Jordan Bardella : «Emmanuel Macron est fort et dur avec M. Poutine, et docile et faible avec M. Tebboune. [...] L'Algérie construit la légitimité de son régime sur une rente mémorielle. Le bras de fer diplomatique, en réalité, n'est pas mené face à l'Algérie.»
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00:00Emmanuel Macron est fort et dur avec Poutine et docile et faible avec Théboune.
00:07Et c'est un paradoxe incommensurable.
00:10L'Algérie, depuis maintenant plusieurs années, mène une politique hostile à l'égard de la France,
00:21à l'égard des intérêts français, en refusant notamment de récupérer ses ressortissants,
00:27en construisant la légitimité de son régime sur une rente mémorielle
00:31et en multipliant les outrances à l'égard de la France, de la République et de ses dirigeants.
00:37Le bras de fer diplomatique, en réalité, il n'est pas mené face à l'Algérie.
00:40Et on voit bien là toute la limite de l'exercice de communication de Bruno Retailleau,
00:44du ministre de l'Intérieur, qui multiplie, c'est un peu good cop et bad cop,
00:48c'est-à-dire que lui, il multiplie les bonnes déclarations,
00:50il passe de la douce musique aux oreilles des électeurs du Rassemblement national,
00:55et puis on a le vrai visage de ce gouvernement.
00:57Ça vous fait peur, d'ailleurs ? Ça vous fait peur, cette douce musique ?
00:59Non, je trouve ça gênant.
01:01C'est extrêmement malsain que sur un sujet aussi sérieux que la sécurité des Français,
01:06que la politique d'immigration, que l'incapacité aujourd'hui de l'État à renvoyer en Algérie,
01:10on l'a encore vu il y a quelques heures,
01:12où deux types qui étaient connus des services de police ont été renvoyés à la frontière à Alger,
01:17qui a refusé de récupérer ses indésirables.
01:19Tout ça est extrêmement malsain.
01:20De faire penser qu'on agit quand on n'agit pas, je trouve ça profondément malsain.
01:24Au fond, le dilemme du ministre de l'Intérieur, il est très simple, c'est agir ou partir.