• avant-hier


🔴 Pour suivre toute l'actualité politique et parlementaire, abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/user/publicsenat?sub_confirmation=1


👉 Notre site internet : http://www.publicsenat.fr


▶️ Découvrez l'ensemble de nos replays : https://www.publicsenat.fr/replay


📬 Abonnez-vous à notre newsletter : https://bit.ly/NewslettersPublicSenat


🚀 Suivez-nous sur les réseaux sociaux :
Facebook : https://www.facebook.com/publicsenat
X : https://twitter.com/publicsenat
Instagram : https://instagram.com/publicsenat
LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/2996809/

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00— Et bonjour, Claude Malluret. — Bonjour. — Le président du groupe Les indépendants, République et territoire au Sénat.
00:05Vous êtes membre du parti Horizon, le parti d'Édouard Philippe. Un mot sur la situation actuelle, un accord entre l'Ukraine et les États-Unis
00:11sur le principe d'un cessez-le-feu temporaire immédiat de 30 jours. Le Kremlin qui dit attendre désormais d'être informé par Washington
00:17avec des contacts prévus dans les prochains jours à venir entre Russes et Américains. Est-ce que c'est une bonne chose qui se passe depuis hier soir ?
00:24— Je dirais que c'est une goutte d'espoir dans un océan d'incertitudes et d'inquiétudes. Mais il faut bien voir ça quand même
00:31comme une goutte d'espoir qui peut mener maintenant à des solutions. Je pense qu'on en est loin. Je sais pas du tout qu'elle va...
00:41Et personne ne sait quelle va être la réponse des Russes aujourd'hui, quelle va être la réponse de Poutine. Je suis pas sûr que lui ait déjà décidé.
00:47Mais je le vois mal accepter une solution définitive telle qui pourrait être satisfaisante pour les Ukrainiens et pour les Européens.
00:55— Se pose maintenant la question de l'autonomie stratégique des pays européens au sein de l'OTAN. Quelle doit être la façon dont on finance
01:02cette autonomie stratégique aujourd'hui ? M. Maluré, on a vu que le gouvernement attend pour l'instant la réunion du 20 mars pour avancer
01:08concrètement sur le financement. — Alors on a déjà des pistes intéressantes, puisque Ursula von der Leyen a proposé...
01:13Et puis elle a fait une réunion européenne pour ça. 800 milliards avec des sources de financement européens, notamment des sommes
01:20qui n'avaient pas été dépensées mais qui avaient été budgétées au moment du Covid et autres. Par conséquent, il y a déjà des pistes.
01:26En ce qui concerne la France, c'est le sujet du jour. Bien entendu, il va falloir faire des arbitrages. Il va falloir sans doute,
01:33comme dans toutes les périodes – je ne dirais pas de guerre, nous ne sommes pas aujourd'hui complètement en guerre, heureusement –
01:38mais comme dans toutes les périodes difficiles comme ça, il va falloir des arbitrages courageux, parfois difficiles. C'est la raison pour lesquelles
01:44dès jeudi, d'ailleurs, le Premier ministre et le ministre de la Défense réunissent les présidents des groupes parlementaires.
01:51— Absolument. — Et puis ça continuera par d'autres réunions budgétaires. On n'a pas encore les décisions, bien entendu.
01:57Il faudra probablement une rectification de la loi de programmation militaire, peut-être une rectification budgétaire.
02:02Ça va être le travail du Parlement dans les mois qui viennent. — M. Maluré, que dire du moment que nous vivons aujourd'hui ?
02:07Certains médias ainsi que le RN parlent d'un président de la République en France qui attiserait les peurs. Emmanuel Macron a répondu hier
02:15lors d'un événement à Paris. Il a dit que ces gens-là n'ont pas suivi l'actualité manifestement.
02:19Qu'est-ce que vous en pensez de ce qui se passe aujourd'hui ? — Je trouve que les critiques qui sont faites sont carrément honteuses,
02:25parce que s'il y a un moment où le président de la République est bien dans son rôle, c'est son rôle régalien, son rôle de chef des armées,
02:33son rôle diplomatique. Et par conséquent, c'est s'il n'était pas intervenu, c'est s'il n'avait pas prévenu les Français que nous sommes
02:40dans une situation difficile et qu'il fallait se réarmer, qu'Emmanuel Macron aurait fait une faute.
02:45C'est ceux qu'il critique aujourd'hui, à l'extrême-droite et à l'extrême-gauche. Ce sont ceux qui, depuis 3 ans, ont refusé
02:51systématiquement par leur vote au Parlement français ou européen toute aide à l'Ukraine, qui ont une position pro-Poutine
02:57à un moment où c'est quelque chose d'absolument inqualifiable. Donc je suis vraiment... S'il y a un point sur lequel je soutiens à 100%
03:05le président de la République et où je les condamne, eux, à 100%, c'est bien sur ce sujet.
03:10— Votre discours de la semaine dernière, qui a fait le tour du monde, M. Maluret... Vous avez parlé de Washington comme de la cour de Néron.
03:17Elon Musk, vous l'avez qualifié comme d'un bouffon sous kétamine. Vous êtes devenu célèbre dans le monde entier. Vous en avez conscience ?
03:24— Si j'en juge par le nombre de tweets et le nombre de vues des différents tweets et le nombre de réponses, oui. Mais je m'en...
03:30— Qu'est-ce que ça fait ? — Je m'en félicite pas obligatoirement, parce que si je suis devenu aux États-Unis, c'est aussi parce que
03:38les parlementaires américains ne s'expriment pas pour des raisons bizarres. Les Républicains ont tellement peur de Trump,
03:45y compris quand il pense comme nous, qu'il n'ose pas le contredire. Et les Démocrates sont tellement sonnés par leur défaite à la présidentielle
03:52qu'ils ont encore réorganisé le parti et trouvé des leaders capables de s'exprimer.
03:57— Donc vous avez rempli un trou d'air qu'il y avait dans le paysage politique américain, vous croyez ?
04:01— Exactement. Regardez Trudeau. Trudeau, aujourd'hui, tous les Américains passent leur temps à le regarder, parce qu'il a décidé,
04:08avec les gouverneurs canadiens d'ailleurs aussi, de répondre. Et les Américains qui ont besoin de réponse, qui sont aussi inquiets que nous,
04:15même s'ils sont plus loin du théâtre des opérations, les Américains écoutent aujourd'hui des voix qu'ils aimeraient entendre
04:25de la part des Américains eux-mêmes. — Et vous êtes sollicité par des médias de toute nationalité dans l'Europe et les États-Unis
04:31pour réagir, c'est cela ? — Oui. Enfin faut pas exagérer. C'est essentiellement un phénomène de réseaux sociaux.
04:36— D'accord. — Il y a pas mal de médias qui font une petite vidéo sur le thème. Enfin je suis pas devenu John Wayne.
04:44— Merci, Claude Malloret, pour cette réaction de notre micro. — Merci à vous.

Recommandations