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Hier après-midi (lundi 17 mars), avant de poursuivre sa visite ministérielle antillaise par la Martinique, le ministre délégué en charge des Outremers a échangé avec les acteurs socio-économique autour de la vie chère ou encore de l'avenir de l'octroi de mer. Rencontre qui s'est déroulée au World Trade Center de Jarry. Reportage d'-Aurélie CHARRA-.

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Transcription
00:00Sur la bichette, il y a eu des propositions à loi qui ont été adoptées,
00:09comme la proposition de loi Pellet en première lecture à l'Assemblée,
00:12et celle portée par Victor Hanuel au Sénat.
00:16L'idée, mais j'en parlais tout à l'heure aussi en Martinique,
00:19c'est d'essayer de regrouper toutes ces vols d'énergie, toutes ces propositions,
00:22en les confortant dans le dialogue,
00:25pour qu'au niveau législatif, on verra dans quelles conditions,
00:29on puisse avancer réellement.
00:32Et en parallèle, il faut avancer sur les questions fiscales et économiques.
00:37Je ne sais pas si ça fait rendez-vous à Valls, je me méfie beaucoup de cela,
00:41mais en tout état de cause, il faut qu'on avance.
00:44Par exemple, c'est clair que sur le droit de mer,
00:47ça ne sera pas dans un texte de Wacher,
00:50sur le droit de main, il faut avancer.
00:52J'ai entendu ce qui était dit, qui me paraît juste et intelligent, évidemment.
00:57Il ne faut pas casser l'outil, ça n'aurait pas de sens.
01:00Mais il faut le transformer, il faut le faire évoluer.
01:02Je suis preneur. On va avancer là-dessus. Je suis preneur.
01:05J'espère qu'on sera à un moment du projet de loi de finances 2026.
01:13Je suis preneur là-dessus, parce que moi je respecte le dénommé des collectivités locales.
01:18Il y a évidemment la capacité de l'asseoir sur la consommation,
01:22mais travaillons là-dessus avec les collectivités territoriales,
01:26avec les secteurs économiques, je pense qu'on peut être efficace.
01:32Et après, sur la richesse, frais d'approche, concurrence, contrôle, transparence,
01:41sur les consommateurs s'investissent, et si possible en chantant sur ce sujet-là.
01:51Je vois bien que vous avez toutes les limites.
01:53On a le pacte Martinique qui est mis en place,
01:57et je vois que tout a été fait par la Martinique concernant le droit de mer.
02:00L'État a pris sa responsabilité sur la Terre-Terre,
02:04mais on voit bien que la transposition en Guadeloupe a évidemment à les hauts,
02:09c'est-à-dire à ses limites.
02:11Donc il faut qu'il y ait un ensemble de mesures sur le plan économique,
02:15sur le plan fiscal, sur le plan des Nords, et évidemment sur la vie chère.
02:21Moi, je suis déterminé à avancer.
02:23Moi, je suis pro-entreprise, je crois en l'entreprise,
02:27dans sa capacité à créer de la richesse, de la valeur et de l'emploi.
02:31Mais, même si je n'ignore pas l'aspect étroit des économies,
02:36je pense qu'il faut qu'il y ait de la transparence.
02:41Parce que sinon, on ouvre les vannes des espaces à la mise en cause du monde économique.
02:47Guadeloupe, c'est vrai à La Réunion, c'est vrai à la Martinique,
02:50mais c'est vrai aussi dans de nombreux départements de l'Hexagone.
02:54Ça, ça va être une vérité, avec bien sûr, derrière,
02:57les dénégochés possibles en matière d'insertion sociale et professionnelle,
03:01qui sont signées aujourd'hui à Saint-Rose,
03:03concernant territoire zéro chômeur en une des illustrations,
03:09les expérimentations sur le RSA, le rôle qui est celui du ACMA,
03:14et dans La Réunion, on va parler de projet d'ÉPIC.
03:18Donc, il y a l'idée.
03:19Il faut vraiment mobiliser toute la société guadeloupaine autour de ces sujets.
03:24Je ne cherche aucune excuse.
03:25Évidemment, la police, la justice, le gendarmerie, la justice,
03:29doivent agir contre tout sentiment d'impunité, bien évidemment.
03:33Mais, nous savons aussi qu'il faut offrir une perspective à la jeunesse.
03:37Et puis, il y a la question du narcotrafic, qui menace les sociétés antilleses.
03:45Et, moi, je vais répéter ce que j'ai déjà eu l'occasion de vous dire,
03:49ça doit être une priorité pour l'État.
03:52Le sujet du narcotrafic est aujourd'hui au cœur des débats.
03:56L'Assemblée nationale prend débat aujourd'hui,
03:59sur la base d'une texte de loi qui a déjà été adoptée au Sénat.
04:04C'est un poison qui corrompt les sociétés,
04:07qui offre un contre-modèle à une partie des habitants et de la jeunesse,
04:12qui amène une violence qui est celle de l'Amérique du Sud et de l'Amérique centrale.
04:16Et nous savons que la Martigny comme la Goldou sont des routes différentes, d'ailleurs,
04:20vers l'Europe et donc vers l'Hexagone et donc vers l'Europe.
04:24Donc, il faut plus de moyens, plus de moyens pour la justice,
04:27plus de moyens pour la police, plus de moyens pour la gendarmerie.
04:31C'est évidemment la demande du préfet lui-même,
04:34qu'il y avoit un escadron gendarmerie au plus.
04:38Il y en a un à Saint-Martin et il y en a un en Guadeloupe.
04:44Et il en faut un de plus pour aider le travail des gendarmes.
04:49Il faudra nous accompagner tout au long de ce séjour.
04:52Il faut les moyens techniques sur terre, en mer,
04:57qui ne sont pas suffisants aujourd'hui.
05:00C'est vraiment les côtes qui doivent être protégées.
05:03Il y a évidemment des drones.
05:05Il y a le scanner qui va être très utile sur le port,
05:09mais le port se développe et donc il y aura de plus en plus de conteneurs.
05:12Donc, il faut une capacité.
05:14Vous savez, je suis conscient de ça.
05:16C'est pour moi un sujet à tort,
05:20mais il y en a évidemment beaucoup d'autres,
05:22qu'il faut retenir.
05:24C'est l'action dans ce domaine-là.
05:26Sinon, la société guadeloupéenne est menacée à terme de s'effondrer.
05:30J'ai rajouté, évidemment, toute la coopération internationale.
05:33C'est par ici, avec la Russie, avec la Dominique
05:36et de manière plus générale avec les autres États ou régions,
05:40ou îles de la région de Carême.
05:44Et sur la Sédicement, il faut avancer.
05:46Il va être nouveau.
05:47Hier, on a électoré une station de procuration
05:51extrêmement bien intégrée dans son environnement.
05:56Mais il reste beaucoup de travail à faire.
05:58L'État, on a signé un avenant.
06:00L'État joue son rôle, la région,
06:02mais tout le monde, le syndicat, a été...
06:05Je suis conscient de ce deuxième sujet,
06:07après la sécurité, sur lequel il faut, évidemment, agir.
06:13L'économie guadeloupéenne, qui dispose de nombreux atouts,
06:15même si les chiffres ont été rappelés,
06:17et les secteurs d'avenir, qui vont permettre de créer de l'emploi
06:20et ainsi de donner des perspectives d'avenir à la jeunesse.
06:23Parce que le troisième sujet, là, c'est plus un problème constructuel.
06:31C'est un problème structurel, qui est celui de la démographie.
06:34Une société qui vieillit, qui voit perdre la population,
06:39qui voit une partie de sa jeunesse partir et ne pas revenir ou s'installer,
06:44c'est un sujet qui doit mobiliser tout le monde.
06:48Et c'est un sujet, évidemment, de préoccupation.
06:52Avant même de parler de Fichère,
06:55avec vous et en phase avec ce que vient de dire Mme la ministre,
06:59évidemment, le président de la région le pense,
07:02c'est que, avant même de parler de Fichère,
07:05la réponse, évidemment, elle est économique.
07:08Ne croyez pas que je suis devenu adepte de l'économie administrée.
07:13Un papier de presse tout à fait sympathique,
07:15on attendait beaucoup de cheval,
07:17parce que c'est un républicain, un laïc, etc.,
07:20un social libéral, parce qu'il a commencé avec Fichère,
07:23regarde ce que je confirme.
07:25Mais maintenant, tout à coup,
07:27sans doute influencé par Victorin Lurel,
07:30il est devenu un socialiste dogmatique.
07:33Bon, je ne savais pas que Victorin était un socialiste dogmatique.
07:36Et encore moins, moi.
07:37Non, il y a 80% d'importations pour l'agriculture.
07:41Enfin, ça n'est pas que à cause de l'État.
07:44Ça veut dire que hier, j'ai eu vraiment des acteurs,
07:47l'économie, je pense, notamment au secteur de la banane,
07:50mais pas seulement,
07:51j'en disais ouf, je ne vous demande pas de l'argent, ouf.
07:54Mais c'est vrai qu'il faut qu'on travaille sur les normes,
07:58sur les habilitations,
08:00sur la capacité de la Banlieue,
08:03et de manière générale, des entités françaises,
08:05à se développer dans l'espace caraïbe.
08:07Il y a évidemment un nombre d'absurdités.
08:09Vous avez pris un certain nombre d'exemples,
08:11M. le Président, d'une élève.
08:13Il faut avancer sur la 50.
08:15Il faut avancer.
08:16Les parlementaires, ils travaillent.
08:18Mon cabinet aussi.
08:19Je suis le preneur de nos propositions.
08:20Il faut qu'on avance sur ce sujet.
08:22Ce n'est pas facile.
08:23On en parlera en Martinique,
08:24parce que le sujet est là-bas.
08:27Mais il faut qu'on puisse avancer,
08:29parce que c'est vrai que là,
08:30vous avez mis le doigt
08:32sur un certain nombre de mesures concrètes
08:36qui doivent faire l'objet
08:38d'un certain nombre d'évolutions.
08:40Donc, il faut qu'on favorise
08:42la production locale,
08:44le devenu alimentaire,
08:45quand on parle de l'agriculture.
08:47Il faut que l'on dynamise les secteurs.
08:49Je pense qu'il y a toute une série de dossiers
08:50sur lesquels on peut avancer.
08:52Les énergies renouvelables,
08:53on en a parlé il y a un instant,
08:54au moment du siège d'EDF.
08:56Le secteur des DIC,
08:58le taux d'électricité durable et responsable.
09:00Moi, je suis heureux de voir
09:02que le compte à corps revient,
09:04que le Club Méditerranée investit de nouveau,
09:09qu'il y a en plus un tourisme,
09:10on va l'appeler familial et durable,
09:12qu'il faut continuer à développer,
09:14qu'il y a les croisiéristes,
09:16qu'il faut ouvrir la voie de loup
09:18de ces villes, de ces communes,
09:20à ces questions-là.
09:21Il faut donc qu'on continue à travailler
09:22sur la question des salgaspes,
09:24qui, évidemment,
09:25peut, notamment à Marie-Dalande,
09:26mais ailleurs,
09:27représenter un frein.
09:29Donc, ce que je veux vous dire,
09:30c'est que sur tous ces sujets-là,
09:32moi, je mets ma feuille de route
09:33au service de ces relais du sens économique
09:35pour vous permettre de tirer tout le parti
09:37du potentiel extraordinaire
09:39et des atouts de la Grèce.
09:40Nous devons retravailler
09:42avec le préfet,
09:44les services de l'État
09:45sur les grandes priorités
09:49en termes de chantier.
09:50Il y en a quelques-unes.
09:52Il y a peut-être des choix à faire,
09:54sur le plan financier,
09:55côté région,
09:57en respectant toute l'autonomie,
10:00côté État,
10:03à ce stade,
10:04nous ne pouvons pas nous passer de commandes publiques.
10:07Les dossiers qui sont importants,
10:09qui sont engagés,
10:10les infrastructures, notamment,
10:12elles doivent aller jusqu'au bout.
10:13Et pour cela,
10:14il faut qu'il y ait un dialogue
10:16avec les services de l'État
10:17et les services de la région
10:19pour qu'on trouve le bon choix.
10:21Pour que la région,
10:22qui a beaucoup investi,
10:23qui a beaucoup aidé les autres collectivités,
10:25ne se retrouve pas en difficulté.
10:27Donc, on va y travailler,
10:28si on serait évident,
10:29sur ce sujet.
10:32La crise de l'eau.
10:34J'ai eu l'occasion de m'exprimer beaucoup,
10:36depuis hier.
10:37Moi, je veux dire
10:39que je comprends ce que cela représente,
10:40au quotidien,
10:41pour l'École loupéenne.
10:42Pour vous.
10:43Ce n'est pas un sujet technique.
10:45L'impact sur la population
10:47est évidemment énorme.
10:4880 000 personnes touchées chaque semaine
10:50par des tours d'eau.
10:52Et récemment,
10:53120 000 moins loupéens,
10:54privés d'eau pendant cinq jours.
10:55Et le sentiment que ça n'avance pas.
10:57C'est inacceptable.
10:59L'État ne se soustrait pas
11:02à ses responsabilités.
11:04Mais il y a des choix qui ont été faits.
11:06On ne peut pas dire,
11:08à juste titre,
11:09qu'il faut plus d'autonomie,
11:11plus de respect,
11:12plus de capacité d'action
11:14des collectivités et des élus,
11:17et en même temps,
11:19rentrer dans ce jeu
11:21qui consiste,
11:22je suis très franc,
11:23à dire que c'est l'État.
11:24Ce n'est pas ce qui a été dit.
11:26L'État doit jouer son rôle.
11:27Et nous faisons.
11:28Le syndicat,
11:29je ne vais pas le citer,
11:30fait l'objet d'un contrat d'accompagnement
11:32qui a été renforcé depuis 2023.
11:34L'État est de côté du syndicat
11:35avec un soutien financier et technique.
11:38C'est ce qu'on appelle la giguerie.
11:40Il y a des experts de haut niveau neuf
11:42qui ont été mis à la disposition
11:43du syndicat par l'État.
11:45Chaque année,
11:46il y a une subvention de plus de 20 millions d'euros
11:48et la participation au plan pluriannuel
11:50d'investissement en hauteur de 83 millions d'euros.
11:54Pour l'État,
11:55l'Europe met 75 millions d'euros.
11:58Le département,
11:59la région,
12:00les communes mettent de l'argent.
12:01Il y a de l'argent,
12:03213 millions d'euros.
12:05Mais il faut que ça fonctionne.
12:07Il faut que ça marche.
12:08L'État,
12:09qui n'est pas dans la gouvernance,
12:11sera en soutien.
12:13Et le préfet,
12:14qui a l'occasion de s'exprimer publiquement,
12:17de rencontrer régulièrement les élus,
12:20et nous devons ensemble tenir les engagements
12:25qui lient le pacte A4
12:27dans la gestion du syndicat.
12:30La gestion de l'eau n'est pas une compétence de l'État,
12:32mais une collectivité.
12:33Et je ne le dis pas pour mettre en cause
12:35les élus que je respecte,
12:36mais pour responsabiliser les élus.
12:38Même si, évidemment,
12:39nous allons les aider.
12:41Alors qu'est-ce qu'il faut faire ?
12:42Je l'ai dit publiquement,
12:44donc je le répète ici,
12:45le syndicat doit rétablir sa santé.
12:47Je le répète ici,
12:48le syndicat doit rétablir sa stabilité financière
12:50le plus vite possible.
12:52Pour cela, il faut des réformes sociales
12:54pour réduire les charges,
12:56et donc le personnel.
12:58Il faut des changements au niveau de la direction.
13:00Il faudra que tout le monde soit solidaire
13:02dans cette affaire.
13:03Et il faut que ce plan se mette en place d'ici
13:06le 30 juin.
13:07Et les élus,
13:08ils le feront.
13:09Ils devront,
13:10en responsabilité,
13:12défendre ces mesures
13:14pour éviter ou limiter
13:16tout mouvement social de réprime.
13:17Mais le préfet ne laissera pas,
13:19comme nous l'avons connu il y a quelques semaines,
13:21des dégradations
13:22qui pèsent énormément,
13:24non seulement sur l'image de l'Europe,
13:26mais d'abord sur les voies ouvertes.
13:27Le président Fervi-Louisy,
13:29le président du département,
13:31le président de la région,
13:33sont tous d'accord sur cette idée.
13:35Le président Louisy assurera,
13:37il me l'a dit,
13:38ses choix,
13:39dont nous l'aiderons et nous serons à ses côtés.
13:41Deuxièmement,
13:42les factures doivent être payées
13:43et les charges d'exploitation réduites.
13:45Enfin,
13:46le plan pluriannuel d'investissement que j'évoquais
13:48doit être poursuivi
13:49pour le renouvellement des canalisations
13:51ou la réparation des fuites.
13:53Il faut expliquer et communiquer.
13:55L'aéroport, ça marche bien,
13:56le port, ça marche bien,
13:57on a des routes,
13:58les Guadeloupéens trouvent que c'est trop embouteillé,
14:00donc il faut aussi faire quelques investissements.
14:02L'électricité,
14:04en dehors de ce placard
14:06qui n'est finalement que la conséquence
14:08d'une malveillance humaine,
14:10on peut considérer que ça fonctionne.
14:12Donc on a des bases d'une économie saine.
14:14Alors quel est notre problème ?
14:15Trop des commandants de la commande publique,
14:17pour le BTP,
14:18trop d'importations.
14:19Il faut que localement,
14:20on produise plus,
14:21on transforme plus
14:22et qu'on soit moins dépendants.
14:24Ça vaut pour la pêche,
14:25ça vaut pour l'agriculture,
14:27ça vaut pour l'ensemble
14:29de tout ce qu'on pourrait produire ici
14:32et transformer au bénéfice de la population.
14:35Donc on a de bonnes bases.
14:37Maintenant, il faut qu'on règle des problèmes
14:39que l'on connaît,
14:40qui sont des problèmes que tout le monde connaît
14:41dans les autres pays.
14:43Moi, je ne fais pas partie
14:44de ceux qui disent
14:45tout va mal, on ne va pas s'en sortir.
14:46Je veux dire, au moins,
14:47que nous avons des problèmes,
14:49mais que j'ai envie
14:50d'être résolument optimiste
14:52sur l'avenir du pays.
14:55Les pistes de travail,
14:56c'est très simple.
14:57Nous avons communiqué
15:00sur la vie chère
15:01il y a maintenant un mois,
15:02signé par l'ensemble
15:03des organisations professionnelles.
15:05Ce sont des pistes de travail
15:06qui sont concrètes et précises
15:08et nous souhaitons les partager
15:10avec le ministre des Outre-mer.
15:11Il nous a demandé de nous recevoir
15:13afin que l'on puisse mettre en place
15:15les problèmes liés à la vie chère,
15:19entre autres.
15:20Vous avez évoqué des pistes,
15:21un ou deux exemples ?
15:22Redonner aux Antilles,
15:25redonner aux Outre-mer
15:29ces prix exports
15:30que nous avons perdus fin 80,
15:32début des années 90,
15:34qui variaient entre 15 et 20% de moins
15:37par rapport au prix d'achat
15:38qu'on a aujourd'hui.
15:39Ce n'est pas normal
15:40qu'une voiture,
15:41la même voiture,
15:42et je le citais tout à l'heure,
15:43qui arrive à Saint-Martin,
15:45soit 15 à 20% moins chère
15:47de la part du constructeur
15:49par rapport à une voiture
15:50qui arrive en Guadeloupe.
15:51Ce n'est pas normal.
15:52Positivement.
15:53Il a eu partout ici
15:55pendant deux jours,
15:57en abordant toutes les questions
15:59avec une belle et grande
16:00ouverture d'esprit.
16:02Il n'a pas esquivé
16:04les réponses,
16:05si je veux dire,
16:06voyageuses
16:07sur la responsabilité
16:09des uns et des autres,
16:10en particulier des élus,
16:11mais également des citoyens,
16:13des consommateurs,
16:14et puis de l'État,
16:16des collectivités.
16:17Donc, oui,
16:18c'est un discours responsable.
16:20On l'attendait
16:22sur la Vichère.
16:24C'est aujourd'hui
16:26une réunion
16:27la plus importante
16:28de son séjour,
16:29même si
16:30il a réservé
16:31ses annonces
16:32pour la Martinique.
16:33Parce qu'en Martinique,
16:34on a signé un protocole
16:35contre la Vichère,
16:36mais on voit déjà
16:37les grandes orientations.
16:39J'espère,
16:40et c'est ce qu'il a promis
16:41devant les membres
16:42du Parlement,
16:43Assemblée et Sénat,
16:45qu'il reprendra
16:46toutes les initiatives
16:47venant des élus,
16:49des consommateurs,
16:50des collectivités,
16:51et qu'il en fera
16:52une bonne loi.
16:53Évidemment,
16:54il faut faire vite,
16:55puisque l'on ne sait pas
16:56si le gouvernement
16:57tiendra très longtemps.
16:58D'autant plus que j'ai bien entendu
16:59la déclaration
17:00du premier ministre
17:01M. Bayrou
17:02sur l'âge
17:03de départ
17:04à 62 ans.
17:05Donc, ça veut dire
17:06que le conclave
17:07est presque mort.
17:08Il faut voir.
17:09Et donc, il doit faire vite.

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