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L'inquiétude prédomine après le discours grave d'Emmanuel Macron. Les citoyens expriment des doutes sur la promesse de ne pas augmenter les impôts pour la défense, certains se disant prêts à des sacrifices, tandis que d'autres refusent d'en faire davantage.

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Transcription
00:00Le sentiment qui domine ce matin, c'est celui de l'inquiétude face au ton grave d'Emmanuel Macron hier soir.
00:05Certains nous le disent donc, ils ont bien compris l'enjeu international actuel
00:10et ils sont donc même prêts à faire certains efforts, comme le demandait hier soir le Président de la République.
00:16D'autres, au contraire, ne croient pas à sa promesse de ne pas augmenter les impôts
00:20en cas d'investissement supplémentaire dans le domaine de la défense.
00:24Ils disent, je cite à notre micro, « nous avons assez contribué ces derniers mois, ces dernières années, désormais c'est terminé ».
00:32Je vous propose d'écouter leur réaction, ils étaient au micro d'Antoine Guillet il y a quelques instants.
00:36« Ça serait normal qu'on augmente les impôts, moi je suis prêt à faire des sacrifices,
00:40s'agissant de la défense de ce pays-ci.
00:44Qu'on aide les craines, c'est en plus, c'est bien.
00:46Les pauvres vieux, ils meurent pour défendre leur patrie, on peut peut-être les aider. »
00:51« C'est comme à chaque discours, je suis mitigé, un peu d'inquiétude,
00:56et puis on se dit que de toute façon, on fait avec.
01:01Forcément, il faudra de toute façon, à un moment donné, aller chercher de l'argent quelque part.
01:07Et l'État n'en a pas, donc l'État c'est nos impôts, donc c'est nous. »
01:13C'est une allocution qui a été attentivement suivie ici par les hausserrois,
01:16puisqu'Emmanuel Macron s'est déplacé à seulement quelques kilomètres d'ici,
01:20avant-hier à Ogie, et il avait lui-même abordé la question ukrainienne avec les habitants.

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