enfants qu'on avait eues à Toulouse.
12:01Ce qui s'est passé avec le Festival Nova,
12:04et tous ces jeunes qui ont été massacrés au Festival Nova,
12:06où ils allaient pour écouter de la musique.
12:08C'est ce qui s'était passé aussi chez nous,
12:10quand on a eu des jeunes qui ont été massacrés au Bataclan.
12:12Éli Corchia, une chose encore, on va parler de la France,
12:15l'antisémitisme en France.
12:16Il y a un tag géant avec l'inscription Marseille antisioniste,
12:21avec le drapeau palestinien qui a été gravé sur la façade d'un immeuble de la ville.
12:30On a le sentiment que ça ne s'arrête pas déjà, l'antisémitisme en France.
12:34Je ne sais pas où on en est, vous avez des chiffres peut-être, Éli Corchia ?
12:36On les a en tout cas, les chiffres de cette fin d'année,
12:40qu'on a eu en janvier et qu'on a pu commenter,
12:42c'est qu'ils sont aussi inquiétants que les chiffres de l'année dernière.
12:45Est-ce que c'est en hausse ?
12:46Non, c'est stable.
12:47C'est stable, c'est énorme.
12:49Quand vous prenez un pic comme ce que nous avions eu fin 2023,
12:52le fait qu'à la fin de l'année 2024,
12:54on soit sur un pic aussi important,
12:56c'est effectivement particulièrement inquiétant.
12:59Vous avez porté plainte pour cette façade à Marseille ?
13:02Bien sûr, j'en ai parlé avec mes amis de Marseille,
13:05évidemment, il y a une plainte qui a été déposée,
13:08il y a une enquête qui sera en cours.
13:10Moi, si vous voulez, je voulais revenir sur un petit point,
13:12parce que c'est vrai qu'on a beaucoup de motifs de déception.
13:15Vous m'avez dit avant cette interview, il y a deux motifs de satisfaction cette semaine.
13:18Je ne voulais pas l'oublier, parce que j'ai trouvé ça très touchant cet après-midi.
13:21Vous parliez de Marseille, je parlais avec mes amis de Marseille,
13:23mes amis de Lyon, des grandes métropoles,
13:25et j'ai été touché par exemple d'entendre cet après-midi
13:28la présidente de la communauté juive de Bayonne et Biarritz dans le sud-ouest,
13:32mon ami Déborah Loupien-Suarez,
13:34qui me disait que les deux mères, avec ce qu'on a vécu là depuis 24 heures,
13:38et notamment les nouvelles terribles qu'on a entendues sur la famille Bibas,
13:42avec ses deux enfants roux, vous savez, on a mis beaucoup d'oranges
13:45sur les hommages qui lui ont été rendus.
13:48Eh bien, elle me disait que les deux mères avaient décidé
13:51que ce soir, ce vendredi soir, les deux hôtels de ville
13:56puissent être illuminés d'oranges pour montrer le soutien
14:00des villes de Bayonne et de Biarritz à la tragédie
14:03vécue par la famille Bibas.
14:04Je trouve que c'est très bien, et je trouve par exemple
14:06que la mairie de Paris pourrait aussi, sur la tour Eiffel,
14:11mettre une couleur orange.
14:13L'idée lui a été soumise, je peux vous dire déjà, depuis hier.
14:18Je ne sais pas si la mairie de Paris le fera, mais je pense que ce serait bien,
14:21et je pense que beaucoup de mairies pourraient mettre comme ça un symbole
14:24avec cette couleur orange pour montrer qu'on ne peut pas s'habituer,
14:27c'est ça qui est terrible, on ne peut pas s'habituer à l'innommable,
14:30on ne peut pas s'habituer à l'ignoble.
14:32Et donc c'est important de montrer aussi cette solidarité,
14:34parce que cette solidarité vis-à-vis de ces enfants et de cette famille,
14:37c'est aussi quelque chose de fort, et c'est aussi montrer qu'ils sont devenus,
14:40depuis hier, notamment avec les nouvelles que nous avons apprises,
14:43ils sont devenus aussi le visage de la barbarie du terrorisme islamiste.
14:48Et ça c'est important de le souligner.
14:50Donc c'était quelque chose de positif.
14:52Et puis le deuxième point positif aussi, que je voulais dire à votre antenne,
14:55c'est saluer aussi la décision du Conseil d'État de cette semaine
14:59qui a entériné, qui a validé la dissolution du collectif Palestine vaincra,
15:04qui là aussi ne s'inscrivait pas du tout dans les valeurs de la République française.
15:08Et alors ce n'est pas Bruno Retailleau,
15:10même si je sais qu'il est tout à fait dans cette dynamique.
15:13Mais c'était Gérald Darmanin, son prédécesseur,
15:15qui est aujourd'hui à la chancellerie garde des Sceaux.
15:18Mais c'est Gérald Darmanin qui avait dissous ce collectif,
15:21et là aussi je crois qu'il n'y a pas de signaux faibles.
15:23Il y a des gestes, il y a des décisions à prendre,
15:25et parfois il faut savoir prendre les bonnes décisions,
15:27notamment de dissoudre ces collectifs qui n'appellent pas du tout aux valeurs républicaines,
15:31mais au contraire qui attisent encore le rejet de l'autre.
15:34Merci beaucoup Élie Corchère, merci d'être venu ce soir dans le studio d'Europe 1.

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