Gilles-William Goldnadel : «Je ne crois pas beaucoup en la parole de la Russie, mais je ne crois pas davantage en la parole de M. Macron. [...] Il chante l'hymne européen.»
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00:00Je vous assure, je vous envie d'attacher encore quelques crédits...
00:06Non, mais... Pardon.
00:08La question, c'est qui parle ?
00:10Parce que je ne crois pas...
00:12Non, mais attendez, vous êtes gentil.
00:15Au-delà... Je ne veux pas offenser le chef de l'Etat,
00:18mais j'ai quand même une expérience certaine
00:21de la vanité de ses propos.
00:23Qui parle ?
00:24Je ne crois pas beaucoup en la parole de la Russie,
00:27mais je ne crois pas davantage en la parole de M. Macron.
00:30Vous mettez la parole des Russes et la du président de la République.
00:33Au niveau du crédit...
00:35Généralement, Vladimir Poutine, quand il dit quelque chose,
00:38il le fait.
00:39Nous avons affaire à la fois à un président caméléon
00:43et à un président matamor.
00:44Le contenu de son discours, à quelques exceptions brèves,
00:48je voudrais bien le signer,
00:50ce n'est pas le vrai problème,
00:52mais comment vous pouvez encore croire un seul instant
00:56à quelqu'un qui un jour vous dit qu'il va détruire le ramas,
00:59que le lendemain, il change d'avis,
01:01qu'il est tellement matamor
01:03qu'il gonfle les muscles avec M. Poutine,
01:07mais il est d'une prudence particulière
01:11avec le président algérien ?
01:13Ca compte, quand même.
01:15Qu'il compte sur une Europe...
01:17Il chante l'hymne européen.
01:21Une Europe, Elodie l'a dit, totalement divisée,
01:24on le verra demain,
01:26et une Europe qui est incapable
01:29de défendre ses propres frontières.