Au lendemain de l'allocution présidentielle, Christine Kelly analyse les propos du chef de l'État : «Emmanuel Macron n'a plus la main sur l'Assemblée et le Parlement. [...] Il joue au seul endroit où il a une marge de manœuvre, c'est-à-dire être le chef des armées»
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00:00Lorsqu'on voit qu'Emmanuel Macron n'a plus du tout la main sur l'Assemblée Nationale,
00:04il n'a plus du tout la main sur le Parlement, donc sur les lois, donc sur faire voter des textes, donc sur le gouvernement,
00:10qu'est-ce qui reste à Emmanuel Macron ? Il lui reste le pouvoir d'être le chef des armées.
00:17À partir du moment où on est le chef des armées, c'est là où il a sa marge de manœuvre.
00:23Donc là, on est en train de constater qu'il joue à plein le seul endroit où il a une marge de manœuvre,
00:28c'est-à-dire être le chef des armées. La question que tout le monde se pose aujourd'hui, c'est comment on arrive à nous faire croire
00:35que la menace russe est présente, au moment même où les Russes disent qu'ils sont prêts à faire la paix.
00:42C'est la question qu'on se pose ce matin. La question aussi qu'on se pose aujourd'hui, c'est comment on arrive justement à instrumentaliser
00:54effectivement les peurs, exactement comme la Covid, dire que la patrie a besoin de vous, alors que nous avons, nous, nous, nous, au quotidien,
01:01on a besoin de la patrie, on a besoin de sentir que le président est à notre écoute. Il n'est pas à notre écoute, il est à l'écoute de l'international.
01:07Et dernière chose, François Fillon, qui s'est exprimé dans Valeurs Actuelles et qui dit que la menace primordiale aujourd'hui n'est pas la Russie,
01:16mais l'islam radical, on peut se poser la question, François Fillon, c'est sa biographie, c'est le spécialiste, peut-être le meilleur spécialiste
01:23de tout ce qui est défense en France.