Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Merci d'être avec nous sur Europe 1, vous êtes très nombreux à nous écouter entre
00:0816h et 18h.
00:09Rappelez-nous 01 80 20 39 21, heureusement que j'ai une mémoire parce que j'aimais
00:13même pas l'afficher avec le numéro, c'est devenu, franchement c'est devenu la croix
00:17et la bannière.
00:18Merci.
00:19Gauthier Lombrec, qu'est-ce qu'il se passe ?
00:20Non mais je me remets tranquillement de la nouvelle que je viens d'apprendre quoi.
00:24C'est quoi la nouvelle ?
00:25Vous m'avez menti, vous l'avez reconnue devant des centaines de milliers d'auditeurs,
00:29il faut quand même que j'encaisse la nouvelle.
00:30Non, je ne vous ai pas vraiment menti, je suis rentré quand même tard et voilà j'étais
00:33fatigué, je me suis dit je ne vais pas ressortir, voilà mais je n'ai rien fait.
00:36Vous vouliez m'envoyer un petit coup de fatigue mon Gauthier ?
00:38Non, jamais, jamais je ne pourrai vous renvoyer ça, jamais.
00:41Reconnaître la fatigue ?
00:42Non, jamais.
00:43Non, non, mais non, mais voilà, j'étais, j'ai, voilà.
00:45Vous étiez rincé ?
00:46Non, non, voilà, et puis bon, je ne suis pas sorti ailleurs.
00:48Si vous aviez appris que j'étais sorti sans vous, alors là, là, ça aurait été
00:52terrible.
00:53Une trahison.
00:54J'avoue, j'avoue.
00:55Vous avez vu, alors on va revenir, tiens, Le Monde accuse le groupe Bolloré de défendre
01:00ouvertement la Russie en laissant s'exprimer des voix différentes sur le conflit.
01:03Est-ce que vous avez vu ça ? Est-ce que vous pouvez nous résumer ça, Gauthier Lebray,
01:06pour nos auditeurs d'Europe 1 qui nous écoutent et qui vont réagir dans un instant ?
01:09C'est très simple, ça se résume en une phrase, ils nous accusent, Europe 1, C8, CNews,
01:17d'être pro-russes, ils vous citent vous et Pascal Praud dans l'article, disant que
01:21vous êtes désormais des agents de Vladimir Poutine.
01:25En fait, Le Monde ne supporte pas la nuance.
01:27Et ce débat, je vois le débat sur le conflit entre la Russie et l'Ukraine ne souffre pas
01:34la nuance.
01:35C'est-à-dire qu'on peut dire la Russie est une menace pour la France, ce qui s'est passé
01:40en Afrique avec la milice Wagner qui a déstabilisé l'armée française, le président français
01:44quand il dit qu'il y a des cyber-attaques contre les hôpitaux français de la Russie,
01:49les ingérences parfois dans les élections, comme ça a été le cas en 2017, la Russie
01:52qui déstabilise la France dans les départements d'outre-mer, et on peut dire en même temps
01:57que ce n'est sans doute pas une menace existentielle, contrairement à l'islamisme, qui tue dans
02:02les rues de France.
02:03Ce ne sont pas encore les russes qui tuent au couteau dans les rues de France, ce sont
02:08les islamistes.
02:09Et on peut dire aussi, si il y a une menace, elle n'est pas encore existentielle, il n'y
02:14a pas encore les chars russes à l'arc de Triomphe, et on peut se poser la question
02:17d'Emmanuel Macron qui, à la fin de son évocation, disait « la patrie aura besoin
02:20de vous » comme s'il fallait prendre un casque et un fusil, et que les autres dirigeants
02:24européens ne se sont pas exprimés comme ça à leur population.
02:28Vous voyez, je viens de faire un propos nuancé, mais ce n'est pas possible.
02:31Si vous faites ça, vous êtes pro-russes, pro-Poutine, etc.
02:34C'est ce qu'ils disent dans l'article.
02:36Qu'est-ce que vous en avez pensé d'Artigol ?
02:38Pour avoir participé à deux ou trois moments la semaine dernière de débats, ou sur Europe 1
02:43ou sur CNews, en n'ayant pas le même avis que d'autres chroniqueurs, on a pu en parler.
02:50D'ailleurs, c'est le débat qui est intéressant.
02:52Il portait sur une question.
02:54Comment caractériser la menace russe ? Est-elle existentielle ?
02:58Certains sont véritablement sur l'idée qu'on charge trop les russes, ce que je ne crois pas.
03:04Pour ma part, j'ai pu m'exprimer, notamment, je pense à 100% politique chez Gauthier vendredi,
03:09où on a eu un débat sérieux, parfois vif, mais où chacun a pu s'exprimer.
03:13Et moi, je regrette qu'on partage le monde en deux aujourd'hui,
03:17ou les jusquoboutistes, ceux qui voudraient faire la guerre à tout prix,
03:21ou alors les défaitistes, ceux qui seraient véritablement à plat ventre et à genoux face à la menace.
03:25Mais non, entre ça, il y a le débat.
03:28Oui, Valérie Benalim.
03:29Ici même, on a fait ce débat avec vous, Cyril, et on n'était pas forcément d'accord,
03:33mais vous m'avez autorisé à dire, y compris à une auditrice...
03:37Non, pas vraiment.
03:39Vous n'avez pas beaucoup parlé non plus.
03:41Non, mais malgré tout, on a quand même pu dire, et j'ai pu dire ici, notamment à une auditrice,
03:47que la Russie est l'agresseur dans ce conflit, que je ne range pas la Russie parmi les démocraties,
03:51et que quand on se l'oppose à Poutine, on peut finir dans les jaunes du pays, au fond du pays.
03:56C'est ce que vous pensez, donc tous les avis sont les bienvenus, exactement.
03:59Enfin, pas longtemps, mais sont les bienvenus.
04:01Mais on peut être nuancé.
04:02Pas longtemps, comme là, c'était assez court, c'est bien.
04:06Voilà, on entendra Valérie Benhamm à 18h20, chez Laurence Ferrari, ça va la calmer, merci.
04:13Oui, bonsoir.
04:14Non, mais on peut avoir un avis, encore une fois, nuancé,
04:16on n'est pas obligé de dire pro-Poutine ou...
04:20On peut être nuancé.
04:21Oui, bah oui.
04:22Nuancé.
04:23Dire oui, il y a une menace qui existe, mais elle n'est sans doute pas aussi dangereuse que l'islamisme.
04:28Emmanuel Macron a des mots très forts contre Vladimir Poutine,
04:31est-ce que c'est utile cette escalade verbale ?
04:33Est-ce que c'est la bonne stratégie ?
04:34Exactement, on peut se poser la question de la bonne stratégie.
04:36Est-ce qu'on peut se le permettre ?
04:37Comment on finance le renouvellement ?
04:40On n'est pas obligé d'être des Béninouis devant Macron, la bouche ouverte, la bouche en chœur.
04:44Mais la Russie est une menace pour la France, c'est certain.
04:48Oui, mais on a le droit de se poser les questions qu'a posées Dartigold.
04:53Est-ce qu'on a les moyens de le faire aussi ?
04:54Bien sûr.
04:55Je ne pense pas.
04:56Vous avez vu que l'Italie, ils nous ont laissé tomber.
04:58C'est-à-dire que Giorgia Meloni, c'est la première interlocutrice en Europe, maintenant Donald Trump.
05:02Je vous l'avais dit ou pas ?
05:03Oui, c'est vrai.
05:04Je vous l'avais dit quand ?
05:05Au mois de septembre.
05:06Avant la vestiture.
05:07Vous connaissez bien l'Italie.
05:08Ah oui, je connais bien l'Italie, bien entendu.
05:09Je connais bien l'Italie, je connais bien les Etats-Unis.
05:11Je vous l'ai dit, c'est terminé, les Etats-Unis ne parleront qu'à l'Italie.
05:14Et ils vont peut-être parler aussi un peu à la Hongrie.
05:17Mais c'est l'Italie qui va être...
05:19C'est Giorgia Meloni qui va parler directement.
05:21C'est elle qui t'a reçu un moral avec vous avant la vestiture.
05:22C'est sûr.
05:23C'est terminé.
05:24Là, l'Italie, ils ne sont pas avec nous.
05:28Il n'a dit qu'entre les deux.
05:30Il s'essaye de ménager la chèvre et le chou pour être plus exact.
05:32Elle avait une position très pro.
05:34Il est 16h20.
05:35Il n'est pas 18h20.
05:36Il faut reconnaître qu'Emmanuel Macron a été reçu à la Maison-Blanche.
05:40Il a fait une conférence de presse pour dire qu'on est d'accord sur les taux douaniers.
05:44Deux jours plus tard, Donald Trump a annoncé 25% de taxes douanières contre l'Europe.
05:48On a comprimé ça.
05:49Il est reçu, mais il n'a pas forcément l'oreille de Donald Trump.
05:51Je pense qu'il va revenir dessus, Donald Trump.
05:53Patrick ?
05:54Moi, je pense que la France est divisée en deux.
05:56Ah non, ce n'est pas vrai.
05:57Oui.
05:58Vous avez ceux qui ont marché dans le sens du discours du président la semaine dernière
06:02qui lui avait théâtralisé l'information.
06:04Généralement, dans un débat, il y a les pour et les contre.
06:06Pas toujours.
06:07Ce n'est pas 50-50.
06:08Là, c'est vraiment 50-50.
06:10Ceux qui ont marché dans le discours de Macron qui avait été totalement théâtralisé...
06:13Vous ne voulez pas aller marcher, vous ?
06:14Non.
06:15Et puis, il y a ceux qui sont très inquiets suite à ce discours.
06:19Je pense qu'il y a une vraie division.
06:20Et quand on parle avec les gens en France, partout,
06:22on s'aperçoit vraiment que c'est très divisé.
06:25Et c'est vraiment coupé en deux.
06:26Vous allez aux fiches de notre trou ?
06:28C'est-à-dire ?
06:29Tant qu'on me le demanderait.
06:33On est d'accord qu'il a parlé pour ne rien dire pendant deux minutes.
06:36Je ne suis pas sûr.
06:37Je vais le défendre.
06:38Franchement, Gauthier, ce n'est pas parce que je vous ai menti.
06:43Je suis d'accord.
06:44Je trouve que c'est clivé, coupé.
06:47C'est deux radicalités qui se font face.
06:49Il dit ça sur tous les sujets.
06:51Arrête un peu.
06:52Pas forcément.
06:53Là, c'est pas bien.
06:54Il a dit la même chose la semaine dernière sur un autre sujet.
06:56Arrêtez, les mecs.
06:57Je sais que vous m'entendez.
07:00Parfois, vous m'entendez.
07:01Je viens de me faire opérer d'une oreille.
07:04Bénéim, elle n'entend rien.
07:05Elle a besoin d'aller chez son kiné.
07:06La séquence profite à Emmanuel Macron.
07:09Pas du tout.
07:10Il gagne des points de popularité.
07:12Et donc, personne ne pose la question de son départ anticipé.
07:14Bien sûr.
07:15Mais de toute façon, tout le monde avait oublié.
07:17Ils savent très bien qu'il va rester jusqu'à la fin.
07:19Je ne pense pas du tout.
07:20On verra.
07:21Vous dites qu'il gagne des points de popularité.
07:22Vous l'avez vu ça où ?
07:23Dans les différents baromètres qu'on a fait ce week-end.
07:25Combien ? 1, 2 ?
07:264.
07:27Mais c'est toujours le même effet.
07:28Donc, ça fait 4.
07:29Il a été réélu sur quoi ?
07:300 plus 4 égale 4.
07:32Il a été réélu en 22 sur le dossier ukrainien.
07:35Bien sûr.
07:36Quand vous faites peur, il y a l'effet drapeau.
07:39Vous avez vu qu'il ne faut pas tomber dans le piège.
07:41Je le dis aux auditeurs d'Europe 1.
07:43Il le fait à chaque fois, ça, l'Ukraine.
07:45Pour n'importe quoi.
07:46A chaque fois, il ressort l'Ukraine.
07:48C'est sa carte fétiche.
07:49Dès qu'il sent qu'il perd la main, il sort l'Ukraine.
07:53C'est clair.
07:54C'est l'effet drapeau, comme disait Gauthier.
07:56La cohésion nationale derrière le chef.
07:58Quand il y a une instabilité, c'est normal.
08:00Il le fait exprès.
08:01Il sait très bien qu'il n'a plus rien à jouer.
08:02Le corps d'épuisé.
08:03Bien sûr.
08:04Je vais vous dire ce que je pense de ça dans un instant.
08:07Je vais vous dire ce que je pense de ça dans un instant.
08:09Comme vous le savez, ça va secouer.
08:11Benaïm, allez faire un tour.
08:13Allez voir votre kiné.
08:14Merci.
08:15Ça va vous faire du bien.
08:16Et puis à lui aussi.
08:17Allez, à tout de suite sur Ordre.
08:1816h18.
08:19Cyril Hanouna sur Europe.
08:2116h18.
08:22On marche sur la tête.
08:24Cyril Hanouna.
08:25Demain, événement sur Europe.
08:27On marche sur la tête.
08:28Parce que Laurent Wauquiez, notre invité.
08:30Pendant une heure, vous pourrez lui poser toutes vos questions.
08:3201, 80, 20, 39, 21.
08:34Allez, je voudrais qu'on parle deux petites secondes.
08:36On va parler de l'ARCOM.
08:37Parce qu'il y a beaucoup de gens qui veulent parler de l'ARCOM.
08:39Ils disent que l'ARCOM n'en a pas fini avec moi.
08:43Certes, il a gagné une bataille.
08:44C'est ce que dit Luc du Pas-de-Calais.
08:46On va les avoir dans un instant.
08:47Parce que c'est vrai qu'il y en a beaucoup qui veulent encore reparler de l'ARCOM.
08:51L'ARCOM, c'est cet organisme qui a choisi de fermer C8.
08:56Mais qui se retrouve maintenant gros gens comme devant.
08:59On en reparlera dans un instant.
09:01Vous nous appelez.
09:0201, 80, 20, 39, 21.
09:03Juste, je voudrais qu'on parle du Président.
09:05Vous le remettez ?
09:07Oui.
09:08Emmanuel Macron.
09:09Emmanuel M.
09:10Sur l'Ukraine.
09:11J'aimerais bien qu'il y ait des gens qui nous appellent là-dessus.
09:14Et qu'on en parle un peu.
09:16Parce que moi, je vais vous dire, à chaque fois qu'il sent qu'il est un petit peu dépassé.
09:23Là, il n'avait rien à faire ces derniers jours.
09:25Je l'ai vu à la boucherie la semaine dernière.
09:27Je sais qu'il y a des potes à moi qui les appelaient pour faire un bullying il y a deux semaines.
09:31Je crois que là, il était non mais sans gueule.
09:33Il voulait qu'on aille à la fête à Nene.
09:36Il voulait déjà qu'on organise dès maintenant pour vraiment se caler là-dessus.
09:39C'est vrai qu'il n'était pas débordé.
09:41On ne va pas se raconter d'histoire.
09:43Donc là, l'Ukraine, il s'est dit, ça y est les mecs.
09:46À chaque fois qu'il sent qu'il n'a rien à faire,
09:48il se dit, tiens, je vais revenir.
09:50Il ne faut pas que j'oublie que je suis le président.
09:52Je vais revenir sur l'Ukraine.
09:53Et l'Ukraine, c'est vraiment...
09:55Il y a même des gens qui disent,
09:57ça va être chiant pour Macron si vraiment la paix se signe trop vite.
10:01Parce que qu'est-ce qui va sortir après ?
10:03Il va peut-être nous ressortir un Covid.
10:05C'est ou l'Ukraine ou le Covid.
10:07Normalement, ils seront un des deux.
10:09C'est les cartes, c'est comme au mid-board.
10:12J'embrasse d'ailleurs la sœur du mid-board, Elisabeth,
10:16qui doit nous écouter.
10:18Je vous dis, c'est toujours comme ça.
10:22Je sais que Gauthier Lebray, je ne sais pas si vous êtes d'accord avec moi,
10:24mais c'est quand même sa carte chance.
10:26La dramatisation.
10:28Nous sommes en guerre au moment du Covid.
10:30Il doit répéter 6 ou 7 fois.
10:32Évidemment que ça a toujours été sa marque de fabrique.
10:36Là, on peut trouver qu'il dramatise trop,
10:39encore une fois, la semaine dernière,
10:41en disant que la patrie aura besoin de vous,
10:43comme s'il fallait prendre un casque et un fusil.
10:45Il a angoissé tout le monde.
10:47Vous avez vu qu'il y a un sondage aujourd'hui
10:49qui dit que 50% des gens peuvent se dire prêts
10:51à s'engager s'il y avait une guerre.
10:53Donc là, il nous parle d'un truc
10:55qui n'est pas du tout dans les tuyaux.
10:57On l'a encore entendu.
10:59Zelensky, aujourd'hui,
11:01qui dit qu'il veut une paix durable.
11:03On est plus proche de la paix que de la guerre.
11:05Mais il a voulu faire un coup d'éclat.
11:08C'est ça qui me dérange.
11:10Ce n'est pas ce qu'il a dit,
11:12c'est pourquoi il l'a dit.
11:14Et le moment qu'il a choisi de le dire.
11:16C'est ça qui me dérange.
11:18Il s'est mis à côté d'un moment
11:20où tout le monde parlait de paix,
11:22y compris Zelensky.
11:24C'est tout à fait son droit.
11:26Il veut une paix à des conditions
11:28qui ne soient pas une humiliation pour son pays,
11:30avec des garanties de sécurité.
11:32Mais Emmanuel Macron aurait pu se mettre
11:34dans cette séquence en étant faiseur de paix
11:36et en allant disputer le terrain diplomatique
11:38à d'autres puissances.
11:40Or là, on a le sentiment d'être à contre-coup,
11:42d'être sur le coup d'avant.
11:44J'espère que la France pourra se mettre
11:46sur une feuille de route pour permettre
11:48véritablement des garanties pour une vraie paix
11:50qui ne soit pas une pause uniquement
11:52pour Poutine, pour lui permettre
11:54d'aller vers de nouvelles conquêtes territoriales.
11:56Moi ce que j'ai trouvé,
11:58j'entends la dramatisation
12:00le mercredi,
12:02mais je pense qu'il dit quelques vérités
12:04dans l'élocution de mercredi.
12:06Ce n'est pas inutile, c'est jeudi
12:08où on commence à s'invectiver entre Vladimir Poutine
12:10et Emmanuel Macron.
12:12Il y a l'élocution,
12:14c'est Napoléon,
12:16et ensuite Emmanuel Macron dit de Vladimir Poutine
12:18c'est un révisionniste,
12:20un impérialiste révisionniste.
12:22Je ne sais pas très bien à quoi ça sert
12:24de rentrer dans une
12:26surenchère d'invectives
12:28entre Moscou et Paris.
12:30Je pense que ça ne sert à rien.
12:32Personne n'a été sur ça.
12:34Fabien Olicard, vous voulez réagir à ce sujet ?
12:36Je réagis sur quoi ?
12:38Sur ma mère.
12:40Ça vous intéresse ce que je veux dire ?
12:42Moi je suis...
12:44Dès qu'on n'est pas d'accord avec la bien-pensance,
12:46on est toujours traité de fasciste,
12:48de révisionniste,
12:50de tout ce qu'on...
12:52Donc c'est un peu fatigant.
12:54Vous savez de quel sujet on parlait là ?
12:56Je ne sais pas, mais oui,
12:58je crois que j'ai entendu trois mots.
13:00On parlait sur Poutine,
13:02non ?
13:04Non, il est fort.
13:06On parlait sur Poutine, je crois.
13:08Sur Emmanuel Macron.
13:10Emmanuel Macron, oui.
13:12Emmanuel Macron, le président.
13:14Vous savez des choses.
13:16C'est incroyable ce mec.
13:18Et donc, vous vouliez dire quoi là-dessus ?
13:20Vous avez pensé quoi du discours du président ?
13:22Je l'ai revu le lendemain,
13:24pas le soir même.
13:26J'étais avec vous, je crois.
13:28Vous n'avez pas vu le discours en télé ?
13:30Et puis,
13:32tout ça, c'est un effet
13:34pour finalement
13:36affoler
13:38les populations.
13:40Si on doit simplifier les choses.
13:42Je ne suis pas du tout d'accord.
13:44Vous êtes d'accord avec moi alors ?
13:46Complètement même.
13:48Je vais vous donner franchement un conseil.
13:50Même quand vous ne suivez pas,
13:52soyez d'accord avec moi.
13:54Le plus important, ce n'est pas ce qu'on dit,
13:56c'est si on commence par...
13:58Je suis d'accord avec vous Cyril.
14:00On peut dérouler tranquille.
14:02En même temps, j'étais d'accord avec Gauthier
14:04pour la nuance.
14:06Et je pense que le discours d'Emmanuel Macron,
14:08ça manquait un peu de nuance,
14:10parce qu'on était un peu dans le catastrophisme.
14:12N'oubliez pas dans quel contexte ça s'inscrit.
14:14Ça s'inscrit dans une séquence...
14:16Ça y est, on a bifurqué sur France Inter.
14:18Vous allez révéler l'hymne ?
14:20Dans un instant, Sofia Aram.
14:22Ça s'inscrit dans une séquence où juste avant...
14:24Ce n'est pas la plus à gauche de la bande.
14:26C'est vrai.
14:28Et elle fait des choses formidables
14:30par ailleurs sur d'autres sujets.
14:32Ça s'inscrit quand même dans une...
14:34C'est bon Valérie Bénay.
14:36Appelez-les pour trouver du travail là-bas.
14:38On va voir s'ils vont vous prendre.
14:40Ça s'inscrit dans une séquence...
14:42Vous allez voir que vous allez moins aller
14:44chez le kiné si vous êtes à France Inter.
14:46Ça s'inscrit dans une séquence dont je disais...
14:48Merci Valérie Bénay.
14:50On doit faire une pause.
14:52On se retrouve dans un instant.
14:54C'est insupportable.
14:56On va la bifurquer sur France Inter.
14:58Elle est beaucoup moins chez le kiné.
15:00Les doigts de fée, elle va beaucoup moins les voir.
15:02On va se retrouver dans un instant sur Europe 1.
15:04J'aimerais bien avoir des auditeurs là-dessus.
15:0601-80-29-21 tout de suite.
15:16Merci d'être avec nous sur Europe 1.
15:18Il est 16h41, on est en direct.
15:20On rigole beaucoup.
15:22Merci d'être là.
15:24Ah, on a Alexandre qui est avec nous.
15:26Alexandre de la région PACA.
15:28Merci Alexandre d'être avec nous sur Europe 1.
15:30J'aimerais bien qu'il y ait des gens qui réagissent là-dessus encore.
15:32J'adore.
15:34On va parler de ça encore pendant 10 minutes.
15:36Et après on va passer sur l'ARCOM.
15:38Et puis on va bifurquer sur
15:40Louis Boyard, Aurélien Saint-Aoul.
15:42On aura tous les champions là.
15:44Louis Boyard, Aurélien Saint-Aoul.
15:46Là c'est les champions des champions.
15:48La ligue des champions.
15:50Franchement là.
15:52On a Alexandre qui est avec nous. Bonjour Alexandre.
15:54Bonjour, vous allez bien ?
15:56Très bien Alexandre, merci d'être avec nous sur Europe 1.
15:58Déjà, merci d'animer
16:00encore nos soirées.
16:02Ça fait plaisir.
16:04Ce soir ça va se couer.
16:06Toujours, toujours. On vous regarde sur MyKanal.
16:08Magnifique, j'adore. Quel beau groupe.
16:10Magnifique, on se régale.
16:12Merci pour... Bonjour à tout le monde.
16:14Alexandre, je sens qu'il va être d'accord avec moi.
16:16Ah oui,
16:18moi je suis totalement d'accord à un moment donné.
16:20On fait qu'aider, qu'aider, qu'aider,
16:22mais peut-être nous, nous aider, peut-être
16:24nous, citoyens français.
16:26On parle toujours
16:28d'aider les gens, les gens, les gens,
16:30la guerre, etc.
16:32Dans ce pays,
16:34on aide tout le monde sauf les français.
16:36C'est la règle d'or.
16:38Ils devraient le mettre sur un monument.
16:40On aidera tout le monde sauf les français.
16:42C'est le meilleur adage.
16:44J'aimerais rajouter sur un point que tu as parlé vendredi
16:46concernant, tu sais, ministre
16:48de l'économie, tu vois.
16:50En parlant de monsieur Le Maire, parce que
16:52je ne sais pas si vous vous rappelez, on va remettre un peu les choses
16:54dans le contexte. Il avait dit qu'on coulerait
16:56l'économie russe en 5 mois.
16:58La seule chose qu'il a réussi à couler,
17:00c'est lui. Voilà, exactement.
17:02Et puis là, on a embêté
17:04le pays de, je ne sais pas combien,
17:06de milliards. Mais par contre, là, lui,
17:08les profs en Suisse, ça, ça ne pose pas de question.
17:10Personne ne réagit là-dessus, tu vois.
17:12Et moi, ça m'embête. À un moment donné,
17:14pourquoi ?
17:16Oui, je ne sais pas, j'ai de la responsabilité.
17:18C'est pareil,
17:20quand ils te disent qu'on engage la responsabilité
17:22du gouvernement, le 49-3,
17:24on se bat sur quoi là-dessus ?
17:26Est-ce qu'on vous rendait des comptes à la fin du quinquennat ?
17:28Comment ça se passe qu'on fait des saisies sur
17:30salaire comme nous, on nous fait quand on ne paye pas une amende ?
17:32Il y a un truc qui me dérange.
17:34Au-delà de ça, moi, ce que je pense,
17:36Alexandre, c'est que ce que vous avez dit au départ,
17:38c'est que vraiment,
17:40le problème qu'il y a, c'est une question qu'a posée Olivier d'Artigoule
17:42tout à l'heure, est-ce qu'on a des moyens
17:44de dire ce que
17:46dit le président de la République ? Je ne pense pas.
17:48Je pense qu'aujourd'hui, on n'a pas les moyens de le dire.
17:50Et je pense que dans votre question,
17:52il y avait la réponse, Olivier d'Artigoule.
17:54En tout cas, il pourrait prendre un ton
17:56un peu plus nuancé et aller
17:58sur une proposition de paix dans laquelle
18:00la France trouve un siège,
18:02un strapontin, plutôt que d'un sentiment
18:04qu'il va tout réussir
18:06par lui-même, ce qu'il n'a pas réussi à faire
18:08depuis 2017 sur les enjeux européens.
18:10Alors qu'il avait pu dire des choses
18:12qu'aujourd'hui sont justes.
18:14En fait, sur le niveau
18:16d'armement, il y avait une
18:18question dans notre pays.
18:20Oui, mais avant, il n'était pas pour.
18:22Je vous rappelle qu'il a viré
18:24Pierre de Villiers.
18:26Il dit quelque chose de juste,
18:28mais il augmente le budget
18:30de la Défense. On passe de 37 milliards
18:32en 2017
18:34à un peu plus de 50 milliards
18:36aujourd'hui. Donc il y a un effort.
18:38Oui, il y a un effort, mais
18:40ça ne sert à rien de faire des petits efforts.
18:42Des petits efforts, plus des petits efforts, plus des petits efforts.
18:44Il a quand même doublé le budget des armées.
18:46Il a doublé le budget des armées.
18:48Je vous le dis, on ne sera jamais prêts.
18:50On n'est prêts pour rien.
18:52Merci Alexandre.
18:54Qu'est-ce que vous pensez de ce que vient de dire
18:56les gens qui sont là ?
19:00Excusez-moi, ça a coupé.
19:02Oui, j'aurais préféré que ça coupe.
19:04J'aurais préféré que ça coupe.
19:06J'aurais préféré passer sous un tunnel.
19:08Je vous dis la vérité.
19:10Merci Alexandre d'avoir été avec nous.
19:12Merci à vous.
19:14Gros bisous à tout le monde.
19:16Il y a John. Salut John.
19:18Oui, bonjour.
19:20Merci John d'être avec nous. Vous êtes du Var.
19:22Exactement.
19:24J'adore le Var.
19:26Je travaille pas mal près de chez toi.
19:28Non, c'est vrai.
19:30Où ça ?
19:32Pas loin dans le Golfe.
19:34Beaucoup dans le Golfe.
19:36Ah, d'accord.
19:38Je suis pas tellement dans les Golfe.
19:40Je suis plus dans les grilles.
19:42Dans le Golfe de Saint-Tropez.
19:44Je sais, je rigole.
19:46J'avais compris.
19:48Vous faites quoi ?
19:50Je fais plein de trucs.
19:52Je travaille dans les télécoms.
19:54Très bien. Vous êtes bien dans le Var.
19:56Exactement.
19:58Il pleut, mais d'habitude il fait bon.
20:00Même quand il pleut, il fait beau là-bas.
20:02Non, exactement.
20:04C'est comme Valérie Bénahim. Même quand elle est fatiguée,
20:06elle est en forme.
20:08C'était justement par rapport à ce qu'elle a dit.
20:10John, j'aimerais bien que vous disiez ce que vous pensez de Valérie Bénahim.
20:12Je pense que vous êtes d'accord avec moi, John.
20:16Il faut que tu la vires.
20:18Allez-y, John.
20:20En plus, je suis un sauvage.
20:22Il faut que tu la vires parce que je pense que tu fais des infidélités.
20:24Ah oui, je comprends.
20:26Parce que vu les discours qu'elle tient,
20:28elle doit s'informer
20:30chez BFM et chez SDI.
20:32Il faut qu'elle arrête.
20:34John, on va se voir plus souvent cet été.
20:38Il n'y a pas de soucis.
20:40Parce que normalement, ces deux chaînes-là,
20:42quand on les écoute, c'est la boussole qu'ils donnent le Sud.
20:44Il faut penser l'inverse.
20:46Moi, en tout cas, c'est ce que je me dis.
20:48C'est un peu comme quand le gouvernement me dit un truc, je pense l'inverse.
20:50Je suis un peu d'accord. Vous avez remarqué que je suis un peu comme ça, moi aussi.
20:52Oui, c'est ça.
20:54Je ne comprends pas.
20:56C'est la bonne élève.
20:58Si Emmanuel Macron dit
21:00qu'il faut tous sauter du bout d'un pont,
21:02elle va dire, comme Emmanuel Macron l'a dit,
21:04on se retrouve à 15h demain.
21:06Elle adore Emmanuel Macron. Je ne sais pas ce qu'elle a avec lui.
21:08Je n'ai rien contre lui. Je m'en fous de tout le monde.
21:10Moi, il me confie un peu quand même.
21:12Parce que c'est avec notre pognon
21:14et c'est avec nos gosses qu'il joue.
21:16Moi, je ne vois que les résultats, en fait, John.
21:18Voilà.
21:20Parce que si demain,
21:22on pousse le truc et qu'on va faire la guerre contre la Russie,
21:24si ce n'est pas ses gosses,
21:26il n'en a pas qui vont aller se faire buter.
21:28C'est les nôtres de gosses.
21:30J'ai un enfant de 24 ans, John.
21:32Qui ?
21:34Emmanuel Macron ne parle pas de vous, Valérie.
21:36Quand je prends une position et que je dis que...
21:38Il y a quelqu'un qui dit Valérie est lisse.
21:40D'accord.
21:42Détrompez-vous plus maintenant.
21:44Je serais lisse si je disais pareil que tous ceux qui sont autour de la table.
21:46En l'occurrence, je m'oppose à ceux qui sont ici.
21:48Vous êtes...
21:50A mon avis, je suis un peu d'accord avec John.
21:52Je pense que si on arrive
21:54chez Zeldon, je pense qu'elle est branchée sur BFM.
21:58BFM, c'est...
22:00C'est vrai.
22:02Moi, par définition, je lis toute la presse et je me fais ensuite mon opinion.
22:04Mais ne lisez pas toute la presse.
22:06Il y a 95% de conneries dans la presse.
22:08Si c'est pour les ressortir ici, c'est pas la peine.
22:10Ce qui m'intéresse, c'est de me faire mon opinion.
22:12Et en l'occurrence, il me semble que malgré tout,
22:14on est dans une situation qui est assez particulière.
22:16Et peu importe qui est le président de la République,
22:18en l'occurrence, là, je me mets derrière
22:20celui qui se porte comme le père de la nation
22:22et qui dit qu'il faut qu'on soit tous derrière.
22:24Mais vous voyez pas que...
22:26Il y a un agresseur qui est un danger pour la France.
22:28Coutine est un danger pour la France.
22:30Et je le redis, pardon.
22:32C'est une stratégie, Valérie Bénahim. Arrêtez de dire des bêtises.
22:34Même si c'était une stratégie pour la France,
22:36même si c'était un danger pour la France,
22:38croyez vraiment que le discours d'Emmanuel Macron
22:40va changer quelque chose. Il ne changera rien du tout.
22:42Il ne changera rien du tout. Bien au contraire.
22:44Il ne peut mettre que de l'huile sur le feu.
22:46Il n'a pas choisi les bons termes, les bons mots.
22:48Qu'est-ce qu'ils sont d'accord avec moi, John ?
22:50Oui, mais quel danger, quoi ?
22:52On n'est rien ni personne
22:54par rapport à la Russie.
22:56Avec la peau de chamois, là, du ML, je crois.
22:58Mais quel danger ?
23:00Moi, c'est ça la question. Quel danger ?
23:02Parce qu'en plus de ça,
23:04on nous fait croire que c'est des...
23:06Comment ça s'appelle ?
23:08C'est des pirates russes qui ont attaqué les hôpitaux,
23:10je sais pas quoi. En fait, on s'est rendu compte que c'était un groupe
23:12de pirates qui venaient de Pologne et d'Ukraine.
23:14Donc, perdu.
23:16C'est Emmanuel Macron qui l'a dit.
23:18C'est Emmanuel Macron qui l'a dit dans son allocution.
23:20Oui, mais il faut qu'il dise que c'est pas bon.
23:22C'est le service de renseignement de gendarmerie
23:24d'Asie d'Afrique.
23:26Il n'y a pas d'ingérence russe en France ?
23:28Il n'y a pas d'ingérence russe en France ?
23:30Bien évidemment qu'il y en a.
23:32Alors, j'adore, Valérie Bénahim nous dit
23:34Emmanuel Macron, c'est le père de la nation.
23:36Non, il y a des gens qui disent, non, c'est le père de la place de la nation.
23:38C'est tout.
23:40Peu importe la figure du président.
23:42Respectez les auditeurs, Valérie Bénahim.
23:44Respecte personne, c'est insupportable, John.
23:46Oui, John.
23:48Je disais, moi, si c'est le père de la nation,
23:50c'est pas le mien. Moi, je signe pas pour l'adoption.
23:52John, deux petites secondes.
23:54Je vais demander...
23:56Je déteste, franchement.
23:58Là, le manque de respect aux auditeurs, ça, c'est non.
24:00Ça, pas chez moi.
24:02On peut demander du respect
24:04à tout le monde, mais pas aux auditeurs.
24:06Valérie Bénahim, s'il vous plaît, si vous n'aimez pas les auditeurs,
24:08n'en dégoûtez pas les autres.
24:10Voilà, c'est tout ce que je peux vous demander.
24:12Librement, sans qu'il n'y ait...
24:14C'est insupportable.
24:16Franchement, c'est insupportable.
24:18Quel manque de respect. Excusez-la, John.
24:20Au nom de l'écoute, au nom de l'excusé.
24:22C'est pas grave, je n'en veux pas. Elle n'a pas toutes ses facultés.
24:24Elle s'informe sur BFM.
24:26Merci, John.
24:28Moi, j'ai quand même une question pour Valérie.
24:30Selon elle, le conflit, est-ce qu'il a vraiment commencé
24:32en février 2022 ?
24:34Mais bien sûr que non.
24:36Si votre question est de savoir
24:38s'il y avait un conflit territorial
24:40entre la Russie et l'Ukraine avant 2022,
24:42bien sûr qu'il y avait un conflit territorial avant.
24:44Mais je vous rappelle que de son côté,
24:46Poutine a déjà...
24:48Il l'a dit, il l'a théorisé, il l'a expliqué.
24:50Il veut la grande Russie.
24:52Donc voilà, c'est pas nouveau.
24:54Quand bien même, on avait le gouvernement de Kiev
24:56qui bombardait les populations russophones
24:58dans le Donbass, on n'a pas levé
25:00le petit doigt. On les a laissés
25:02se faire massacrer. Il y a eu 15 000 morts là-bas.
25:04Il faut aller voir les reportages d'Anne-Laure Bonnel.
25:06Elle y était, sur place.
25:08Elle l'a vu, les massacres, les gens brûlés vifs.
25:10Le gouvernement de Kiev qui disait que
25:12nos enfants iront à l'école,
25:14les leurs vivront dans des caves.
25:16C'est comme si nous, on attaquait
25:18une partie de notre pays. Tiens, le Var,
25:20par exemple. Et qu'après, on gueule après l'Italie
25:22parce qu'ils viennent nous défendre.
25:24Je voudrais dire juste un truc,
25:26j'aimerais avoir votre avis et j'aimerais avoir l'avis
25:28des gens autour de la table, s'il vous plaît. On respecte.
25:30On respecte.
25:32Oui, mais avec les auditeurs, on respecte les auditeurs.
25:34Franchement, c'est la règle d'or ici.
25:36Olivier Dardigold, si vous, vous ne respectez plus personne,
25:38c'est votre choix.
25:40Mais ici, on respecte les auditeurs. John, excusez-les.
25:42Vraiment, mais je vais vous dire.
25:44John, je vais serrer la vis.
25:46Il y a beaucoup d'auditeurs
25:48qui nous disent cette phrase.
25:50J'aimerais que vous réagissez là-dessus.
25:52Poutine est moins un danger pour la France
25:54qu'Emmanuel Macron en le provoquant
25:56et en utilisant les mauvais mots.
25:58Qu'est-ce que vous dites de ça ? Non, vous n'êtes pas d'accord.
26:00Emmanuel Macron n'est pas un danger.
26:02Non, mais c'est ce que je vous dis.
26:04Mais j'aurais aimé poser une question à John.
26:06John, alors, il n'a pas du tout envie de vous parler.
26:08Il n'a pas du tout envie de vous parler.
26:10John, il y a Olivier Dardigold
26:12qui voudrait vous parler.
26:14Est-ce que, John, vous soutenez
26:16l'intervention militaire
26:18des Russes contre l'Ukraine, l'invasion ?
26:20Je ne sais pas.
26:22Je ne sais pas comment me positionner.
26:24Pas plus que ce qu'on a fait en Libye,
26:26pas plus qu'on a fait en Irak, pas plus qu'on a fait en Afghanistan.
26:28Pour moi, c'est du même ressort.
26:30Si ce n'est que quand c'est nous qui intervenons,
26:32on est pour la paix et la démocratie.
26:34Quand c'est la Russie qui fait la même chose que nous,
26:36c'est des armes envahisseurs.
26:38On a fait la même chose.
26:40On a fait la même chose en Libye.
26:42On n'avait rien à y foutre.
26:44On est allés foutre le bordel.
26:46On a fait pareil en Afghanistan.
26:48Ça n'a rien changé, en plus.
26:50Ça a pété en pied, le truc.
26:52Il y a des États qui sont venus pour défendre des populations russophones.
26:54Il y a une volonté afghaniste. Il y a une volonté de conquête.
26:56Nous, on n'a pas voulu s'installer en Libye.
26:58Je ne suis pas sûr.
27:00Nicolas Sarkozy n'a pas voulu s'installer en Libye.
27:04La France n'a pas voulu poser ses bagages en Libye.
27:08Non, on a voulu mettre nos entreprises
27:10et pouvoir contrôler le pétrole.
27:12Ce n'est pas nos bagages.
27:14On ne s'est pas installés en Libye,
27:16mais peut-être qu'on a voulu récupérer une manne financière
27:18qui n'était pas à la base d'estimés.
27:20Parce que Poutine ne veut pas les minéraux
27:22et les minerais ukrainiens.
27:24Les terres rares.
27:26Vous croyez que les Américains
27:28ont financé l'Ukraine pour quoi ?
27:30Par bonté d'armes ?
27:32Non.
27:34Olivier d'Artigone, calmez-vous.
27:36Merci John.
27:38Je ne peux pas là.
27:40Le hacker des hôpitaux,
27:42c'était bien le patron des hackers.
27:44C'est Emmanuel Macron qui le dit dans son allocution.
27:46Il a les renseignements de la DGSE.
27:48DGSE.
27:50Vous avez eu votre info d'où ?
27:52On est des Ukrainiens.
27:54C'est écrit Korozhev,
27:56le patron russe du groupe hacker.
27:58Vous nous dites ça dans un instant.
28:00Merci John d'avoir été avec nous sur Europe 1.
28:02Il y a Christiane dans un instant
28:04qui est d'accord avec la table.
28:06Elle nous appelle de Rennes.
28:08Vous connaissez ?
28:10Je connais Rennes,
28:12mais je peux vous dire que c'est une ville
28:14où les Rennes sont en dépression.
28:16Vu comment la ville est tenue.
28:18A tout de suite sur Europe 1.