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00:00Merci d'être avec nous sur Europe 1, d'ailleurs j'ai envie que les équipeurs mangent un des bénis de Mozzarella ce soir.
00:09Merci Artigol, merci Gauthier Lebray, merci Valérie Benhaim et merci Fabien Lequeu, merci d'être là, merci à tous d'être là.
00:17Qu'est-ce qu'il se passe ? Tiens, il y a Stéphane qui est avec nous, Stéphane de Charente.
00:21Charente poids à tout, Charente poids à tout.
00:23Tradition du goût.
00:24Merci.
00:26Merci, j'aimerais que vous dites bonjour à Stéphane, Stéphane qui est très intéressant, qui est un prof d'histoire.
00:35Donc là les mecs, vous allez en prendre plein les mirettes.
00:38Merci Stéphane, merci d'être avec nous sur Europe.
00:41Oui bonjour Cyril et puis bonjour à toute votre brillante équipe, Gauthier, Olivier et puis Valérie.
00:48Et puis il y a Fabien.
00:51Il y a Fabien aussi, excusez-moi Fabien.
00:54Et je voulais simplement replacer le discours d'Emmanuel Macron dans un contexte plus militaire.
01:04Il se trouve que si on fait un point sur l'état des forces américaines en Europe, c'est un dispositif qui est très très important.
01:15Il y a trois dispositifs, il y en a un au nord, un au centre-Europe et un en mer Méditerranée.
01:20Donc personne n'en a parlé mais la semaine dernière, vous avez quatre bombardiers B-52,
01:26porteurs chacun de 35 missiles de croisière à tête nucléaire,
01:31qui se sont posés à la base aérienne de Fairford en Grande-Bretagne.
01:34Ça c'est pour le dispositif central.
01:36D'accord, également le dispositif nord.
01:38Vous avez sur le plan terrestre une division d'élite de l'armée américaine, la 101ème aéroportée en Pologne.
01:45Vous avez également 35 000 soldats américains en Allemagne, 15 000 en Italie, 15 000 en Grande-Bretagne.
01:52Vous avez également la sixième flotte américaine de la mer Méditerranée,
01:56qui comprend deux porte-avions géants, porteurs chacun de 100 avions de combat prêts à décoller,
02:02ainsi que plus de 10 sous-marins et presque 30 à 40 destroyers lance-missiles,
02:07un dispositif qui est d'une puissance de feu absolument considérable.
02:11Et je ne parle pas des 200 avions de combat qui sont répartis sur différentes bases aériennes de l'Europe
02:16et je n'ajoute pas les forces aériennes des pays membres de l'OTAN qui sont tout aussi conséquents.
02:21Alors je pose la question suivante.
02:23Qui peut croire qu'avec un tel dispositif militaire, opérationnel, en état d'alerte permanente,
02:30mais qui peut croire que Vladimir Poutine va du jour au lendemain attaquer un pays membre de l'OTAN ?
02:37Certainement pas Emmanuel Macron, ça c'est évident.
02:40Alors je voudrais m'adresser à Valérie Benahim.
02:42Merci Stéphane, dis-nous ce que vous pensez d'elle s'il vous plaît.
02:45Je voudrais la rassurer, elle peut dormir tranquille.
02:48Stéphane, n'hésitez pas à la bousculer un peu.
02:50Parce que moi ce qui s'est passé tout à l'heure avec l'auditeur, j'en ai encore la larme à l'œil.
02:55J'en ai encore des trémolos dans la voix.
02:56Non mais Stéphane, j'aime votre discours, parce que vous avez dit avec vos mots,
03:03et vous avez bien mieux résumé que moi ce que je voulais dire.
03:06C'est-à-dire que pour moi c'est de la politique ce qu'il a fait.
03:09Et c'est ça qui me dérange.
03:10Mais là on n'empêche pas d'être français.
03:11Non mais s'il vous plaît, dans un moment aussi grave, on ne fait pas de la politique, excusez-moi.
03:14Là on ne fait pas peur aux français pour faire de la politique pour gagner des points.
03:17Donc Valérie Benahim, vous dites d'énormes bêtises,
03:19vous allez énerver tous les auditeurs qui sont déjà colères après vous.
03:23Donc s'il vous plaît, calmez-vous Valérie Benahim,
03:25tous les auditeurs sont en train de debouillir.
03:27Déjà vous leur parlez mal.
03:29Stéphane, on est d'accord, c'est de la politique.
03:33Donc c'est complètement ubuesque ce qu'il a raconté.
03:36Excusez-moi si vous connaissez un ton soit peu,
03:38comme vous nous l'avez résumé en deux minutes,
03:40on voit bien que c'est que de la politique.
03:43Absolument.
03:44C'est un discours qui a double tranchant.
03:47Il a d'abord un but de politique intérieure.
03:49Je pense qu'Emmanuel Macron veut reprendre la main sur le plan intérieur
03:53parce qu'après la dissolution il a été considérablement écarté,
03:56il n'a plus la main.
03:58Il y a également le fait qu'il n'est pas invité
04:01aux accords qui se tiennent actuellement à Riyad
04:04et il a été exclu de cette porte-là.
04:08On lui a claqué la porte au nez.
04:10Et comme il a l'objectif d'être futur président de la Commission européenne,
04:14il faut qu'il se recentre au niveau politique
04:17et c'est un discours qui est purement politique.
04:19Et il a été volontairement excessif pour faire peur,
04:22faire pression à la fois sur le niveau international
04:25et à la fois sur le niveau intérieur
04:27et surtout auprès de ses partenaires européens.
04:30Vous n'étiez pas prof d'histoire ?
04:3215 ans j'ai enseigné.
04:34J'aimerais avoir votre avis sur la stratégie américaine.
04:38Oui j'ai enseigné, j'ai adoré mon métier.
04:40Je m'entendais bien avec les élèves, pas avec les collègues.
04:43Comme moi.
04:45C'est vrai, très bien.
04:47Mais sur la stratégie américaine de l'administration de Trump,
04:50nous sommes bien d'accord que son objectif est la compétition avec la Chine
04:55et qu'il veut aujourd'hui décrocher la Russie de l'allié chinois.
04:59On a d'ailleurs mis les Russes dans les mains des Chinois.
05:01Et que donc son désengagement de l'Europe
05:04est pour justement mettre ses forces sur l'autre terrain
05:07sur lequel il veut marquer son second mandat,
05:09la compétition avec la Chine.
05:11Alors, vous avez raison sur ce point mais pas totalement.
05:14Parce qu'il y a...
05:16Non, je vais juste compléter ce que vous dites.
05:19C'est raconté, c'est raconté.
05:22On va pas se raconter l'histoire, ça incomplète.
05:25Il se trouve que les Américains sont très attachés
05:32à avoir ce qu'on appelle, ce que les généraux américains appellent
05:35la garantie résiduelle.
05:37C'est comme ça qu'appellent les généraux américains.
05:39C'est quoi la garantie résiduelle ?
05:41C'est-à-dire qu'on a un reformatage, un redéploiement
05:43des idées politiques communautaires américains.
05:45Il n'empêche que ce qui est très important aux généraux américains
05:48c'est d'être présent sur le sol européen
05:50et d'avoir la main également sur les programmes de défense européens.
05:54Je vais vous donner un exemple.
05:55Il se trouve que j'étais prof à Cognac.
05:57Et que là-bas, il y a un escadron de drones américains
06:03construit par l'industriel américain General Atomics.
06:07Toute la maintenance est assurée par les Américains.
06:10La formation des pilotes qui pilotent ces drones
06:13a lieu à Holloman, dans le désert de l'Arizona.
06:16Mais également, il faut souligner une chose aussi.
06:19Il y a beaucoup de contrats militaires d'équipements américains
06:22qui sont situés au niveau du chasseur F-35.
06:26Vous avez 11 forces aériennes européennes
06:28qui ont fait l'achat du F-35.
06:30Mais attention, ce n'est pas seulement les F-35 qui sont achetés.
06:35Il y a également les contrats d'entretien.
06:38Vous avez la formation des pilotes.
06:40Vous avez l'achat des systèmes d'armes
06:42et l'adaptation des systèmes d'armes sur ces appareils-là.
06:44Ce sont des contrats qui vont durer 10 ou 15 ans, si vous voulez.
06:47Donc cette garantie résiduelle...
06:49C'est un cognac, ça ?
06:50Oui, c'est un cognac.
06:52Et cette garantie résiduelle, les Américains y tiennent énormément.
06:56Ce que veut Trump, en revanche,
06:58c'est qu'un tel dispositif militaire que j'ai cité auparavant
07:01coûte des centaines de millions de dollars aux contribuables américains.
07:06Et ce que voudrait Trump,
07:08c'est justement que les Européens participent un peu plus
07:12à l'entretien de ces troupes qui est un coût considérable.
07:16C'est intéressant ce que j'ai dit, Stéphane.
07:18Il était incomplet.
07:19Ce n'était pas un peu incomplet, lui.
07:20C'est un incomplet.
07:21Merci Stéphane, vous avez vu ?
07:22Stéphane, n'hésitez pas à nous rappeler.
07:23Parce que franchement, c'était un bonheur.
07:25Très érudit.
07:26Merci.
07:27On vous fait des gros bisous.
07:28Vous nous rappelez quand vous voulez.
07:29Merci de nous avoir éclairés Stéphane sur Europe 1.
07:30Merci beaucoup.
07:31Merci, je vous en prie.
07:32Au revoir.
07:33Moi, je reprends dans un instant.
07:34Il y a des auditeurs qui nous appellent.
07:3501-80-20-39-21.
07:36On revient dans une minute.
07:38Ça va être un tic-tac.
07:39Tout de suite.
07:50Ce week-end, j'ai rigolé.
07:51Je voulais dire aux auditeurs d'Europe 1.
07:52J'ai une nouvelle vanne.
07:53C'est que j'appelle…
07:54Je peuplais ma mère.
07:55J'appelle ma mère.
07:56Des gens.
07:57Je l'appelle.
07:58Je fais « Allô, oui, ça va ? »
07:59« Ça va, maman ? »
08:00« C'est pas bien ? »
08:01« Qu'est-ce que tu fais, là, en ce moment ? »
08:04Et franchement, j'ai fait ça tout le week-end.
08:07J'aimerais qu'on appelle quelqu'un avant l'émission.
08:09Avant la fin de l'émission, qu'on appelle quelqu'un.
08:11N'importe qui.
08:12Quelqu'un qu'on connaît.
08:13Je vais lui faire le…
08:14C'est qui ?
08:16Ah, mais merde.
08:17Ils ont appelé Raymond, ces cons.
08:19Attendez, mais il nous entend, là ?
08:22C'est mort.
08:23C'est mort.
08:24« Allô, Raymond ? »
08:25« Oui ? »
08:27« Vous êtes Cyril Hanouna ? »
08:28Ouais, c'est Cyril Hanouna.
08:29Tu me ramènes ?
08:30« C'est vous qui faites de la radio ? »
08:32« On marche sur la tête ? »
08:33Bien sûr, c'est Hanouna.
08:34On marche sur la tête.
08:35Comment tu vas, vieille branche ?
08:36« Je suis au mur, là. »
08:37« On me parle que de vous. »
08:38Non !
08:39« Ça fait bouger les lignes. »
08:40Comment ça va ?
08:41Ça va ?
08:42« Très bien. »
08:43« Je suis en route, parce que je fais une émission. »
08:45« Je participe à une émission qui s'appelle « Touche pas à mon poste ». »
08:47Non !
08:48C'est Gimel !
08:49Je t'explique.
08:50On voulait faire une blague au téléphone,
08:52mais ils t'ont calé direct.
08:54Il faut qu'on entende la sonnerie
08:55quand on appelle la personne, etc.
08:58« Vous voulez que je raccroche et que vous me rappelez ? »
09:05On te fait des bisous.
09:06« On fait demain. »
09:07Demain, on le fait.
09:08Ne t'inquiète pas.
09:09On te fait des gros bisous.
09:10Je te vois tout à l'heure.
09:11On t'aime, mon chéri.
09:12Je t'envoie ça tout à l'heure, mon chéri.
09:14Quelle rigolade.
09:15Il l'a appelé direct.
09:16Il faut que ça sonne.
09:17Pour l'instant, on va prendre Anthony de Bordeaux.
09:19Anthony, je pense qu'il va parler longtemps.
09:22Il est avec nous sur Europe 1.0, 1.80, 1.30, 1.21.
09:25Il est outré par le comportement de Valéry Bénahim.
09:28Ça, c'est ce qu'on m'a mis sur mon écran.
09:30Apparemment, il est vraiment colère.
09:34Il trouve que Valéry Bénahim a dépassé les bords et les limites.
09:37Mais bonjour, Anthony.
09:39Merci quand même de nous appeler.
09:40« Oui, messieurs-dames, bonjour. »
09:42« Oui, effectivement, c'est catastrophique. »
09:44Merci de le dire.
09:46« Mais je compte sur toi pour régler le problème. »
09:49Je vais essayer de le régler aussi vite que prévu, que possible.
09:52Vous la retrouverez dans Casta, le Réveil de la France.
09:57Du coup, au-delà de ça,
10:00je trouve qu'en fait, ce qui se passe avec la Russie,
10:03en ce moment, je trouve que
10:06quand on parle d'ingérence étrangère,
10:08j'ai l'impression qu'en fait, les mêmes qui se plaignent aujourd'hui
10:11ne se plaignaient pas quand
10:13Georges Soros ou Bill Gates
10:16intervenaient dans tout ce qui se passait en Europe.
10:18Donc ça, c'est déjà le premier point.
10:20Je trouve qu'il y a un poids, deux poids,
10:22enfin, il y a deux poids, deux mesures.
10:24Donc ça, ça m'embête un petit peu.
10:26Ensuite, ce qui m'embête encore un peu plus,
10:29c'est quand on me parle de démocratie,
10:31mais la démocratie, en fait, en Europe,
10:33elle se situe à quel niveau ?
10:35Est-ce que c'est quand on a élu Van der Leyen
10:37par on ne sait pas quel moyen,
10:39qui a des casseroles derrière elle
10:44qui sont assez dramatiques
10:46en termes de corruption
10:49et de choses pas très très claires ?
10:51Donc là, on nous parle de démocratie.
10:53On nous parle de démocratie aussi quand
10:55il se passe des choses, justement,
10:57pas très démocratiques en Roumanie,
10:59sous prétexte qu'en fait, ça gêne
11:01un petit peu
11:03nos chers
11:05chefs occidentaux.
11:07En Hongrie,
11:09on pourrait dire pareil avec Viktor Orban.
11:11Donc moi, j'ai l'impression qu'en fait,
11:13Poutine et Trump, alors je vais grossir
11:15un petit peu la situation, mais pour moi,
11:17Poutine et Trump sont des résistants
11:19à l'ordre mondial,
11:21en fait, et à tout ce qui est
11:23mondialiste, tout simplement.
11:25Et j'ai l'impression qu'en fait, ce sont
11:27deux phénomènes qui sont
11:29un petit peu des grains
11:31de sable, on va dire,
11:33dans la chaussette ou dans la chaussure
11:35des mondialistes.
11:37Donc ça, ça me pose un problème.
11:39Donc voilà,
11:41moi, quand on me parle de démocratie,
11:43ça me fait rigoler
11:45parce que je pense qu'on devrait
11:47balayer un petit peu devant notre porte
11:49avant de pouvoir faire la morale un petit peu
11:51à la terre entière en se prenant un petit peu
11:53pour les défenseurs de la liberté.
11:55Et donc ça, ça me pose un vrai problème.
11:57Enfin, je vais terminer par une chose.
11:59En 2005, on a voté
12:01contre l'Europe
12:03en majorité. On nous a dit
12:05ah oui, mais vous avez voté non,
12:07mais on va quand même dire oui. Donc ça,
12:09en termes de démocratie, c'est catastrophique
12:11et on le paye aujourd'hui.
12:13Moi, si j'ai voté non en 2005 pour l'Europe,
12:15c'est parce que je ne voulais pas de cette
12:17Europe-là actuellement. Je ne suis pas contre
12:19l'Europe, mais je suis contre cette
12:21Europe-là qui, pour moi,
12:23est la dégénérescence incarnée.
12:25C'est-à-dire à tous les niveaux
12:27et je pense que Trump et Poutine
12:29sont en chasse un petit peu
12:31à tout ce que veut mettre en place
12:33cette Europe-là qui,
12:35pour moi, est catastrophique à tous les niveaux.
12:37Humainement parlant, en termes
12:39d'idéologie, pour moi, c'est désastreux.
12:41Donc, en fait, je n'ai pas
12:43d'a priori sur qui est bien, qui
12:45est mal ou quoi que ce soit. J'ai ma petite idée personnelle,
12:47mais le bien,
12:49ce n'est pas forcément ce qu'on
12:51veut nous faire croire ou ce qu'on veut nous faire
12:53entendre dans les médias.
12:55Je finirais juste par dire
12:57qu'en fait, il faut que les gens aillent voir,
12:59prennent les infos
13:01par eux-mêmes,
13:03avec des journalistes indépendants,
13:05sur des chaînes indépendantes, et en fait,
13:07ils verront réellement que ce
13:09qui se passe, ce n'est pas ce qu'on veut nous faire croire
13:11ou ce qu'on veut nous faire entendre.
13:13Donc, voilà.
13:15Que chacun, un petit peu, regarde à droite, à gauche.
13:17Vous pouvez dire ça à Valérie Bénahim,
13:19surtout. Franchement, là, est-ce que vous voulez lui dire un mot ?
13:21Valérie Bénahim, j'aimerais bien que vous discutiez un peu
13:23avec Anthony, parce qu'Anthony, je pense que c'est l'anti-Bénahim.
13:25Donc, j'aimerais bien que vous
13:27discutiez un petit peu tous les deux. Oui, mais non, j'ai aucun problème
13:29de discuter avec Anthony. Tout va bien.
13:31Non, juste une question, Anthony.
13:33Est-ce qu'on est bien d'accord, malgré tout, que la Russie
13:35est l'agresseur ?
13:39Ça m'embête un petit peu, parce que...
13:41Alors, ça m'embête un petit peu dans le sens...
13:43Oui, si on parle vraiment de façon
13:45complètement simpliste, on peut dire
13:47que c'est l'agresseur. Ensuite, on peut parler aussi
13:49des traités de Minsk.
13:51Qui ont violé les traités de Minsk ?
13:53Est-ce que c'est Poutine ou est-ce que c'est l'Europe ?
13:57Moi, je pense que Poutine a violé les traités.
13:59Voilà.
14:01Moi, je pense l'inverse. Donc, en fait,
14:03c'est toujours pareil.
14:05Mais c'est très intéressant
14:07le débat, vraiment.
14:09Mais suivant où on pêche nos informations,
14:11on peut aller dans un sens
14:13ou dans l'autre. Moi,
14:15j'estime, par rapport à ce que j'ai lu,
14:17ce que j'ai entendu, ce que j'ai vu,
14:19par rapport à
14:21ce qu'on peut entendre un peu ici et là,
14:23c'est que les traités de Minsk
14:25ont été violés
14:27par l'Europe. Et en fait, ce sont servis
14:29un petit peu de ça, justement, pour faire
14:31la guerre à Poutine. Alors, Poutine peut être
14:33l'agresseur par rapport aux Ukrainiens,
14:35mais je pense que les Ukrainiens ne sont pas non plus
14:37tout rose dans cette histoire.
14:39Et en fait, il serait très intéressant de voir
14:41ce que dit Macron
14:43et ce que disait François Hollande
14:45il y a quelque temps de ça, quand il était
14:47au pouvoir. Et vous allez voir, en fait, que tout
14:49est préparé.
14:51Et vous allez voir, en fait, que tout était préparé
14:53et tout était prévu depuis
14:55très longtemps, que
14:57cette guerre contre la Russie était prévue depuis
14:59très longtemps.
15:01Gauthier, tiens, s'il vous plaît.
15:03Les seuls qui ont dit que
15:05la Russie finirait par envahir l'Ukraine, c'est la CIA.
15:07C'est les seuls qui ont dit,
15:09à travers le monde, qu'ils ont dit
15:11que les Russes vont entrer en Ukraine.
15:13Donc, s'il y a bien quelque chose que personne n'avait vu venir,
15:15c'est l'invasion, sauf la CIA en l'occurrence
15:17et les Américains, donc, c'est l'invasion
15:19russe en Ukraine. D'accord, alors
15:21je vous conseillerais de voir,
15:23de regarder un petit peu, ce que
15:25disait François Hollande à l'époque,
15:27quand il était au pouvoir, sur justement
15:29le conflit avec la Russie.
15:31Et vous allez savoir un rapprochement
15:33qui est très simple.
15:35Moi, je l'ai écouté parce que
15:37c'est intéressant de voir un petit peu tout ce que disent
15:39les présidents par rapport à un conflit
15:41quel qu'il soit. Et en fait,
15:43on s'apercevra que ce que
15:45dit Macron, bon, c'est beaucoup de mensonges,
15:47mais depuis 7 ans, on est quand même habitués,
15:49mais ce que dit Hollande, en fait, c'était en préparation
15:53par rapport à ce que dit
15:55au jour d'aujourd'hui Macron. Et en fait,
15:57tout ça, c'était prémédité.
15:59Vraiment, ça serait
16:01très intéressant que vous jetiez un oeil
16:03sur ce qu'il pouvait dire sur la Russie
16:05et vous allez voir un peu le contraste, il est
16:07saisissant entre celui
16:09qui n'est plus au pouvoir, mais maintenant
16:11qui dit réellement la vérité
16:13et celui qui est au pouvoir et qui
16:15ment pour aller dans une idéologie
16:17macabre et guerrière.
16:19C'est ce que pense Antony.
16:21C'est lui qui pense ça,
16:23parce que je sais qu'ici, autour de la table, vous ne pensez pas du même comme Antony.
16:25Notamment Gauthier.
16:27Encore une fois, je plaide la nuance
16:29depuis le départ. Oui, Emmanuel
16:31Macron a sans doute un discours
16:33trop anxiogène quand il dit « la patrie a besoin de vous ».
16:35Qu'est-ce que ça veut dire ? Est-ce que ça veut dire
16:37mobilisation générale ?
16:39Quand il parle de menace existentielle sur la Russie,
16:41je pense que la Russie est une menace pour la France,
16:43mais pas une menace existentielle,
16:45contrairement à l'islamisme. Je me le trouve très dur avec Vladimir
16:47Poutine dans une escalade verbale qui, à mon sens,
16:49ne sert à rien et face au dictateur
16:51Théboune, on ne dit rien et Boilem Sansalle
16:53est toujours emprisonné.
16:55Une fois que j'ai dit cela, je suis capable de dire aussi
16:57que la Russie est une menace, que les cyber-attaques
16:59contre les hôpitaux français, ça me pose un problème,
17:01que la déstabilisation de
17:03la France en Afrique, où les Russes
17:05ont mis toute l'armée française
17:07en dehors de tous les pays d'Afrique avec la milice Wagner
17:09ultra-violente, ça me pose un problème.
17:11La Russie qui, avec l'Azerbaïdjan,
17:13est dans tous les territoires d'outre-mer français
17:15pour dire « faut l'indépendance, faut arrêter
17:17d'être français », ça me pose un problème aussi.
17:19Donc il faut être capable d'avoir un discours
17:21nuancé et c'est la Russie qui a évidemment
17:23envahi l'Ukraine. Et ceci étant dit,
17:25je remarque qu'aujourd'hui on parle de paix
17:27parce que Trump est dans le bureau Oval et avant l'arrivée
17:29de Trump dans le bureau Oval, personne ne parlait de paix
17:31en Europe. Oui mais il ne faut pas qu'elle se fasse sur le dos des Ukrainiens.
17:33C'est très important de le dire ça, bravo.
17:35C'est bon Valérie Benaym, aujourd'hui
17:37c'est bon, vous allez vous reposer un petit peu
17:39et vous allez retourner chez le kiné. Merci Anthony d'avoir été
17:41avec nous sur Europe 1. Merci beaucoup Anthony.
17:43Merci à vous et bonne journée. Merci Anthony, on va essayer.
17:45Merci beaucoup. Là je vais faire
17:47le trajet avec Valérie Benaym, c'est pas facile.
17:49Et bien alors, plein
17:51de courage, plein de courage. Merci Anthony,
17:53je vais en avoir besoin. Je vous embrasse Anthony quand même.
17:55Je vais en avoir besoin du courage, merci. Oui, merci également.
17:57Merci. Merci.
17:59Olivier d'Artigolle, merci d'avoir été là.
18:01Est-ce qu'on vous verra ?
18:03Il a plus grand inspiration.
18:05Est-ce qu'on vous verra ce soir ?
18:07Je sais pas, il faut voir
18:09à quelle heure je quitte CNews, je vais voir.
18:11Ah oui, c'est pas la... Vous savez pas, je faisais la gauche équipe.
18:13C'est à 22h, ça va.
18:15Je vais voir.
18:17Il donne le nom à sa femme.
18:19Bien sûr, bon, on vous verra pas bien entendu.
18:21Ça dépend, vous terminez à quelle heure ?
18:23Tard, vous inquiétez pas.
18:25Moi je sors de l'antenne à 23h30.
18:27Avec plaisir.
18:29Valérie Benaym, rendez-vous chez son kiné.
18:31Et vous Fabien Lequeuvre ?
18:33Moi je serai là dès 20h.
18:39Je vous suis.
18:41Décidément, ces petites siestes pendant l'émission,
18:43allez, merci à tous d'avoir été avec nous.
18:45Tout de suite, c'est punchline sur or.
18:47Et CNews avec Laurence Ferrari.
18:49Merci, on se retrouve demain.

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