Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 17/03/2025.
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SportTranscription
00:00Générique
00:16C'est l'équipe du soir, bonsoir à tous et bienvenue.
00:19Il est tard donc présentation express de notre casting ce soir.
00:22Le président c'est le fada du lundi, Roland Corbis dans votre ville peuple.
00:26Mon cher président, vous avez du Bernard Lions, du Damien Degord, du Karim Ghali et du Johan Mikko.
00:31Président, messieurs-dames, bonsoir.
00:33Bonsoir.
00:34Comité sportif.
00:35Voilà.
00:36Camille Macalli, bonsoir.
00:37Bonsoir.
00:38Ça va ?
00:39Très bien.
00:40Mini-info, mini-express.
00:41Oui, j'irai très vite.
00:42En accéléré.
00:43Rabiot insulté.
00:44Adrien Rabiot et sa famille insultés hier pendant le Classico.
00:47Un exemple, voici la banderole noséabonde dans le virage hauteuil à destination de
00:51la maman du joueur Véronique Rabiot.
00:55Trahison pour les putes.
00:56Telle mère, tel fils.
00:57Véro, c'est lequel son vrai père.
00:59De U.
01:00Fiorez.
01:01Sanna.
01:02Wayne.
01:03Deux.
01:04Des joueurs qui ont joué au Paris Saint-Germain et à l'Olympique de Marseille.
01:06Un peu comme Adrien Rabiot.
01:07Véronique Rabiot ce matin sur France Info a assuré qu'elle allait déposer plainte.
01:11Ce soir, Véronique Rabiot était en direct dans l'équipe de Greg.
01:14Elle s'insurge contre le deux poids de mesure.
01:16Écoutez-la.
01:17Qui est ton vrai père ?
01:20Qui est ton vrai père ?
01:22Avec quatre noms de footballeurs.
01:24Non mais attendez.
01:25Et qu'ils ont chanté Véronique est une salope.
01:29Pute de mère en fils.
01:32Mais dites-le.
01:33Enfin franchement.
01:34Et il n'y a personne qui réagit.
01:36Ça ne dérange personne.
01:37Ça ne gêne personne.
01:38Non mais franchement.
01:39Ça ne vous choque pas ?
01:41Ça ne vous choque pas ?
01:43Avec quatre noms de footballeurs.
01:46Bien sûr que si.
01:47Je ne peux pas vous répondre aux choses que ça.
01:49Je comprends votre douleur.
01:50Surtout quand on connaît votre histoire.
01:52Mais ce n'est pas ma douleur.
01:53Je ne souffre pas.
01:54Je suis indignée monsieur.
01:56C'est totalement différent.
01:58La seule personne qui a réagi hier soir.
02:00Qui m'a écrit hier soir.
02:02C'est Loïc Tangy.
02:03Qui m'a demandé si j'allais bien.
02:05Qui a parlé avec moi.
02:06Et il peut vous montrer mes messages.
02:08Je lui ai dit mais c'est quand même dingue.
02:10C'est qu'un seul journaliste à réagir.
02:12Parce que chaque fois qu'il y a eu un problème.
02:16Les gens ont réagi immédiatement.
02:18Pourquoi là ce n'était pas immédiat ?
02:20Hier dans la corbeille.
02:21Vous avez parlé des officiels.
02:22Effectivement il y avait Rachida Dati.
02:24La ministre de la culture.
02:25Il y avait Vincent Labrune.
02:27Qui était là également.
02:28Le président de la ligue.
02:29Mais bien sûr.
02:30Vous regrettez que ces personnes-là.
02:31N'aient pas pris la parole après le match.
02:32Ou même ce matin ?
02:33Mais bien sûr.
02:34Mais c'est ce que je dis.
02:35Je suis indignée.
02:37Je suis indignée.
02:38Parce que je trouve qu'il y a toujours.
02:40Deux fois deux mesures.
02:42C'est ce que je suis en train de vous expliquer.
02:44On a tapé sur Adrien.
02:46A chaque fois qu'il a fait un pas de travers.
02:48Et ça a été immédiat.
02:50Et là.
02:51Personne ne réagit.
02:52Il n'y a plus personne qui veut prendre position.
02:55Parce que tout le monde a peur du PSG.
02:57C'est ça la vérité.
02:58C'est que tout le monde a peur du PSG.
03:00Donc bon.
03:01Levez-vous.
03:02Parlez.
03:03Même vous les journalistes.
03:04Mon fils vous l'avez dit déjà l'autre fois.
03:06Et vous.
03:07Vous n'êtes pas choqués.
03:08Voilà.
03:09Il faut prendre position.
03:11Il faut appeler un chat à un chat.
03:12Voilà.
03:14Véronique Rabiot s'insurge donc contre le deux fois deux mesures.
03:17Insulter Rabiot et sa famille.
03:19Est-ce que tout le monde s'en fout ?
03:21Je vais dans le sillon tracé par Véronique Rabiot.
03:24En direct sur ce plateau.
03:25Aux alentours de 19h.
03:26Qu'est-ce que tu appelles tout le monde ?
03:28La plupart.
03:29Les autorités ?
03:30Ou les gens comme vous et moi ?
03:32Les commentateurs.
03:33Les autorités.
03:34Non mais moi j'étais là hier.
03:36Moi je pense que l'idée c'était de ne pas communiquer justement sur ces abrutis en fait.
03:42Pour leur mettre un peu de lumière sur cette bêtise-là.
03:44Mais je pense que l'idée c'était ça.
03:46C'était pas de...
03:47Bon maintenant avec les réseaux sociaux tout le monde l'a mis.
03:49Et c'est pas trop les télés qu'on en parle.
03:51C'est plus sur les réseaux.
03:52Donc vu que ça a été affiché de partout.
03:54On va en parler.
03:55Maintenant on en parle aujourd'hui.
03:57Donc c'est pas le fait de...
03:58Parce que c'est Rabiot.
03:59Et qu'on trouve ça...
04:00Moi ce que je comprends pas.
04:01C'est que j'imagine...
04:02Alors j'ai jamais été dans une structure de club dans la direction.
04:05Mais j'imagine que la direction était au courant de ce qu'il y avait écrit sur les banderoles.
04:09Donc s'il faut taper sur quelqu'un.
04:11C'est taper sur la direction.
04:13T'es sûr des supporters qui ont fait cette banderole ?
04:16Oui.
04:17Qui ont fait la banderole ?
04:19Oui bien sûr qu'ils ont fait la banderole.
04:20Mais c'était pratiquement sûr qu'ils allaient essayer de faire quelque chose.
04:22Ça veut dire que ça a été validé par la présidence.
04:25Si ça a pu être affiché.
04:27Pour Véronique Rabiot.
04:28Il y a eu des moments où Adrien Rabiot.
04:31Notamment en 2018.
04:32Lorsqu'il n'accepte pas son statut de réserviste.
04:35Là finalement tout le monde se fend d'un tweet.
04:37Pour condamner l'attitude de Rabiot.
04:39Même si ce n'est pas pareil.
04:41Non mais pour Véronique Rabiot.
04:43Quand il est victime.
04:45Enfin quand il est coupable.
04:46Des guillemets.
04:48On tombe sur lui.
04:49Quand il est victime.
04:50Finalement il y a l'indifférence.
04:52Ce n'est pas la même situation.
04:54Là c'est une maman qui parle.
04:57Mais qu'elle soit indignée par ce qui s'est passé hier.
04:59C'est absolument normal.
05:01Mais évidemment que c'est un scandale absolu.
05:03De faire des banderoles comme ça.
05:06Tu peux faire passer des messages.
05:08En pensant qu'Adrien Rabiot est un traître.
05:10Parce qu'il est passé.
05:12Il est formé au PSG.
05:13Et qu'il est aujourd'hui à l'Olympique de Marseille.
05:14Tu n'es pas obligé d'insulter.
05:16Là on est toujours dans.
05:18On passe à un step supplémentaire.
05:20Tu peux faire passer des messages.
05:22Sans être outrancier.
05:23Auprès de la maman d'un joueur.
05:25Et auprès d'un papa qui est décédé.
05:26Et ça c'est la volonté de ceux qui ont fait cette banderole.
05:29D'aller sur cet axe là.
05:31Et de vous faire passer des messages.
05:34Je parle de ceux qui ont fait les banderoles.
05:36Et évidemment le PSG.
05:38Parce que tous les clubs sont toujours au courant des banderoles.
05:40Alors tous les clubs.
05:42A part le Nice qui avait été très mauvais dans sa défense.
05:44Qui avait dit.
05:45Oui on savait les banderoles.
05:46Mais on n'est pas arrivé à leur interdire.
05:48Mais tous les clubs sont toujours au courant des banderoles.
05:50Des messages.
05:51Et ils font toujours les surpris.
05:53Et après ils condamnent.
05:55Une fois que c'est diffusé dans les stades.
05:57Et c'est inadmissible.
05:58Mais médiatiquement est-ce qu'on a des personnages qu'on soutient ?
06:00Des personnages qu'on condamne ?
06:02Des personnages qu'on ne peut pas aider ?
06:04C'est ce qu'elle veut nous dire Véronique Rabiot.
06:08Il y a aussi des périodes.
06:10Je ne sais pas.
06:11J'essaie toujours de me mettre à la place des gens.
06:13Des fois j'y arrive.
06:14Des fois je n'y arrive pas.
06:15Dans la période actuelle de Paris Saint-Germain.
06:17Tu as du temps à perdre.
06:19Pour faire des banderoles.
06:21Rabiot avec l'Olympique de Marseille.
06:23Dans la semaine.
06:25Où tu viens de battre Liverpool.
06:27Où tu as 15 points d'avance.
06:30Sincèrement.
06:32Je ne sais pas à quoi ça sert.
06:34Et à quoi ça pourrait servir.
06:36Je n'ai toujours pas trouvé.
06:38Si vous pouvez me dire.
06:40Ca s'appelle le folklore club.
06:42La culture club.
06:44C'est quoi alors ?
06:46Ca dépasse l'entendement.
06:48Quand tu t'attaques à la famille.
06:50A la vie privée des gens.
06:52A la mémoire du papa d'Adrien Rabiot.
06:54C'est profondément abject.
06:56Ce n'est pas de l'insulte.
06:59C'est fait pour blesser.
07:01Pour souiller.
07:03Je comprends la réaction de Mme Rabiot.
07:05Je me mets à la place d'Adrien Rabiot.
07:07J'ai perdu mon papa il y a pas très longtemps.
07:09Lui était beaucoup plus jeune que moi.
07:11Quand il a perdu le sien.
07:13Ca ravive des douleurs.
07:15Et des blessures.
07:17C'est absolument inadmissible.
07:19Que ce soit Rabiot ou un autre.
07:21Il y a des choses qui doivent rester sacrées.
07:23Respecter la mémoire des défunts.
07:25C'est la moindre des choses.
07:28Chaque fois que tu discutes avec les clubs.
07:30Ils t'expliquent que malheureusement.
07:32Ils n'ont pas pu contrôler les banderoles.
07:34Ce qui est absolument faux.
07:36Parce que toutes les banderoles.
07:38Pour les laisser rentrer dans le stade.
07:40Elles sont contrôlées.
07:42Et si elles ne le sont pas.
07:44Ca veut dire qu'il y a une complicité du club.
07:46Tous les clubs ont toujours la même ligne de défense.
07:48Alors qu'ils le savent tous.
07:50Vu la taille de la banderole.
07:52Tu ne peux pas dire qu'ils ne savaient pas.
07:54Ce qu'il y avait dessus.
07:56Non seulement les clubs savent.
07:58Mais là il y a une circonstance aggravante.
08:00C'est que tout le monde savait.
08:02Ce qui allait se passer.
08:04Il y avait un article dans l'équipe.
08:06Le jour même.
08:08Attention.
08:10Le PSG craint des débordements.
08:12Un arrêt du match.
08:14Voir même match perdu.
08:16A cause de champs homophobes.
08:18Il paraît que ça aurait pu être pire.
08:20Pardon ?
08:22Je ne sais pas jusqu'où on peut aller.
08:24Je ne sais pas non plus.
08:26Pour moi il y a une circonstance aggravante pour le PSG.
08:28Je ne parle même plus des supporters.
08:30Parce que là.
08:32C'est déjà arrivé au Parc.
08:34Avec Fabrice Fiorez.
08:36Avec Frédéric Déhu.
08:38Mais ce n'est pas arrivé qu'au Parc.
08:40C'est arrivé à Nice.
08:42Avec Nile Mopé il n'y a pas longtemps.
08:44C'est arrivé ce week-end à Lens.
08:46Pour la réception.
08:48Les retrouvailles de Brice Samba.
08:50Je suis plutôt d'accord avec ce que dit Mme Rabiot.
08:52Il faut arrêter d'ailleurs.
08:54Dans l'interview qu'elle accorde à la chaîne.
08:56Et qu'elle accorde aussi demain dans le journal Équipe.
08:58Elle parle aussi du cas Mopé.
09:00Elle parle de ce qui s'est passé à Montpellier.
09:02Il y a un moment où.
09:04Il faut prendre.
09:06Quand on est à la tête d'institution.
09:08De club.
09:10Ou même.
09:12Quand on est un homme ou une femme politique.
09:14En exercice.
09:16Il faut prendre ses responsabilités.
09:18Hier.
09:20Rachida Datin ne s'est pas levée de la corbeille.
09:22Quand elle a vu ça.
09:24Quand elle a entendu ça.
09:26Elle ne s'est pas barrée.
09:28Elle est restée tranquille.
09:30Est-ce que c'est normal ?
09:32Monsieur Labrune était là.
09:34Il ne s'est pas levé.
09:36Il est resté.
09:38Il a vu la fin du match.
09:40Peut-être qu'après il a eu un cocktail dans les loges.
09:42Si il n'y a pas une volonté politique.
09:44De lutter contre ça.
09:46On n'y arrivera jamais.
09:48On a vu du chambrage.
09:50C'est vieux comme le sport et le football.
09:52Mais là, ce n'est pas du chambrage.
09:54C'est de l'insulte.
09:56C'est profaner la mémoire de quelqu'un.
09:58Ça n'a pas de nom.
10:00Véronique Crabiau.
10:02Pestez contre le manque de réaction immédiat.
10:04Aujourd'hui.
10:06On a eu un floriage de réaction.
10:08Il y a des choses qui se mettent en place.
10:10Au niveau des réactions.
10:12On commence avec le PSG.
10:14Qui a réagi en milieu d'après-midi.
10:16L'OM condamne fermement toute initiative.
10:18Portant atteinte à la dignité.
10:20Appelle l'ensemble des acteurs à adopter la même position.
10:22Afin de garantir des tribunes exemplaires.
10:24Sereines et respectueuses.
10:26Dans un communiqué.
10:28L'OM s'associe à la plainte d'Adrien Rabiot et sa famille.
10:30Le club fosséen condamne fermement.
10:32Les banderoles et chants injurieux.
10:34Mais surtout sur les attaques personnelles.
10:36Visant notamment Adrien Rabiot et sa famille.
10:38Sont ignobles et inacceptables.
10:40Le club qui tient à porter tout son soutien.
10:42Et sa plus grande solidarité.
10:44A son milieu terrain.
10:46Annonce s'associer à la plainte déposée contre X.
10:48Par la famille d'Adrien Rabiot.
10:50Le maire de Marseille également.
10:52Benoît Payan apporte son soutien au joueur de l'OM.
10:54Sur son compte X.
10:56Les attaques directes contre Adrien Rabiot et sa famille.
10:58Sont intolérables.
11:00Tout mon soutien au joueur et à sa mère.
11:02Ce genre de comportement n'est pas acceptable.
11:04Le football doit toujours nous rassembler.
11:06Et enfin Philippe Diallo.
11:08Le président de la FFF.
11:10Condamne fermement les insultes des supporters parisiens.
11:12Avec la plus grande fermeté.
11:14Les banderoles et chants injurieux.
11:16Vus et entendus dimanche soir au Parc des Princes.
11:18Les insultes proférées à l'encontre d'un joueur et de sa famille.
11:20Par des supporters irresponsables.
11:22Qui sont indignes.
11:24Honteuses et révoltantes.
11:26Je leur apporte naturellement tout mon soutien.
11:28Dans la condamnation de tel comportement.
11:30Qui ne devrait avoir de place.
11:32Ni dans le football.
11:34Ni ailleurs.
11:36Juste deux choses.
11:38On n'a pas de communiqué.
11:40Deuxièmement.
11:42Quand je vois le communiqué du PSG.
11:44Où le nom de Adrien Rabiot n'est pas cité.
11:46Je trouve ça désolant.
11:48Pas de réaction du côté de la Ligue.
11:50Vous avez raison de le souligner.
11:52Mais ce matin on a appris que la commission de discipline de la Ligue.
11:54Entre en jeu.
11:56Ces injures seront examinées mercredi prochain.
11:58Tous les chants et banderoles.
12:00C'est ce qu'on a appris à la lecture du parisien de l'RMC.
12:02Ont été consignés par le rapport du délégué du match.
12:04Alors que dit le règlement de la Ligue.
12:06J'ai fait un petit tour.
12:08Ce type d'infraction.
12:10C'est une simple amende.
12:12Et je me suis rappelé que mercredi dernier.
12:14La commission de discipline.
12:16Avait sévi.
12:18C'était une amende de plus de 10 000 euros.
12:20Pour la banderole et les chants injureux.
12:22A l'encontre de Vincent Labrune.
12:24C'est l'abus des fumigènes et engins pyrotechniques.
12:26Qui a permis à la commission de discipline.
12:28De condamner la tribune de l'OL.
12:30A un match à huis clos.
12:32Avec sursis.
12:34Les textes.
12:36Le fait que les banderoles avaient condamné l'OL.
12:38Pour ses chants injurieux.
12:40Ce n'est pas du tout ça.
12:42C'est l'abus d'engin pyrotechnique.
12:44Qui permet la suspension.
12:46Il risque juste une amende.
12:48Une amende.
12:50Sur les textes.
12:52La commission devra faire avec le règlement.
12:54Elle ne pourra pas.
12:56Qu'est-ce qu'il y avait eu avec la banderole des Ch'tis ?
12:58Oh là là.
13:00Je ne sais plus.
13:02C'était en coupe.
13:04C'était la coupe de la ligue.
13:06C'était la commission de discipline.
13:08Ce n'était pas la coupe de France.
13:10Le PSG avait été condamné en première instance.
13:12A des pertes de points.
13:14Qu'il avait récupéré devant le tribunal administratif.
13:16Le match n'a pas été arrêté par Clément Turpin.
13:18Alors que les textes l'y autorisent.
13:20C'est l'article 549.
13:22C'est très procédurier.
13:24En cas d'incident de match.
13:26C'est l'article du règlement de la ligue de football.
13:28L'arbitre peut décider.
13:30De retarder le coup d'envoi d'un match.
13:32Ou de l'interrompre à plusieurs reprises.
13:34En raison d'incidents graves.
13:36Alors est-ce que c'est grave d'insulter Rabiot ?
13:38La maman, le papa, des fins.
13:40Ça évidemment c'est à la commission.
13:42Ou à la conscience de Clément Turpin.
13:44De faire office.
13:46Ce matin sur France Info.
13:48Véronique Rabiot.
13:50Je ne comprends pas pourquoi le match n'a pas été arrêté.
13:52Ce soir en direct dans l'équipe de Greg.
13:54Elle a un avis plus nuancé.
13:56Elle dit que c'est difficile d'arrêter ce genre de match.
13:58Mais je la laisse défendre son point de vue.
14:00Je vais vous dire vraiment ce que je pense.
14:02C'est vrai que j'ai dit à votre confrère ce matin.
14:04Tout le monde était prévenu.
14:06Il avait été dit que s'il y avait des chants homophobes.
14:08Ou autre.
14:10Que le match serait arrêté.
14:12J'ai dit le match n'a pas été arrêté.
14:14Il m'a posé la question.
14:16Est-ce que vous pensez que l'arbitre n'a pas fait son travail ?
14:18J'ai dit bah oui.
14:20Je pense que l'arbitre n'a pas fait son travail.
14:22Je sais aussi que forcément.
14:24On n'a pas envie d'arrêter.
14:26Ce genre de match.
14:28Parce qu'il y a tellement d'enjeux.
14:30Comme j'ai dit à votre collègue.
14:32Adrien Rabiot et Véronique Rabiot.
14:34Nous ne sommes pas assez puissants.
14:36Forcément.
14:38C'est le pot de terre contre le pot de fer.
14:40Mais d'un autre côté.
14:42Je vais vous dire.
14:44J'ai dit à Adrien.
14:46Tu sais.
14:48D'un autre côté.
14:50Je sais que les matchs.
14:52Si on les arrête.
14:54Les premiers pénalisés sont les footballeurs.
14:56Je sais que les footballeurs ont travaillé.
14:58Pour eux c'est important.
15:00Et que les joueurs qui sont sur le terrain.
15:02Les deux équipes.
15:04Ils sont au-dessus de tout ça.
15:06Et qu'effectivement.
15:08Si on arrête un match.
15:10C'est les footballeurs qui sont pénalisés.
15:12Je voulais répondre.
15:14Parce qu'à chaque fois.
15:16C'est eux les pénalisés.
15:18Mais les footballeurs ont un pouvoir.
15:20C'est soit de jouer.
15:22Soit de refuser de jouer.
15:24Je pense que le match.
15:26Doit être interrompu.
15:28Parce qu'il y a quand même des chants homophobes.
15:30Quand il y a des chants racistes.
15:32Des insultes racistes.
15:34On interrompt les matchs en Italie maintenant.
15:36Et même les joueurs.
15:38Il est arrivé que des joueurs quittent le terrain.
15:40Pas assez souvent.
15:42Souvent c'est la personne qui est invectivée.
15:44Sur le match d'hier.
15:46Pour moi.
15:48Monsieur Turpin avait.
15:50Toute autorité.
15:52À interrompre le match.
15:54A l'arrêter définitivement.
15:56Le temps qu'on trouve une situation plus sereine.
15:58Si tant est que ce soit possible.
16:00Mais il pouvait le faire.
16:02Le classico c'est la victime de notre championnat.
16:04C'est ce que nous dit Véronique Rabiot.
16:06C'est difficile d'arrêter un classico.
16:08Il y a eu des chants homophobes ?
16:10Je pensais que tu parlais des banderoles.
16:12Il y a eu un contexte.
16:14Je pense que Mme Rabiot.
16:16C'est plus pour les banderoles.
16:18Il y a des chants aussi.
16:20La dernière fois que ça s'est arrêté.
16:22C'était il y a 11 jours.
16:24Lors d'un Toulouse Monaco.
16:26Le coup d'envoi était donné par la ministre des sports.
16:28Oui parce que c'était la journée internationale de la femme.
16:30Il y avait une opération entre la ligue.
16:32Et la journée de championnat.
16:345 minutes.
16:36Le temps que ça redescende.
16:38Évidemment parfait.
16:40Lorsque la ministre des sports est dans les tribunes.
16:42Mais si tu suis le règlement.
16:44Tous les matchs quasiment tous les week-ends.
16:46Doivent être arrêtés au bout d'un moment.
16:48Le Toulouse Monaco a été arrêté.
16:50On envoie un message fort.
16:52La ministre est présente.
16:54Mais après sur plein d'autres stades.
16:56On n'en parle pas parce que c'est soit des petits matchs.
16:58Soit il n'y a pas d'officiel important.
17:00Qui sont présents dans les tribunes.
17:02C'est une hypocrisie totale.
17:04C'est impossible d'arrêter.
17:06Non ça doit être arrêté.
17:08C'est tellement évident de l'arrêter.
17:10C'est qu'ils n'ont pas arrêté Clément Turpin.
17:12Non c'était François Luteixi.
17:14Mais Clément Turpin.
17:16Clément Turpin est un arbitre expérimenté.
17:18Qui n'a pas un problème d'audition.
17:20Je suppose.
17:22Et qui connait les règlements mieux que nous.
17:24Le délégué du match n'a pas de problème d'audition.
17:26Donc on n'arrête pas le classico.
17:28Adrien Rabiot a réagi.
17:30Ils ont un problème.
17:32Ils n'ont pas entendu.
17:34Il faut bien donner des explications à nos téléspectateurs.
17:36Adrien Rabiot lui a réagi sur son compte Instagram aujourd'hui.
17:38Insulter une mère et un père décédés.
17:40Trois petits points de suspension.
17:42Tout se paye un jour.
17:44Nasser tu peux avoir tout l'argent du monde.
17:46Et même plus la classe ne s'achète pas.
17:48Extrait 3.
17:50Véronique Rabiot qui répond à une question directe de Grégory Hachère.
17:52Regardez cette séquence.
17:54Qu'est-ce que ça sous-entend ?
17:56Est-ce que ça veut dire que pour vous tout cela est orchestré ?
17:58Non.
18:00Je n'irai pas jusque-là.
18:02Je ne pense pas que ce soit orchestré.
18:04Mais je pense qu'il y a une part de responsabilité évidemment.
18:06Parce que
18:08on ne peut pas rentrer des banderoles
18:10de cette taille
18:12sans que ça se sache.
18:14Ou alors
18:16si le club n'est pas au courant
18:18c'est que le club est mal géré.
18:20On le sait très bien, tout le monde le savait.
18:22J'ai reçu moi-même
18:24des messages sur Instagram
18:26où on me disait
18:28tu vas voir le traitement
18:30qu'on te réserve à toi et à ton fils.
18:36Le père va se retourner
18:38dans sa tombe.
18:40Je savais qu'il y aurait forcément des réactions.
18:42Il n'est pas gentil.
18:44Si Adrien Rabiot cite
18:46Nasser El Khalifi, c'est rappelons
18:48qu'en 2019 lors de sa dernière année de contrat
18:50Adrien Rabiot avait refusé de prolonger
18:52son contrat. Il n'avait plus joué pendant à peu près
18:545 mois. Il avait manqué 32 matchs
18:56toutes compétitions confondues.
18:58Donc au total.
19:00Un commentaire sur ce que vous venez d'entendre ?
19:02Sur l'apparition
19:04sur Instagram d'Adrien Rabiot ?
19:06Ou pas de commentaire ?
19:08Son message est très clair.
19:10Il n'insulte personne.
19:12Il parle avec son cœur.
19:14Ça s'entend.
19:16C'est ce qu'on a dit en plateau.
19:18Les clubs sont toujours
19:20au courant. Ils font semblant de ne pas le savoir.
19:22Ils le savent tous.
19:24Le PSG le savait.
19:26Ce n'est pas parce que tu n'es pas à l'origine de la banderole
19:28que ce n'est pas grave. Vu que tu acceptes
19:30que cette banderole rentre dans le stade
19:32et dans tous les stades de France, tu es responsable.
19:34Le PSG savait très bien la teneur
19:36des messages abjects qui seraient envoyés
19:38envers la famille d'Adrien Rabiot.
19:40Évidemment, en plus du passif
19:42entre Nasser et Adrien Rabiot,
19:44il y a une suite dans leur histoire
19:46tumultueuse.
19:48Il convient quand même de rappeler qu'en tant qu'organisateur
19:50de spectacle, le club recevant
19:52est responsable de la police
19:54à l'intérieur du stade.
19:56À partir du moment où il y a une responsabilité
19:58objective, le club
20:00doit payer
20:02pour ce qui s'est passé.
20:04Il faut qu'on durcisse
20:06fermement tout
20:08le dispositif
20:10au service de la commission
20:12de discipline pour que toutes ces banderoles
20:14on arrête avec ça.
20:16Il y a un espèce de concours.
20:18C'est celui qui va pisser le plus loin
20:20entre les ultras. Dans l'outrance,
20:22il faut qu'ils comprennent qu'il y a
20:24du chambrache, du folklore.
20:26Ça, ça a toujours existé dans le sport.
20:28Mais là, on va dans l'ignominie, dans l'innombable.
20:30Et ça, ce n'est pas acceptable.
20:32Franchement, on arrête des matchs
20:34pour des chants homophobes,
20:36des cris racistes, etc.
20:38Mais ce qui s'est passé, les banderoles
20:40contre la famille Rabiot,
20:42je trouve ça profondément abject.
20:44Et le club doit être condamné pour justement
20:46se retourner sur ses supporters pour que ça cesse.
20:48Mais là, on prend une amende
20:50et ça continuera.
20:52Bernard, je vais redonner la main parce qu'hier, il y avait un autre match
20:54Montpellier-Saint-Étienne qui n'est pas allé à son terme.
20:56Il a été interrompu à la 57ème minute.
20:58Il a été définitivement arrêté. Les supporters
21:00se sont encore occasionnés.
21:02Donc, on craquait des fumigènes.
21:04Enfin bref, on craquait tout court.
21:06Vous étiez l'envoyé spécial, Bernard, pour le quotidien de l'équipe.
21:08Les supporters, vous nous dites,
21:10ont torpillé le club.
21:12Pourquoi cette formule ?
21:14Qu'est-ce qu'elle nous raconte ?
21:16Qu'est-ce que vous avez envie de nous raconter ce soir ?
21:18Je trouve que les supporters de la butte paillade,
21:20oui, ils ont torpillé le club.
21:22Parce que quand Stassens, ils se sont doublés
21:24en attaquant Stéphanois, on n'est qu'à la 53ème minute.
21:26Que Montpellier était à 11 contre 10.
21:28Et que tu joues contre quand même
21:30une des équipes les plus faibles en défense
21:32de la Ligue 1.
21:34Donc, le match, il n'est pas fini. Il reste au moins 40 minutes.
21:36Donc, les incidents ne sont pas arrivés
21:38à la 90ème minute. Ils sont arrivés à la 53ème minute.
21:40Et tu as l'impression
21:42qu'ils n'attendaient que ça
21:44pour couler leur club.
21:46Alors, je sais qu'il y a des rancœurs qui sont latentes
21:48depuis plus d'une saison
21:50contre cet effet qu'il va contre ces joueurs-là.
21:52En fait, ils ont tiré une ballon d'eau
21:54de leur propre club.
21:56Et c'est ça que je trouve incroyable.
21:58Et après, on nous parle des ultras qui sont là pour soutenir le club,
22:00défendre l'idée d'un foot populaire
22:02et défendre leur club parce qu'ils font tous les déplacements, etc.
22:04Mais là, on a la preuve par l'absurde.
22:06En plus, derrière, il reste 8 matchs.
22:08Alors, OK, ils sont largués au classement Montpellier.
22:10Mais sur les 8 derniers matchs,
22:12ils vont jouer 5 des 7 derniers.
22:14Donc, je veux dire, mathématiquement, c'est pas fini.
22:16Et la glorieuse incertitude du sport,
22:18c'est que quand on n'a pas sifflé
22:20à la dernière minute, la dernière seconde du dernier match,
22:22tout reste possible.
22:24Et là, ils ont dit, ben non, on a décidé.
22:26Et on a l'impression, dans le stade, qu'ils n'attendaient que ça.
22:28Et pourtant, le club de Montpellier a fait
22:30beaucoup de prévention.
22:32Il y a eu des réunions, on a eu l'interdiction de déplacement
22:34des supporters Stéphano pour ne pas arrêter
22:36le ministériel, pour éviter qu'il y ait des incidents.
22:38Il y a eu 170 policiers
22:40de mobilier, 253 stadiers.
22:42Ce qui, d'ailleurs, entre parenthèses,
22:44a évité que ça dégénère à la sortie du stade.
22:46Parce que quand les CRS les ont expulsés,
22:48tu t'attendais une bataille rangée en dehors.
22:50Mais dehors, il y avait les CRS qui avaient des gaz lacrymogènes.
22:52Les casquiers armés. Et là, tout le monde s'est évaporé.
22:54Donc, on a coulé le club.
22:56Et moi, j'ai beaucoup de peine pour La Payade.
22:58J'ai beaucoup de peine pour la famille
23:00Nicolas. Parce que franchement, ils ne méritaient pas ça.
23:0250ème anniversaire.
23:0450ème anniversaire
23:06de La Payade, lancée en 1974.
23:08Il y avait une question, hors caméra,
23:10de Roland Courbis. Que va-t-il arriver ?
23:12Est-ce qu'il va y avoir match perdu, Montpellier ?
23:14Ou est-ce que ça risquerait d'être
23:16rejoué ? On se souvient d'un match
23:18il y a 2 ans, 2 saisons, c'était
23:20à Montpellier-Clairmont, qui avait été joué
23:22pendant quelques minutes. Vous n'avez pas encore d'informations,
23:24mais est-ce que vous avez un raisonnement
23:26à donner à nos téléspectateurs ?
23:28Déjà, il y a un fait qui joue en faveur
23:30de Montpellier-Hérault. C'est qu'il n'y a pas eu d'atteinte
23:32à l'intégrité physique d'un joueur.
23:34La sécurité n'était plus assurée.
23:36Donc, M. Létexi a décidé de faire rentrer
23:38les joueurs au vestiaire
23:40et de ne pas les faire ressortir.
23:42Et d'arrêter, définitivement, le match au bout de 30 minutes.
23:44Parce que ça ne s'arrangeait pas dans les tribunes.
23:46Tu parlais du match Montpellier
23:48malheureusement, déjà eux,
23:50contre Clermont, où là, il y avait un pétard
23:52qui partit aussi encore de la tribune de l'étang de Thau,
23:54où il y a l'abus de paillade.
23:56À la 90e plus jeune.
23:58Alors, comme Montpellier, là, ce n'est pas qu'il perdait 2 à 0,
24:00il menait 4 à 2.
24:02Pour te dire que bon...
24:04La grosse différence, c'était un acte isolé.
24:06C'était un acte isolé.
24:08Tandis que là, ce qui s'est passé dimanche contre Saint-Étienne,
24:10c'était un acte collectif,
24:12avec préméditation. C'est-à-dire que les ultras avaient
24:14décidé de pourrir le match,
24:16pour faire en sorte que si ça tournait mal...
24:18Mais là, il y a une explication.
24:20Même si on peut la contester,
24:22c'est parce que ça ne va pas
24:24et qu'on n'est pas pratiquement sûr
24:26de descendre du côté de Montpellier
24:28parmi les supporters.
24:30Mais quand il y avait eu le pétard,
24:32alors que le match était pratiquement terminé
24:34avec 4 à 2,
24:36il n'y a plus d'explication.
24:38Et le match avait été rejoué.
24:40C'est-à-dire que ce qui avait été terrible...
24:42Le match a été rejoué, c'était fait match nul.
24:44Il y avait eu un joueur expulsé,
24:46il y avait eu deux joueurs qui s'étaient blessés
24:48et ça avait fait dévisser complètement leur saison.
24:50Donc là, le cas n'est pas le même.
24:52Il y a eu un autre exemple du derby
24:54Corse l'automne dernier,
24:56entre Jacques Chou et Bastien,
24:58où le match a été arrêté à la 42e minute,
25:00suite à des mouvements
25:02et au début des incidents en tribune
25:04où les spectateurs avaient commencé à venir sur le bord du terrain.
25:06Sauf que la grosse différence,
25:08c'est que le match n'a jamais été repris
25:10et a été arrêté définitivement.
25:12Le match a été rejoué 28 jours après
25:14parce qu'il y a eu des conditions météorologiques
25:16qui ont rendu la pelouse impraticable.
25:18Donc c'est encore un cas différent.
25:20Tout le monde se rappelle du Bordeaux-Rhodes
25:22quand il y a eu l'intégrité physique
25:24d'un joueur rhodésien...
25:26Routinois, non ?
25:30Et là, le match n'a jamais été rejoué.
25:32Donc moi, aujourd'hui, vous dire
25:34quelle jurisprudence va être appliquée,
25:36j'en suis incapable.
25:38Il y a une jurisprudence...
25:40Ça n'existait pas.
25:42Ça n'existait pas en France.
25:44Et là, récemment, c'est possible.
25:46Le match à Jacques Choubastia
25:48a été arrêté à la 42e minute.
25:50Il a été rejoué 15 jours, 3 semaines après.
25:52Ils ont repris la 42e minute à huis clos.
25:54Il y avait 0-0 à la fin du match.
25:56Je pense que ça peut être ce cas.
25:58Parce qu'il n'y a pas eu d'intégrité.
26:00On peut s'arrêter à la 91e minute
26:02et faire après.
26:04Demain, Montpellier, il y a une réunion
26:06entre Jean-Louis Gasset et le club de Montpellier.
26:08L'ordre du jour, c'est quoi ?
26:10C'est stop ou encore, Jean-Louis Gasset ?
26:12Qu'est-ce que vous avez réussi à apprendre
26:14et à transmettre à nos téléspectateurs ?
26:16Vous en savez foutre rien ou pas ?
26:18Non, parce que c'est moi qui l'écris.
26:20Donc, oui, je sais un peu plus ce que j'écris, encore.
26:22Jusque-là, on ne sort pas une info que tu n'avais pas.
26:24Demain, à 8h du matin,
26:26dans les bureaux de La Payade,
26:28il y a Laurent Nicollin,
26:30qui est le président de Montpellier,
26:32qui recevra Jean-Louis Gasset,
26:34avec Olivier Nicollin, son frère
26:36et PDG du groupe Nicollin.
26:38Donc, là, ils vont définir la stratégie
26:40jusqu'à la fin de la saison, puisqu'il reste 8 matchs.
26:42Visiblement et bien entendu,
26:44ils vont parler de l'avenir
26:46de Jean-Louis Gasset, qu'il a avoué dimanche soir.
26:48Il était venu pour rendre
26:50une mission impossible possible.
26:52Il a un constat d'échec.
26:54Il voit qu'il n'y arrivera pas pour plein de raisons.
26:56Donc, ce n'est pas impossible que Jean-Louis Gasset
26:58ne soit plus l'entraîneur de Montpellier
27:00à partir de demain.
27:02Mais il faut encore le remplacer,
27:04Michel Derzakarian.
27:06Après, on va faire les intégrations.
27:08Autre info du jour,
27:10Nantes, Paris Saint-Germain sera bien reporté.
27:12Le match va être joué
27:14le 22 avril. Le PG a donc obtenu
27:16gain de cause. Le club prenait un report
27:18pour se concentrer sur la Ligue
27:20des champions. Le calendrier du Paris Saint-Germain
27:22est le suivant. Paris ne jouera
27:24aucune rencontre entre le match
27:26allé d'Aston Villa et le match retour
27:28d'Aston Villa. Le match allé, c'est le 9 avril.
27:30Le match retour, c'est le 15.
27:32En revanche, Nantes a été
27:34mis devant le fait accompli. Voici le calendrier
27:36de Nantes. Entre Nice,
27:38Nantes et Rennes-Nantes, il y a deux semaines
27:40de vacances. J'ai oublié les vacances.
27:42Quand il y a des vacances, après, il faut les rattraper.
27:44Après, petit coup d'accélérateur
27:46sur le calendrier. Rennes-Nantes,
27:48Nantes-PG, Nantes-Toulouse, trois matchs
27:50en sept jours chrono. La Ligue
27:52s'est-elle déballonnée, franchement ?
27:54800 millions de budget pour le Paris Saint-Germain,
27:5619 points d'avance.
27:58On est d'accord que Nantes n'a pas
28:00changé d'avis. Ils avaient dit qu'ils ne voulaient pas
28:02le report. Ils sont restés sur cette position.
28:04Antoine Comboiré est plutôt drôle.
28:06Notre première décision, c'était de refuser
28:08cette date, nous dit Antoine. Enchaîner trois
28:10matchs quand on joue le maintien, c'est compliqué.
28:12Il y a une décision qui a été actée.
28:14On n'est pas d'accord. Parfois, il y a
28:16des combats qui sont inutiles à mener.
28:18Évidemment, Nantes est à titre
28:20consultatif. C'est la commission des compétitions
28:22qui règle les choses.
28:24Ils n'ont pas accepté.
28:26En tout cas, ils n'ont pas leur mot à dire
28:28sur la décision finale.
28:30Ce qui veut dire qu'un maintien de club,
28:32tout le monde s'en fout. Il faut que le club
28:34qui a 19 points d'avance puisse
28:36ne pas jouer. Tous les footballeurs
28:38disent que c'est mieux d'enchaîner les matchs.
28:40Apparemment, ça ne les a pas gênés
28:42contre Liverpool.
28:44Pourquoi la dernière fois
28:46contre Lille ? Lille a refusé.
28:48Lille a demandé.
28:50C'est Lille qui a demandé. Paris a refusé.
28:52La Paris demande s'est acceptée.
28:54Ce qui est inquiétant,
28:56c'est que l'année dernière,
28:58Paris avait demandé son report contre Lorient.
29:00Ils l'avaient obtenu.
29:02De la même manière, Lorient est resté une dizaine de jours
29:04sans jouer et a enchaîné ensuite.
29:06Trois défaites.
29:08Je fais un parallèle.
29:10Vous allez me dire si le parallèle est
29:12entre les droits télés.
29:14Sur l'influence de Nasser, sur l'influence du Paris Saint-Germain,
29:16sur l'influence de Bille.
29:18Le calendrier, c'est le même combat.
29:20C'est-à-dire ?
29:22Que Paris Saint-Germain,
29:24avec 19 points d'avance, demande un report.
29:26Avec ce report, ils obtiennent bien une cause.
29:28La voix du PSG est plus forte que toutes les autres.
29:30C'est évident.
29:32On ne découvre pas.
29:34C'était le cas l'année dernière.
29:36C'est le cas cette année.
29:38C'est un scandale pour Nantes.
29:40Nantes joue vraiment leur maintien.
29:42Le PSG a 19 points d'avance.
29:44Même hier, en mettant une équipe plus mixte face à Marseille,
29:46ils s'en sortent.
29:48Quand on joue le maintien,
29:50tous les matchs sont difficiles.
29:52Si le PSG se qualifie,
29:54ce sera grâce à nous.
29:56Je lui souhaite,
29:58même si je pense qu'il n'a pas besoin de cela,
30:00pour y parvenir.
30:02Les 3 adversaires, c'est qui ?
30:04Les 3 adversaires, je vous les ai donnés.
30:06C'est Rennes-Nantes,
30:08Nantes-Paris Saint-Germain et Nantes-Toulouse.
30:103 matchs en 7 jours.
30:12C'est une bonne décision d'aider les clubs.
30:14Cela ne nous avantage pas.
30:16Même si ça peut aider le PSG.
30:18Il est content.
30:20On est en train de s'engueuler sur un truc.
30:22Parfait.
30:24Nantes a quand même changé d'avis.
30:26A la base, il ne voulait pas.
30:28Entre la position de Valdemar
30:30et celle des autres salariés,
30:32parfois, on peut avoir un delta.
30:34Si tout le monde est content.
30:36Par rapport à ce qu'on a vu sur la Ligue,
30:38il était aussi
30:40Nasser président de la Ligue.
30:42Donc, il peut faire un truc.
30:44Finalement, oui.
30:46C'est logique.
30:48Dans quelques minutes,
30:50le mini-info.
30:52Vous êtes là ?
30:54Il y a des infos ?
30:56Oui, un petit peu.
30:58Il y a beaucoup d'infos.
31:00Sinon, les gens ne vont pas rester.
31:02Il y a des choses intéressantes.
31:04Il y a du lourd.
31:06...
31:14...
31:16Camille,
31:18le journal d'équipe,
31:20c'est quoi la une de demain ?
31:22C'est Véronique Rabiot
31:24qui donne une interview à Damien Degor.
31:26Elle revient sur
31:28ces fameux incidents,
31:30ces dérapages de dimanche soir.
31:32Je ne suis pas blessée,
31:34mais je suis indignée.
31:36C'est à peu près ce qu'elle a raconté
31:38à l'équipe de Greg.
31:40Il y a eu 2-3 petites choses en plus.
31:42On se voit demain ?
31:44Non.
31:46On vous lit demain ?
31:48Camille,
31:50la première journée à Clairefontaine
31:52est déjà un jour forfait.
31:54À peine arrivée,
31:56Marcus Thuram quitte le rassemblement
31:58dès ce lundi
32:00après avoir fait constater
32:02que sa cheville gauche
32:04a été auscultée par le docteur Franck Le Gall
32:06avant de passer des examens.
32:08Mais cette blessure qu'il traîne
32:10depuis plusieurs semaines
32:12le pénalise encore.
32:14L'attaquant de l'Inter Milan
32:16est donc remis à disposition
32:18de son club et ne devrait pas être remplacé.
32:20La semaine dernière,
32:22en Ligue des champions,
32:24il avait joué sous infiltration.
32:26Le Parisien décroche l'interview
32:28de Kidane Mbappé.
32:30C'est la retraite d'Antoine Griezmann
32:32avec Kidane Mbappé.
32:34Retraite qui avait été annoncée
32:36après le rassemblement de septembre
32:38et la défaite face à l'Italie au Parc des Princes.
32:40Kidane Mbappé était dans la confidence.
32:42J'ai discuté avec Antoine avant qu'il n'arrête.
32:44Je savais non seulement qu'il allait arrêter
32:46mais il m'a aussi expliqué pourquoi
32:48ce rassemblement a été difficile pour lui
32:50comme pour moi. On a beaucoup souffert.
32:52Pourquoi avez-vous souffert lors de ce rassemblement ?
32:54Lui a-t-on posé comme question ?
32:56Parce qu'on a été un peu des inécoupables
32:58et qu'il n'était pas responsable.
33:00On a ressenti comme un manque de reconnaissance
33:02par rapport à ce qu'on avait apporté
33:04avec la sélection.
33:06On a eu cette impression avec Antoine
33:08que tout ce qu'on avait fait pour la sélection
33:10avait été mis à la poubelle.
33:12On venait juste d'arriver en équipe de France.
33:14Mbappé-Griezmann, même combat.
33:16Le rassemblement, c'était après la défaite contre l'Italie.
33:18Il parle en son nom, Mbappé.
33:20Là, il parle en nom de Griezmann.
33:22Si Griezmann ne voulait pas en parler,
33:24c'est pas grave, il a mis deux dents.
33:26On s'en fout complètement.
33:28Ça, les faveleurs n'aiment pas beaucoup
33:30qu'on parle en nom.
33:32C'était quoi, à cette époque-là ?
33:34Après l'Euro, apparemment.
33:36Non, c'était en septembre dernier.
33:38C'était après l'Euro, septembre.
33:40Moi, si je suis à la place de Griezmann,
33:42je ne me prends pas très bien, quand même.
33:44C'est pas toi qui le dis, c'est qu'on te fait dire des choses.
33:46Il ne voulait pas le dire, il ne parle pas en son nom,
33:48mais finalement, il parle en notre nom.
33:50Mais ils sont voisins, donc il va aller lui dire.
33:52On vous apprendrait dans l'interview
33:54avec Stéphane Bianchi.
33:56Ils ne sont pas arrivés à le faire, cet Asado.
33:58Il y a eu plusieurs invitations,
34:00pour l'instant, ils n'ont pas trouvé de date.
34:02C'est-à-dire demain, dans le Parisien,
34:04aujourd'hui en France,
34:06entretien signé de l'excellent Stéphane Bianchi.
34:08Lionel Messi, j'ai une bonne
34:10et une mauvaise nouvelle, Camille.
34:12La nuit dernière, face à Atlanta,
34:14Lionel Messi et ses coéquipiers
34:16se sont imposés 2-1.
34:18L'Argentin de 37 ans a mis tout le monde d'accord.
34:20Récupération de balle, il dribble, hop, hop.
34:22Et on conclut avec un joli lob.
34:24Mais il a ressenti,
34:26à la fin du match, une gêne à l'adducteur gauche.
34:28Une IRM a confirmé
34:30une lésion. Du coup, il est absent
34:32de la liste de l'Argentine.
34:34Des 26 joueurs qui affronteront l'Uruguay
34:36et le Brésil dans le cadre des qualifications
34:38pour la Coupe du Monde 2026.
34:40On rappelle que le choc entre l'Argentine
34:42et le Brésil aura lieu le
34:4426 mars et ce sera à suivre sur
34:46l'équipe Live 4.
34:48Après son beau parcours à Indian Wells,
34:50Arthur Fyss atteint son meilleur classement
34:52et se place au 18e rang mondial.
34:54Deux places de mieux qu'Hugo Humbert.
34:56Il devient le 4e plus jeune français
34:58à prendre ce leadership.
35:00Outre Noah, il n'était devant
35:02ses amis.
35:04Il est devenu le 4e plus jeune français
35:06à prendre ce leadership.
35:08Il est devenu le 4e plus jeune français
35:10à prendre ce leadership.
35:12Il est devenu le 4e plus jeune français
35:14à prendre ce leadership.
35:16Outre Noah, il n'était devant
35:18ses amis.
35:20Une belle promesse pour l'avenir.
35:22Parallèlement, Arthur Fyss a annoncé
35:24mettre fin à sa collaboration avec
35:26Sébastien Grosjean après 18 mois
35:28de collaboration.
35:30Le français va être accompagné par le Croate
35:32Ivan Sinkus qui le suivait
35:34lors du tournoi d'Indian Wells.
35:36Un mot de golf, Rory McKellar, remporte
35:38le Players' Championship pour la deuxième fois.
35:40Pour poser le cadre,
35:42c'est le tournoi très prestigieux
35:44comme le 5e majeur en golf.
35:46Rory McKellar, opposé
35:48à J.J. Spohn,
35:50se sont livrés une énorme bataille
35:52à tel point que les deux golfeurs n'ont pas réussi
35:54à se départager à l'issue des 72 trous.
35:56Météo capricieuse en Floride.
35:58On a repris ce lundi et sur les
36:003 derniers trous, comme le veut la tradition,
36:02Rory McKellar a pris le dessus.
36:04Le Nord-Irlandais s'offre un 2e
36:06succès cette saison.
36:08En plus, ça tombe bien, c'était le jour de la Saint-Patrick.
36:10C'est des Irlandais ?
36:12Oui, exactement.
36:14Une bonne bière ?
36:16Une, simplement avec modération.
36:20Il avait des fourmis dans les jambes,
36:22notre petit Français.
36:24Il a commencé fort contre Brooklyn,
36:26mais quelques fautes
36:28l'ont freiné dans sa belle prestation.
36:30Il a terminé sur le banc en fin de match.
36:32Dommage parce qu'il était parti très fort.
36:34Il avait inscrit 16 points,
36:367 sur 13 au tir en 23 minutes.
36:38Malheureusement pour lui
36:40et les hoax, les nets
36:42étaient plus solides et simples.
36:44122-114.
36:48Merci.
36:50Camille, c'est la fin de votre journée.
36:52C'est la musique du quiz ?
36:54Le quiz !
36:56Le quiz, c'est uniquement ce soir
36:58sur les réseaux sociaux parce qu'il faut tenir les temps.
37:00Sinon, on va commencer à jouer
37:02une demi-réponse, une demi-question.
37:04Je vous invite, on va aller sur Twitter pour jouer.
37:06Donc les vieux ne le verront pas.
37:08Les vieux ont Twitter.
37:10C'est sur quoi le quiz du coup ?
37:12Le quiz ?
37:14Le thème, dans quelques minutes sur les réseaux sociaux.
37:16On vous embrasse. A demain. Ciao.