L'ancien chef d'Etat major de l'armée de l'air Jean-Paul Palomeros était l’invité de Punchline ce jeudi 13 mars sur CNEWS. Il s’est exprimé au sujet de la prise de parole de Vladimir Poutine, qui s'est exprimé au cours d'une conférence de presse retransmise à la télévision : «La Russie s'attendait à cette proposition de trêve»
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00:00C'est habile. Comme en quelque sorte la charge de la preuve, c'est-à-dire le poids, s'était inversé avec la position américaine, le fait que le rapprochement avec les Ukrainiens.
00:14La Russie s'attendait donc à cette proposition. Que voulez-vous qu'ils répondent ? Ils ne pouvaient pas répondre non comme ça bêtement.
00:21Mais c'est beaucoup plus subtil, c'est beaucoup plus fin. C'est déchiffrable, c'est subtil.
00:26Oui, une trêve à notre sauce, c'est-à-dire une neutralisation temporaire de l'Ukraine puisqu'ils n'ont pas le droit de se réarmer.
00:35Evidemment, pas de garantie de sécurité, c'est-à-dire pas de troupes occidentales.
00:42Il sait très bien que si on envoie les troupes occidentales, elles resteront et que là, ça sera plus difficile. On rentrera dans une autre dimension.
00:51Et puis, ce que je retiens aussi, c'est que progressivement, le sujet va remonter à un niveau beaucoup plus stratégique.
01:05C'est normal entre les Américains et les Russes. Et donc, on va avoir vraiment ces questions sur la stratégie de sécurité en Europe.
01:13Sauf que pour l'instant, ça se passe sans les Européens.
01:21Sous-titrage Société Radio-Canada