Dans son édito du 08/03/2025, Eliot Deval revient sur la manifestation du 7 mars de plusieurs collectifs féministes.
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00:00Voilà une, ce matin, si la science innove, si la médecine progresse, si l'économie
00:04de marché se réinvente, le droit des femmes malheureusement recule.
00:08Triste paradoxe en cette journée ô combien importante qui mettra aussi en lumière les
00:12tartuffes françaises, ces dites féministes hurlantes et véhémentes pour condamner avant
00:17que justice ne soit rendue, silencieuse une fois que la personne ciblée a finalement été
00:22innocentée.
00:23Ces dites féministes qui marchaient hier en lançant des appels à l'intifada dans les
00:27rues de Paris mais incapables de condamner les massacres du 7 octobre, les viols, les
00:31sévices contre les femmes israéliennes.
00:33Ces dites féministes huées par les féministes, les vraies, au moment des manifestations,
00:38en soutien à Massa Amini, étudiante iranienne qui n'est plus de ce monde pour avoir mal
00:42mis son voile.
00:43Ces dites féministes si inspirées quand il s'agit de dénoncer la masculinité toxique
00:48occidentale, moins prolixes pour nous expliquer comment les talibans inclusifs ont finalement
00:52réduit à néant le droit des femmes afghanes depuis 4 ans.
00:56Ces féministes à géométrie variable, ces féministes de pancarte vont faire la tournée
01:01des médias, plus populaires que ces femmes qui luttent contre toutes les persécutions,
01:05parfois au péril de leur vie, qui ne recherchent aucun destin politique, qui ne demandent aucun
01:10rond de serviette sur les plateaux mais se battent pour un monde où la femme est l'égale
01:14de l'homme partout sur le globe.
01:16Ces femmes ont malheureusement dix fois moins de temps d'antenne que les dites féministes
01:21et pourtant, et pourtant, elles ont mille fois plus de...