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00:00Ce lundi 10 mars 2025, en ce mois béni de ramadan, notre camarade, frère Mansour Faye,
00:11ancien ministre de la République, s'est rendu à l'aéroport international de Blèche-Diagne
00:18au fin de rejoindre Djida via Paris pour effectuer ce qu'on appelle chez nous la Oumrah
00:28ou encore le petit pèlerinage à la Mecque.
00:32Il aurait voulu par la même occasion rendre visite à sa mère, déjà sur place,
00:41mais grande a été sa surprise de voir un agent de la police de l'air lui signifier son impossible embarquement
00:54dans le vol Air France en partance pour Paris.
01:00A la question des raisons expliquant le refus de sa sortie du territoire national,
01:08terrible fut la réponse de l'agent, c'est sur instruction de l'autorité supérieure.
01:18Cette décision prise par l'autorité supérieure, et vous en convenez tous,
01:28une grave et inacceptable attente à ces droits de soutien libre,
01:35seul maître de ces mouvements dans le strict respect des lois et règlements en vigueur dans notre pays.
01:42Des droits inaliénables, car reconnus par notre charte fondamentale,
01:48notre constitution, dans son préamble, son titre de numéro 2,
01:54qui traite spécifiquement des libertés démocratiques et en ses articles 7, 8 et 14.
02:04Mesdames, messieurs, les journalistes,
02:07cette décision de l'autorité est un violent abus,
02:15une négation des principes et des valeurs qui fondent notre état de droit et notre république.
02:22Il ne s'agit nullement d'une première, mais bien d'une résidive antidémocratique,
02:34expressive d'une très grave et très inquiétante dérive dictatoriale.
02:41Déjà, certains anciens ministres, d'anciens directeurs généraux et des hommes d'affaires
02:50opposés proches du pouvoir sortant, ont été frappés par cette brutale et illégale mesure d'interdiction de sortie du territoire.
03:06Cette agression est d'autant plus injuste, absurde et bêtement méchante
03:15que je, notre camarade Mansour Fayy, de ce que nous en savons,
03:20ne fais l'objet d'aucune procédure d'interdiction devant un juge,
03:30d'aucune enquête, encore moins d'une quelconque accusation en quoi et sur quoi que ce soit.
03:39Rien en droit n'autorise une pareille forfaiture et une si ignoble imposture.
03:50C'est pourquoi l'Alliance pour la République dénonce solennellement et avec la plus extrême des énergies
04:00ce coup de force perpétré par un pouvoir aux abois et qui affiche sans honte aucune son incompétence.
04:12Mesdames, Messieurs, vous vivez avec nous la situation qui prévaut aujourd'hui au Sénégal.
04:24Notre pays traverse un des moments les plus sombres de son histoire.
04:30Une cible, une clique s'est emparée du pouvoir et en tant gouvernée par la terreur qu'elle inspire,
04:40par sa volonté de baillonner toutes les libertés démocratiques
04:44et par la répression de toutes les revendications et mobilisations sociales.
04:50Sans aucun doute, c'est sur des bases exclusivement politiques, voire politiciennes,
04:59que le pouvoir s'attaque à notre camarade Mansour Fayy et à bien d'autres encore.
05:07Il l'avait fait du reste avec Parba et Taïroussa, injustement emprisonnés,
05:17à qui nous renouvelons notre soutien total.
05:20Mesdames, Messieurs, après avoir agressé hier de hauts responsables de notre parti
05:28et aujourd'hui, le camarade Mansour Fayy, le pouvoir vise à la fois le président Makissane
05:36et l'ensemble de notre parti, l'Alliance pour la République.
05:40Nous comprenons également que le Premier ministre, qui consiste à tous les pouvoirs au Sénégal,
05:48se sent offensé par les sorties du camarade Mansour Fayy,
05:55qui s'applique à montrer aux Sénégalais qu'avec lui, notre pays court à un très grave danger,
06:05ce faisant, il règle ses comptes avec lui en usant de la force contre le droit.
06:15Pour toutes ces raisons, l'Alliance pour la République
06:19alerte toutes les organisations de la société civique engagées dans le combat pour le respect des droits de l'homme,
06:26toutes les organisations politiques et l'opinion publique en tant que nationales et internationales
06:32sur l'installation progressive d'un régime fasciste, dictatorial et totalitaire au Sénégal.
06:38C'est pourquoi également l'Alliance pour la République exige que l'Alliance pour la République
06:50interpelle les ministres de l'Intérieur, de la Justice, sur cette illégale interdiction.
06:59En même temps qu'elle exige à l'État du Sénégal qu'il accepte et respecte le droit du camarade Mansour Fayy
07:13de sortir du territoire national et surtout d'accomplir son plébinage à la métropole
07:20qui est recommandé par son conférence musulmane.
07:24Chers camarades journalistes,
07:26nous vous remercions coloniellement.
07:56Nous allons devoir respecter la conception du Sénégal,
08:03respecter les libertés et garder les libertés.
08:07Nous sommes tous libres du fondemental.
08:10Je suis la chef suprême des armes.
08:14C'est pour ça que nous avons apporté la power à un homme,
08:18à un homme qui a fait référendum,
08:20à un homme qui a été nommé assemblée nationale.
08:23Je pense que c'est ce que nous devons faire.
08:29C'est ce que nous devons faire en tant que témoins du Sénégal.
08:34Monsieur le ministre Mansour Fayy,
08:36son seul corps, c'est d'assumer et d'encraser l'opposition.
08:43Il est temps que le Sénégalais comprenne ce qui se passe ici,
08:48ce qui se passe là-bas et ce qu'on fait à nos vies.
08:50Je veux que le Sénégalais comprende ceci.
08:55Je ne peux pas comprendre,
08:57les gens qui voyagent à l'aéroport,
08:59ils ne peuvent pas prendre une décision de justice
09:02car ils sont obligés de voyager.
09:05Je ne peux pas comprendre.
09:40C'est ce que nous devons faire car le Sénégalais est un homme.
09:45Il n'y a pas de groupe d'Europe qui a 12 ans qui est au pouvoir.
09:50On finit par voir qu'il n'y a pas de rapport entre le Sénégalais et Mansour Fayy.
09:56Nous devons nous unir et nous comprendre
09:59que nous sommes les leaders de la présence et nous devons nous unir.
10:02Mais nous devons nous unir.
10:08Nous devons nous unir.
10:10Nous devons nous unir.
10:12Nous devons nous unir.
10:14Nous devons nous unir.
10:16Nous devons nous unir.
10:18En 2008,
10:22la décision de Dieu a été prise.
10:26Mais il a développé des lois.
10:29Des lois qui ont été définies et qui ne sont pas vues.
10:32Des lois qui ont été définies et qui ne sont pas vues.
10:35Le mandat du conseil municipal n'est pas un mandat pour les femmes.
10:40Ce n'est pas un mandat pour les militants ou les responsables de l'Alliance pour la République.
10:45Ce n'est pas un mandat pour les femmes.
10:47C'est un mandat pour les femmes.
10:49Nous devons nous unir.
10:51Le mandat pour les femmes, c'est un mandat pour les femmes.
10:53Mais nous devons nous unir.
10:56Parce que nous devons fonder notre parti dans la douleur.
11:31Nous devons nous unir.
11:34Nous devons nous unir.
11:37Nous devons nous unir.
11:39Si ce n'est pas le cas, il n'y a pas de problème.
11:42Nous devons nous unir.
11:44Parce que si on ne s'unit pas,
11:47si nous ne faisons pas,
11:49si nous ne faisons pas,
11:51je suis l'un de ceux qui sera détruit.
11:53Mais nous devons nous unir.
12:27Je suis
12:29justice, autorité,
12:31autorité politique là,
12:33je ne vais pas lui dire ce qu'il va faire,
12:35si je le ferai, je le ferai, si je le ferai, je le ferai pas.
12:37Les Sénégalais ne sont pas des gens qui
12:39ne veulent pas le faire,
12:41on parle aujourd'hui
12:43de combats de samouraïs,
12:45de guerres.
12:47Les conférences de presse
12:49sont ici.
12:51On est fatigués,
12:53les Sénégalais sont fatigués.
12:55Il y a des milliers et des milliers de pères de famille,
12:57de mères de famille,
12:59qui savent qu'ils vont finir comme des enfants.
13:01Ils sont fatigués,
13:03les Sénégalais sont fatigués aujourd'hui.
13:05Ceux-ci,
13:07s'ils se sont dit il y a dix ans
13:09que c'est eux,
13:11que c'est eux qui ont le pouvoir,
13:13que c'est eux qui ont le pouvoir,
13:15ils n'ont rien fait.
13:17Ils ont essayé de le faire,
13:19mais au bout d'un moment,
13:21les Sénégalais n'ont rien fait.
13:23Ils se sont trompés,
13:25ils ont pris leurs droits,
13:27ils ont pris leurs droits,
13:29ils ont éclaté,
13:31ils ont manipulé,
13:33ils ont détruit leur pays.
13:35Mais si on peut détruire notre pays,
13:37on est dans un état de droit
13:39comme le Sénégal le veut maintenant.
13:41Si on parle de détruire nos pays,
13:43on parle de détruire notre terre.
13:45On ne peut pas arrêter les morts
13:47sur les aéroports,
13:49parce qu'ils sont en avant.
13:51Si on peut arrêter la gendarmerie nationale,
13:53on peut arrêter l'interpolation.
13:55Si on ne peut pas arrêter l'interpolation
13:57on ne peut pas interpeller.
13:59Je suis à l'assemblée,
14:01on ne peut pas d'accord.
14:03La gendarmerie nationale
14:05et ceux qui sont à la police
14:07n'ont pas changé de posture,
14:09ils n'ont pas changé de posture.
14:11Mais la gendarmerie,
14:13on ne l'a jamais fait.
14:15On a toujours été républicain.
14:17On ne l'a jamais fait,
14:19mais aujourd'hui,
14:21ils se font croire
14:23qu'ils peuvent nous corrompre.
14:25C'est ce qu'ils veulent faire.
14:27C'est ce qu'ils veulent faire.
14:29Donc, je suis en colère
14:31pour vous dire
14:33qu'ici au Sénégal,
14:35on est dans un état de droit.
14:37Je dis à mes camarades
14:39et à toute l'opposition
14:41de parler de débats de savoir
14:43et de conférences de paix
14:45parce que si je vous parle,
14:47je ne vais pas vous faire croire
14:49que nous sommes en train de détruire le Sénégal.
14:51Nous ne voulons pas le Sénégal.
14:55Ce que nous voulons, c'est le Sénégal.
14:57Vous savez que nous sommes
14:59dans un état de droit pour tous les Sénégalais.
15:01On ne veut pas vivre dans un état de droit pour les Sénégalais.
15:03Le Sénégal, c'est pour tous.
15:07Un Sénégalais de passé
15:09et un Sénégalais de l'affaire
15:11ou un Sénégalais du pas-d'heure.
15:13Le Sénégal, c'est pour tout le monde.
15:17Je veux juste dire que
15:19nous sommes en train de défendre
15:21le parti et l'alliance pour la République
15:23pour les gens qui sont en train de se battre
15:25pour les gens qui sont en train de se battre
15:27pour les gens qui sont en train de se battre
15:29pour combattre ce qui est
15:31un insustice.
15:33Je veux dire à mes camarades
15:35et à tous les camarades
15:37que nous avons fait des efforts
15:39pour rétablir le Sénégal.
15:41Nous avons fait des efforts
15:43avec les directeurs généraux.
15:45Mais comme je l'ai dit,
15:47il faut que ça s'arrête
15:49et qu'il s'arrête.
15:51Parce que nous ne sommes pas
15:53les mêmes.
15:55Donc, nous devons tous nous réconcilier
15:57et nous devons tous nous réconcilier
15:59et nous devons tous nous réconcilier
16:01et nous devons tous nous réconcilier
16:03et nous devons tous nous réconcilier.