• hier
César est un prisonnier cubain libéré par Fidel Castro durant lexode des Mariel en 1980. Avec 135 000 autres Cubains se rendant aux ÉtatsUnis il lutte pour reconstruire sa vie nourrissant un ardent désir de vengeance hanté par trahison et injustice.  Echoes of Regret explore les complexités de la liberté les cicatrices du passé et la fine ligne entre justice et folie.
Transcription
00:00Le roi a dit, ne prenez pas la revanche vous-mêmes chers, mais laissez l'angoisse faire son travail, la vengeance est la mienne, je vais le rembourser.
00:30Bien alors, laissez le roi le gérer.
00:36Non.
00:38Et je vais vous dire pourquoi.
01:00Qui n'a pas un cœur qui s'adapte à l'effort et à l'héroïsme d'une révolution, nous ne le voulons pas, nous ne le voulons pas dans notre pays.
01:13Ils disent que ce n'est pas la destination qui compte, mais la voyage.
01:18La mienne a été longue, parfois violente, souvent tragique.
01:2312 ans en prison.
01:2712 ans d'injustice.
01:30Jusqu'à ce qu'elle soit libérée.
01:32Aussitôt que c'était inattendu.
01:35Castro a ouvert les portes de la flamme et a décidé de se libérer des indésirables pour envoyer ses ennemis.
01:42Les ennemis.
01:54Les gens étaient désormais invités à partir et aller ailleurs.
01:58Après tout, il n'y a qu'un océan entre les deux.
02:02Il y avait 135 000 Cubains.
02:06Hommes, femmes, enfants, ou les âgés.
02:11Tous prêts à prendre leurs chances pour atteindre le nouveau monde.
02:19Le rêve américain.
02:31Le rêve américain.
02:35Le rêve américain.
03:01Est-ce que tu es vraiment prêt à pardonner ?
03:03Pardonner ?
03:04Tu dois être en train de te moquer.
03:10La vengeance, c'est un temps de feu qu'on ne peut pas extinguer.
03:32La vengeance, c'est un temps de feu qu'on ne peut pas extinguer.
03:36La vengeance, c'est un temps de feu qu'on ne peut pas extinguer.
03:59Tous ces souvenirs.
04:01Les routes n'ont pas changé, mais j'ai changé.
04:07Traduit par Geneviève medication
04:30Je pensais être perdu.
04:32Mais je ne me trouvais qu'à moi-même.
04:46J'étais là.
04:48C'était mon moment.
04:50Juste quelques kilomètres de ma prochaine ligne.
04:54Si tout va bien.
04:57Mais la vie n'a jamais donné aux Cubains
05:01des cadeaux.
05:03Et ces sourires qui n'arrêtent jamais nos visages,
05:05malgré l'adversité,
05:07s'éteignent rapidement.
05:10Pour créer la terreur.
05:12Et les coqs,
05:13crient,
05:15crient,
05:16hurlent.
05:31Pour ensuite trouver le silence.
06:02Donc c'était la liberté qu'ils ont essayé si dur de nous cacher ?
06:16Mais ici aussi, la liberté est gagnée.
06:19Ou plutôt, achetée.
06:22Donc on prend tout ce qu'on peut pour survivre.
06:25Parfois un peu plus.
06:27Parfois moins.
06:29Parfois un peu plus.
06:37S'adapter n'est pas facile.
06:43Je dois toujours trouver mon endroit.
06:45Mais parfois, ça ressemble à la maison.
06:47Les gens ici parlent autant que chez eux.
06:55La nuit ici est différente.
06:58Même si les étoiles sont les mêmes pour tout le monde,
07:00on n'est pas les mêmes sous elles.
07:03Mais on s'adapte.
07:05Oh, donc on a un poète entre nous.
07:07Calme-toi.
07:08Désolé, Fred.
07:09Vas-y.
07:12Ici, je peux enfin respirer.
07:14Comme chaque coin a une promesse.
07:18Et ton passé,
07:19tu l'as déjà oublié ?
07:29Je ressens quelque chose à l'intérieur.
07:31Comme un nouveau calme.
07:33Regarde-toi.
07:36Tu penses que tu es en paix ?
07:39Ça ne va pas durer.
07:46Souviens-toi de ce qu'il t'a fait.
07:50Il a volé ta vie.
07:51Il t'a trahi.
07:54Un geste et c'est tout.
07:57Tu l'as trouvé.
08:00César, fais ce qui doit être fait.
08:11Tu seras enfin libre.
08:15N'oublie pas ce qui t'a formé.
08:21Finis ce que tu as commencé.
08:24La vengeance est ta.
08:26César.
08:39César ?
08:40Qu'est-ce si la pardon est plus simple,
08:42maintenant que je suis en paix ?
08:45Au bout de la haine,
08:47de l'amour,
08:49de la paix,
08:51au bout de la haine,
08:53trouvons-nous la paix
08:55ou l'éternel écho de nos regrets ?
09:02Les regrets peuvent attendre.
09:22Les regrets peuvent attendre.
09:28Les regrets peuvent attendre.

Recommandations