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  • 10/03/2025
Prises de parole, chants, lâcher de ballons : ce lundi 10 mars 2025, tous les moyens étaient bons pour montrer à la famille Gonzalès, arrivée à Plombières en 2019 après avoir fui le Salvador, que ces années comptent.

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Transcription
00:00Nous croyons en la justice, nous croyons en l'humanité, nous croyons qu'un pays comme le nôtre
00:05ne peut pas fermer les yeux sur une telle injustice.
00:08Nous croyons qu'ensemble, avec notre voix, avec notre engagement, nous pouvons faire bouger les choses.
00:16Nous sommes là ensemble ce soir pour offrir notre amour et notre force à cette famille qui fait partie de nous.
00:23Parce qu'aucune loi, aucun papier ne peut effacer ce qu'ils sont, des êtres humains dignes
00:30respectueux et pleinement intégrés dans notre société.
00:40L'histoire est celle de la famille Gonzalès, Carlos, Irène, David et Daniel.
00:45Ils arrivaient en Belgique il y a six ans pour fuir les persécutions qu'ils subissaient au Salvador.
00:50Ils ont trouvé en la Belgique et en notre patrie une terre d'accueil, un abri, un havre de paix.
00:57Tout provisoire qu'ils fuient, ça saute une lutte de la vie.
01:01Ils y ont demandé l'asile en vain.
01:04Après six années passées à se reconstruire et à se recréer, avec toute l'humilité qui les caractérise,
01:10une petite place dans notre société, leur avenir auprès de nous est compromis.
01:15Cet asile n'est plus en mesure de financer l'ILA, le logement
01:19dont ils bénéficient ici à Plombière, ne laissant nos autorités communales d'autres choix
01:24que de couper les vivres à la famille Gonzalès, faute de subventions,
01:27mettant la famille Gonzalès face à un dilemme que nous jugeons insupportable et qui nous dépasse.
01:34Celui de rejoindre un centre de rapatriement,
01:37un centre de réfugiés,
01:39ou de se résigner à vivre encore dans la clandestinité.
01:43Notre humanité profonde se révolte face à cet état de fait.
01:54À l'annonce de cette nouvelle, les visages se sont baissés, les yeux se sont emblués, les lèvres se sont crispées.
02:03S'en sont ensuite venues les questions qui traduisaient la colère, l'incompréhension.
02:09Pourquoi madame, pourquoi est-ce qu'ils doivent partir ?
02:12Comment est-ce qu'on peut détruire la vie qu'ils se sont acharné à construire ?
02:16Madame, leur intégration, ils n'en tiennent pas compte ?
02:19Pourquoi ne pouvons-nous pas tous vivre là où nous le voulons ?
02:24Que pouvais-je bien leur répondre ? Leur questionnement, je les partageais.
02:29À Plombière, on oublie les frontières. Mais là-bas, il n'y a pas de frontières, il n'y a qu'une seule terre.
02:34Une terre d'espoir où il n'y a pas d'ennui.
02:36je l'ai partagé. À Plombière on oublie les frontières mais à la base il n'y a pas de frontières, il n'y a
02:42qu'une seule terre, une terre d'espoir où il n'y a pas de revoir. Chère famille, on croit en votre
02:48victoire, ne fracassez pas, on va se revoir. Les amis sont magiques, c'est vrai, ils rendent notre
02:56quotidien plus gai. Nous partageons des secrets et des rires et quand nous sommes ensemble rien
03:03ne peut nous nuire.

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